Saint-Nabord
commune française du département des Vosges De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Saint-Nabord est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est. Elle fait partie de l'aire urbaine de Remiremont.
Saint-Nabord | |
L’église Saints-Nabord-et-Gorgon. | |
Blason |
Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales |
Maire Mandat |
Jean Pierre Calmels 2020-2026 |
Code postal | 88200 |
Code commune | 88429 |
Démographie | |
Gentilé | Navoiriauds[1] |
Population municipale |
3 993 hab. (2021 ) |
Densité | 104 hab./km2 |
Population agglomération |
21 248 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 03′ 01″ nord, 6° 34′ 50″ est |
Altitude | Min. 367 m Max. 632 m |
Superficie | 38,5 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Remiremont (ville-centre) |
Aire d'attraction | Remiremont (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Remiremont |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-nabord.fr |
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Ses habitants sont appelés les Navoiriauds.
La commune s'étire le long de la rive gauche de la Moselle sur 14 kilomètres.
Elle se compose de plusieurs secteurs : Longuet, le Centre, les Breuchottes, Fallières, Ranfaing, Peuxy, le Bois Joli…
Saint-Nabord est à 4 km de Remiremont[2], 16 de Plombières-les-Bains et 23 d'Épinal.
Le domaine boisé occupe plus de 2 000 ha situés essentiellement dans la partie occidentale et se prolonge sur la commune limitrophe et bien nommée de Raon-aux-Bois.
Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmètre du Massif des Vosges[3].
Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse : Géologie : Carte géologique ; Coupes géologiques et techniques.
Avec le ruisseau de Saint-Anne[6], provenant d'une division de la Niche et de sources situées au nord de la Demoiselle, un des plus importants affluents de la Moselle, la commune se situe à la convergence d’un réseau hydraulique, traversant plusieurs communes environnantes.
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
Plan d'eau sur la commune ou à son aval (lac, étangs, ruisseaux, lagunes...)[7],[8],[9] :
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Vosges »[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 446 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 11 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vagney », sur la commune de Vagney à 11 km à vol d'oiseau[12], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 472,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 34,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,4 °C, atteinte le [Note 2],[13],[14].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Au , Saint-Nabord est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Remiremont[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Remiremont, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[19]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,3 %), prairies (19,4 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Commune membre de la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales.
Sur la voie expresse, entre Remiremont et Éloyes, pas moins de six sorties donnent accès aux différents quartiers de la ville.
Les aéroports les plus proches sont :
On trouve une première référence du nom Saint Navord dans une archive de 1329. Puis la commune change d'orthographe de nombreuses fois : Sainct Navoit, saint Navou, Sains Navelz au XIVe siècle, Sanctus Navoirs[26] ou De Sancte Naoirs en 1402, Saint Navor en 1452, Sainct Naboir en 1484, Saint Navoy en 1519, Sainct Nabvoir en 1552, Sainct Navois en 1593, Saint Nabord en 1711 et Saint Nabor au XVIIIe siècle[27].
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Roche-Libre[28], avant de trouver en 1792 son nom définitif Saint-Nabord.
Ses habitants sont appelés les Navoiriauds.
Les Kyriolés : Jusqu’à la Révolution, tous les lundis de Pentecôte, huit paroisses dépendant du chapitre (Dommartin-lès-Remiremont, Ramonchamp, Rupt-sur-Moselle, Saint-Amé, Saint-Nabord, Saint-Étienne, Saulxures-sur-Moselotte et Vagney) envoyaient des jeunes filles qui se présentaient à l’église de Remiremont et y entonnaient des cantiques en français[29],[30].
La commune s'est constituée à la Révolution. Quatre communautés ont souhaité se regrouper : Longuet, le Ban du Moulin, les Arrentès de Chaumont et celle de la Forestière et des Franches Gens. Le groupement est entériné le sous l'appellation de Saint-Nabord et versée dans le canton d'Éloyes. C’est en l’an IX que Saint-Nabord est rattachée au canton de Remiremont.
