Viêt Nam
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Le Viêt Nam, Viet Nam, Vietnam ou Viêtnam, en forme longue la république socialiste du Viêt Nam (en vietnamien : Việt Nam Écouter et Cộng hoà Xã hội chủ nghĩa Việt Nam Écouter) est un pays d'Asie du Sud-Est, situé à l'est de la péninsule indochinoise. Il fait également partie de la sinosphère (sphère culturelle chinoise), aussi appelée sphère culturelle d'Asie de l'Est. Pendant plus d'un millénaire, le Vietnam a été sous domination chinoise.
République socialiste du Viêt Nam
(vi) Cộng hoà Xã hội chủ nghĩa Việt Nam
Drapeau du Viêt Nam |
Emblème du Viêt Nam |
Devise | en vietnamien : Độc lập, tự do, hạnh phúc (« Indépendance, liberté, bonheur ») |
---|---|
Hymne |
en vietnamien : Tiến Quân Ca (« Les troupes avancent[1] ») |
Fête nationale | |
· Événement commémoré |
Proclamation de l'Indépendance par Hô Chi Minh (1945) |
Forme de l'État |
République État communiste à parti unique |
---|---|
Secrétaire général du Parti | Nguyễn Phú Trọng |
Président | Võ Văn Thưởng |
Vice-présidente | Võ Thị Ánh Xuân |
Premier ministre | Phạm Minh Chính |
Président de l'Assemblée nationale (en) | Vương Đình Huệ |
Parlement | Assemblée nationale |
Langues officielles | Vietnamien |
Capitale | Hanoï |
Plus grande ville | Hô Chi Minh-Ville |
---|---|
Superficie totale |
330 967 km2 (classé 64e) |
Superficie en eau | 1,3 % |
Fuseau horaire | UTC +7 |
Entités précédentes | |
---|---|
Indépendance | France |
Date | |
République démocratique du Vietnam | 1945-1976 |
République du Vietnam | 1955-1975 |
Guerre du Viêtnam | 1er novembre 1955-30 avril 1975 |
Libération de Saïgon | 29-30 avril 1975 |
Guerre sino-vietnamienne | 17 février-16 mars 1979 |
Gentilé | Vietnamien, Vietnamienne |
---|---|
Population totale (2022[2]) |
103 808 319 hab. (classé 16e) |
Densité | 314 hab./km2 |
PIB nominal (2022) |
408,947 milliards de $ + 11,67 %[3] |
---|---|
PIB (PPA) (2022) |
1 278,061 milliards de $ + 12,70 %[3] |
PIB nominal par hab. (2022) |
4 121,504 $ + 10,65 %[4] |
PIB (PPA) par hab. (2022) |
12 880,717 $ + 11,67 %[4] |
Taux de chômage (2022) |
2,4 % de la pop. active - 11,11 % |
Dette publique brute (2022) |
Nominale 3 816 341,043 milliards de VND + 13,08 % Relative 41,261 % du PIB + 2,68 % |
Monnaie |
Đồng (VND ) |
IDH (2021) | 0,703[5] (élevé ; 115e) |
---|---|
IDHI (2021) | 0,602[5] (78e) |
Coefficient de Gini (2020) | 36,8 %[6] |
Indice d'inégalité de genre (2021) | 0,296[5] (71e) |
Indice de performance environnementale (2022) | 20,1[7] (178e) |
Code ISO 3166-1 |
VNM, VN |
---|---|
Domaine Internet | .vn |
Indicatif téléphonique | +84 |
Organisations internationales | ONU OIFAIIBINBARCIRGGGI |
Tout commence à partir de lorsque la dynastie Han s'empare du Nam Việt. Le Nam Việt ou Nanyue en chinois comprenait alors les provinces actuelles du Yunnan, du Guangxi et du Guangdong. La culture vietnamienne possède par conséquent de nombreux traits culturels communs avec la Chine, la Corée et le Japon. Depuis la conquête du royaume de Champa par l'empereur Lê Thanh Tông en 1471, le pays a hérité également de nombreux temples rattachés à l'hindouisme. Les temples et musées Chams comme le musée de la sculpture Cham de Đà Nẵng ou le sanctuaire de Mỹ Sơn qui est l'un des premiers sites Chams au Viêt Nam, sont des témoignages du passé du royaume de Champa et de la culture Cham. Ce dernier a été fondé au IVe siècle. Les Chams vivent toujours au Vietnam, même si nombre d'entre eux ont émigré au Cambodge durant la conquête du royaume de Champa. En 2020, il restait 178 948 Chams au Vietnam.
Le Vietnam partage ses frontières avec la Chine au nord, le Laos au nord-ouest et le Cambodge au sud-ouest. Sa capitale est Hanoï. La langue officielle est le vietnamien et la monnaie le dong. C'est un État communiste à parti unique (Parti communiste vietnamien). D'autres partis siègent à l'Assemblée Nationale, mais lui sont étroitement affiliés.
