Villemoisson-sur-Orge
commune française du département de l'Essonne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Villemoisson-sur-Orge[1] (prononcé [vilmwasɔ̃ syʁ ɔʁʒ] Écouter) est une commune française située à vingt-trois kilomètres au sud de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Cœur d'Essonne Agglomération.
Villemoisson-sur-Orge | |||||
L’hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Essonne | ||||
Arrondissement | Palaiseau | ||||
Intercommunalité | Cœur d'Essonne Agglomération | ||||
Maire Mandat |
François Cholley (DVD) 2020-2026 |
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Code postal | 91360 | ||||
Code commune | 91667 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villemoissonnais | ||||
Population municipale |
7 120 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3 082 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 39′ 43″ nord, 2° 19′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 36 m Max. 79 m |
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Superficie | 2,31 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sainte-Geneviève-des-Bois | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | mairie-villemoisson.fr | ||||
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Ses habitants sont appelés les Villemoissonnais[2].
Villemoisson-sur-Orge est située à vingt-trois kilomètres au sud de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, huit kilomètres au nord-ouest d'Évry[5], neuf kilomètres au sud-est de Palaiseau[6], cinq kilomètres au nord-est de Montlhéry[7], dix kilomètres au nord-est d'Arpajon[8], douze kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[9], dix-neuf kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais[10], vingt-huit kilomètres au nord-est de Dourdan[11], vingt-huit kilomètres au nord-est d'Étampes[12], trente kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[13].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épinay-sur-Orge à 1 km à vol d'oiseau[16], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,4 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 1,2 | 3,3 | 4,9 | 9,1 | 11,9 | 13,9 | 14,1 | 10,2 | 7,2 | 3,7 | 2,1 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 4,9 | 8,2 | 10,2 | 14,5 | 17,6 | 19,7 | 20,1 | 15,4 | 11,5 | 7,1 | 4,8 | 11,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 8,8 | 13,1 | 15,6 | 20 | 23,2 | 25,5 | 26,2 | 20,7 | 15,8 | 10,5 | 7,5 | 16,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,5 17.01.1985 |
−12,5 07.02.1991 |
−8 08.03.1971 |
−4 11.04.03 |
−0,3 03.05.1967 |
1 04.06.1991 |
5,4 04.07.1984 |
4,5 31.08.1986 |
1,5 30.09.02 |
−3,5 30.10.1985 |
−10,5 24.11.1998 |
−12 31.12.1970 |
−17,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,2 30.01.1973 |
21 24.02.1990 |
26 29.03.1989 |
28,5 30.04.1994 |
30,5 13.05.1998 |
36 26.06.01 |
37 21.07.1995 |
40,5 12.08.03 |
32,8 05.09.1973 |
29,5 01.10.1985 |
24,5 15.11.1971 |
17 21.12.1973 |
40,5 2003 |
Précipitations (mm) | 57,5 | 50,8 | 51,4 | 48,6 | 64,2 | 57,1 | 55,9 | 65 | 49,8 | 59,7 | 61,3 | 73,1 | 694,4 |
La commune est desservie par la Ligne 15 du réseau de bus Cœur d'Essonne.
Au , Villemoisson-sur-Orge est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[22]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].
Villa Moissun en 1120, Villa Moissun, Villa Muissun au XIIe siècle, Villa Messionis au XVe siècle, Villa Messis[25].
La commune fut créée en 1793 sous le simple nom de Villemoisson, la mention de l'Orge fut ajoutée en 1801 dans le Bulletin des lois[26].
Alors que le hameau de Sainte-Geneviève se trouve à l’opposé de la forêt de Séquigny, à la limite actuelle de Sainte-Geneviève-des-Bois, une villa gallo-romaine, est peut-être à l'origine de Villemoisson. Elle se trouvait non loin du pont de la Fouille, dont le nom évoque bien des découvertes archéologiques. Dans ses ruines sont mises au jour une statuette, une clé, des pièces de monnaie. Cette villa a été incendiée au moment des grandes invasions : les deux pièces marquent le début et la fin de son existence.
