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Brumath

commune française du département du Bas-Rhin De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Brumath (qui se prononce [bʁymat] Écouter) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Faits en bref Administration, Pays ...

La ville de Brumath est située au nord de l’Alsace dans le département du Bas-Rhin, à 17 km au nord de Strasbourg et à 13 km au sud-ouest de Haguenau. Cette commune compte selon l’INSEE, plus de 10 000 habitants.

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Géographie

Résumé
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Localisation

Brumath se trouve sur la route nationale 63 à 17 km au nord de Strasbourg et à 13 km au sud-ouest de Haguenau. Elle est également desservie par l'autoroute A4 qui la contourne par l'ouest.

La Zorn traverse la ville et le canal de la Marne au Rhin la longe par le sud-ouest.

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Pont sur la Zorn en 1932.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Bernolsheim, Bilwisheim, Donnenheim, Eckwersheim, Geudertheim, Krautwiller, Kriegsheim, Olwisheim, Rottelsheim, Vendenheim, Weitbruch et Wingersheim les Quatre Bans.

Hydrographie

Réseau hydrographique

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Réseau hydrographique de Brumath[Note 1].

La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le canal de la Marne au Rhin, la Zorn, le ruisseau l'Hellergraben, le ruisseau le Saltenbach, la Fosse Neugraben, le ruisseau le Rottgraben, le ruisseau le Schlossgraben et le ruisseau Schlohengraben[2],[Carte 1].

La Zorn, d'une longueur totale de 96,7 km, prend sa source dans la commune de Walscheid et se jette dans la Moder à Rohrwiller, après avoir traversé 34 communes[3].

Son territoire est également traversé par sept ruisseaux, tel que le Schlohengraben, traversant le sud de la ville vers l'est ou encore le Rottgraben situé au sud du précédent et s'écoulant dans la même direction. Il y a aussi le Seltenbach qui contourne la ville au nord-ouest. D'autres ruisseaux se trouvent également à proximité tel que l'Hellergraben, le Muhlbach, le Schlossgraben ou encore le Rissbach. La plupart de ces ruisseaux sont des affluents de la Zorn.

Le canal de la Marne au Rhin, d'une longueur totale de 314 km, et 178 écluses à l'origine, relie la MarneVitry-le-François) au RhinStrasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie[4].

L'Hellergraben, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Niederschaeffolsheim et se jette dans le Kesselgraben à Weyersheim, après avoir traversé huit communes[5].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau de la Hardt (22,2 ha) et l'étang du Sherif (0,2 ha)[Carte 1],[6].

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Ill Nappe Rhin ». Ce document de planification concerne la nappe phréatique rhénane, les cours d'eau de la plaine d'Alsace et du piémont oriental du Sundgau, les canaux situés entre l'Ill et le Rhin et les zones humides de la plaine d'Alsace. Le périmètre s’étend sur 3 596 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[7].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat des marges montagnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[9]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental[10] et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours)[11]. Elle est en outre dans la zone H1b au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[12],[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Waltenheim-sur-Zorn à 6 km à vol d'oiseau[14], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,2 mm[15],[16]. La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −14,9 °C, atteinte le [Note 2].

Davantage d’informations Mois, jan. ...
Source : « Fiche 67516001 » [PDF], sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base (consulté le )
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,5
0
42,5
 
 
 
5,8
0,3
41,5
 
 
 
10,6
3
43,2
 
 
 
16,4
6,9
41,5
 
 
 
19,7
10,2
80
 
 
 
23,7
13,8
66,9
 
 
 
25,9
15,5
60,4
 
 
 
24,7
14,8
72,5
 
 
 
20,9
11,5
43,8
 
 
 
15,1
8
56,7
 
 
 
8,7
3,9
47,6
 
 
 
5,2
0,9
55,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Qualité de l’environnement

Brumath est labellisée « Commune nature 2 libellules »[17],[18] pour sa démarche Zéro Pesticides[19]. Elle dispose également du label « Ville Fleurie 3 fleurs »[20].

Les services communaux n’utilisent plus de produits phytosanitaires depuis 2016, celui-ci ayant été remplacé par du désherbage thermique ou des méthodes de gestion différenciées[21],[22].

