5 janvier: attentat de Damiens contre Louis XV. Le domestique Robert François Damiens frappe Louis XV d’un inoffensif coup de canif pour l’avertir de mieux songer à ses devoirs. Il est écartelé en place de Grève (28 mars). La rumeur, attisée par les jansénistes (Le Paige), dénonce faussement un complot jésuite (Damiens subissait l’influence des magistrats jansénistes). À la suite de l’attentat, le roi, déprimé, fait machine arrière[2]. Un moment sidérés par l’attentat de Damiens, les parlementaires de province affectent derechef de mai à septembre une attitude contestataire vis-à-vis de la fiscalité royale, en solidarité avec leurs collègues parisiens.
1erfévrier: le roi disgracie le comte d’Argenson, ami des jésuites, en même temps que le rival de celui-ci, Machault d’Arnouville pour des motifs inconnus[3]. Certains y voient la main de Madame de Pompadour qui se venge ainsi de leur tentative de l’éloigner de la cour en utilisant l’attentat de Damiens contre le souverain[4].
1erseptembre: après les négociations menées par Bernis au cours de l’été, Louis XV rappelle les parlementaires exilés ou disgraciés. S’ouvre une période plus détendue[11].
Christophe Guillaume de Koch, Abrégé de l'histoire des traités de paix entre les puissances de l'Europe depuis la paix de Westphalie, vol.1, Bruxelles, Meline, Cans et Cie, (présentation en ligne)
N. F. Gravier, Histoire de la ville épiscopale et de l’arrondissement de Saint-Dié: département des Vosges,sous le gouvernement théocratique de quatre monastères en opposition avec les ducs de Lorraine et les princes constitutionnels de Salm, Gérard, (présentation en ligne)
Véronique Castagnet-Lars, L'éducation au patrimoine: de la recherche scientifique aux pratiques pédagogiques, Villeneuve-d'Ascq, Presses Univ. Septentrion, , 402p. (ISBN978-2-7574-0459-1, présentation en ligne)
Joseph Nicolas Guyot, Répertoire universel et raisonné de jurisprudence civile, criminelle, canonique et béneficiale, vol.2, Visse, (présentation en ligne)