La commune de Neublans est constituée de trois parties:
le haut de Neublans;
le bas de Neublans;
l'Abergement.
Le bas du village est situé dans la vallée du Doubs, sur la rive gauche, puis le village est construit sur un talus et finit de s'étaler sur un petit plateau de 200 mètres d'altitude environ.
Le Nord du territoire communal est occupé par la vallée du Doubs, qui a formé là deux anciennes îles occupées par une ripisylve, mise en valeur par l'agriculture (champs, prairies); la partie Sud de la commune est plus vallonnée, sur un plateau dépassant les 200 mètres d'altitude, couvert de bois et d'étangs (étang de Barbe, étang du Meix).
La commune est située à l'extrémité septentrionale de la vaste plaine de Bresse et au sud-ouest de la ville de Dole. Le village est desservi par les routes D9 et D13E. Le territoire de la commune, situé dans le Jura, est limitrophe du département voisin, la Saône-et-Loire:
Neublanc-Abergement est, avec la commune limitrophe de Petit-Noir, la dernière commune du Jura - et donc de l'ancienne région de Franche-Comté - sur le cours de la rivière Doubs, qui pénètre ensuite dans le département de Saône-et-Loire quelques kilomètres avant de confluer avec la Saône à Verdun.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7°C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6°C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 953 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Tavaux Sa», sur la commune de Tavaux à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7°C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 868,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,1°C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2°C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Au , Neublans-Abergement est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2% en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (46,7%), forêts (31%), terres arables (14,5%), zones urbanisées (4,5%), eaux continentales[Note 3] (3,3%)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
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L'origine du village serait probablement celtique. Lors de fouilles archéologiques, des objets mérovingiens, notamment des sarcophages, furent trouvés dans la partie basse du village. En 1073, Humbert, seigneur de Neublans et de Navilly, donne l'église de Pontoux et celle du Château de Navilly, aux moines de l'Abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon[13] et vers 1120, c'est au tour d'Étienne de Neublans de donner la villa de Pontoux aux mêmes religieux.
1275: Hugues d'Antigny, seigneur issu de la Maison de Vienne, accorde une charte de franchise au village.
Dès le XIIIesiècle, on note la présence d'un château. Au XVesiècle, à la suite d'héritages et partages successifs de la vicomté de Neublans, il semble qu'il y ait eu deux châteaux, détruits par la suite.
1421: on rapporte le miracle de Sainte Colette, qui venant de Poligny pour se rendre à Seurre, aurait fait halte à Neublans; les eaux du Doubs étaient hautes: avec son escorte elle traverse la rivière à pied, comme marchant sur les eaux. Dans l'église paroissiale, un vitrail commémore ce pieux événement.
De 1610 à 1612, l'Assemblée des Commissaires chargés de trancher sur la délimitation entre Duché et Comté de Bourgogne siège à Neublans[14],[15].
Seigneurs
La famille seigneuriale de Neublans est d'abord possessionnée dans le nord de la plaine de Bresse, entre Saône (rive gauche, Est) et bas Doubs, depuis le XIesiècle au moins, voire la fin du XIIesiècle. C'est une Maison localement puissante, qui ne cesse de grandir par ses alliances, mais aussi de se diviser; la branche cadette d'Antigny connaîtra un destin illustre sous le nom de Maison de Vienne à partir du XIIIesiècle. En fait, les titulaires de la seigneurie, fractionnée, s'enchevêtrent: l'historien franc-comtois Alphonse Rousset a pu dire (1854): «Il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, d’établir une série exacte des Seigneurs de Neublans, parce que cette terre se divisait entre plusieurs familles dont les titres ne déterminent pas les droits d’une manière précise. Notons en particulier: Les Seigneurs de Neublans de la Maison de Vienne, les Seigneurs de Neublans en la partie de Longwy et les Seigneurs de Neublans en la partie de Rye»[16]. Neublans avait rang de vicomté.
Les tentatives de construction d'une généalogie semblent vouées à n'être que partielles et imprécises. Cependant, il apparaît que les familles de Neublans, de Neublans d'Antigny (alias de Vienne ou d'Antigny ou de Sainte-Croix ensuite), de Chaussin, de Longwy et de Rye, sont étroitement apparentées au début, étant issues d'une même souche et d'un même domaine, ce qui ne les empêche pas d'être rivales voire ennemies à l'occasion; ainsi les de Vienne et les Longwy se font la guerre en 1275-1283, conflit qui mènera à la mort de Simonin de Longwy en 1283, d'où le mariage de réconciliation en 1288 entre Hugues V de Vienne et Gil(l)e/Gil(l)ette de Chaussin, dame de Longwy en (majeure) partie; et l'érudit Alphonse Rousset rappelle que le pape Eugène IV accorde en 1436 une dispense de parenté pour le mariage entre Jeanne de Vienne, dame héritière de Neublans, Pagny et Binans, avec Jean III de Longwy sire de Gevry: une union négociée en vue de mettre fin aux guerres et procès entre les deux familles.
