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1756 en France
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Cette page concerne l’année 1756 du calendrier grégorien.
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Événements
- 1er janvier : arrestation de Jean Fabre, l’honnête criminel, lors d’une assemblée protestante[1].
- 16 janvier : Frédéric de Prusse conclut un accord de garantie militaire avec la Grande-Bretagne[2].
- 8 février : Madame de Pompadour, nommée dame du palais de la Reine, est présentée à Sa Majesté en cette qualité[3].
- 18 février : des secousses de tremblement de terre sont ressenties à Paris et à Versailles[3].
- 10 avril : une lettre patente de Louis XV déclare notables les maîtres-chirurgiens du royaume[4].
- 24 avril : Peyrenc de Moras devient contrôleur général des finances (fin en 1757)[5].
- 1er mai : traité de neutralité et d’alliance défensive de Versailles signé à Jouy-en-Josas entre la France et l’Autriche, qui manifeste la politique dite « de renversement des alliances »[6]. Pour la première fois depuis 1498, le Roi de France est allié avec la maison de Habsbourg.
- 17 mai : le Royaume-Uni déclare la guerre à la France ; le , le roi de France répond par une déclaration de guerre au Royaume-Uni[7]. Début de la guerre de Sept Ans (fin en 1763). La France, l’Autriche, la Russie, la Saxe, la Suède et l’Espagne s’opposent à la Grande-Bretagne, la Prusse et le Hanovre.
- 30 mai : des secousses de tremblement de terre sont ressenties à Versailles[3].
- 17 juin : révocation de M. Lescalopier de l’intendance de Montauban pour passer à celle de Tours[8]. La Cour des aides de Montauban s’oppose à la corvée et obtient le départ de l’intendant Lescalopier, grand maître de la construction des chemins de la circonscription[9].
- 28 juin : les Français s’emparent de Minorque[10].
- 7 juillet : déclaration royale portant imposition d’un second vingtième et autres droits. Prorogation du vingtième pour dix ans ; imposition d’un second vingtième à compter du 1er octobre jusqu’à trois mois après la conclusion de la paix ; prorogation des deux sols pour livre du dixième pour dix ans ; prorogation des droits rétablis en 1743 et 1747 sur les marchandises entrant dans Paris. En même temps sont créés 1,8 million de rentes perpétuelles à 5 % au capital de 36 millions[11].
- 12 juillet : traité de subsides franco-suédois contre la Grande-Bretagne[12].
Affaire du terrier de Guyenne : à la suite des lettres patentes du , présentées au Parlement de Bordeaux le , l’intendant de Bordeaux Tourny tente de récupérer les récents terroirs viticoles des Graves, pris sur les alluvions du fleuve, juridiquement propriétés du roi. Le Parlement réplique par la grève de la justice, soutenu par le Parlement de Rouen[13],[14].
- 21 juillet : remontrances du Parlement de Bordeaux au sujet du Bureau des finances et du Terrier[15].
- 8 août : surprise d’une assemblée protestante entre Saint-Côme et Maruéjols dans la Vaunage par un détachement du régiment de Brissac en garnison à Fons, qui tire sur la foule. Plusieurs protestants sont blessés, quelques-uns mortellement[1].
- 21 août : un lit de justice contraint le Parlement de Paris à enregistrer la déclaration créant un nouveau vingtième pour financer le réarmement[16]. Elle se heurte à l’opposition des parlements provinciaux (Rouen, Toulouse, Besançon, Grenoble et Nancy).
- 27 août : l’atelier royal de porcelaine fondé à Vincennes en 1740 est transféré à Sèvres et devient la manufacture de Sèvres[17].
- 12 - 20 septembre : séjour du roi Stanislas Leszczynski à Versailles[3].
- 14 septembre : remontrances de la Cour des Aides de Paris contre la déclaration du [11].
- 1er octobre : Pierre Henriet est adjudicataire de la ferme du tabac pour 110 millions de livres (fin le )[18].

- 16 octobre : encyclique Ex omnibus mettant fin à l'affaire des billets de confession. Stainville (Choiseul), ambassadeur à Rome depuis 1753, obtient du pape Benoît XIV l’encyclique Ex omnibus, modérée vis-à-vis des jansénistes. Elle supprime le caractère obligatoire des billets de confession, moyennant quelques exigences d’ordre spirituel, que le prêtre aura charge de faire connaître au mourant. Le 7 décembre, le parlement de Paris récuse l’encyclique, qu’il « supprime » pour vice de forme[19].
- 13 décembre : lit de justice par lequel le garde des sceaux Machault impose la bulle Unigenitus comme règle de foi, ainsi qu’un nouveau règlement de discipline du Parlement ; le roi, décidé à mettre fin à la révolte des magistrat, contraint le Parlement de Paris à enregistrer des édits le privant de tous moyens d’action. Les parlementaires ripostent une nouvelle fois par la grève[20]. Le haut clergé, qui continue à soutenir le principe des billets de confession, se divise en deux groupes : les « Feuillants », majoritaires et modérés, menés par le cardinal de la Rochefoucauld ; les « Théatins », minoritaires et extrémistes[21]. Le roi, qui souffre de son impopularité, est déprimé par l’aggravation de la crise.
- Décembre : émission d’un emprunt à lots de 10 millions de livres en 10 000 billets de 100 livres[11].
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Articles connexes
Notes et références
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