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Vieux-Mareuil

ancienne commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Vieux-Mareuil est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Faits en bref Administration, Pays ...

Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

Au , elle fusionne avec huit autres communes pour former la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.

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Géographie

Résumé
Contexte

Généralités

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La Belle dans le bourg de Vieux-Mareuil.

Au nord-ouest du département de la Dordogne, la commune déléguée de Vieux-Mareuil se situe dans la partie centrale de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord. Elle est arrosée par la Belle qui traverse le bourg, situé sur la route départementale 939 (l'ancienne route nationale 139), à 32 km au nord-ouest de Périgueux et 37 km au sud-est d'Angoulême, en distances orthodromiques.

Communes limitrophes

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Carte de Vieux-Mareuil et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.

En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord, Vieux-Mareuil était limitrophe de six autres communes. Au nord-ouest, son territoire était distant d'environ cent mètres de celui de Puyrenier.

Milieux naturels et biodiversité

Parc naturel

La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[1] depuis la création de celui-ci en 1998[2], adhésion renouvelée en 2011[3].

ZNIEFF

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La Belle au bourg de Vieux-Mareuil.

En tant qu'affluent de la Nizonne, la vallée de la Belle est protégée au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne »[4],[5].

Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :

Sa flore est également constituée de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).

Sous-ensemble de la ZNIEFF précédente, la vallée de la Belle est une ZNIEFF de type I[6],[7]. Deux espèces déterminantes y ont été identifiées, un mammifère : le Vison d'Europe, et une plante : la Fritillaire pintade.

Une autre ZNIEFF de type I « Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle » présente des pelouses calcaires[8],[9] où s'épanouissent plus de 160 espèces de plantes dont plusieurs sont considérées comme déterminantes : la Cardoncelle (Carduncellus mitissimus), l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana), le Fumana à tiges retombantes (Fumana procumbens), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), la Laîche humble (Carex humilis), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa) et le Thésium couché (Thesium humifusum), et dix-huit espèces d'orchidées terrestres : la Céphalanthère rouge Cephalanthera rubra, l'Homme-pendu (Orchis anthropophora), le Limodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum), la Listère à feuilles ovales (Neottia ovata), l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum), l'Orchis bouffon (Anacamptis morio), l'Orchis brûlé (Neotinea ustulata), l'Orchis guerrier (Orchis militaris), l'Orchis mâle (Orchis mascula), l'Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), l'Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), l'Orchis pourpre (Orchis purpurea), l'Ophrys abeille (Ophrys apifera), l'Ophrys araignée (Ophrys sphegodes), l'Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora), l'Ophrys brun (Ophrys fusca), l'Ophrys mouche (Ophrys insectifera) et la Platanthère à fleurs verdâtres (Platanthera chlorantha). Sur Vieux-Mareuil, les coteaux de la Belle concernés par cette ZNIEFF sont morcelés en une douzaine de sites qui représentent au total environ un kilomètre carré.

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Urbanisme

Villages, hameaux et lieux-dits

Outre le bourg de Vieux-Mareuil proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[10] :

  • la Beynichie
  • Brégnac
  • les Chabannes
  • les Chambarrières
  • Chanet
  • Chanet de la Lande
  • la Chassagne
  • Chavaroche
  • Chaveroche
  • le Cheyrou
  • Combe de l'Autel
  • Combe de Larat
  • les Combettes
  • les Coufourches
  • l'Étang Bleu
  • les Fayes
  • la Férédie
  • les Ferlandes
  • la Forêt
  • Fougères
  • Fronsac
  • les Gages
  • la Grande Pièce
  • Grange Neuve
  • la Jardonnie
  • les Landes
  • Leycoussey
  • Marafy
  • les Marteilles
  • le Maupas
  • Montozon
  • la Moulade
  • Moulin du Roc
  • chez Nardonnet
  • chez Noaillac
  • la Plagne
  • les Plagnes
  • la Pointerie
  • les Potences
  • les Pradelles
  • le Pré de la Serve
  • Rouchatoux
  • la Roussie
  • la Salle
  • Terme des Balances
  • les Tuiles.
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Toponymie

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Panneau en français et occitan.

La forme latine Vetus Vieux ») Marolium apparaît au XIIIe siècle, époque où est édifiée l'église[11], puis Marolium en 1243 et Marollium en 1364[12].

Au XVIe siècle, apparaît l'opposition entre Mareul-Neuf (« Mareuil-Neuf ») et Vielh-Mareulh Vieux-Mareuil »), le même toponyme désignant deux lieux qu'il faut différencier[11]. La forme occitane Vielh-Mareulh apparue au XVIe siècle est ensuite francisée en Vieux-Mareuil.

Le mot Mareuil, d'origine gauloise, est composé de °maro grand ») et de °-ialo qui désignait un espace découvert, une clairière[13], signifiant donc « grande clairière ». On le trouve au XIIe siècle dans le cartulaire d'Uzerche[12] sous deux formes : Maroll en 1109 et Maroill en 1151[11].

En occitan, la commune porte le nom de Vielh Maruelh[14].

Histoire

Résumé
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Légende

Vieux-Mareuil tirerait son nom de Lucius Marullus, un des dix fonctionnaires romains qui résidaient à la tour de Vésone à Périgueux. Durant l'été, cet illustre personnage habite la villa Marulla, construite selon sa volonté au bord de la Belle. Peu à peu, pour être protégés par la troupe, les hommes qui vivent dans les cluzeaux et dans les bois (Chanet, la Salle,...) s'installent autour de la villa. Ainsi se constitue le village, composé d'une villa romaine entourée de cabanes de bois.