Le pays est classé 66e pays par ordre de superficie (330 967 km2) et le 15e pays le plus peuplé du monde avec environ 102,8 millions d'habitants en 2021. Constitué d'une longue côte maritime qui s'étend sur près de 3 260 kilomètres, il est bordé du golfe de Thaïlande à l'ouest et de la mer de Chine méridionale à l'est. Environ 85 % de la population est d'ethnie viet que l'on trouve à proximité des rizières, le reste étant composé des 54 groupes minoritaires reconnus par le gouvernement vietnamien et essentiellement répartis dans les reliefs montagneux du nord, du nord-ouest et du centre.
Fruit d'une histoire longue et mouvementée, marquée par des occupations étrangères et des guerres de résistance successives, le Viêt Nam est, en 2019, avec une économie dynamique affichant l'un des taux de croissance les plus élevés de la région, un des nouveaux pays industrialisés, comptant parmi les Tigres asiatiques. Son économie repose notamment sur les services, l'agriculture et les exportations avec la Chine, les États-Unis, Singapour, la Corée du Sud et le Japon comme principaux partenaires commerciaux.
Le Viêt Nam est membre de l'Organisation des Nations unies (ONU), de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Avant de s'appeler « Viêt Nam », le pays a connu au moins une dizaine d'appellations nationales ponctuées de nombreux changements.
Dans la langue vietnamienne, langue monosyllabique, « Viêt Nam » s'écrit en deux mots : Việt et Nam[8]. Le mot Việt est un nom propre qui désigne le groupe ethnique des Viets, qui vivait autrefois dans une région s'étendant du Sud du Yangzi Jiang en Chine à la partie Nord du Viêt Nam actuel. Quant au mot Nam, il signifie le sud. Le nom « Viêt Nam » peut donc être traduit littéralement par « pays des Viets du Sud ».
Pour les historiens vietnamiens, le Viêt Nam est fondé en 2877 av. J.-C. La capitale de l'époque se situait à l'emplacement de l'actuelle Canton (Quảng Châu) en Chine méridionale. L'histoire du pays, dont les origines sont semi-légendaires, se confond en grande partie avec celle du peuple viêt, aussi appelé Kinh, qui, de son berceau primitif du Van Lang, aurait ensuite essaimé vers le delta du fleuve Rouge (Đồng bằng sông Hồng). Les Viêts ne prennent que très progressivement possession de l'espace géographique qui est aujourd'hui celui du Viêt Nam. En 258 av. J.-C., le Van Lang est intégré au royaume élargi d'Âu Lạc, qui passe à son tour sous la coupe de l'Empire de Chine. En 221 av. J.-C., un général chinois, Zhao Tuo (趙佗) se proclame roi d'un nouvel État indépendant, le Nam Việt (comprenant des territoires du Sud de la Chine et du Nord de l'actuel Viêt Nam), qui existe jusqu'en 111 av. J.-C., date à laquelle il est reconquis par la Chine sous le règne de l'empereur Wudi de la dynastie Han (漢武帝).
Le futur Viêt Nam demeure une possession chinoise pendant environ un millénaire, malgré des révoltes parmi lesquelles celles menées par les deux sœurs Trung (Hai Bà Trưng) et Triệu Thị Trinh sont les plus célèbres, et des périodes d'indépendance plus ou moins longues. Sous la dynastie chinoise des Tang, le pays est un protectorat désigné sous le nom d'Annam, le « Sud pacifié », nom qui servira longtemps à le désigner en Occident. Ce n'est qu'en 932 que l'effondrement du pouvoir central permet au Đại Việt, le « Grand Viêt », de devenir un royaume indépendant, qui continue cependant de payer tribut à la Chine. Au cours d'un processus séculaire appelé Nam Tiên, la « Marche vers le Sud », les Viêt conquièrent le territoire qui va devenir celui du Viêt Nam, aux dépens du royaume de Champa et de l'Empire khmer. Plusieurs dynasties se succèdent à la tête du pays qui, au XVIIIe siècle, atteint peu ou prou la configuration de l'actuel Viêt Nam. Entre le milieu du XVIe siècle et la fin du XVIIIe siècle, le pays est politiquement divisé en deux, la famille des ministres Trịnh (Chúa Trịnh) contrôlant le Nord et la famille Nguyễn (Nhà Nguyễn) le Sud, tandis que les empereurs de la dynastie Lê (Nhà Lê) ne conservent qu'un pouvoir symbolique. Les Tây Sơn (Nhà Tây Sơn) disputent ensuite le pouvoir aux deux familles, mais ce sont les Nguyễn, avec l'aide de la France, qui remportent la victoire. Au début du XIXe siècle, Gia Long de la famille Nguyễn devient l'empereur du pays, qui prend le nom de Việt Nam et continue de reconnaître la Chine comme puissance suzeraine.
