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2018 en Arménie
chronologie de l'Arménie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Cet article traite des événements qui se sont produits durant l'année 2018 en Arménie ou relatifs à ce pays.
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Événements
- Mars 2018 à mai 2018 : révolution arménienne, ou, en référence à la révolution de Velours en Tchécoslovaquie, révolution de velours et révolution douce. À l'initiative du député d'opposition Nikol Pachinian, elle rassemble des dizaines de milliers de personnes, particulièrement dans la capitale Erevan, à Gyumri et à Vanadzor. S'intensifiant à partir d', le mouvement, baptisé « Refuse Serge » (en arménien : ՄերժիրՍերժին : MerzhirSerjin), a mené, le , à la démission de Serge Sarkissian, au pouvoir depuis 2007, puis à l'élection de Nikol Pachinian au poste de Premier ministre le , après l'échec d'une première tentative le , qui a alors mené à l'intensification du mouvement, à travers des blocus et une grève générale multisectorielle.

Février
- 9 au 25 février : 3 athlètes arméniens participent aux jeux olympiques d'hiver[1],[2],[3]
Mars
- 2 mars : élection présidentielle arménienne de 2018 afin d'élire au scrutin indirect le président de la république d'Arménie pour les sept prochaines années. Le président en exercice Serge Sarkissian, dont le second mandat s'achève le , n'est pas candidat à sa réélection, la constitution lui interdisant un nouveau mandat[4].
Avril
- 17 avril : les manifestations s'intensifient après la nomination de Serge Sarkissian, ancien président de l'Arménie, au poste de Premier ministre, dans ce que des figures de l'opposition ont qualifié de « coup de pouvoir »[5].
- 22 avril : Nikol Pachinian, leader de la manifestation, est arrêté par la police après une brève réunion avec le Premier ministre Sarkissian. Ce dernier quitte la salle après trois minutes, affirmant avoir été victime de chantage et avoir démissionné[6].
- 23 avril : Serge Sarkissian démissionne officiellement de son poste de Premier ministre après 11 jours de manifestations et libère Pachinian, arrêté hier. Il aurait déclaré : « Le mouvement de rue est contre mon mandat. Je réponds à votre demande » et « Vous aviez raison ; j'avais tort »[7].
Mai
- 8 mai : Nikol Pachinian est élu Premier ministre d'Arménie[8].
- 12 mai : formation du gouvernement Pachinian[9].
- 20 au 27 mai : affrontements armés arméno-azerbaïdjanais de 2018 entre les forces armées arméniennes et les forces armées azerbaïdjanaises. L'Azerbaïdjan déclare avoir pris plusieurs villages et positions stratégiques au sein de la République autonome du Nakhitchevan[10]. Cependant, ces zones faisaient auparavant partie d'un no man's land entre les lignes azerbaïdjanaises et arméniennes.
- 28 mai : célébrations du centenaire de la fondation de la Première République arménienne[11].
Juin
Juillet
- 26 juillet : le Service spécial d'enquête (SIS) arrête et inculpe l'ancien président arménien Robert Kotcharian pour « renversement de l'ordre constitutionnel en Arménie » en réponse aux manifestations liées à l'élection présidentielle arménienne de 2008, dans les dernières semaines de son mandat[13]. Le même jour, le colonel général Yuri Khatchatourov a été inculpé du même chef d'accusation, celui de trouble à l'ordre constitutionnel lors des manifestations, alors qu'il était alors commandant de la garnison d'Erevan[14].
Septembre
- 23 septembre : élections municipales de 2023 à Erevan afin de renouveler les 65 membres de son conseil municipal[15]. Ce scrutin anticipé est provoqué par la démission de l'ancien maire Taron Margarian, membre du HHK, à la suite de la révolution arménienne de 2018.
Octobre
- 3 octobre : Pachinian limoge six membres de son cabinet après que leurs partis politiques respectifs, la Fédération révolutionnaire arménienne et l'Alliance Tsarukyan, ont soutenu un projet de loi parlementaire limitant de fait le rôle du Premier ministre dans la convocation d'élections anticipées à l'Assemblée nationale[16].
- 16 octobre : Pachinian démissionne en signe de protestation contre les mesures prises par les deux partis et promet d'assurer l'intérim jusqu'à la tenue des élections.
Novembre
- 1er novembre : Pachinian annonce que son pays tentera d'entamer le processus de normalisation des relations avec la Turquie sans conditions préalables, affirmant que la reconnaissance du génocide arménien est une « question de sécurité » plutôt qu'une question de relations arméno-turques[17].
- 6 novembre : le Parti européen d'Arménie est fondé à Erevan par le cinéaste Tigran Khzmalyan[18].
Décembre
- 9 décembre : élections législatives arméniennes de 2018 afin de renouveler les 132 membres de l'Assemblée nationale. Il s'agit d'élections anticipées à la suite de la révolution arménienne de 2018 ayant provoqué la chute du Premier ministre Serge Sarkissian le . Le scrutin a pour résultat une large victoire de l'Alliance « Mon pas » du meneur de la révolution et nouveau Premier ministre Nikol Pachinian, qui réunit à elle seule plus des deux tiers des suffrages.
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Références
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