Ambassade de France en Allemagne
représentation diplomatique française en Allemagne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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L'ambassade de France en Allemagne est la représentation diplomatique de la République française auprès de la République fédérale d'Allemagne. Elle est située à Berlin, la capitale du pays, et son ambassadeur est, depuis 2022, François Delattre.
Ambassade de France en Allemagne | |
France |
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Logo de l'ambassade de France en Allemagne. | |
Lieu | 5, Pariser Platz Berlin 10117 |
Coordonnées | 52° 31′ 01″ nord, 13° 22′ 45″ est |
Ambassadeur | François Delattre |
Nomination | |
Site web | https://de.ambafrance.org/ |
Voir aussi : Ambassade d'Allemagne en France | |
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L'ambassade se situe à Berlin, 5 Pariser Platz, à quelques mètres de la porte de Brandebourg et en haut de l'avenue Unter den Linden. Le bâtiment a été conçu par l'architecte Christian de Portzamparc[1]. Elle accueille aussi une section consulaire.
En 1860, le prince de la Tour d'Auvergne, alors ambassadeur de France auprès du royaume de Prusse, suggère à l'empereur Napoléon III de se porter acquéreur d'un hôtel situé sur ce qu'il considère être une des plus belles places de Berlin, non loin de la porte de Brandebourg ; le nom de Pariser Platz (« place de Paris ») lui a été donné en 1814, pour célébrer la prise de Paris par les armées coalisées, incluant la Prusse. La vente est conclue en avril. Le palais Beauvryé, construit entre 1735 et 1737, n'est pas vraiment adapté à la présence d'une ambassade, mais devient rapidement le lieu de prédilection du gotha berlinois. Vendu immédiatement après sa construction par Bernhard von Beauvryé (de), il avait été la résidence de plusieurs familles aristocratiques de Berlin. Il est loué par la France dès 1835 qui y installe sa légation.
Après l'implication de l'ambassadeur Benedetti dans l'affaire de la dépêche d'Ems qui conduira à la guerre de 1870, l'immeuble est confié aux Britanniques. Le rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le nouvel Empire allemand en 1871 lancera les opérations de rénovation. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, les travaux d'aménagement et de décoration donnent du prestige au lieu. L'hôtel sera ensuite entièrement modernisé (électricité, téléphone…) avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale.
Durant l'entre-deux-guerres, la situation est confuse, en raison du difficile retour de la diplomatie et les émeutes révolutionnaires de 1919-1920. Sous la garde de l'ambassade d'Espagne depuis le début de la guerre, l'édifice retrouve ses fonctions en 1922. La réfection de la façade en 1930 permet une meilleure sécurisation du lieu et lui donne une nouvelle modernité. L'ambassade accueillera de nombreux artistes français de renom[2][source insuffisante].
L'ambassadeur François-Poncet, qui a largement ouvert les portes de l'ambassade à de nombreuses personnalités allemandes, assiste en 1933 à l'incendie du Reichstag, situé à environ 200 mètres. Après les accords de Munich du , il demande sa mutation pour Rome car il surestime le rôle de Mussolini. Il est remplacé par Robert Coulondre, qui sera le dernier ambassadeur de France en poste à Berlin jusqu'au transfert du personnel diplomatique depuis l'ambassade de Bonn en 1999, neuf ans après la réunification allemande (exception faite des ambassadeurs de France auprès de la RDA).
Le palais est détruit dans un bombardement le . Le terrain est entièrement débarrassé de ses ruines en 1959. Deux ans plus tard, lors de construction du mur de Berlin, plus de la moitié du site de l'ambassade se retrouve dans le No man's land qui bordait celui-ci à l'est[3]. En 1973, la France reconnait la République démocratique allemande et ouvre non loin de là une ambassade auprès du régime est-allemand.
Après la réunification de 1990, la France décide de reconstituer une représentation diplomatique unique auprès du gouvernement allemand et obtient de celui-ci la restitution du terrain de l'ancienne ambassade, puis ouvre un concours architectural dès 1995. C'est Christian de Portzamparc qui est lauréat et pose la première pierre le . L'ambassade ouvre ses portes en octobre 2002, à l'endroit même qu'elle occupait soixante ans plus tôt.