Au milieu du siècle, la fermeture du pays au commerce étranger et au christianisme finit par entraîner un conflit avec la France : le Second Empire intervient en 1858 et s'empare du Sud du pays, qu'il annexe pour en faire la colonie de Cochinchine. En 1883, la guerre franco-chinoise provoque une nouvelle expédition française, la France souhaitant à la fois sécuriser sa colonie et s'emparer des richesses du Tonkin au nord du pays. Des traités de protectorat aboutissent à la création de deux nouvelles entités, le Protectorat d'Annam (centre) et le Protectorat du Tonkin (nord). Le pays est désormais divisé en trois, les empereurs Nguyễn ne conservant qu'une autorité symbolique sur l'Annam et le Tonkin, tandis que la Cochinchine fait partie intégrante du territoire de la France. En 1887, les trois entités sont intégrées à l'Indochine française.
Malgré de nombreux soulèvements nationalistes, les Français maintiennent leur contrôle sur le territoire vietnamien ; dans les années 1930, le Parti communiste indochinois, dirigé par Nguyen Aï Quoc, futur Hô Chi Minh, organise à son tour des insurrections, durement réprimées. Les nationalistes vietnamiens modérés et l'empereur Bảo Đại tentent d'obtenir par la négociation une autonomie accrue, mais n'ont pas plus de succès. En 1945, le Japon, qui occupait l'Indochine française depuis 1940, démantèle l'appareil colonial français pour prendre le contrôle du territoire. La reddition japonaise, quelques mois plus tard, permet au Việt Minh, front nationaliste dirigé par le Parti communiste de Hô Chi Minh, de prendre le pouvoir lors de la révolution d'Août. Les Français ne parviennent que progressivement à reprendre le contrôle de l'Indochine ; Hô Chi Minh, dont le pouvoir est encore très fragile, tente la voie de la négociation, mais les pourparlers achoppent et, fin 1946, le conflit larvé débouche sur la guerre d'Indochine. Les Français réorganisent le pays, unifiant les trois territoires au sein de l'État du Viêt Nam (Quốc gia Việt Nam) dirigé par Bảo Đại ; le soutien de la Chine communiste permet cependant à partir de 1949 au Việt Minh de prendre militairement l'avantage. Après leur défaite lors de la bataille de Diên Biên Phu (Chiến dịch Điện Biên Phủ), les Français renoncent à poursuivre un conflit ingagnable sans le soutien des Américains, encore affaiblis par la guerre de Corée et, lors des accords de Genève de 1954, reconnaissent l'indépendance de la partie nord du pays.
Le Viêt Nam demeure cependant provisoirement divisé en deux, les communistes ayant le contrôle du Nord et le gouvernement de Bảo Đại celui du Sud. Ngô Đình Diệm, premier ministre du Sud, refuse le référendum prévu par les accords pour réunifier le pays et prend le pouvoir, évinçant Bảo Đại et proclamant la république. Deux États ennemis, la république démocratique du Viêt Nam au Nord (Việt Nam Dân chủ Cộng hòa) et la république du Viêt Nam au Sud (Việt Nam Cộng hòa) se font désormais face, le Viêt Nam devenant l'un des fronts les plus chauds de la guerre froide. Les États-Unis, désireux d'endiguer la progression du communisme en Asie, se substituent aux Français comme protecteurs du Sud Viêt Nam et aident Diệm à combattre l'insurrection communiste. Si la politique du président sud-vietnamien en matière économique et sociale s'avère positive, avec la construction de nouvelles écoles publiques ainsi qu'une rapide croissance économique du Sud Viêt Nam[9], l'autoritarisme croissant de celui-ci le rend de plus en plus impopulaire, en particulier à cause de sa politique religieuse et du sentiment, ressenti par une partie des bouddhistes, de favoritisme envers la minorité catholique et de persécution à la suite des immolations de bonzes et de leur médiatisation. En 1963, avec l'assentiment des Américains, il est renversé lors d'un putsch.
Cependant, cette politique religieuse décrite comme hostile aux bouddhistes semble n'être qu'un prétexte pour les États-Unis afin de remplacer Diệm par une junte militaire plus favorable aux intérêts américains. En effet, le président sud-vietnamien était opposé à un envoi de troupes américaines au sol[10] et envisageait de rompre l'alliance de son pays avec les États-Unis[11]. La responsabilité américaine dans ce coup d'État militaire fait débat, certains historiens y voyant une implication directe de la Central Intelligence Agency, voire de John Fitzgerald Kennedy lui-même[12],[13],[14],[15],[16] Sur le plan religieux, une enquête des Nations unies en 1963 conclut à la liberté du culte bouddhiste, tandis que selon l'historien Mark Moyar, Diệm avait mené des politiques publiques favorables aux communautés bouddhistes du Sud-Vietnam, en leur donnant la permission de mener des activités religieuses qui étaient interdites par l'ex-puissance coloniale française, et en finançant la construction d'écoles bouddhistes, l'organisation de cérémonies et la construction de nouvelles pagodes. Parmi les dix-huit membres du cabinet Diệm, il y avait cinq catholiques, cinq confucéens et huit bouddhistes, dont un vice-président et un ministre des affaires étrangères. Seuls trois des dix-neuf meilleurs responsables militaires étaient des catholiques[17] Par ailleurs certains auteurs franco-vietnamiens soutiennent la thèse de l'infiltration de guérilleros communistes au sein du mouvement contestataire bouddhiste, qui a ensuite permis une large instrumentalisation de ces troubles par les propagandes américaines et nord-vietnamiennes dans le but de déstabiliser et diaboliser le gouvernement sud-vietnamien[18]. Ainsi, des perquisitions policières ont permis aux autorités sud-vietnamiennes de mettre au jour la présence d'armes de guerre dans un certain nombre de pagodes, aboutissant à la fermeture de douze d'entre elles[18].
