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Yves Jaigu

homme d'audiovisuel français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Yves Jaigu, né le à Rennes (Ille-et-Vilaine) et mort le à Paris[1],[2], est un homme de télévision français.

Faits en bref Directeur de France Culture, 1975-1984 ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Né dans une famille de juristes, Yves Jaigu voit ses projets d'intégrer l'ENS contrariés par la guerre[3]. Après celle-ci, il obtient un diplôme d'études supérieures de philosophie[3] et est diplômé en minéralogie[4].

Il est très jeune membre d'un réseau de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale[réf. nécessaire].

De 1953 à 1955, il travaille comme attaché pour les relations culturelles à l'Institut français d'Écosse, à Edimbourg[3]. En 1956, il opère un retour à la terre dans sa Bretagne natale à Pléchâtel pour élever des moutons[5]. Cela ne dure pas, et de 1957 à 1963, il travaille pour le CEA[5], chargé de la mise en œuvre de la centrale nucléaire de Marcoule[4].

De 1963 à 1967, il travaille auprès d'Olivier Guichard à la création de la DATAR[5]. Chargé, entre autres, des relations publiques, il noue alors de nombreux contacts avec la presse et le milieu des médias[3].

De 1967 à 1969, il est chef du bureau des coproductions de l'ORTF[6] où il succède à Jean-Louis Horbette à la demande de ce dernier malgré son absence d'expérience de l'audiovisuel[7]. Il met en place une structure informelle de coproduction qui réunit jusqu'en 1974 très régulièrement la RAI, la TSR, la RTB, la TRC et des chaînes allemandes pour populariser via la télévision « les textes fondateurs de la civilisation européenne »[8]. De 1969 à 1972, il travaille pour l'ORTF où il est responsable des coproductions[5] au sein du Service des moyens extérieurs et du cinéma de la Direction de la télévision[6]. De 1972 à 1974, il est conseiller de programme, responsable des documentaires et du cinématographe pour les deuxièmes parties de soirée de la Première Chaîne[9] auprès de Jacqueline Baudrier[5].

De janvier 1975 à mai 1984, il dirige la chaîne de radio France-Culture. Il en est évincé à la suite d'un conflit sur les restrictions budgétaires avec le président-directeur général de Radio France, Jean-Noël Jeanneney[7].

En 1986, il est pressenti par Georges Duby pour prendre la direction générale de La Sept, mais, dans le jeu de la première cohabitation, son étiquette de gaulliste fait écarter sa candidature, que soutient le premier ministre Jacques Chirac, par le ministre de tutelle nommé en mars, François Léotard[10]. De 1987 à 1989, il est directeur des programmes de la chaîne de télévision France 3 sous la direction générale de René Han[11]. En 1990, il collabore à La Sept[5], toute nouvelle chaîne de télévision à vocation culturelle et européenne, à l'instar de la coproduction qu'il avait mise en œuvre à l'ORTF. Il avait accueilli les premiers programmes de cette chaîne sur son antenne dès 1987 quand, cantonnée alors à un rôle d'éditeur, elle n'en disposait pas encore elle-même[10].

Au cours de sa carrière, il s'est efforcé de défendre la spécificité d'une télévision et d'une radio publiques[12] « spectacle de la pensée »[13] et d'enrichir le contenu des programmes[note 1], préconisant un objectif de qualité plutôt que l'objectif d'audimat d'une télévision pavlovienne[14] « qui prend le public au lasso »[15].

Son épouse, Andrée, est la sœur aînée d'Ernest-Antoine Seillière.

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Décorations

Émissions et spectacles produits ou programmés

Publications

Source

Notes et références

Annexes

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