À la suite de la création de la RFA en 1949, Bonn en est devenue la capitale fédérale[2]. L’ambassade de France y a donc été construite au début des années 1950 par l'architecte Johannes Krahn à l'adresse An Der Marienkapelle 3, non loin du Rhin[4]. Elle sera fermée en 1999, après le transfert de quelque 150 employés de la représentation diplomatique vers Berlin.
Après une autorisation de cession de l'État français en 2005, les locaux, alors inoccupés, sont vendus à une société de développement immobilier et un vaste projet de construction de 200 logements, à l'étude depuis 2010, doit aboutir dès 2012. Quant au Cercle français, qui abritait un hôtel et des Économats de l'armée, il se situait dans la rue Am Schwimmbad et est devenu depuis une maison de retraite.
L'existence d'un État allemand en tant que nation unifiée est une notion relativement récente dans l'histoire de l'Allemagne puisqu'elle remonte à 1871. Auparavant, on pouvait cependant évoquer un monde germanique cohérent, sur les plans à la fois culturel, linguistique et politique, bien que disséminé en une multitude de petits États. Car si la France possédait un pouvoir central qui crût jusqu'à la Révolution française, l'Allemagne, en revanche, était plus ou moins rassemblée au sein d'une institution féodale, le Saint-Empire romain germanique, surtout dominée par l'Autriche et la Prusse.
Depuis les premiers envoyés français auprès de Charles Quint, la France a toujours dépêché des représentants auprès des principaux dirigeants allemands, en fonction des objectifs politico-diplomatiques ou des missions particulières. Jusqu'au Congrès de Vienne de 1815, ce sont plus de 1000 ambassadeurs [5], ministres plénipotentiaires, envoyés ou chargés d'affaires qui ont été mandatés par le pouvoir français. Les principales affectations furent Berlin ou Vienne, mais de nombreux représentants ont été affectés auprès des princes-électeurs, ainsi que des princes ecclésiastiques ou princes séculiers de l'empire.
Jusqu'en 1871, on considère généralement le royaume de Prusse comme l'ancêtre de l'actuelle Allemagne, pour en avoir été la composante principale, avec, en outre, pour capitale la ville de Berlin. La liste ci-dessous reprend les principaux émissaires français auprès des électeurs de Brandebourg (jusqu'en 1701), puis des rois de Prusse (jusqu'en 1870, date de création du Deuxième Reich.
Date d'envoi | Ambassadeur | Mission |
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1614 | Jean Hotman de Villiers | |
1630 | L'Évêque de Scythie | suffragant de Toul |
1631 | Hercule, baron de Charnacé | |
1633 | Claude des Salles, baron de Rorthey | |
1633 | Dubois | mission particulière |
1633-1634 | Manasses de Pas marquis de Feuquières | ambassadeur extraordinaire |
1648 | Comte de Montbas | mission particulière |
1651 | Antoine de Lumbres, seigneur d'Herbing | |
1657 | François Blondel des Croisettes et de Gallardon | résident |
1657 | Antoine de Lumbres | ministre plénipotentiaire |
1657 | Brandt | sans caractère |
1657 | Roger Akakia du Fresne | sans caractère |
1658 | Frischmann | sans caractère |
1658 | Comte de Vagnée | résident |
1659 | Frischmann | envoyé |
1660 | Charles Colbert, marquis de Croissy | envoyé |
1661 | Charles de Lionne, abbé de Lesseins | chargé d'une commission particulière |
1664 | Hugues de Lionne | plénipotentiaire |
1664 | Robert de Gravel | plénipotentiaire |