Le Sud Viêt Nam demeure cependant très instable, et de plus en plus menacé par la guérilla du Front national de libération du Sud Viêt Nam (aussi appelé péjorativement Việt cộng par la république du Viêt Nam et ses alliés américains), soutenue par le Nord. Les Américains soutiennent à bout de bras l'effort de guerre sud-vietnamien et, en 1964, la résolution du golfe du Tonkin donne au président des États-Unis carte blanche pour intervenir au Viêt Nam. L'intervention américaine, échoue non seulement à mettre un terme à l'insurrection, mais le conflit s'étend également au Laos et au Cambodge car le Nord-Vietnam a utilisé ces pays pour approvisionner et renforcer ses soldats combattant au Sud-Vietnam. La guerre, à la fin des années 1960, est de plus en plus impopulaire en Occident et les États-Unis cherchent une porte de sortie. De longues négociations aboutissent, en 1973, aux accords de paix de Paris et au retrait américain. Deux ans plus tard, le Nord Viêt Nam réalise son offensive finale contre le Sud ; le Viêt Nam, désormais entièrement sous contrôle communiste, est réunifié en 1976.
Aligné sur l'URSS, le Viêt Nam sort ravagé de la guerre et doit, avec la réunification, affronter de multiples difficultés économiques. L'aide du Viêt Nam au Cambodge, fin 1978, pour renverser les Khmers rouges, le bref conflit contre la Chine puis le coûteux conflit cambodgien s'ajoutent aux difficultés et à l'isolement diplomatique du pays. À partir de la seconde moitié des années 1980, et après la mort du dirigeant communiste conservateur Lê Duẩn, le Viêt Nam entame sa propre perestroïka, le Đổi mới, et libéralise son économie, s'affirmant progressivement comme un pays émergent dynamique. Le système politique demeure cependant autoritaire, le Parti communiste vietnamien gouvernant en tant que parti unique.
Localisation, frontières et superficie
Le Viêt Nam est un pays d'Asie du Sud-Est situé à l'est de la péninsule indochinoise, et sa délimitation est restée inchangée depuis la fin de la Guerre du Viêt Nam en 1975. Il est bordé par le golfe de Thaïlande à l'ouest et par la mer de Chine méridionale à l'est. Il est frontalier de la Chine au nord, du Laos au nord-ouest et du Cambodge au sud-ouest. Le pays est principalement délimité au nord-ouest et au nord-est par des chaînes de montagnes.
La longueur de la côte maritime du Viêt Nam est de 3 260 km. Le pays a la forme d'un « S » étiré, large au nord et au sud et très étroit au centre (à peine 50 km dans sa plus petite largeur), dont les extrémités sont distantes d'environ 1 650 km.
Le Viêt Nam est le 66e plus grand État du monde par sa surface terrestre. C'est aussi le vingtième plus grand pays d'Asie, après le Japon et la Malaisie.
Il existe des désaccords territoriaux entre le Viêt Nam, la Chine et certains pays bordant la Mer de Chine méridionale (dénomination que le pays ne reconnaît pas, au profit de « Mer de l'Est »), par exemple au sujet des îles Paracels (Quần đảo Hoàng Sa) et des îles Spratleys (Quần đảo Trường Sa). Ces désaccords entraînent régulièrement des épisodes de tensions voire des affrontements navals entre le Viêt Nam et la Chine[19],[20],[21],[22] ; cette dernière appliquant la « stratégie du chou » et la tactique du salami pour s'emparer par la force d'îles revendiquées par Hanoï[19].
Le Viêt Nam est constitué de trois grandes régions, appelées Bô :
- au Nord, le Tonkin, ou Bắc Bộ, avec comme villes principales Hanoï et Haïphong ;
- au centre, l'Annam, ou Trung Bộ, traversée par la chaîne Annamitique, avec comme villes principales Hué et Da Nang (anciennement Tourane) ;
- au sud, la Cochinchine, ou Nam Bộ, avec comme ville principale Hô Chi Minh-Ville (Saïgon).