Sous toute réserve, cf. les essais de reconstruction et d'interprétation[16],[17],[18] et 2:
Gautier de Neublans, fl. dans la deuxième moitié du XIesiècle, est père d'Étienne Ier de Neublans, † vers 1147, qu'on pense mari de Béatrice de Navilly, fille de Guichard, d'où les branches ♠ ♣ ♥ ♦:
Branche aînée (branche de Neublans) ♠
- Le fils aîné d'Étienne Ier: Hugues Ier de Neublans, fl. vers le milieu du XIIesiècle, père de:
Étienne II, seigneur de Neublans (l'aîné?), † 1174?,
Hugues II seigneur de Neublans, † après 1200
Étienne III seigneur de Neublans, † vers 1230
Hugues III seigneur de Neublans, † vers 1268, 1275?
Étienne IV seigneur de Neublans (vers 1235-1286)
Guillaume seigneur de Neublans, † vers 1300, x Marguerite de Bellevesvre
Comtesse, dame de Neublans, x 1° ♥ Jean Ier de Vienne seigneur de Pagny ci-dessous; 2° Walter d'Hasenbourg/d'Asuel, † 1342; d'où postérité des deux unions, et transmission de la majeure partie de Neublans
Guillaume de Neublans serait un fils d'Hugues III (avec lequel il passe un accord en 1255) et la souche des seigneurs de Rye? (thèse d'Alphonse Rousset, contradictoire avec celle exposée ci-après), père de: Guyot/Guy de Rye seigneur en partie de Neublans, † après 1297, d'où postérité: voir plus bas ♣ (branche de Rye)
Luquette, fille d'Étienne III et sœur d'Hugues III, x Amaury IV de Joux, d'où succession,
une sœur d'Hugues III et Luquette serait l'épouse d'Hugues de Rye, par là aussi seigneur en partie de Neublans? (cette thèse est contradictoire avec la précédente, et suppose une famille de Rye bien antérieure, imaginaire selon Rousset, et dont Urbain Plancher donne cependant une généalogie), d'où: Péronne, qui épouserait son cousin germain Guillaume de Rye - fils de Félix de Rye, le frère d'Hugues - d'où: Guillaume, père d'Oudard/Edouard/Eudes, père de Guyot/Guy de Rye seigneur en partie de Neublans, cf. ci-dessus, et plus bas ♣ (Mais pour Dunod, Péronne serait une fille d'Hugues/Huguenin de Neublans, mariée en 1265 à un cousin d'une branche cadette des Neublans, Guillaume de Rye...)
Branche cadette de Rye ♣
Guyot/Guy de Rye, sire de Neublans en partie (♠; † vers 1300); Père de Jean Ier de Rye (x Antoinette de Salins, dame de Balançon et de Corcondrai, † en mars 1339); Père lui-même de Jean II de Rye, marié vers 1320 à Yolande, fille de Hue de Belvoirde Rougemont, d'où Jean III de Rye. Ledit Jean III († 1384), sgr. de Balançon, maréchal de Bourgogne en 1359, fidèle du duc-comtePhilippe de Rouvre, x Jeanne d'Asuel, fille de Walter V d'Hasenbourg d'Asuel et ♠ Comtesse de Neublans, veuve de Geoffroy de Frôlois, dont:
Henri de Rye, sgr. de Corcondray et d'Orchamps (fils cadet; fl. entre 1391 et 1398), x Perrenette/Perenelle, fille de Jean de Rougemont: Parents de Jean de Rye († av. 1437; x Catherine de Bauffremont, dame de Trichâteau) et de Jeanne, dame de Rye, x 2° Girard/Gérard de Saulx-Vantoux(voir plus loin Louis de Rye, † 1477);
et Mathey/Mathée/Mathieu de Rye (fils aîné; † en janvier 1420), sgr. de Balançon et de Fretterans, marié 1° à Marguerite de Rougemont († 1378; sans postérité; sœur de Pernelle ci-dessus), puis 2° à Béatrice de Vienne-Ruffey, dame de Commenailles († ap. 1423: en septembre 1429?; fille de Guy de Vienne et Marie de Thoire-Villars), d'où (du 2°) (nous suivons ici les généalogies récentes, fondées sur Urbain Plancher, et non Dunod et Moréri dont les filiations reposent ici probablement sur des confusions):