1664 | Dufresne | chargé d'une mission |
1665 | Dumoulin | envoyé |
1666 | Charles Colbert, marquis de Croissy | envoyé extraordinaire |
1667 | Guillaume Millet de Jeurs | envoyé |
1669 | Marquis de Vaubrun | envoyé |
1671 | Louis de Verjus | plénipotentiaire, envoyé en 1673 |
1671 | Marquis de Saint-Géran | envoyé extraordinaire |
1672 | André de Bétoulat, comte de La Vauguyon | plénipotentiaire |
1678 | François de Pas de Feuquières, comte de Rebenac | envoyé extraordinaire |
1678 | d'Espence | plénipotentiaire |
1679 | Simon Arnauld de Pomponne | plénipotentiaire |
1679 | François de Pas de Feuquières, comte de Rebenac | envoyé extraordinaire |
1688 | Gravel de Marly | envoyé extraordinaire |
1698 | Pierre Puchot, marquis des Alleurs | envoyé extraordinaire jusqu'en 1701 |
1709 | de La Sourdière | envoyé |
1711 | de La Verne | envoyé |
1714 | Conrad-Alexandre, comte de Rottembourg | envoyé extraordinaire, envoyé en 1718 et 1726 |
1715 | Jean-Baptiste Colbert de Torcy | envoyé extraordinaire |
1724 | Michel | chargé d'affaires |
1729 | de la Ferté de Senecterre | envoyé |
1730 | Ladvocat de Sauveterre | chargé d’affaires |
1732 | Marquis de La Chétardie | ministre jusqu'en 1739 |
1736 | de Tourville | chargé d'affaires en Prusse |
1739 | Le Houx | chargé d’affaires à Berlin |
1740 | Louis Guy Henri, marquis de Valori | ministre plénipotentiaire jusqu'en 1748 |
1740 | Marquis de Beauveau | envoyé extraordinaire, chargé d'une mission |
1741 | Maréchal de Belle-Isle | plénipotentiaire avec le marquis de Valory |
1744 | Chevalier de Courtin | chargé d'une mission |
1748 | Abbé Alexandre-Joseph Loyse | chargé d'affaires |
1750 | Richard-François Talbot, comte de Tyrconnel | ministre plénipotentiaire |
1752 | Bailli | chargé d'affaires |
1752 | Chevalier de La Touche | ministre plénipotentiaire |
1756 | Louis-Jules Barbon Mancini-Mazarini, duc de Nivernais | ministre plénipotentiaire |
1756 | Marquis de Valori | ministre plénipotentiaire |
1769 | Adrien Louis de Bonnières, comte de Guines | ministre plénipotentiaire |
1770 | Charles-Émile Gaulard de Sandray | chargé d'affaires |
1773 | Marquis de Pons | ministre plénipotentiaire, chargé d’affaires en 1775 et 1778 |
1774 | Chevalier de Gaussen | chargé d’affaires, ministre plénipotentiaire en 1777 et 1782 |
1782 | Antoine-Joseph-Philippe, comte d'Esterno | ministre plénipotentiaire, chargé d’affaires en 1785 et 1788 |
1784 | M. de Falciola | chargé d’affaires, ministre plénipotentiaire en 1787 et 1790 |
1790 | Éléonor, comte de Moustier | ministre plénipotentiaire |
1791 | de Ségur | avec une mission particulière |
1792 | Renaud-Philippe de Custine | ministre plénipotentiaire |
An III | Antoine-Bernard Caillard | ministre plénipotentiaire |
An VI | Emmanuel-Joseph Sieyès (ex-conventionnel) | ministre plénipotentiaire |
An VII | Louis-Guillaume Otto | chargé d'affaires |
An VIII | Général Duroc | chargé d'une mission particulière |
An VIII | Général Pierre Riel de Beurnonville | ministre plénipotentiaire |
An X | Édouard Bignon | chargé d'affaires |
An XI | Général Duroc | chargé d'une mission particulière |
An XI | Antoine-René-Charles-Mathurin La Forest | envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire |
Ans XIII et XIV | Général Duroc | chargé d'une mission particulière |
Nota : de 1949 à 1999, l'ambassade de France auprès de la République fédérale d'Allemagne se trouvait à Bonn.