Géologie, topologie et hydrographie
Le territoire vietnamien est en majeure partie composé de collines, surtout dans le Sud, et de montagnes élevées, essentiellement dans le Nord, qui culminent au Phan Xi Păng (3 143 m), près de Sa Pa. Les monts Truong Son (cordillère Annamtique), qui forment les hauts plateaux du Sud-Ouest, courent le long des frontières du Laos et du Cambodge. D'énormes rochers parsèment les versants des chaînes côtières granitiques proches de Nha Trang et du col de Hai Van, à proximité de Da Nang. Le sous-sol vietnamien est riche en étain, zinc, argent, pierres précieuses et charbon. Si la partie occidentale des hauts plateaux, près de Buôn Ma Thuột et de Pleiku, est renommé pour son sol volcanique rouge, extrêmement fertile, on trouve du pétrole et du gaz naturel sur le plateau continental[23]. Les formations karstiques du Nord sont toutefois le relief le plus emblématique du pays, en particulier les paysages de la baie d'Along, de la baie de Bai Tu Long, des environs de Ninh Binh et de la région de Phong Nha. Dans les baies d'Hạ Long et de Bai Tu Long, l'immense plateau calcaire s'est progressivement enfoncé dans la mer et les anciens pics se dressent désormais.
Le réseau hydrographique du Viêt Nam est principalement organisé autour de deux grands fleuves, le fleuve rouge et le Mékong. Au nord, le fleuve Rouge coule sur 510 km. Son apport en alluvions est de 80 millions de m3. Ses principaux affluents sont la rivière noire (543 km) et la rivière claire (277 km). Cet ensemble conflue dans la province de Phú Thọ puis se divise en six branches dans le golfe du Tonkin. La région côtière est constituée de plaines alluviales, de lagunes et de deltas. Au sud, le Mékong, long de 4 220 km dont 220 km au Viêt Nam, prend sa source au Tibet. Son delta avance tous les ans de 60 à 100 m sur la mer de Chine méridionale. Il alimente un réseau très dense de canaux au Viêt Nam.
Environnement
Au cours de la guerre du Viêt Nam, plus de 80 millions de litres d'herbicides — principalement de l'agent orange — sont déversés sur le pays par les forces américaines pour priver les communistes des forêts où ils se réfugiaient. Aujourd'hui encore, une partie des sols restent contaminée et la pêche est interdite dans plusieurs régions du fait de la nature cancérigène des produits[25].
En 2016, la découverte sur la côte de Hué de milliers de poissons morts, en raison des rejets de l'aciérie Formosa, entraîne une vague de manifestations dans tout le pays. Le gouvernement, qui avait accordé des clauses très avantageuses à l'entreprise taïwanaise, s'engage à punir avec sévérité les coupables de ce désastre environnemental[26].
Le Viêt Nam interdit les herbicides contenant du glyphosate en avril 2019[27]. Après la décision de la Chine de cesser d'être la « poubelle du monde » en important les déchets plastiques des pays occidentaux, les importations de déchets plastiques au Viêt Nam ont doublé en 2018[28].
Selon l'organisation non gouvernementale « Germanwatch », le Viêt Nam est en cinquième position sur la liste des pays les plus vulnérables aux changements climatiques[26].
Biodiversité
En 2015, le Viêt Nam est le 16e pays du monde en matière de biodiversité. Il compte 21 000 espèces végétales, 16 000 espèces animales, concentrées dans les régions à haute biodiversité que sont la cordillère de Hoàng Liên Son, le Tây Nguyên (hauts plateaux du Centre) et le Nam Bô oriental.
Toutefois, comme de nombreux pays, cette richesse s'érode rapidement. Environ 300 espèces animales et 350 espèces végétales y sont menacées d'extinction. La pression démographique, l'urbanisation, la destruction des milieux naturels et l'exploitation excessive des ressources naturelles — pour ne citer que quelques facteurs — menacent d'extinction 28 % des mammifères, 10 % des oiseaux et 21 % des amphibiens.
Zones naturelles protégées
Il y a actuellement 30 parcs nationaux au Viêt Nam. Six parcs nationaux vietnamiens figurent sur la liste de l'ASEAN Heritage Parks (AHP) : les parcs nationaux de Ba Bể, de Bái Tử Long (en), de Chư Mom Ray (en), de Hoàng Liên (en), de Kon Ka Kinh et de U Minh Thượng (en).
Topographie
Les montagnes et les hauts plateaux occupent les deux tiers du territoire vietnamien. De la région de Thanh Hóa, à la frontière chinoise, au col de Lao Bao (région de Quang Tri), sa frontière Ouest est constituée par la cordillère de Truong-Son du Nord, issue du plateau tibétain. C'est dans la région du Nord-Ouest que l'on trouve les principaux sommets tels que le Phan Xi Păng, point culminant du pays avec 3 143 mètres d'altitude, et le Phu Si Lùng avec 3 076 mètres. La cordillère du Sud s'étend du col de Hải Vân, au sud de la région de Đà Nẵng, jusqu'à celle de Đà Lạt.