les cadets: - Philibert, sgr. de Rye, Cottebrune, Corcondray et Commenailles, x Alis, fille du maréchal de Bourgogne Jean de Cottebrune; - Guyot de Rye, sgr. de Neublans et de Fretterans († ap. 1435), x Marie, fille de Jean II de Rupt; - Claude, prieur de Frontenay et abbé de Bèze, sgr. de Boüans (Bouclans?); - Louise de Rye, dame d'Ougney, x Etienne de Salins-La Tourde Poupet (frère cadet d'Henri de Salins-La-Tour ci-après); et leur frère aîné,
Jean (V) de Rye († en mai 1481), sgr. de Balançon, Corcondray, d'Issey (Dissey à Mouthier-en-Bresse) et St-Remy; Louise (x 1° Jean de Sauxdu Meix, et 2° Jean de Lugny);
et Louis de Rye († 1477), sgr. de Rye, x 1443 Jeanne, fille de Jeanne de Rye et Girard/Gérard de Saulx-Vantoux(voir plus haut: Henri de Rye), dont Simon et Hugues de Rye, qui suivent:
Hugues de Rye († 1513; fils cadet), sgr. de Corcondray et de Boüans, x Marie de Lugny, d'où: - Jeanne, qui marie sans postérité Philibert de Coligny-Cressia (la descendance de Philibert vient de ses deux premières noces); et - Marie de Rye, abbesse de Château-Chalon en 1528-1555
Joachim de Rye (1500-1560), seigneur de Rye, chevalier de la Toison d'Or en 1546, x 1532 sa cousine issue de germain Antoinette de Longwy/Longvy (fille de Christophe, sire de Longepierre, Rahon et Binans, et d'Anne, fille de Ferdinand de Neu(f)châtel-Bourgogne/Urtière-Montaigu; Christophe de Longwy était un petit-fils de Jean II ou III de Longwy par son père Philippe de Longvy, ce dernier étant un des frères de Jeanne de Longwy/Longvy ci-dessus: voir ci-dessous > toutes les branches), d'où:
Françoise de Rye dame de Montaigu et dame de Longwy, x 1° son cousin germain Claude-François de Rye († 1567), puis x 2° 1568 son cousin issu de germain Léonor Chabot, comte de Charny et de Buzançais (cf. > toutes les branches; Léonor était le fils aîné de l'amiral de Brion et de Françoise de Longwy, dame de Charny, Buzançais, Mirebeau et Fontaine-Française, cette dernière étant la nièce du roi François Ier et la fille de Jean IV de Longwy, ce dernier étant un des fils de Philippe de Longvy et le frère aîné de Christophe de Longwy ci-dessus). Postérité, dont:
Léonore/Eléonore Chabot, dame en partie de Montaigu, épouse en 1598 son cousin issu de germain Christophe de Rye-La Palu(d), marquis de Varembon, comte de Varax, d'où Postérité ci-dessous
Girard/Gérard de Rye († vers 1564/1575; frère puîné de Joachim), sgr. de Balançon et de Villafans, conseiller-chambellan de Charles Quint en 1531; x Louise de Longwy/Longvy (qui teste en 1598; fille de Christophe et d'Anne de Neufchâtel-Bourgogne; sœur d'Antoinette de Longwy ci-dessus et de Jeanne ci-dessous), d'où (avec l'héritage La Palu(d): Varax, Varambon, la Roche-en-Montagne, Maîche et St-Hippolyte, Villersexel, venu de Claudine de Rye, sœur de Girard: voir à la fin de la branche de Rye):
Christophe de Rye-La Palu(d) (v. 1570-1623), sgr. de Balançon, comte de Varax et marquis de Varambon etc., sire de Neuchâtel-Bourgogne/Urtière et Montaigu, chevalier de la Toison d'Or en 1617; x 1598 sa cousine issue de germain Léonore/Eléonore Chabot ci-dessus, d'où entre autres enfants:
Claude, gouverneur de Bréda et de Namur, sgr. de Balançon († 1648; il est aussi donné comme un frère et non un fils de Christophe, ce qui est indéniable s'il est bien né vers 1576 selon certains auteurs), marié en 1608 avec Claudine-Prospère, fille de Philibert de La Baume-St-Martin: d'où Dorothée de Rye, femme de Philibert/Philippede La Baume-St-Amour (1616-1688)