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Urbanisme

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Typologie

Au , Brumath est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brumath[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[25]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[26],[27].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,8 %), forêts (31,6 %), prairies (12,6 %), zones urbanisées (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %), cultures permanentes (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), eaux continentales[Note 6] (0,9 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Voies de communication et transports

La commune est traversée à l'ouest par l'autouroute A4 la reliant à Paris et Strasbourg. La voie rapide A340/D1340 débute à Brumath et la relie à Haguenau. Parmi les routes départementales, on peut noter la D263G traversant la commune et qui permet de rejoindre Vendenheim et Kriegsheim, deux communes voisines. Le réseau cyclable comprend environ 15 km de piste aménagée pour des liaisons à l’intérieur et à l’extérieur de la ville. Elle est notamment traversée au sud par la véloroute du canal de la Marne au Rhin partant de Strasbourg et allant jusqu’à Sarrebourg en Moselle en passant par Saverne[29].

Enfin, la ville est traversée par le canal de la Marne au Rhin à l'ouest de la ville. Elle dispose ainsi d'un petit port de plaisance pouvant également occasionnellement servir pour le transport de vrac (graviers, sable, etc.)[30],[31].

Transports urbains

La commune est intégrée depuis le au réseau Ritmo de la Communauté d'agglomération de Haguenau[32]. Elle est desservie par :

Transport ferroviaire

Brumath est traversée par la ligne Paris - Strasbourg. Sur son ban communal, elle dispose de deux gares : la gare de Brumath et la gare de Stephansfeld toutes deux desservies par les trains TER Grand Est la reliant à Strasbourg en moins de 15 minutes[33]. Les deux gares de la ville sont intégrées au Réseau Express Métropolitain Européen (REME) de Strasbourg.

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Toponymie

Brumath, prononcé [bʁymat], apparait au IIe siècle sur la carte du géographe Ptolémée sous le nom de Brokomagos puis au IIIe siècle dans l'itinéraire d'Antonin sous Brocomagus de broco (blaireau) + magos (plaine ou marché agricole). Durant les IIe et IVe siècles, on trouve aussi la forme latine de Brocomagos. Plus tard en l'an 770, le nom de la ville est Brocmagad et en l'an 889 Bruochmagad. Les toponymes plus tardifs sont en 973 Pruomat, en 979 Bruomade et enfin en 1165 Brumat. Ces derniers se sont transformés pour donner le nom actuel de Brumath. Elle est citée sur la table de Peutinger sous le nom de Breucomagus[34].

Histoire

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Représentation de Brocomagus au 2e siècle.

Le site de Brumath est habité sans interruption depuis plus de cinq mille ans. Le sous-sol a livré des céramiques ornées de décors dont le ruban forme le thème principal (céramique rubanée). Un palais y est attesté en 770[35].

Après la défaite d'Arioviste, battu par Jules César en 58 av. J.-C., les Triboques sont autorisés par les Romains à s'établir sur la rive gauche du Rhin, où ils forment la Civitas Tibocorum (cité des Triboques) dont la capitale est Brocomagus. Pendant près de quatre siècles, la ville se développe dans le cadre de la paix romaine, puis décline avec l'affaiblissement de l'Empire[réf. nécessaire].

Au XIIIe siècle, Brumath devient la capitale du landgraviat de Basse-Alsace puis est élevée au rang de ville au XIVe siècle et donc entourés de murailles, dont il ne reste rien aujourd'hui. La ville possédait également au moins deux tours-portes ainsi qu'un fossé. Les villes de Haguenau et Strasbourg incendient Brumath en 1389 et font abattre les murs d'enceinte sans doute définitivement. Cependant deux tours-portes et une partie du fossé sont toujours présents en 1702 ainsi qu'un pan de mur visible jusqu'au XIXe siècle.

Partagée entre les familles de Lichtenberg et les Linange, la seigneurie fut l'objet de guerres incessantes entre ces deux maisons[36].

La ville a compté en ses murs jusqu'à trois châteaux dont le plus ancien est mentionné en 1319 en tant que « hus » et étant une possession du chevalier Simon Fürst. Entre 1332 et 1361 deux autres châteaux sont construits par les Lichtenberg et destinés à servir de résidence pour la famille. L'un est détruit en 1389 par les villes de Strasbourg et Haguenau puis à nouveau en 1450 par les Lichtenberg. Le troisième château est également détruit en 1389 et mentionné comme ruine en 1517. Il est reconstruit en style Régence par le comte Jean Reinhard entre 1723 et 1728[37]. Il fut racheté en 1804 par la communauté protestant et transformé en église, ce qu'il est encore aujourd'hui. De nos jours, le château abrite également le musée archéologique de Brumath[38].