Climat
Le climat vietnamien est de type tropical au sud et subtropical au nord, avec des moussons ; l'humidité descend rarement en dessous de 85 % dans les plaines. Dans les régions montagneuses (Dalat, Sapa), le climat est plus sec et les hivers peuvent être rigoureux. Il existe deux saisons : la saison sèche (de novembre à avril dans le sud du pays et de février à août au centre) et la saison humide (de mai à octobre au sud et de septembre à janvier au centre).
En raison des différences de latitude et du relief varié, le climat diffère considérablement selon les régions. Durant la saison sèche qui correspond à l'hiver boréal, c'est-à-dire entre novembre et avril, les vents de la mousson viennent du nord-est, le long de la côte chinoise et à travers le golfe du Tonkin où ils engrangent beaucoup d'humidité. La saison sèche ne l'est donc qu'en comparaison avec la saison des pluies.
Durant la saison des pluies qui correspond à l'été boréal, l'air chaud du désert de Gobi monte et l'humidité des océans est aspirée dans toute l'Asie. De lourdes pluies se déversent alors sur le Viêt Nam. Les pluies vont d'importantes dans certaines régions à torrentielles dans d'autres, et s'échelonnent entre 1 200 et 3 000 mm. Presque 90 % des précipitations se produisent lors de cette saison. Il y a fréquemment des précipitations de 200 à 300 mm en 24 h Ces fortes précipitations peuvent avoir lieu à n'importe quelle saison. Pendant la saison des typhons, de septembre à décembre, des précipitations de 1 000 mm en 24 h peuvent se produire.
Ainsi début novembre 2017, le typhon Damrey (en) a frappé le pays avec des inondations et des vents de plus de 130 km/h[29]. Pendant plusieurs jours, les déplacements dans la vieille ville d'Hoi An, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, n'ont pu se faire qu'en barques. Le Viêt Nam n'avait pas connu de typhon aussi dévastateur depuis 20 ans[30]. L'augmentation de l'intensité des cyclones pourrait s'expliquer par l'effet de serre[31]. Cette tempête tropicale a touché le centre-sud du Viêt Nam, généralement épargné par ce genre de catastrophes naturelles. Une tempête du même nom avait déjà frappé le pays en septembre 2005[32]. La température moyenne est généralement plus élevée dans les plaines que dans les montagnes et sur les plateaux. Elle varie de 5 °C en décembre et janvier, à plus de 37 °C en avril. Les saisons sont plus marquées dans la moitié nord du Viêt Nam qu'au sud, où la température ne varie quasiment qu'entre 21 °C et 28 °C.
Géologie
Géographie humaine
Répartition de la population
Les 96 millions de Vietnamiens sont répartis de façon inégale sur le territoire. La densité de population est en effet plus élevée à l'est, sur les littoraux, que dans l'ouest. C'est la région du delta du Fleuve Rouge qui accueille le plus de population avec 22,5 millions de personnes, soit 23,4 % de la population totale. À l'inverse, on ne recense que 5,8 millions de Vietnamiens dans les montagnes centrales, soit 6,1 % de la population totale. La densité moyenne du Viêt Nam est de 290 habitants par km2, ce qui en fait le troisième pays le plus densément peuplé d'Asie du Sud-Est, derrière les Philippines et Singapour[33].
Villes et populations urbaines
Rang | Ville | Population dans
les limites de la commune |
Densité
par km2 |
Province |
---|---|---|---|---|
1 | Hô Chi Minh-Ville | 3 525 282 | 2 061,2 | Hô Chi Minh-Ville |
2 | Hanoï | 1 472 717 | 2 398 | Hanoï |
3 | Haïphong | 620 936 | 1 523,9 | Haïphong |
4 | Da Nang | 485 147 | 1 256 | Đà Nẵng |
5 | Biên Hòa | 428 030 | 264,1 | Đồng Nai |
6 | Hué | 297 707 | 70,7 | Thừa Thiên-Huế |
7 | Nha Trang | 292 810 | 251 | Khánh Hòa |
8 | Cần Thơ | 265 753 | 1 390 | Cần Thơ |
9 | Rạch Giá | 244 055 | 104 | Kiên Giang |
10 | Vũng Tàu | 222 839 | 140 | Bà Rịa-Vũng Tàu |
L'organisation territoriale du Viêt Nam se compose de :
- 3 ensembles géographiques (miền) ;
- 8 régions administratives (vùng) ;
- 58 provinces (tỉnh) ;
- 5 municipalités (thành phố trực thuộc trung ương), au même statut que les provinces.
