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association libre bilatérale entre un État et l'OTAN De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Partenariat pour la paix (PPP) est une structure d'association libre bilatérale entre un État et l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN)[1], servant à impliquer dans une démarche commune de coopération militaire pacifique des pays ne souhaitant pas pour autant faire partie de l'OTAN.
Le document cadre contient notamment les buts suivants :
Il est signé par 34 États entre le et le [3].
Chypre est le seul État membre de l'Union européenne qui n'est ni un membre de l'OTAN ni un membre du programme PPP[4]. Le parlement chypriote a adopté une résolution en février 2011 en faveur de l'adhésion au PPP, mais le président Dimítris Khristófias a déclaré que cela entraverait ses tentatives de négocier la fin du différend chypriote et de démilitariser l'île[5],[6]. La Turquie, membre à part entière de l'OTAN, opposera probablement son veto à toute tentative de Chypre de s'engager avec l'OTAN jusqu'à ce que le différend soit résolu[7]. Le président Níkos Anastasiádis a publiquement soutenu l'adhésion de Chypre au PPP[8], bien que son ministre des Affaires étrangères et successeur Níkos Christodoulídis ait rejeté l'idée, préférant conserver les affaires étrangères et de défense dans le cadre de l'Union européenne[9].
Le Kosovo a décrit l'adhésion au PPP comme un objectif tactique et stratégique du gouvernement[10]. Le Kosovo a soumis une demande d'adhésion au programme PPP en juillet 2012. Cependant, quatre États membres de l'OTAN — la Grèce, la Roumanie, l'Espagne et la Slovaquie — ne reconnaissent pas l'indépendance du Kosovo et ont menacé de bloquer leur participation au programme[11],[12]. Pour être éligible à l'adhésion, les Forces armées kosovares doivent être établies[13].
Pour Jonathan Eyal, directeur du cercle de réflexion et d'influence Royal United Services Institute for Defence Studies de Londres, « le Partenariat pour la paix est l’écran de fumée derrière lequel l’on a pu occulter les divergences politiques internes d’une alliance (…) qui risquait de tomber dans l’insignifiance ; tôt ou tard le Congrès américain allait questionner le but d’une alliance militaire conçue contre un ennemi qui n’existe plus.»[14]
Le journal d'opinions Horizons et débats s'est opposé à l'intégration de la Suisse dans le PPP, qu'il qualifie de « terme forgé pour tromper l'opinion publique »[2] et milite pour son retrait, qu'il juge indispensable en particulier depuis la guerre contre la Yougoslavie (Voir aussi : guerre du Kosovo) en 1999. L'Action pour une Suisse indépendante et neutre s'est prononcée contre le PPP lors de l'adhésion de la Suisse. Pour le Groupe pour une Suisse sans armée, le PPP n'est qu'un pas en direction d'une adhésion à l'OTAN[15].
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