Desle, x 1621 Ermenfroi de Cusance (1591-1622), et/ou v. 1622/1623 x Philibert de la Guiche, comte de Sivignon († 1636) (Pour Dunod et Moréri, Desle de Rye, épouse de Philibert de La Guiche, serait la sœur et non la fille de Christophe de Rye, et donc la tante de Desle, la femme d'Ermenfroy de Cusance; mais ces auteurs peuvent commettre des inexactitudes dans leurs généalogies de Rye: par exemple, ils donnent l'archevêque Ferdinand comme un frère et non un oncle dudit Christophe de Rye); de manière générale, les généalogies sont confuses et incertaines au niveau des générations Philibert et Christophe de Rye, comme on l'a vu ci-dessus pour Claude de Rye († 1648), fils ou frère de Christophe
François de Rye-La Palu(d) († vers 1638), marquis de Varambon et comte de Varax, x 1° 1623 Marie-Catherine d'Ostfrise, puis 2° 1636 Christine-Claire, fille de Charles de Haraucourt. Père de:
(du 1°) Ferdinand marquis de Varambon, † 1640 à Arras; et François de Rye, † à 18 ans
(du 1°) Jeanne-Philippe/Philippine de Rye-La Palud, x 1647 son cousin Ferdinand-Léonor de Poitiers-Vadans de Rye ci-dessous
(du 2°) Ferdinand-François-Just de Rye-La Palu(d) (1637-1657), marquis de Varembon, comte de Varax (ou du moins sa mère le fut) et de La Roche-en-Montagne, baron de Maîche, seigneur de Neufchâtel, de St-Hippolyte et de Villersexel; Sans postérité x 1655 Marie-Thérèse-Henriette de Cusance (1624-1701), déclarée l'héritière de son 1er mari malgré la contestation des Poitiers-Rye, puis remariée en 1660 à Charles-Eugène (1633-1681), duc d'Arenberg et d'Aerschot, d'où la succession des fiefs des Rye-La Palud, sauf Varambon (vendu par Ferdinand-François-Just en 1655 à Pierre Perrachon, marquis de Treffort en 1656) et Varax (passé entre 1641 et 1651 aux La Baume-Montrevel puis en juin 1655 audit Pierre Perrachon).
Catherine de Rye, abbesse de Château-Chalon en 1555-1590 (si ces dates sont justes, elles posent problème: Catherine serait-elle une sœur de Philibert plutôt que sa fille?)
Claire-Marie de Rye, x Melchior-Théodore de Montmayeur, gouverneur de Montmélian et de la Bresse (né av. 1540-† 1619)
Hélène (ou plutôt Jeanne?) de Rye, abbesse de Baume en 1571-1582
Alexandrine de Rye (1589-1666), x 1616 Léonard II, comte de Taxis (1594-1628)
Louise de Rye-La Palud, x 1614 son cousin issu de germain Claude-Antoine de Poitiersde Vadans, d'où:
Ferdinand-Léonor de Poitiers-Vadans de Rye († 1664), x sa petite-cousine Jeanne-Philippe de Rye-La Palud ci-dessus, dont:
les cadets: Frédéric-Léonor, dit le marquis de Poitiers, sans postérité de son mariage avec Catherine de Grammont; et Dorothée-Ferdinande, sans postérité x 1672 Claude-Jacques de St-Mauris-Montbarrey,
et l'aîné: Ferdinand-François de Poitiers-Rye, dit le comte de Poitiers (1652-1708), x 1° Marguerite-Françoise d'Achey, et 2° 1694 Françoise, fille d'Arnould-Saladin d'Angluremarquis de Coublans, dont:
(du 1°) Marie-Emmanuelle, x Ferdinand-Florent marquis du Châtelet et sire de Lomont (1689-1757; cousin germain de Florent-Claude du Châtelet, le mari d'Émilie)
(du 1°) Jeanne-Philippe, x Gabriel-Philippe de Grammont
(du 2°) Ferdinand-Joseph de Poitiers-Rye (1695/1696-1715), dit le comte de Poitiers, marquis de Coublanc, x 1714 Marie-Geneviève de Bourbon-Malause, d'où:
Marc de Rye, baron de Dissey, acquéreur de Rougemont en 1555; x 1° Jeanne de Longwy (fille de Christophe et d'Anne de Neuchâtel, et sœur d'Antoinette et Louise de Longwy ci-dessus), et 2° Marie Raguier, d'où:
(du 1°) Claude-François de Rye (1542-† 1567), seigneur de Neu(f)châtel-Bourgogne, x Françoise de Rye, sa cousine germaine ci-dessus: Sans postérité (?; ou bien un fils: Octavien de Rye)