Sous-région | Superficie (km2) | Population (2015) | Sous-région | Superficie (km2) | Population | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nord-ouest | 44 301,10 | Côte centrale du Sud | 44 376,80 | 9 185 000 | ||||
Nord-est | 50 684,10 | 8 568 200 | Montagnes centrales | 54 641,00 | 5 607 900 | |||
Delta du fleuve Rouge | 14 957,70 | 19 714 300 | Sud-Est | 23 590,70 | 16 127 800 | |||
Côte centrale du Nord | 51 455,60 | 10 472 900 | Delta du Mékong | 40 576,00 | 17 590 400 |
Politique
Le Viêt Nam est officiellement une « république socialiste ». Un seul parti est autorisé, le Parti communiste vietnamien (PCV), qui contrôle toutes les institutions politiques du pays. L'article 4 de la constitution dispose : « Le Parti communiste du Vietnam, détachement d'avant-garde de la classe ouvrière, représentant fidèle des intérêts de la classe ouvrière, du peuple travailleur et de toute la nation, adepte du marxisme-léninisme et de la pensée de Hô Chi Minh, est la force dirigeante de l'État et de la société »[35].
L'organe suprême de l'État est l'Assemblée nationale renouvelée tous les cinq ans. Celle-ci est élue au suffrage indirect par tous les Vietnamiens âgés de plus de 18 ans. Elle élit le président de l'État et le vice-président, aux rôles symboliques, ainsi que le Premier ministre et son gouvernement. Ils sont le deuxième et troisième personnages de l'État, derrière le secrétaire général du Parti communiste vietnamien, qui occupe la première place.
En 2018, Amnesty International recense près d'une centaine de prisonniers politiques au Vietnam[26].
L'exécutif vietnamien est composé de :
- Nguyễn Phú Trọng, secrétaire général du Parti communiste depuis le ;
- Võ Văn Thưởng, président de l'État depuis le ;
- Võ Thị Ánh Xuân, vice-présidente de l'État depuis le ;
- Phạm Minh Chín, Premier ministre depuis le .
Droits Humains
Le , l'avocat vietnamien et célèbre défenseur des droits de l'Homme Lê Công Định a été arrêté et accusé, ainsi que plusieurs de ses associés, de "chercher à renverser le gouvernement populaire par des moyens non-violents" et encours au minimum 12 ans de prison, au maximum la peine de mort. L'ONG Amnesty International a appelé à la libération de Dinh et de ses associés, les décrivant comme des « prisonniers de conscience »[36].
Le , selon le ministère du Travail du Viêt Nam, les autorités vietnamiennes ont secouru quelque 7 500 victimes de trafic d'êtres humains entre 2012 et 2017, près de 90 % d'entre elles étant des femmes et des enfants, principalement des filles. En outre, les autorités locales ont déjoué 48 cas de trafic entre 2012 et 2018. Móng Cái, une ville frontalière, est le principal centre de la traite des êtres humains[37].
En , une blogueuse et activiste des droits de l'homme, Phạm Đoan Trang, a été arrêtée par la police de Hanoi et les agents du ministère de la Sécurité publique de Hô Chi Minh-Ville pour "production, stockage et distribution d'informations, de matériel et d'articles avec l'intention de s'opposer à l'État de la République socialiste du Viêt Nam[38]". Le , 28 organisations de défense des droits de l'homme, dont Amnesty International, ont appelé à la libération immédiate et inconditionnelle de Trang[39]. En , elle a été reconnue coupable par un tribunal de Hanoi d'avoir mené une propagande "anti-État" et est condamnée à neuf années de prison[40]. Le , PEN America a demandé aux autorités vietnamiennes de libérer Trang[41]. Le , l'organisation Human Rights Watch a exigé que le gouvernement vietnamien annule la condamnation de Trang et la libère immédiatement[42]. Le , Amnesty International a également appelé à la libération immédiate de Trang et de tous les défenseurs des droits de l'Homme arbitrairement détenus au Viêt Nam, notamment la militante Nguyen Thuy Hanh, le journaliste Le Van Dung et les défenseurs des droits fonciers Can Theu, Trinh Ba Tu, Trinh Ba Phuong et Nguyenthitam[43].
Défense
Les guerres, les importantes dépenses d'armement, l'embargo des États-Unis et la planification économique ont grandement affaibli l'économie du Viêt Nam[44]. En 1976, le congrès du Parti communiste décide de s'orienter vers le développement prioritaire de l'agriculture et de l'industrie légère, avec pour objectif d'atteindre rapidement l'autosuffisance alimentaire. En 1979 toutefois, la gravité de la crise alimentaire est encore manifeste. Au Nord, à la fin des années 1970, la terre est répartie entre onze mille coopératives et quelques centaines de fermes d'État. La production est collective et intensive et elle est connue avec une assez grande précision. L'État en perçoit une partie en nature comme impôt, qui est livrée aux magasins et en achète une autre partie. Le reste demeure la propriété des coopérateurs, qui peuvent le vendre s'ils le veulent, tout comme ce qu'ils produisent sur leurs lopins individuels. Au Sud en revanche l'économie de marché est encore dominante[45].