La libération de Remiremont, d'Éloyes et de Saint-Nabord est intervenue le même jour, le par l’armée américaine (36e division d'infanterie). Le , la libération de Saint-Étienne n'a été effective qu'après la fusillade de Ménafaing[31].
Un projet de réalisation d'un lac baptisé « lac de Noirgueux », intéressant les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Remiremont, Saint-Nabord et Éloyes, a fait l’objet de débats durant de nombreuses années. Ce projet visait l'intérêt touristique et économique exceptionnel de l’ensemble de la vallée. Il devait couvrir 195 hectares (le lac de Gérardmer couvre 115 hectares tandis que le lac de Longemer couvre 65 hectares). L'idée de ce projet a été esquissée dès 1963 mais a été abandonnée par la commune de Saint-Nabord. La commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont, qui avait réservé un zonage spécifique[32], a estimé, de ce fait, ne pas devoir maintenir l'inscription de la zone de Noirgueux au plan local d'urbanisme au risque d'hypothéquer l'avenir de ce projet[33].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1860 | 1881 | Auguste Krantz | Droite | Manufacturier, propriétaire, conseiller général du canton de Remiremont (1867 → 1877) |
1906 | 1919 | Paul Hairaye | Rad. | Négociant en vins, conseiller général du canton de Remiremont (1913 → 1919) |
1919 | 1935 | Yvan Baumann | URD | Industriel, conseiller général du canton de Remiremont (1934 → 1937) |
1935 | 1945 | Paul Hairaye | Rad. | Négociant en vins |
mars 1959 | mars 1965 | Émilien Mathieu | ||
mars 1965 | mars 1977 | Raymond Noël (1923-2023) | Expert-comptable | |
mars 1977 | juin 1995 | René Chipot | ||
juin 1995 | mars 2008 | Bernard Schindelé | UMP | |
mars 2008 | mars 2014 | Michèle Asnard | DVD | Retraitée |
mars 2014 | mai 2020 | Daniel Sacquard | DVD | Retraité de la fonction publique |
mai 2020 | En cours | Jean-Pierre Calmels | DVD | Troisième vice-président de la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales[34] |
Saint-Nabord a été récompensée par deux fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[35].
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : Médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 590 €[37].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2021, la commune comptait 3 993 habitants[Note 6], en évolution de −1,58 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 994 | 3 993 | - | - | - | - | - | - | - |
Établissements d'enseignements[41] :
La paroisse du Saint Mont regroupe les clochers de Remiremont, Saint-Nabord et Saint-Étienne-les-Remiremont[54].
Rappelons qu'un projet de réalisation d'un lac baptisé « lac de Noirgueux », intéressant les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Remiremont, Saint-Nabord et Éloyes, a fait l’objet de débats durant de nombreuses années. Ce projet visait l'intérêt touristique et économique exceptionnel de l’ensemble de la vallée. Il devait couvrir 170 hectares (le lac de Gérardmer a 115 hectares et celui de Longemer 65 hectares). L’idée de ce projet a été esquissée dès 1963 dans un rapport technique présenté par André Gravier, ingénieur conseil, et Antoine Dinkel alors maire de Saint-Étienne-lès-Remiremont[72].
Blasonnement :
De gueules à la tour d’argent fermée d’une herse, ajourée et maçonnée de sable, accostée à dextre d’un sautoir de clefs celle de dextre d’or et celle de senestre d’argent, à senestre d’un glaive romain[80] d’argent garni d’or, la pointe haute, au chef d’or chargé d’une roue de moulin d’azur, accompagné à dextre d’un sapin et à senestre d’un trèfle à trois feuilles le tout de sinople.
Commentaires : Le blason associe divers symboles : le château de Longuet, la roue pour le Ban de Moulin, les clés pour l'abbatiale Saint-Pierre, le sapin de la Forestière ; l'épée rappelle le martyre de saint Nabord et le trèfle les campagnes d'Irlande du général Humbert. |
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