Selon l’abbé Lebeuf, Villemoisson était la « paroisse mère de la région », elle s'étendait jusqu'à Bondoufle et Fleury. Au XIIIe siècle, elle est démembrée par la création de celle de Sainte-Geneviève-des-Bois à laquelle est adjoint Morsang-sur-Orge. Le cartulaire de Longpont révèle les noms des plus anciens seigneurs connus de Villemoisson : Eudes (Oddo), Guy (Guido) et Thierry (Teodericus)[27].
La seigneurie de Villemoisson, comprise dans le comté de Montlhéry, était vassale de Mée-les-Melun au XIVe siècle et cela a perduré jusqu'à la chute de l'Ancien Régime.
À la fin du XIVe siècle, Jehan et Guy de Giresmes sont seigneurs de Villemoisson étant présente en Seine-et-Marne[Quoi ?]. Sous l’ancien régime la région dépend d’ailleurs de la maréchaussée de Melun.
Le domaine de Villemoisson appartint ensuite à Jean Fourqaut, seigneur de Montpipeau, du Perray et du Cochet (1414). Christophe Fourqaut remplace Guy de Giresmes vers 1480. En 1508, arrivent la famille Barbeau dont Henri qui épouse Laurette Fourquaut, fille de Christophe. Madeleine Barbeau dernière héritière des seigneurs de Villemoisson, épouse en 1588 Louis de La Ferté. Dès lors, le domaine devient un arrière-fief. En 1596, Jehan de la Fosse fait l’acquisition de Villemoisson, puis en 1598 de Sainte-Geneviève-des-Bois, où sera la demeure seigneuriale.
En 1628, Antoine Boyer, un des ancêtres de neuf souverains ou chefs de maisons actuelles, se rend acquéreur des deux seigneuries. En 1659, son fils, Antoine, « sous forme de contrat d’échange », moyennant finance, quitte et délaisse les seigneuries à la famille de Noailles dont quatre membres se sont succédé : Anne, Anne Jules, Jean Emmanuel et Adrien Maurice. Toutefois, les seigneuries de Villemoisson ne les intéressent pas car ils sont propriétaires d’importants domaines en France. Elles sont placées en fermage à Monnerot et Bartel de Bonneval, qui eux-mêmes les confient en gérance à d’autres pour exploiter les villageois qui doivent par leur travail profiter à tout ce monde.
En 1734, les terres reviennent à Marguerite Pélagie Danican, veuve Michel Amelot. À sa mort, son fils, pour éponger les dettes de sa mère, revend les propriétés à Pierre Durey d’Harnoncourt, déjà seigneur de Morsang-sur-Orge. Jusqu’à la chute de l’Ancien Régime, Sainte-Geneviève, Villemoisson et Morsang auront un seigneur commun. En 1767, Louise Bernarde d’Harnoncourt, grâce au désistement de son frère, apporte les trois seigneuries à Jean Louis Bertier de Sauvigny. Son fils, Louis Bénigne sera le dernier seigneur, en 1789, il est une des premières victimes de la Révolution.
Pendant la Révolution, les Villemoissonnais demandent la suppression des pigeons dévastateurs de récoltes, la destruction des grands arbres le long des chemins portant ombrage aux cultures, le libre accès aux chemins principaux pour la plupart interdits par le seigneur pour son utilisation personnelle et pour la chasse. Dès cette période et au XIXe siècle, la municipalité a le souci de résoudre l'intégrité de la commune. Elle dispute ses droits d’usage aux propriétaires, l'accès aux voies sur l'ensemble de son territoire, certaines étant prétendues privées. Ainsi, à l'aube du XXe siècle, un jugement décrète-t-il que les voies de la forêt de Séquigny appartenant autrefois au roi sont désormais propriété de la Nation.