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Politique et administration

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Découpage territorial

La commune de Brumath est membre de la communauté d'agglomération de Haguenau[39], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Haguenau. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Haguenau-Wissembourg, à la circonscription administrative de l'État du Bas-Rhin, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Grand Est[39].

Sur le plan électoral, elle dépendait jusqu'en 2020 du canton de Brumath pour l'élection des conseillers départementaux au sein du conseil départemental du Bas-Rhin. Depuis le , elle dépend du même canton pour l'élection des conseillers d'Alsace au sein de la collectivité européenne d'Alsace[41].

Élections municipales et communautaires

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

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Mairie de Brumath en 1905.
Davantage d’informations Période, Identité ...

Jumelages

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Fanfare de Dingolfing en 2008.

Depuis 1970, Brumath est jumelée avec la ville de Dingolfing en Allemagne.

La charte de jumelage a été signée en 1970 entre la ville de Brumath et la ville de Dingolfing située en Basse-Bavière en Allemagne, à 100 km au nord-est de Munich.

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Population et société

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Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 7].

En 2023, la commune comptait 10 499 habitants[Note 8], en évolution de +5,14 % par rapport à 2017 (Bas-Rhin : +3,4 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 3002 6713 3394 2034 0624 1313 7614 2044 427
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
5 1695 5145 6195 6125 4965 5455 6285 5485 368
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 5305 6555 5425 2775 7435 9456 2095 7326 273
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6 8017 3576 8887 7028 1828 9309 7379 9769 913
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

La ville de Brumath présente un total de sept établissements scolaires, gérées par la communauté d'agglomération de Haguenau. Ces écoles sont réparties sur le territoire selon une sectorisation :

  • deux écoles maternelles publiques : Arc-en-Ciel, Les Cigognes ;
  • trois écoles élémentaires publiques : Les Remparts, Pierre-Pflimlin, Robert-Schuman ;
  • une école privée maternelle et élémentaire hors contrat : école parentale Davidia ;
  • un collège public : Collège restructuré « Marcel Weinum » de Brumath[48]

Certaines, comme les écoles maternelles Les Cigognes et Arc-en-Ciel ainsi que les écoles élémentaires Pierre-Pflimlin et Rober- Schuman proposent un enseignement bilingue paritaire en allemand et en français.

Culture

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Médiathèque Les Triboques à Brumath.

Brumath dispose de lieux culturels, notamment la médiathèque Les Triboques qui fait partie du Réseau TILT de la Communauté d'agglomération de Haguenau. Il existe aussi une école de musique et des associations culturelles.

Inauguré en 1999, le cinéma Pathé Brumath est situé à l'ouest de la ville et comporte quatorze salles dont une proposant la 4DX[49],[50].

Sports

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Complexe sportif Rémy-Huckel.

Brumath est labellisée depuis 2019 « Ville Sportive »[51] et « Terre de Jeux 2024 » depuis 2021[52],[53]. Ce dernier label permet à la ville de poser sa candidature pour devenir Centre de Préparation aux Jeux et accueillir des délégations étrangères au sein de ses infrastructures.

Rénové et inauguré en 2020, le complexe sportif Rémy-Huckel[54] propose des infrastructures ; il comprend trois terrains de football ainsi qu'une piste d'athlétisme à huit couloirs en revêtement synthétique[55]. Ce site accueille également une aire multi-glisse avec skatepark et pumptrack ainsi qu’un city stade. Le complexe est doté d’un parcours de cross fitness de plus de 2 km avec des agrès sportifs.

Le Fun Parc Brumath est un plan d’eau ouvert en période estivale et destiné aux loisirs aquatiques et nature.

Santé

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Ancien asile de Stephansfeld en 1841.

La ville de Brumath dispose d'une résidence pour personnes âgées. Se trouve également à Brumath, l’hôpital La Grafenbourg qui est un établissement public de santé ayant une activité principalement axée sur l’accueil et le soin en gérontologie. Enfin, situé à Brumath, L'EPSAN est un centre hospitalier spécialisé dans la prise en charge des adultes, adolescents et enfants atteints de troubles psychiatriques.

Événements

La Foire aux oignons est une fête populaire organisée chaque année dans la commune. Elle comprend une fête foraine, un marché du terroir et un marché aux puces. Cet événement a lieu sur deux jours, toujours le dernier dimanche de septembre[56],[57],[58].