Le nom de Marulla se transforme par la suite en Mareuil. Au XIIe siècle, le seigneur de Mareuil s'établit à cinq kilomètres du village, en aval de la rivière. Il construit un nouveau château, à proximité du village de Saint-Priest, à l'origine de l'actuelle commune de Mareuil.

Éléments historiques

Bien avant les Gaulois, le territoire était habité par les hommes du Magdalénien (17 000 à 10 000 ans avant le présent, époque de Lascaux) qui ont laissé leurs traces dans la grotte de Fronsac. Le bourg est bâti sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine. Les fouilles effectuées en 1884 ont mis au jour une mosaïque déposée au musée archéologique du département de la Dordogne et disparue depuis[15]. De nouvelles fouilles préventives effectuées en 2024 avant le renouvellement des réseaux d'assainissement et d'eau potable du bourg ont révélé des tessons de céramique des Ier et IIe siècles, des maçonneries du IVe siècle ainsi qu'un fragment de mosaïque polychrome d'un mètre de long sur dix centimètres de large qui daterait de la période du IIIe au Ve siècle[15].

La paroisse existait déjà en l'an 800[16]. Elle devait, par la suite, être divisée en trois nouvelles paroisses : Saint-Pardoux, Saint-Priest et Saint-Sulpice. Jusqu'à la Révolution, Vieux-Mareuil est le siège d'un archiprêtré dont dépendent les paroisses d'alentour. Après le concordat de 1801, Mareuil, chef-lieu du canton, devient le siège du doyenné et Vieux-Mareuil n'est plus qu'une simple commune.

Sous l'Ancien Régime, Vieux-Mareuil appartient à la baronnie de Mareuil. Il n'a jamais constitué une seigneurie. En 1789, la baronnie de Mareuil appartient à la famille de Talleyrand. M. de Talleyrand y avait un droit de justice, délégué au juge des paroisses de la baronnie et percevait la moitié des dîmes. Le bénéfice de Vieux-Mareuil n'était pas important.

Le 1er janvier 1828, le village de Puyréal qui dépendait jusqu'alors de Vieux-Mareuil est rattaché à Monsec. En 1867, la section de Saint-Laurent est réunie à la commune de Mareuil.

Au , Vieux-Mareuil fusionne avec huit autres communes pour former la commune nouvelle de Mareuil en Périgord dont la création a été entérinée par l'arrêté du 26 septembre 2016, entraînant la transformation des neuf anciennes communes en « communes déléguées »[17].

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Politique et administration

Résumé
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Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune de Vieux-Mareuil est rattachée au canton de Mareuil qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron[18].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[19]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme, renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[20],[21]. Seuls neuf d'entre eux siégeront au conseil municipal de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[17].

Liste des maires puis des maires délégués

Davantage d’informations Période, Identité ...
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Démographie

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Évolution démographique ancienne, en nombre de feux
(4 à 5 personnes en moyenne par foyer)
1692 1694 1713 1745 1769 1774 1789
360201260375340334340

En 2016, dernière année en tant que commune indépendante, Vieux-Mareuil comptait 344 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012 pour Vieux-Mareuil[28]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.

Au , la commune déléguée de Vieux-Mareuil compte 313 habitants[29].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1071 0711 0591 0751 0121 1091 0381 0481 086
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0531 0021 003935931916874807780
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
689730694600604612568554467
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2016
425393398384350342329345344
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Économie

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Carrière de calcaire abandonnée, le long du GR 36 sur le coteau situé au nord du lieu-dit la Salle.

Les données économiques de Vieux-Mareuil sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Demeures anciennes

Autres curiosités

Personnalités liées à la commune

  • Pierre-Philippe Niocel (1833-1909), né à Vieux-Mareuil est un instituteur et érudit périgourdin, auteur de deux livres de mathématiques publiés chez Larousse à la fin du Second Empire.
  • Paul Brégeat, né le 12 novembre 1909 à Vieux-Mareuil. Ce professeur de médecine, spécialiste en ophtalmologie de grande renommée occupa la chaire de Clinique ophtalmologique du C.H.U. Cochin-Port-Royal à Paris. Il est mort le 5 octobre 1989 à Périgueux où il avait été hospitalisé. Ses parents étaient instituteurs à Vieux-Mareuil, son grand-père y était menuisier et son arrière grand-père tisserand. Une rue du village porte son nom[38],[39].
  • Raymond Boucharel, né le 9 mars 1907 en Corrèze, épousa Lili Eléon fille de commerçants de Vieux-Mareuil. Ce couple d’instituteurs fit l’école aux enfants de Champeaux jusqu’à ce que la guerre éclate. Le capitaine Boucharel est fait prisonnier en 1940, il s’évade quatre mois plus tard. Réputé franc-maçon, le gouvernement de Vichy le « démissionne d’office ». Il rejoint la résistance début 1942 et devient un des chefs du maquis nontronnais. Très attaché à Vieux-Mareuil, il sera le conseiller général du canton de Mareuil de 1945 à 1958. Une rue de Nontron et une autre à Mareuil portent son nom. Décédé le 23 janvier 1993 à Périgueux, il est inhumé à Vieux-Mareuil[40].

Héraldique

Davantage d’informations Blason, Détails ...
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Voir aussi

Bibliographie

  • Ch. Tanet et T. Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Fanlac, 2000
  • A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2e édition, Librairie Guénégaud
  • G. Florenty, Paroisses et communes de France -Dordogne, CNRS Editions, 1996
  • A. Higounet Nadal, Histoire du Périgord, Privat,1983
  • B. Lachaise, Histoire du Périgord Fanlac, 2000

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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