Château du Plessis-Bardoult
château à Pléchâtel, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le château du Plessis-Bardoult ou du Plessis-Bardoul ou du Plessix-Bardoul est situé sur la commune de Pléchâtel, dans le département d'Ille-et-Vilaine, près de Bain-de-Bretagne et à 35 kilomètres de Rennes, à proximité des Landes de Bagaron et du Chêne de Breslon. Terre noble et de haute justice[1],[2],[3],[4],[5]appartenant à l'origine à la famille Bardoult (Bardoul), puis aux familles Le Ménager, De Neuville, De Tanoüarn[6], Simon[7] et Cardinal[8].
Château du Plessix-Bardoult | |||
Début construction | 1500 | ||
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Fin construction | 1700 | ||
Propriétaire initial | Famille Bardoult | ||
Coordonnées | 47° 51′ 58″ nord, 1° 45′ 24″ ouest | ||
Pays | France | ||
Région historique | Bretagne | ||
Département | Ille-et-Vilaine | ||
Commune | Pléchâtel | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
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Simple manoir[9], jusqu’au début du XVIIIe siècle, qui devient château avec l’édification d’un pavillon nord en 1853. Le corps de bâtiment principal sud remonte au début du XVIIe siècle[10].
Au XVIe siècle, des cérémonies religieuses protestantes ont lieu à la chapelle du Plessis-Bardoult construite en 1600. Les seigneurs du château du Hardatz (Messac en Ille-et-Vilaine) sont à la tête du mouvement protestant[11]. Après la signature de l'édit de Nantes en 1598, Roland de Neufville, évêque de Saint-Pol-de-Léon, y rétablit définitivement le culte catholique
La chapelle actuelle construite en 1850 remplace la chapelle primitive.
Le parc du château présente des arbres rares en provenance de plusieurs continents. Sur la propriété, s'étendent 4 étangs bordés de hêtres pourpres, de roseaux et de bambous. Dans le bois de 40 hectares, fleurissent les muguets et les digitales pourpres.
À la Renaissance, la seigneurie du Plessis-Bardoult développe des métairies sur les terres autour du château: la métairie d'Ahaut, la métairie de la Corvaiserie, la métairie de La Borde. À La Borde, le défrichement des terres a commencé par le Paumery (ou pommery, lieu planté de pommiers), qui devint le verger du château. Il s'est poursuivi au Champ Gicquel. Durant la révolution française, Noël Villebout et Marie Lebreton et leurs 6 enfants[12] y possèdent 2 bœufs, 6 vaches, 8 moutons, 16 brebis et un cheval[13].
Les forges du Plessis-Bardoult[14] possèdent le dernier Haut fourneau à charbon de bois de Bretagne[15].
Ce sont des anciennes carrières de schistes ardoisiens briovériens[16] situées sur la Butte de Huneau dominant le fleuve La Vilaine, appartenant aux vassaux du Plessis-Bardoult[17]. Leur exploitation se faisait à ciel ouvert grâce à plusieurs puits d'extraction.
À Macaire (prairie d'une métairie du Plessis-Bardoult), subsistent les fondations de maisons contemporaines de Du Guesclin, connétable de France et du roi de France Charles V de France.
Sur une pièce de monnaie retrouvée parmi des débris de briques et d'ardoises, figurent une fleur de lys, deux Croix potencées (Croix de Jérusalem) emblème des chrétiens d'Orient[18].
En 1881, l’administration des postes loue une maison appartenant à Fidèle Simon, député de la gauche républicaine, propriétaire du Plessis-Bardoult, sise près des Forges, pour recevoir le bureau de poste de Pléchâtel[19]. Fidèle Simon se réserve le droit de reprendre la maison à condition d'en fournir une autre située plus près de la Gare de Pléchâtel.
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