Marc-François de Rye, marquis d'Ogliani, comte d'Aarberg et de Valangin, Sans postérité légitime
(du 2°) Sabine de Rye (aussi dite fille d'Aymar de Rye), x Guillaume de Poitiers de Vadans, d'où Claude-Antoine de Poitiers de Vadans qui épouse sa cousine Louise de Rye-La Palud ci-dessus
Branche cadette (branche de Neublans d'Antigny dite de Vienne, seigneurs de Pagny) ♥
Philippe Ierde Neublans(le frère cadet ♠ d'Étienne II?); il garde probablement des droits sur Neublans; de plus les Neublans d'Antigny ont la suzeraineté sur Longwy; † vers 1204 ou dès 1180?; il épouse Églantine de Pouilly (héritière d'un vaste domaine saônois, proche de Neublans, situé dans l'île de Pagny entre Doubs et Saône à proximité de leur confluent, avec Pouilly, Pagny, Seurre et Saint-Georges: motte et château au sud de Seurre), d'où:
Hugues (II) sire de Pagny,
Eudes de Neublans, sire de Bellevesvre: Postérité, dont Hugues de Neublans, mari d'Isabelle de Chaix et père de Marguerite de Bellevesvre qui épouse Gaucher II de Commercy,
et leur frère Guillaume Ierde Neublans d'Antigny, seigneur de Pagny et de Seurre, † vers 1228, premier mari de Flore d'Antigny (son second mari est Simon II de Chaussin ci-dessous); parents de:
son fils cadet Jean Ier de Vienne seigneur de Pagny, † 1328 (son demi-frère aîné Hugues V, † 1316, fils de Philippe et d'Agnès de Chalon-Bourgogne, épouse 1° ♦ Gil(l)e/Gil(l)ette de Chaussin dame de Longwy ci-dessous, d'où les seigneurs de Seurre, Longwy en majeure partie, et aussi de Sainte-Croix par un héritage: cf. leur arrière-petit-fils Guillaume; et 2° Marguerite de Montmorot et Ruffey, d'où les seigneurs de Lons et Pymont (Jura), puis de Ruffey et Montmorot, Chevreaux, Antigny, Commarin); il épouse ♠ Comtesse, dame de Neublans ci-dessus, fille de Guillaume de Neublans et de Marguerite de Bellevesvre, d'où:
Jean de Vienne à la (grande ou longue) Barbe (Jean II de Pagny), † 1436, x 1383 Henriette de Vergy (veuve avec postérité de ♦ Jean (II) de Longwy (prédécédé; ci-dessous), sans postérité,
son frère Henri de Vienne, † 1429, est seigneur de Neublans, x Jeanne de Gouhenans, d'où:
Jean, † 1430, seigneur de Neublans, x 1405 Henriette de Gran(d)son-Pesmes fille de Jean Ier, d'où:
Gérard/Girard (Ier de Pagny), † vers 1437 sans postérité, hérite Pagny et Binans de son grand-oncle Jean II à la Barbe,
et sa sœur Jeanne de Vienne, † 1472, dame de Neublans, Pagny, Binans, x 1436 Jean II (ou III) de Longwy seigneur de Givry/Gevry, † vers 1462, ci-dessous ♦...
Ainsi, la branche aînée ♠ a reçu la seigneurie principale de Neublans, donc Étienne II et ses descendants ci-dessus. La branche cadette ♥ de Vienne-Pagny a sans doute gardé des droits secondaires, comme la branche ♦ de Chaussin-Longwy qui vient juste après. De toute façon, les droits de la famille de Vienne sur Neublans deviennent éclatants par le mariage de Jean Ier de Vienne seigneur de Pagny ci-dessus avec Comtesse de Neublans.
- Par ailleurs, Hugues cité plus haut donnant une charte en 1275, est-il Hugues III de Neublans ci-dessus, ou plutôt Hugues (IV) d'Antignycomte de Vienne?
- Un frère cadet d'Hugues Ier (deux fils d'Etienne Ier): Gautier (II), sire de Navilly, marie Mathilde de La Ferté; ils sont les parents de Marguerite dame de Navilly, femme vers 1166/1170 d'Hugues le Roux (1122-1171), seigneur de Meursault, fils puîné du ducHugues IIde Bourgogne; et Andrée, épouse d'Hugues de Palleau.
