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1920 en Italie

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Faits en bref

Cette page concerne l' année 1920 du calendrier grégorien en Italie.

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Événements

  • 7 mars : création de la Confindustria (Confédération générale de l'industrie), organisation patronale qui met au point un plan d'action contre les syndicats[2].
  • 22 mars : grève de la Fiat à Turin contre la mise en vigueur de l'heure d'été dite heure légale (grève des « lancette » (it)) ; elle est suivie par dix jours de grève générale des métalurgistes de Turin du 29 mars au 23 avril et par l'occupation des usines[2],[4].
  • 2-4 mai : « journées rouges de Viareggio » ; la ville de se proclame République soviétique après une émeute provoquée par la mort d'Augusto Morganti, juge de touche tué à la fin d'un match de football par le coup de fusil d'un carabinier[7].
  • 11 mai : une escarmouche avec la garde royale à Iglesias en Sardaigne fait sept morts et 21 blessés parmi les mineurs en grève[8].
  • 21 mai : Gouvernement Nitti II. Il démissionne après que le Parlement ait refusé de voter le décret-loi sur l'augmentation du prix du pain le 9 juin[9].
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Usine occupée par les Gardes rouges
  • 18 juin : les quatre principales organisations de travailleurs de la métallurgie présentent des mémoires à l'organisation syndicale des industriels, à Milan. Ils revendiquent des augmentations de salaire et des modifications de la réglementation en vigueur. Leurs revendications sont rejetés par les industriels qui prétextent un secteur en crise[11].
  • 2 août : l'Italie signe à Tirana un protocole avec le gouvernement albanais stipulant le retrait définitif des troupes italiennes d'Albanie à l'exception de l'île de Saseno[14].
  • 18 août : création de la Confagricoltura (Confédération générale de l'agriculture), organisation réunissant les propriétaires fonciers pour lutter contre les occupations de terres et les revendications des ouvriers agricoles[2].
  • 30 août : un lock-out est proclamé par Alfa Romeo à Milan. La Fédération des travailleurs de la métallurgie (FIOM) réagit en ordonnant l'occupation de l'usine et de toutes les autres usines métallurgiques et sidérurgiques de Milan, soit 280 établissements le 31 août[15]. Les ouvriers qui occupent les usines procèdent à l’élection de « conseil d’entreprise ». Giolitti ne fait pas appel à la force et laisse le mouvement s’essouffler.
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Les délégations d'Italie et de Yougoslavie après la signature du traité de Rapallo.
  • 12 novembre : le gouvernement italien signe un traité avec la Yougoslavie à Rapallo faisant de Fiume une ville libre sous le contrôle de la SDN. L’Italie renonce à la Dalmatie mais obtient une frontière orientale plus favorable que celle préconisée par Woodrow Wilson[12].
  • 20 novembre : l'avocate Lidia Poët, radiée en 1884, se réinscrit au barreau de Turin. Elle devient à 65 ans la première femme à être inscrite au barreau en Italie[19].
  • 21 novembre : massacre du palais d'Accursio à Bologne, à l'occasion de l'investiture au palazzo d'Accursio du nouveau maire socialiste Ennio Gnudi. Les affrontements entre manifestants des squadristes les gardes rouges et les membres de la garde royale font 11 morts et 58 blessés[20].
    • Alliance entre les industriels, banquiers et agrariens, adeptes d’une contre-révolution préventive selon la formule d'Angelo Tasca, et les fascistes, dirigée contre les socialistes et les syndicalistes de la CGL (automne). Les escouades (squadre) fascistes passent à l’action violente, d’abord contre les paysans et les organisations rurales (bourse du travail, coopératives, ligues agraires). La police n’intervient pas, sauf quand se manifeste un début de résistance de la part des paysans. L’assassinat d’un conseiller municipal fasciste à Bologne provoque des affrontements sanglants entre fascistes et socialistes. Le 20 décembre, à Ferrare, les fascistes émiliens, rassemblés dans la ville, s’adonnent à de violentes représailles. Giolitti profite de la situation pour dissoudre les municipalités socialistes d’une centaine de villes (Ferrare, Bologne, Modène…)[5].
  • 20 décembre : affrontement à Ferrare entre les fascistes et les partisans de la municipalité socialiste. Six personnes, dont quatre fascistes et deux socialistes, trouvent la mort[21]. Les affrontements entre les forces de l’ordre, les fascistes et les socialistes ont fait plus de 230 morts et 1 200 blessés depuis le début de l'année. Des mesures d'exception sont prises par le gouvernement central pour lutter contre les mouvements insurrectionnels.


  • L’indice du niveau général des prix passe de 100 en 1913 à 405 en 1918 et 591 en 1920[5].
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Culture

Cinéma

Naissances en 1920

Décès en 1920

Voir aussi

Articles connexes

Articles généraux
Articles sur l'année 1920 en Italie
L'année sportive 1920 en Italie

Liens externes

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Notes et références

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