La libéralisation de l'économie permit de redresser l'économie après la fin de l'embargo américain (1994), plus précisément depuis la fin des années 1980[46]. Depuis les années 2000, on parle même d'un décollage économique puisque le taux de croissance réel du PIB passe de 4,7 % en 2001 à 7,8 % en 2007, même s'il est redescendu à 6,3 % en 2008 et 5,3 % en 2009 à cause de la crise économique[47]. Toutefois, il est remonté en 2010 à 6,8 %[47].
En 2011, le PIB du Viêt Nam est de 299,2 milliards de dollars ce qui le classe au 43e rang mondial. L'agriculture est très importante, avec 48 % des emplois totaux. Le secteur des services en occupe 29,6 % et celui de l'industrie 22,4 % (2011)[47]. Le secteur primaire représente 22 % du PIB, le secteur secondaire 40 % et le secteur tertiaire 38 % (2011)[47]. En 2017, les trois principaux partenaires du Viêt Nam, pour ses exportations, sont les États-Unis (20 %), la Chine (14,5 %) et le Japon (8 %)[47].
Les ressources minières et l'industrie lourde se concentrent en revanche vers le Nord. Le principal produit d'exportation, le pétrole, représente 20 % des revenus du commerce extérieur, principalement grâce au gisement de pétrole au large de Vũng Tàu (Cap Saint-Jacques). L'agriculture d'exportation fait aussi vivre de nombreux petits paysans. Le Viêt Nam est également devenu depuis 1999 le second producteur mondial de café après le Brésil[48].
Le Viêt Nam fait partie de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) ainsi que de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis le . L'inflation s'est envolée au Viêt Nam, atteignant jusqu'à 23,1 % en 2008[47]. Cette envolée des prix a mis à mal les habitants les plus pauvres[49]. Elle a toutefois baissé à 7 % en 2009 pour remonter en 2010, à 11,8 %[47]. La corruption est aussi très présente : le Viêt Nam est 116e sur 178 pays dans l'indice de perception de la corruption 2010 de Transparency International[50].
Le pays est confronté au problème de la spéculation. Les terres étant rares, de nombreux investisseurs considèrent plus profitable de ne pas réaliser les projets promis aux autorités, ou de n'en réaliser qu'une partie, et de revendre les terrains découpés en parcelles[26].
En 2023, le pays est classé en 46e position pour l'indice mondial de l'innovation[51].
Agriculture
Riziculture
La riziculture est économiquement très importante. Pour nourrir une population de plus en plus nombreuse, les cultures vivrières s'étendent aux collines grâce aux terrasses. Le Sud, très fertile, cultive surtout le riz. Produit de base essentiel, cet aliment est aussi un produit d'exportation. Le Viêt Nam constitue le troisième exportateur mondial de riz.
Les célèbres rizières en escalier se situent au nord du Vietnam[52]
- Rizières dans la région de Ninh Bình.
- Rizière au nord de Hanoï.
- Repiquage du riz au nord de Hanoï.
- Repiquage du riz au nord de Hanoï.
- Fauchage du riz dans la région de My Tho.
- Fauchage du riz dans la région de My Tho.
Tourisme
En 2019, le Viêt Nam a accueilli 18 millions de touristes[53], en hausse de 16,2 % par rapport à l'année précédente. En 2019, les dix principaux pays d'origine des touristes étaient[53] :
- Chine : 5 806 425 visiteurs ;
- Corée du Sud : 4 290 802 visiteurs ;
- Japon : 951 962 visiteurs ;
- Taïwan : 926 744 visiteurs ;
- États-Unis : 746 171 visiteurs ;
- Russie : 646 524 visiteurs ;
- Malaisie : 606 206 visiteurs ;
- Thaïlande : 509 802 visiteurs ;
- Australie : 383 511 visiteurs ;
- Royaume-Uni : 315 084 visiteurs.
Principales villes visitées
- Hanoï (Hà Nội), la capitale.
- Hô Chi Minh-Ville, ou Thành phố Hồ Chí Minh, auparavant appelée Saïgon, la grande ville du sud.
- Hué (Huế), la cité impériale, pendant de la Cité interdite en Chine, inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
- La cité de Hội An, patrimoine mondial de l'UNESCO.
- La ville européenne de Đà Lạt.
- Les Temples Cham, vestiges du royaume de Champa, dans la région de Da Nang.
- Nha Trang, célèbre pour ses plages et sa baie.
- Vung Tau, pour ses plages.
- Sa Pa et ses rizières en terrasses.
- Quang Binh, avec la plus grande grotte du monde Phong Nha.
- Ha Giang.
Sites naturels
Deux sites naturels remarquables sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO :
- la baie d'Along, appelée Vịnh Hạ Long ;
- le parc national de Phong Nha-Kẻ Bàng, appelé Vườn quốc gia Phong Nha-Kẻ Bàng.
Le reste du Viêt Nam présente aussi des paysages magnifiques. On peut retenir les sites suivants, dont les caractéristiques touristiques facilitent l'accès :
Évaluations du PNB global et par habitant
- PNB (2007) : 68,51 milliards de dollars (USD)
- PNB/habitant (2013) : 1 902 USD