Autre branche cadette (branche de Neublans-Chaussin-Longwy) ♦
- Un autre frère cadet ♠ d'Hugues Ier: Simon Ier de Chaussin, † vers 1158, père de:
Mathé(e)/Mathey/Mathieu Ier, seigneur de Chaussin, † vers 1204, (est-ce le même que Mathée mari d'une Elisabeth, cités en 1153 comme bienfaiteurs de St-Bénigne de Dijon?), père de:
Simon II de Chaussin, † vers 1238/1245, vassal en 1222 et 1233 du duc de BourgogneHugues IV pour Tavaux(les Chaussin sont tiraillés entre l'hommage au duc ou au comte de Bourgogne), deuxième mari de Flore d'Antigny ci-dessus (Simon II aurait aussi épousé Alix de Champlitte-Pontailler, demi-tante de son gendre Eudes de Champlitte ci-après en tant que fille de Guillaume Ier prince d'Achaïe et de sa troisième femme Eustachie de Courtenay fille de Pierre: d'où postérité?), d'où:
Mathé(e)/Mathey/Mathieu Ier de Chaussin et de Longvy, † 1284 (sans doute fils de Simon II); il fait hommage en 1257 — puis son neveu Simonin en 1267 — au comte de Bourgogne (Hugues de Chalon ou son père le comte-régent Jean l'Antique). Il s'intitule sire de Longwy/Longvy (au nord de Neublans), partie de la; x Gil(l)e de Rahon fille de Mathieu de Rahon, d'où:
Simon III de Chaussin ou Simonin, seigneur de Longwy, † 1283 dans la guerre contre les de Vienne (voir ci-dessus), époux de Marguerite, fille de Perrot de Bellevesvre, (parfois donné comme le fils de Jean Ier qui suit, et qui serait alors son père et non son frère?); père de:
Gil(l)e (Gil(l)ette) de Chaussin, dame de Longwy en partie (la ville et le Bourg-Dessous), première femme en 1288 d'Hugues V de Vienneseigneur de Seurre et de Lons en partie, le demi-frère aîné de ♥ Jean Ier de Vienne de Pagny ci-dessus (cf. l'article Ste-Croix); Gile meurt peu de temps après, en laissant un fils, Guillaume Ier-II de Vienne seigneur de Seurre et de Longwy: père lui-même de Jacques Ier de Longwy et d'Hugues VI de Seurre — ce dernier étant père de Guillaume II-III-IV), d'où la suite des seigneurs de Longwy en majeure partie; les personnages qui suivent restent seigneurs secondaires de Longvy,
Jean Ier de Longwy, sire de Rahon[24] et de Longwy en partie: le Bourg-Dessus (ou de tout le fief si Simon/Simonin III qui précède est son fils plutôt que son frère?), (est-ce le même Jean de Longwy-Chaussin - à moins que ce soit Mathieu/Mathée - qui marie Guillemette Bezort de Chazeu(l), Lucenay et Bussy, et est le père d'Agnès de Chaussin, femme vers 1280 de Jean III de Châtillon-en-Bazois?), père de:
Henri de Longwy seigneur de Rahon, † vers 1390, x Philiberte de Bourgogne-Montaigu, fille de Philibert de Couches (il x aussi Jeanne, † 1373, fille d'Henri de Faucogney, dame de Gevry/Givry, sans postérité, mais elle lui laisse cette terre), d'où:
Jean (II) de Longwy seigneur héritier de Rahon et Gevry, † avant son père Henri, x Henriette de Vergy(† 1427; fille de Guillaume II-III de Vergy seigneur de Mirebeau et Fontaine-Française, et de Jeanne de Montfaucon-Montbéliard; voir ci-dessus son remariage sans postérité avec ♥ Jean II de Vienne de Pagny à la Barbe); parents de:
Mathée/Mathieu III de Longwy, seigneur de Givry et Rahon, x 1396 Bonne de La Trémoille, fille de Guillaume seigneur d'Uchon et Bourbon-Lancy, et sœur de Guy de La Trémoille — comte de Joigny et sire d'Antigny par sa femme la comtesse Marguerite, fille de Miles II de Noyers comte de Joigny et seigneur d'Antigny; parents de:
leur fils cadet, Olivier de Longwy, † 1463 sans postérité de sa femme Claudine fille de Guillaume de Faucogney-Villersexel-Clairvaux, est seigneur de Longepierre et de Rahon, qui à sa mort retournent à ses neveux, fils de son frère aîné Jean II-III
l'aîné, Jean II (ou III) de Longwy seigneur de Givry/Gevry, † 1462/1463; x 1436 ♥ Jeanne de Vienne, dame de Neublans, Pagny, Binans, † 1472, ci-dessus...
Les branches ♠ ♥ et ♦ sont ainsi réunies. La réunion avec la ♣ branche de Rye se fera plus loin.
