La culture de la Lettonie, pays de l'Europe du Nord, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants (2 000 000, estimation 2017).
Le grand nombre de bars, boîtes, clubs, fêtes, laisse supposer une grande consommation alcoolique, été comme hiver. Pourtant, le nombre encore plus important de commerces d'alcool (bière, vin, vodka, balzam, whisky…) en ville fait qu'ils sont généralement vides d'acheteurs visibles (au printemps 2017).
Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. On parle alors de trésor humain vivant.
Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.
Parmi les références:
Ornement letton / Latvju Rakski, bilingue français et letton, Riga, trois tomes, 1924-1931, réédition 1990
Publications du Musée de l'histoire de Riga et de la navigation:
Mebelu kolekcija, collection de mobilier
Porcelana kolekcija, collection de procelaines
Apgerbu kolekcija, collection de costumes
Ierocu kolekcija, collection d'armes
Muzicas instrumentu kolekcija, collection d'instruments de musique
La langue et la culture lettone avant le XIXesiècle étaient transmises par voix orale et principalement par le biais de petites chansons appelées Dainas. Cette partie du folklore letton n'a été que peu traduite. Krišjānis Barons (1835-1923) et Andrejs Jurjāns(en) (1856-1922) sont les plus célèbres des collecteurs.
De nos jours, la Lettonie dont les habitants s'appellent eux-mêmes le peuple chantant est riche d'une importante production musicale et balaie tous les horizons. Cependant, la production musicale n'est pas vraiment vecteur d'échanges idéologiques ou de revendication dans la majeure partie des cas. Le thème le plus populaire reste celui de l'amour. Mais un peuple responsable de la (Révolution chantante).
Depuis 2000, Mariss Jansons (1943) chef d'orchestre et Gidon Kremer (1947) violoniste sont deux musiciens de renommée internationale.
Festivals de cinéma: Lielais Kristaps (1977), Festival de cinéma de Riga(es) (1986)[82], Riga International Film Festival 2ANNAS(en) (1996)[83], Baltic Sea Documentary Forum[84], Future Shorts Films Festival[85]
Centre National du Cinéma de Lettonie, National Film Centre of Latvia[86]
Le premier film tourné en Lettonie, en 1910, est un documentaire, réalisé par Aleksandrs Stanke[87].
Riga Film Studio (en letton: Rīgas kinostudija) est la plus vieille société de production cinématographique de Lettonie[88].
Réalisateurs lettons
Pāvels Armands (1902-1964): Givre de printemps (Salna pavasarī, 1955) [89]
Aloizs Brenčs (1929-1998): Le long chemin dans les dunes (Ilgais ceļš kāpās, 1983)
Oļģerts Dunkers (1932-1997): Un détour après l'autre (Ceļa zīmes, 1969), Klav fils de Martin (Klāvs - Mārtiņa dēls, 1970), Attaque contre la police secrète (Uzbrukums slepenpolicijai, 1974)
Rostislav Gorjaev (1934-2007): Sur la piste (1964), Nocturne (1964), La confrontation (1973)
Rolands Kalniņš (1922-): Ilze (1959)[89], Tempête (Vētra, 1960), Sous terre (Pazemē, 1963), Je n'ai rien oublié, Richard (1966), L'affaire de Tseplis (1972)
Varis Krūmiņš (1931-2004): Les causes et les conséquences (Cēloņi un sekas, 1956), Le Fils du pêcheur (Zvejnieka dēls, 1957)[89], L'écho (Atbalss, 1959), Les héritiers de la route de guerre (Kara ceļa mantinieki, 1971)
Leonīds Leimanis (1910-1974): Nauris (1957), Le glaive et la rose (Šķēps un roze, 1959)[89], Edgars et Kristine (Purva bridējs, 1966), Chez la dame riche (Pie bagātās kundzes, 1969)
Ada Neretniece (1924-2008): Rita (1957), L'étrangère au village (Svešiniece ciemā, 1958)[89], Ton bonheur (Tava laime, 1960), Les Dupes (Pieviltie, 1961), Il est vivant (Viņš dzīvs, 1963), Le Serment d'Hippocrate (Hipokrāta zvērests, 1965), Le matin d'un long jour (Ilgās dienas rīts, 1968), Capitaine Jack (Kapteinis Džeks, 1972)
Gunārs Piesis (1931-1996): Merci pour le printemps (Kārkli pelēkie zied, 1961), On n'a plus besoin d' aller nulle part (Nekur vairs nav jāiet, 1964), À l'ombre de la mort (Nāves ēnā, 1971), Soufflez, les vents, soufflez! (Pūt, vējiņi! 1973), Ton fils (Tavs dēls, 1978)
Aleksandrs Leimanis (1913-1990): Les Serviteurs du Diable (Vella kalpi, 1970)
Ansis Epners (1937-2003): Je suis letton (Es esmu latvietis, 1990)
Autres scènes: marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation
Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays …
2009: La Voie balte - Chaîne humaine reliant trois États dans leur marche pour la liberté[95]
2001: Dainu skapis - Cabinet de chants folkloriques - comme élément des Archives du Folklore Letton[96]
Bibliographie
(en) Kevin O'Connor, Culture and Customs of the Baltic States, Greenwood Publishing Group, 2006, 274 p. (ISBN9780313331251)
Suzanne Pourchier-Plasseraud, Les arts de la nation: construction nationale & arts visuels en Lettonie, 1905-1934, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2013, 377 p. + pl. (ISBN978-2-7535-2227-5) (texte remanié d'une thèse)
Julien, Pierre, «Le Musée d'histoire de la médecine de Riga: H. Muller-Dietz, Das Museum für Medizingeschichte in Riga, Berliner Medizin, 1965», Revue d'Histoire de la Pharmacie, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol.55, no193, , p.505–505 (lire en ligne, consulté le ).
ASTRID DE LARMINAT, «Nature morte à la grenade d'Inga Abele Traduit par G. Grinberga et H. Menantaud. L'Archange Minotaure, 166 p., 15,90 eur», Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).