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illustrateur belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Olislaeger, né le à Liège, est un dessinateur, illustrateur, dessinateur de presse, auteur de bande dessinée et performeur graphique belge.
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François Olislaeger naît le à Liège[1]. Diplômé en 2000 de l’École Émile-Cohl de Lyon, sous la direction d'Yves Got et Daniel Maja, il commence à travailler pour la presse jeunesse (Astrapi, Images Doc, J'aime lire) ainsi que pour Le Temps (Suisse). Parallèlement, il publie chaque mois des reportages dessinés pour le magazine TOC, avec Pierre Cattan[2]. En 2005, le quotidien Le Monde lui commande une série de portraits d’écrivains. Il est depuis un collaborateur régulier de ce journal, pour lequel il produit des dessins libres sur l’actualité, notamment dans la page Débats ou dans les pages littéraires. Il dessine pour de nombreux titres de presse tels que Libération, Les Inrockuptibles, Beaux Arts magazine, Charlie Hebdo, Transfuge, le JDD, Le Soir en Belgique ou encore Internazionale en Italie.
Il tient une rubrique de reportages dessinés en milieu culturel pour le magazine Technikart ainsi qu’une rubrique de dessins d’expositions pour le magazine Double. En 2005, il publie sa première bande dessinée, La Régression[3], sur un scénario de William Henne aux éditions La Cinquième Couche et Little P. in Echoesland avec la plasticienne Pauline Fondevila aux éditions Denoël Graphic[4]. Ce projet donne lieu à plusieurs expositions : au musée d’art moderne de Sabadell (Espagne), au Miam à Sète, à la BF15 à Lyon et à la galerie Frédéric Giroux à Paris. Cette même année, il réalise un blog dessiné sur le Festival d’Avignon, en compagnie de Laurent Geffroy, pour le magazine TOC. Il propose ce projet aux directeurs du festival et le poursuit, de 2008 à 2013[5].
En 2006, avec Pierre Cattan, à l'époque rédacteur en chef de la revue TOC, il publie Un autre monde est possible, un reportage dessiné sur les alter-mondialistes et le mouvement Attac durant le forum social mondial de Caracas, au Vénézuela[6].
En 2009, Le Plateau – Frac Île-de-France lui donne carte blanche pour réaliser une publication autour de sa collection[7]. En 2010, il participe à la Biennale d'art contemporain du Havre et à l’exposition Archi et BD, la ville dessinée, à la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris, pour laquelle il crée une fresque monumentale illustrant l’histoire de la bande dessinée à travers l’histoire culturelle du XXe siècle[8].
Avec Xavier Löwenthal et Wim Delvoye, il publie La Jérusalem céleste, les aventures de Wim Delvoye, mêlant art contemporain et bande dessinée. Il paraît en feuilleton dans les quotidiens belges Le Soir et De Standaard, puis en recueil aux éditions La Cinquième Couche[9]. En 2012, Médecins Sans Frontières lui commande un reportage dessiné au Swaziland[10]. Il montre ce travail dans le cadre d’une résidence au Festival Fumetto 2012[10].
En 2013, il publie une bande dessinée avec la chorégraphe Mathilde Monnier, Mathilde, danser après tout[11], aux éditions Denoël Graphic, premier livre issu de la collaboration d'un chorégraphe et d'un auteur de bande dessinée. Les deux auteurs créent ensuite, pour le festival Montpellier Danse, Qu’est-ce qui nous arrive ?!?[12], un spectacle pour une vingtaine d’amateurs alliant danse et dessin en direct, conversations autour du travail chorégraphique. Qu’est-ce qui nous arrive ?!? est un échange entre danse et bande dessinée ainsi qu'une représentation de la danse contemporaine en bande dessinée[13]. Cette même année, il publie Carnets d’Avignon, Planches 2008-2012, chez Actes Sud / Arte éditions, sélection de cinq années de dessins d’œuvres théâtrales en bande dessinée.
Après la danse et le théâtre, il s'intéresse à nouveau à l'art contemporain et réalise, en 2014, une biographie de Marcel Duchamp. Le livre, publié par Actes Sud et le centre Pompidou, prendra la forme d'un leporello de trois mètres de long, dans lequel Marcel Duchamp commente son œuvre et sa vie. Le texte, entièrement constitué de citations de ce dernier, est un ready made.
En 2017, il réalise une exposition interactive, pour La Ferme du Buisson, Ernest ou la quatrième dimension[14],[15].
Olislaeger exerce le métier de dessinateur dans des mises en scène (théâtre et danse) et lors de performances dessinées[16], comme en 2017, avec Mathieu Boogaert et David Prudhomme ou en compagnie de Gaspar Claus[17].
Olislaeger confronte son média, la bande dessinée, aux autres médias tels la danse, le théâtre, les arts plastiques et la musique[18],[4].
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