... Pour le moment, il vient les six enfants de Jean II-III de Longwyde Gevry, et de sa femme Jeanne de Vienne, dame de Pagny et de Neublans:
Réunion de toutes les branches (de la Maison de Longwy-Neublans à celles de Chabot et de Lorraine-Elbeuf)
Jean III de Longwy et de Pagny, sire de Neublans, x 1475 Philiberte, fille de Pierrede Bauffremont-Scey sire de Charny et de Marie de Bourgogne (fille naturelle du ducPhilippe le Bon), sans postérité,
et Philippe de Longwy, seigneur de Neublans, Pagny, Givry/Gevry, Longepierre, Rahon, Binans, x 1481 Jeanne de Bauffremont-Scey dame de Mirebeau et Fontaine-Française[sœur de Philiberte de Bauffremont ci-dessus et petite-fille de Philippe le Bon duc de Bourgogne; leur sœur Antoinette de Bauffremont, comtesse de Charny, épousa Antoine de Luxembourg, comte de Brienne: d'où Philiberte de Luxembourg, comtesse de Charny († 1539), qui se mariera avec Jean IV de Chalon-Arlay (1443-1502) prince d'Orange, d'où Philibert de Chalon et Claude, la mère de René de Nassau-Chalon († 1544: extinction de cette famille); les trois sœurs étaient aussi issues de Guillaume II-III de Vergy sire de Mirebeau et Fontaine-Française ci-dessus: car leur père Pierre de Bauffremont était le fils d'Henri de Bauffremont baron de Scey et de Jeanne de Vergy, dame de Charny, Mirebeau et Fontaine-Française, arrière-petite-fille de Guillaume II-III de Vergy, petite-nièce d'Henriette de Vergy ci-dessus — la femme de ♦ Jean (II) de Longwy et de ♥ Jean de Vienne à la Barbe — et veuve sans postérité de Jean III de Montfaucon], d'où:
- Antoine de Longvy sire de Rahon; - Christophe de Longvy seigneur de Longepierre, Rahon et Binans, mari d'Anne fille de Ferdinand de Neufchâtel-Montaigu: parents d'Antoinette de Longwy (dame de Rahon, Binans et Montaigu, la femme de ♣ Joachim de Rye ci-dessus et ci-dessous, d'où la suite des sires de Rahon, Binans, Montaigu chez les Chabot-Charny ci-dessous), de Louise de Longwy (épouse de ♣ Girard/Gérard de Rye, frère cadet de Joachim de Rue: d'où les Rye-La Palu(d)), et de Jeanne de Longwy (mariée à Marc de Rye, baron de Dissey, un frère de Joachim et Girard de Rye); - Étienne; - Claude, cardinal de Givry, 1481-1561, évêque de Mâcon, Langres, Poitiers, Périgueux, Amiens; - Charlotte, x Charles de Bauffremont-Scey; - Jeanne, x Guy III de Scépeaux; et leur frère aîné:
Léonor Chabot, † 1597, comte de Charny et Buzançais, baron de Pagny et Gevry(Mirebeau va à son frère cadet François Chabot sire de Fontaine-Française et, par son mariage, de Lugny), marié en deuxièmes noces à sa cousine aux 2e et 3e °, Françoise de Rye, dite dame de Longwy (si cela est confirmé, ce doit être des parts secondaires de Longwy, venues à son mari Léonor ou à elle-même par sa mère et son arrière-grand-mère de Longwy: le Bourg-Dessus, sans doute; la majeure part, ou baronnie de Longwy avec la ville et le Bourg-Dessous, est aux descendants d'Hugues V de Vienne, voir plus haut), fille unique de Joachim seigneur de Rye(branche de Rye ♣) (descendant de Guyot de Rye ci-dessus; chevalier de la Toison d'Or, petit-fils de Jeanne/Henriette de Longwy, la tante de Jean IV, ci-dessus) et d'Antoinette de Longwy dame de Rahon, Binans, Montaigu (fille de Christophe de Rahon, frère cadet de Jean IV de Longwy, ci-dessus), d'où:
Charles II de Lorraine-Guise, duc d'Elbeuf (1596-1657; il reçoit Pagny, Neublans(mais son frère Henri Cadet la Perle en est aussi dit le vicomte) et Rahon; mari en 1619 de Catherine-Henriette de Bourbon (1596-1663), dite Mademoiselle de Vendôme, fille légitimée du roi Henri IV et de Gabrielle d'Estrées; parents, entre autres enfants,
Mais après la mort du duc Charles II, les Lorraine d'Elbeuf, très endettés, doivent abandonner plusieurs de leurs biens à partir de 1659, dont Neublans: «Jean Bouhelier, conseiller au Parlement de Dijon achète la vicomté de Neublans et la revend le 13 octobre 1685, à Étienne Richard, seigneur de Blégny. Mais Jean-Claude-Joseph de Froissard, marquis de Broissia, seigneur de Montagna et de Noire(s), obtint de Louis XIV le retrait féodal de cette seigneurie et força Étienne Richard de Blégny, chanoine de Baume, et Pierre Richard, son frère, à la lui vendre, ce qui eut lieu le 3 juillet 1703. Ce seigneur réunit toute la seigneurie-vicomté de Neublans en rachetant une fraction de la part de Rye qui était encore aux mains de monsieur de Fussey seigneur de Chazelles (Chazelles?), et il fit commencer le beau château qu’on voit aujourd’hui: il y mourut en 1750. Cette propriété appartient actuellement aux héritiers du comte Philippe-Bonaventure de Froissard-Broissia. Ce château a été bâti au commencement du XVIIIesiècle, sur l’emplacement de l’ancien. Construit en briques, il se compose d’un rez-de-chaussée, d’un entresol, de trois étages et de vastes bâtiments de dépendances. Ses faces extérieures sont décorées de 27 pilastres de l’ordre corinthien. La porte est précédée de deux lions en pierre s’appuyant sur les armoiries de la famille de Froissard-Broissia. Une très belle avenue, partant du château, se dirige à l’est, sur une longueur de 5 km. Le château de Neublans est sans contredit le plus monumental du Jura» (d'après le texte d'Alphonse Rousset, 1854[16]).