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Économie

Culture locale et patrimoine

Résumé
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Lieux et monuments

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Statue de Marcus Ulpius Tertius à Brumath.

Patrimoine civil

Une statue contemporaine en bronze de Marcus Ulpius Tertius dans la cour du château évoque l’histoire antique de la commune[59].

Patrimoine religieux et funéraire

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Le château de Brumath transformé en église luthérienne.

L’église catholique saint Nazaire et saint Celse est de style néo-classique et date du XIXe siècle, tandis que l’église Notre-Dame de Stephansfeld faisant partie de l’ancien hôpital remonte pour ses parties les plus anciennes au XIe siècle. L'ancien château, érigé de 1720 à 1726 pour le comte Jean Reinhardt III de Hanau-Lichtenberg, a été transformé en église luthérienne en 1803 et dispose d'une orgue Stiehr de 1810 classé monument historique[60]. Une église évangélique est également présente depuis 1889 ainsi qu'une chapelle protestante à Stephansfeld. Enfin, Brumath est siège de rabbinat dès le XIXe siècle et une synagogue est construite en 1801 puis remplacée par la synagogue actuelle en 1846. Endommagée et profanée pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est transformée en dépôt de vivres avant d’être rendue au culte en 1957[61].

Le patrimoine funéraire ancien est représenté par les nécropoles protohistoriques et gallo-romaine de Brumath situées dans la forêt à proximité de la commune et inscrit aux monuments historiques.

Patrimoine environnemental

  • Le jardin de l'Escalier.
  • Forêt communale de 458,31 ha[62] au cœur de laquelle se trouve le sentier d’ici et d’ailleurs.
  • Arboretum.
  • Abfluss Brumath.
  • Jardin du Tilleul.
  • Parc de Stephansfeld.
  • Plan d'eau de la Hardt.

Patrimoine culturel

Le musée archéologique consacré au passé gallo-romain de Brumath est géré par la Société d’histoire et d’archéologie de Brumath et environs (SHABE).

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Logo de Brumath.
Davantage d’informations Blason, Détails ...
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Voir aussi

Bibliographie

Ouvrages cités dans le texte

  • Charles Muller et François Ritter (préf. Charles-Gustave Stoskopf), Brumath : Regard sur un passé récent, Strasbourg, Carré Blanc, coll. « Mémoire de Vies », , 1re éd. (1re éd. 2001), 224 p., 21,3 × 30,1 cm, couverture couleur, relié [détail des éditions] (ISBN 2-84488-029-0, ISSN 1292-1645)
  • Pascal Flotté, Jean-Baptiste Gervreau, Clotilde Allonsius, Cécile Bébien, Mathias Higelin, Olivier Putelat et Sophie Vauthier, « Un quartier antique de Brocomagus/Brumath (7-9 rue du Général Rampont), Bas-Rhin », Revue archéologique de l'Est, vol. 65, no 188, , p. 27-59 (ISSN 1760-7264, lire en ligne)

Autres ouvrages

  • Jean André, Brumath : 1939-1945, son histoire, ses histoires et la vie quotidienne de ses habitants pendant la Seconde guerre mondiale, Souffelweyersheim, , 83 p.
  • (de) A. Bostetter, Geschichte Notizen über die Stadt Brumath, Brumath, Schmidt C. F., , 133 p.
  • Antoine Fischer (dir.), Victor Beyer, François Brockmann, Louis-Marie Coyaud, Philippe Dollinger, Victor Albin Gebus, Willy Guggenbühl, Jean-Jacques Hatt, Roger Henninger et al. (préf. Victor Fischer, ill. Jean Nicolas), Brumath : Destin d'une ville, Strasbourg, Saisons d'Alsace, coll. « Connaissance de l'Alsace », , 1re éd. (1re éd. 1968), 267 p., 18,1 × 23,3 cm, couverture couleur, relié [détail des éditions] (OCLC 7520963).
  • Claude Muller, « Radio Strasbourg P.T.T… le centre émetteur de Brumath », in Bulletin - Société d'histoire et d'archéologie de Brumath et des environs, 2012, no 40, p. 26-33
  • Bernadette Schnitzler (dir.), Brumath-Brocomagus : capitale de la cité des Triboques : [exposition, Strasbourg, Musée archéologique de Strasbourg, 17 avril 2015 au 31 décembre 2016], Strasbourg, Musées de la ville de Strasbourg, coll. « Fouilles récentes en Alsace », , 250 p. (ISBN 9782351251294)

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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