De | À | Ambassadeur |
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1830 | Charles, comte de Montlezun Ministre plénipotentiaire | |
1833 | 1837 | Charles, comte de Mornay Ministre résident |
De | À | Ambassadeur |
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vers 1829 | 1830 | Marie-Hippolyte, comte de Rumigny[13] ambassadeur |
1833 | Alfred, comte de Vaudreuil envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1835 | Paul-Charles-Amable, baron de Bourgoing envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
De | À | Ambassadeur |
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1814 | 1819 | Just-Pons-Florimond de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg (1781-1837) ministre plénipotentiaire |
1833 | Martin envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
De | À | Ambassadeur |
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1817 | M. le vicomte de Ségur-Montaigne chargé d'affaires | |
De | À | Ambassadeur |
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1772 | Charles Olivier de Saint-Georges de Vérac ministre plénipotentiaire | |
1833 | M. de Cabre ministre plénipotentiaire | |
De | À | Ambassadeur |
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1833 | Edmond de Bussierre Chargé d'affaires | |
1835 | M. de Lagrenée Chargé d'affaires | |
De | À | Ambassadeur |
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1833 | M. Bellocq Ministre résident | |
1835 | M. le baron Burignot de Varennes Ministre résident | |
De | À | Ambassadeur |
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Louis François Armand de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu ambassadeur extraordinaire[14] | ||
1747[15] | Charles Hyacinthe de Galléan, « marquis des Issarts » ambassadeur | |
1801 | 1805 | Alexandre-François de La Rochefoucauld ambassadeur, ministre plénipotentiaire ou chargé d'affaires selon les sources |
(seconde Restauration) | Ne résida pas plus de trois mois dans cette capitale[16] | Joseph Fouché, duc d'Otrante ambassadeur |
1816 | 1818 | Édouard, comte Dillon ministre plénipotentiaire |
1819 | 1821 | Just-Pons-Florimond de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg (1781-1837) ambassadeur |
vers 1829 | … | Georges de Riquet, comte de Caraman[13] (1790-1860) ministre plénipotentiaire |
1833 | Paul-Charles-Amable, baron de Bourgoing envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
De | À | Ambassadeur |
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1813 | 1814 | Just-Pons-Florimond de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg (1781-1837) ministre plénipotentiaire |
avant 1829 | Georges de Riquet, comte de Caraman[13] (1790-1860) ministre plénipotentiaire | |
vers 1829 | … | Gabriel Anne Louis, chevalier puis vicomte de Fontenay[13] (1784-1855) Ministre plénipotentiaire |
Outre la section consulaire de Berlin dont la circonscription comprend la ville-État de Berlin, ainsi que les länder de Brandebourg, Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, Saxe, Saxe-Anhalt et Thuringe, la France dispose de six consulats généraux en Allemagne :
Elle dispose également en outre de huit consuls honoraires :
Le nombre de Français établis en Allemagne est estimé à plus de 160 000[17]. Au , 118 331 Français sont inscrits sur les registres consulaires en Allemagne[18]. Au , les 112 879 Français étaient ainsi répartis entre les 3 circonscriptions : Munich : 46 202 • Francfort : 43 176 • Berlin : 23 501[17].
Depuis la loi du [19] réformant la représentation des Français établis hors de France avec la mise en place de conseils consulaires au sein des missions diplomatiques, les ressortissants français d'Allemagne élisent pour six ans des conseillers consulaires dans chacune des circonscriptions suivantes :
Ces derniers ont trois rôles :
Pour l'élection à l'Assemblée des Français de l'étranger, l'Allemagne était jusqu'en 2014 découpée en deux circonscriptions électorales[20] :
L'Allemagne appartient désormais à la circonscription électorale « Allemagne, Autriche, Slovaquie, Slovénie, Suisse » dont le chef-lieu est Genève et qui désigne onze de ses 35 conseillers consulaires pour siéger parmi les 90 membres de l'Assemblée des Français de l'étranger[21].
Pour l'élection des députés des Français de l’étranger, l'Allemagne dépend de la 7e circonscription.
L'Institut français d'Allemagne existe dans sa structure actuelle depuis 2009 et a fusionné avec le service culturel de l'ambassade le . L'Institut français de Berlin est installé depuis le dans la Maison de France, au Kurfürstendamm 211, au cœur de cette artère huppée de la capitale, dans le quartier de Charlottenburg[22]. L'immeuble, à l'origine nommé « Haus Scharlachberg », est construit en 1897 sur les plans de l'architecte Wilhelm Klopsch, les façades reprenant les codes de la « Nouvelle Objectivité »[23]. Très endommagé par les bombardements, il est reconstruit en 1949 par le gouvernement militaire français, selon les plans de l'architecte berlinois Hans Semrau, pour y héberger les services culturels. Il est acquis par l'État en 1991 pour environ 60 millions de francs. Jusqu'en 2002, il abrite le Consulat général de France, cible d'un attentat du terroriste Carlos et de son complice Johannes Weinrich, le , qui fait un mort et 23 blessés[24]. Centre des échanges culturels entre les deux pays, avec notamment, le Cinéma Paris, qui diffuse toute l'année des films en langue française, l'édifice doit être vendu d'ici à 2015 dans le cadre de la vente d'une partie du parc immobilier du ministère des Affaires étrangères[25].
Le Service pour la Science et la Technologie de Berlin fait partie des services scientifiques les plus importants des représentations diplomatiques françaises. Ses missions principales sont de :
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