Catastrophe aérienne à Neublans (28 août 1939)
À la fin du mois d'août 1939, la menace hitlérienne se précise. Les unités de l'Armée de l'Air reçoivent l'ordre de rejoindre leur terrain opérationnel.
Dans ce cadre, le 28 août vers 8 heures, le groupe de chasse III/3 équipé de Morane MS 406 quitte Dijon pour rejoindre Salon-de-Provence. Arrivée peu après au-dessus de la vallée du Doubs, la 6eescadrille se trouve en présence d'un épais brouillard. Le leader qui est en tête, décide de percer par le dessous: descendus à quelques mètres d'altitude, six avions percutent la colline située sur les communes de Neublans (Jura) et Authumes (Saône-et-Loire).
Le bilan de la catastrophe est lourd: trois morts, trois blessés et six appareils hors de combat[25].
1943-1944: Dans la France occupée, Neublans se trouve en zone dite «libre», la ligne de démarcation s'arrêtant au Doubs. Des Résistants du Groupe Bruckmaster provoquent plusieurs déraillements de trains sur la ligne de chemin de fer Dole-Chalon-sur-Saône[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2021, la commune comptait 542 habitants[Note 4], en évolution de +2,65% par rapport à 2015 (Jura: −0,78%, France hors Mayotte: +1,84%).
Cette commune présente un intérêt architectural par la présence d'un château du XVIIIesiècle de style néo-classique. Les toitures et certaines pièces d'écuries sont inscrites à l'inventaire des Monuments Historiques[31]. La Révolution ayant stoppé l'avancement de sa construction, l'aile droite n'a jamais été terminée. Il englobe par ailleurs les restes du précédent château. Dominant la plaine du Finage il se voit de très loin, comme le suggère l'expression locale «Le château de Neublans, quand on le voit on n'est pas dedans»[réf.souhaitée]. Aujourd'hui résidence privée, il ne se visite pas.
Au carrefour face à l'entrée du château, une croix de pierre, dite «patibulaire», marquerait l'ancien emplacement du gibet.
L'église paroissiale, commencée au XVesiècle, a été plusieurs fois remaniée au fil des siècles. Créée en 2010, l'association SENA (Sauvegardons l'Église de Neublans-Abergement) a pour objectif de réunir des fonds pour aider à la restauration de l'église et de demander son inscription à l'inventaire des Monuments Historiques.
Sur le parvis, on remarque un beau calvaire récemment restauré.
Neublans est aussi riche d'un petit patrimoine rural: lavoir, fontaines, puits, croix, chambres à four, pigeonnier... parfois bien caché.
Le matériau de construction dominant est la brique rouge.
Au bas de Neublans une borne du XVIIesiècle rappelle l'ancienne frontière entre Comté et Bourgogne (voir 1610).
À l'Abergement se remarque une fontaine d'époque romane.
Le nom même d'«Abergement Saint Jean» viendrait de propriétés ou d'un établissement autrefois installé par les Templiers de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem. Une partie de la forêt porte encore l'appellation de «Bois du Temple».
Sur le territoire de la commune, se trouvent deux étangs: l'étang de Barbe, à l'Est, près du bois de Chaussemourot, et l'étang du Meix, au Sud, en direction de la plaine de Bresse.
Personnalités liées à la commune
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Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2023, date de référence statistique: 1erjanvier2021.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«Neublans», sur Cegfc-Centre d'entraide généalogique de Franche-Comté, d'après le Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté, t IV, 1854, par Alphonse Rousset.
«Longwy-sur-le-Doubs», sur Cegfc-Centre d'entraide généalogique de Franche-Comté, d'après le Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté, t III, 1854, par Alphonse Rousset.
«Neublans et Rye, p. 79-86», sur Suite et Conclusion de l'histoire civile du Comté de Bourgogne, avec un Nobiliaire de cette province, par François-Ignace Dunod de Charnage, chez Jean-Baptiste Charmet, à Besançon, 1740.
«Rahon», sur CEGFC, d'après le Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté, par Alphonse Rousset, t. V, 1854.
Service Historique de l'Armée de l'Air, Aéro Journal avril-mai 2000, archives municipales des communes concernées, Le Réveil du 27/10/45, Histavia21...