Le XXe siècle est l’urbanisation du plateau. Dans sa première moitié, c’est le lotissement du Bois de Villemoisson : la forêt cède la place à une zone pavillonnaire. Puis dans la seconde, celui de la Plaine et la création de son centre-ville qui émerge au bout de trente années de démarches, de discussions, de pourparlers entre 1955 et 1985. C’est la mutation d’un village rural en agglomération urbaine qui a définitivement façonné l’actuel Villemoisson. La loi Guichard interdisant les grands ensembles devait sauver Villemoisson de l’établissement d’une cité démesurée et lui permettre de maintenir son caractère de parc habité.
En 1314, sous Philippe le Bel, lorsque Enguerrand de Marigny ruine la puissance des Templiers, le roi lui accorde une rente à prendre sur leurs biens, dont Villemoisson. La présence de vestiges templiers à la commanderie de Balizy étant établie, il est raisonnable de penser qu'à cette époque Villemoisson est sous la dépendance de cet Ordre. En 1356, Perrin de l'Yvette est signalé pour avoir participé au paiement de la rançon de Jean II le Bon, il est nommé seigneur de Villemoisson et d'Epinay correspondant à une partie des territoires des Templiers dans la région.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2021, la commune comptait 7 120 habitants[Note 4], en évolution de +3,05 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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6 996 | 7 120 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,8 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 469 hommes pour 3 569 femmes, soit un taux de 50,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 2,0 | |
6,8 | 8,9 | |
16,2 | 15,2 | |
22,6 | 24,2 | |
17,4 | 17,9 | |
19,1 | 15,6 | |
17,4 | 16,2 |
La commune de Villemoisson-sur-Orge est rattachée au canton de Sainte-Geneviève-des-Bois, représenté par les conseillers départementaux Frédéric Petitta (PS) et Marjolaine Rauze (PCF), à l'arrondissement de Palaiseau et à la quatrième circonscription de l'Essonne, représentée par le député Marie-Pierre Rixain (REM).
L'Insee attribue à la commune le code 91 3 14 667[33]. La commune de Villemoisson-sur-Orge est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 106 671. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[34].
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours :
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :
Référendums :
Villemoisson-sur-Orge est sur le territoire de l'académie de Versailles. Les établissements scolaires dans la commune sont les écoles primaires Émile-Bouton, Les Érables[52] ainsi que le collège Blaise-Pascal[53].
La commune dispose sur son territoire de deux maisons de retraite et de l'Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes du château de Villemoisson.
La commune ne dispose plus depuis 2017 sur son territoire d'une trésorerie principale[54] et d'une agence postale[55].
Villemoisson-sur-Orge a développé des associations de jumelage avec :
La commune de Villemoisson-sur-Orge dispose de plusieurs installations permettant l’accès et la pratique de la culture avec notamment l'espace culturel Le Ludion, l'école de musique, et la médiathèque[58]. Le , la médiathèque a reçu le nom d'Andrée Chedid, femme de lettres et poétesse française. Il existe cinq boites à livres installées sur le territoire de la commune.
La paroisse catholique de Villemoisson-sur-Orge est rattachée au secteur pastoral du Val d'Orge-Sainte-Geneviève-des-Bois et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Laurent et de l'église Saint-Joseph[59].
L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 231 €, ce qui plaçait la commune au 276e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au vingt-septième rang départemental[60].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Villemoisson-sur-Orge | 0,0 % | 7,9 % | 15,5 % | 24,3 % | 36,8 % | 15,5 % |
Zone d’emploi d’Orly | 0,1 % | 4,6 % | 15,2 % | 27,8 % | 30,3 % | 22,1 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Villemoisson-sur-Orge | 0,3 % | 13,5 % | 9,0 % | 9,4 % | 14,4 % | 9,7 % |
Zone d’emploi d’Orly | 0,5 % | 8,1 % | 7,2 % | 15,0 % | 14,3 % | 6,3 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[61],[62],[63] |
Les berges de l'Orge et les bois à l'ouest du territoire ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[64].
La commune compte une œuvre réputée de l'architecte Hector Guimard, qui outre les ornementations des bouches de métros, a réalisé le Castel d'Orgeval, situé avenue de la Mare-Tambour. C'est actuellement une propriété privée.
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Villemoisson-sur-Orge :
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