Combs-la-Ville
commune française du département de Seine-et-Marne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Combs-la-Ville est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Combs-la-Ville | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Melun | ||||
Intercommunalité | CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart | ||||
Maire Mandat |
Guy Geoffroy (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 77380 | ||||
Code commune | 77122 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Combs-la-Villais | ||||
Population municipale |
22 240 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 536 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 40′ nord, 2° 34′ est | ||||
Altitude | Min. 43 m Max. 91 m |
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Superficie | 14,48 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Combs-la-Ville (bureau centralisateur) |
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Législatives | 9e circonscription de Seine-et-Marne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | combs-la-ville.fr | ||||
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La commune appartient à la ville nouvelle de Sénart.
Combs-la-Ville est une commune située dans le département de Seine-et-Marne faisant partie de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart. La ville est située à 28 km au sud-est de Paris et à un peu plus de 16 km au nord de Melun, préfecture du département. Limitrophe du département de l'Essonne, elle est localisée entre la forêt de Sénart à l'ouest, la rivière de l'Yerres au nord et le plateau de Brie à l'est et au sud. Elle est traversée dans sa partie sud par la nationale 104 appelée « la Francilienne ».
Les communes limitrophes sont :
Le réseau hydrographique de la commune se compose de dix cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,46 km[11].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[12].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[13]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[14].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[16].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 671 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mandres-les-Roses à 5 km à vol d'oiseau[17], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,3 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,6 | 3,8 | 5,8 | 9,6 | 12,7 | 14,5 | 14 | 10,8 | 8,2 | 4,7 | 2,4 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 5 | 8,2 | 11 | 14,8 | 18,1 | 20,2 | 20 | 16,3 | 12,4 | 7,8 | 5 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 8,6 | 12,7 | 16,4 | 19,9 | 23,5 | 25,9 | 26,1 | 21,8 | 16,6 | 10,9 | 7,5 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−16 08.01.10 |
−13 07.02.1991 |
−10,5 01.03.05 |
−3 07.04.21 |
0,5 07.05.1997 |
1,8 04.06.1991 |
6,1 04.07.1990 |
6 28.08.1998 |
1 30.09.12 |
−3,8 30.10.1997 |
−10,4 24.11.1998 |
−10,3 29.12.1996 |
−16 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,1 27.01.03 |
22 27.02.19 |
25 31.03.21 |
29 20.04.18 |
33 28.05.17 |
38 22.06.17 |
39,5 31.07.20 |
40,1 06.08.03 |
35 15.09.20 |
29,5 01.10.11 |
23 08.11.15 |
17,3 16.12.1989 |
40,1 2003 |
Précipitations (mm) | 57,2 | 50,9 | 49,8 | 50,6 | 67,4 | 58,6 | 60 | 61,1 | 52,4 | 58 | 61,8 | 70,5 | 698,3 |
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Combs-la-Ville comprend deux ZNIEFF de type 2[Note 1],[21] :
Au , Combs-la-Ville est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[25],[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[26]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].
La commune compte 81 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[29].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,3% ), zones urbanisées (29,8% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1% ), forêts (7,9% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (3% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[30].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[31],[32],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Sénartdont l'étude a été engagée en 2013, portée par le syndicat Mixte de Sénart Val de Seine (SYMSEVAS)[33].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[34]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 9 197 dont 54,4 % de maisons et 44,6 % d’appartements.
Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 64,9 % contre 34 % de locataires[35], dont 17,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et 1,2 % logés gratuitement.
En venant de Paris :
En venant de province :
Le nom de la localité est mentionné sous la forme « Villa cognominata Cumbis in pago Parisiaco » en 576[36] et 655[37] ; In Cumbis au IXe siècle[38] ; « Villa Cumbis in territorio Briacensi sita » en 1061[39] ; Villa que Cons vocatur en 1153[40] ; Cuns en 1197[41] ; Cons en 1198[42] ; Parrochia de Comis[43] et Combs en 1216[44] ; Consvilla en 1228[45] ; Parrochia de Combisvilla en 1235[46] ; G. de Cumbisvilla en 1237[47] ; Coms en 1272[48] ; Quons, Quoons la ville en 1319[49] ; Cons la ville[50], Cuons la ville[51] et Coignevilla en 1331[52] ; Conz la ville en 1340[53] ; Conbisvilla en 1356[54] ; Combz la ville en 1405[55] ; Conlaville en 1409[45] ; Camps la ville en Brye en 1673[56] ; Comblaville en 1770[57],[58].
Combs-la-Ville est formé sur le radical celtique Cumba, passé au roman et au français dialectal, combe qui désigne une vallée[59].
En 636, le roi Dagobert lègue sa terre de Combs (cumbis) à l’abbaye de Saint-Vincent[réf. nécessaire], qui se nommera plus tard Saint-Germain-des-Prés.
En 1783, le comte de Provence, frère puîné du roi Louis XVI et futur roi Louis XVIII, est propriétaire de Combs-la-Ville[réf. nécessaire].
La gare de Combs-la-Ville - Quincy est inaugurée le 12 août 1849, puis reconstruite en 1981.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1793 à 1991 du canton de Brie-Comte-Robert, année où elle devient le chef-lieu du canton de Combs-la-Ville[60]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 4 à 5 communes.
Combs-la-Ville est l'une des communes qui composent la ville nouvelle de Melun-Sénart, administrée par deux « syndicats communautaires d'aménagement » (SCA) de la ville nouvelle de Sénart, le Grand-Melun et Sénart-Villeneuve.
Le le SAN prend l'appellation de syndicat d'agglomération nouvelle de Sénart-Ville Nouvelle en retirant Melun de son nom. Le , le SAN est transformée en communauté d'agglomération[61], dont était membre la ville.
Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines afin de former, le , la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, dont est désormais membre Combs-la-Ville.
Les élections municipales 2001 et 2008 ont vu les listes conduites par le candidat UMP Guy Geoffroy l'emporter de façon modérée au premier tour avec respectivement 54,57 % et 51,13 % des voix des votants[62]. Quant à l'élection de 2014, la victoire fut bien plus nette avec 69,85 % des voix des votants, contre la liste de Philippe Sainsard (PS) : 30,14 %, avec un taux de participation de 54,65 %[62]. Cette élection a donc suivi la tendance nationale de 2014 à voter plus à droite que précédemment, notamment du fait de l'impopularité du gouvernement PS mené par François Hollande auprès de la population française.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | Jacques Viret | Vigneron | ||
13 novembre 1791 | Claude Pichon | Vigneron | ||
30 septembre 1793 | Nicolas Prevot | Cordonnier | ||
An VII | Paul Dutfoy | Cultivateur | ||
1818 | Jean-Didier Dutfoy | Cultivateur | ||
7 janvier 1823 | Jean-Louis Nicolle | Cultivateur | ||
11 mai 1824 | Pierre-Noël Papillon | Meunier | ||
26 décembre 1828 | Jean-Didier Dutfoy (2e du nom) | Cultivateur | ||
25 septembre 1831 | Paul Dutfoy (2e du nom) | Cultivateur | ||
29 août 1843 | Jean-Didier Dutfoy | Cultivateur | ||
6 novembre 1846 | René Garnot | Cultivateur | ||
6 avril 1857 | Philéas Breger | Cultivateur | ||
28 novembre 1857 | Auguste Denier | Propriétaire | ||
4 décembre 1867 | Jean-Noël Papillon | Meunier | ||
23 janvier 1881 | Hippolyte Lahaye | Cultivateur | ||
20 mai 1888 | Henry Chardin | Propriétaire | ||
20 mai 1900 | Emile Breton | Cultivateur | ||
2 août 1903 | Alphonse Rodier | Boucher | ||
17 mai 1908 | Albert Dauvergne | Cultivateur | ||
12 décembre 1919 | David Bondu | Représentant de l'État au PLM | ||
14 octobre 1923 | Henri Lebœuf | Cultivateur | ||
12 mai 1935 | André Quentin | Pharmacien | ||
27 octobre 1944 | 23 octobre 1947 | Henri Pavard | Mandataire aux Halles | |
23 octobre 1947 | 21 mars 1959 | Henri Chasselon | Instituteur en retraite | |
21 mars 1959 | 13 mars 1977 | Lucien Peyriguère | Médecin | |
13 mars 1977 | 18 mars 1983 | Alain Vivien | PS | Professeur Conseiller général de Brie-Comte-Robert (1970 → 1982) Député de la Seine-et-Marne (1re circ.) (1973 → 1986) |
18 mars 1983 | 17 mars 1989 | Claude Sapin | PS | Ingénieur économiste Vice-président du SAN de Sénart-Ville Nouvelle (1983 → 1989) |
17 mars 1989 | 29 juin 1992[63] | Alain Vivien | PS | Professeur Secrétaire d'État aux Affaires étrangères (1991 → 1992) Député de Seine-et-Marne (9e circ.) (1988 → 1991) Démissionnaire |
29 juin 1992[64] | 18 juin 1995 | Claude Sapin | PS | Ingénieur économiste |
18 juin 1995[65] | En cours (au 7 juillet 2020) |
Guy Geoffroy | RPR puis UMP (RS) puis LR |
Proviseur de lycée Député de Seine-et-Marne (9e circ.) (2002 → 2017) Conseiller général du canton de Combs-la-Ville (1992 → 1998) Vice-président du conseil général de Seine-et-Marne (1994 → 1998) Réélu en 2001, 2008, 2014 et 2020[66],[67] |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[68].
Ville | Pays | Période | ||
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Baia Mare[69] | Roumanie | depuis le | ||
Duderstadt[69] | Allemagne | depuis | ||
Dáli[69],[70] | Chypre | depuis le | ||
Oswestry[69] | Royaume-Uni | depuis | ||
Petite-Île[69] | France | depuis | ||
R'Kiz[69] | Mauritanie | depuis | ||
Salaberry-de-Valleyfield[69] | Canada | depuis |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [71],[72].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Combs-la-Ville est assurée par le syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) pour le transport et la dépollution[73],[74],[75].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[76]. La communauté d'agglomération Marne et Gondoire (CAMG) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[73],[77].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [73],[78],[79].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[80],[Note 7].
En 2021, la commune comptait 22 240 habitants[Note 8], en évolution de +0,39 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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22 240 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune se retrouve confrontée à de nombreuses grosses structures commerciales tout autour. Le centre commercial Carré Sénart n'est pas loin au sud, et il concentre nombre de commerces (tels que Carrefour, Célio, Desigual ou encore Darty) qui auraient pu s'implanter en son absence dans le centre de Combs-la-Ville. Enfin, il existe une forte évasion commerciale vers le centre commercial Val d'Yerres 2 de Boussy-Saint-Antoine, dans l'Essonne, qui par sa situation sert de lieu d'achats pour nombre d'habitants des environs.
Enfin, l'explosion, quoique ralentie et en légère régression depuis 2007, du nombre d'administrés à Combs-la-Ville depuis les années 1990 explique le manque de commerces, car la ville n'a jamais été très commerçante auparavant étant trop petite en nombre d'habitants.
La municipalité tente de redonner vie à l'hypercentre avec la finalisation récente de la place de l'An 2000 qui devrait redorer légèrement le commerce de centre-ville de la commune.
Un restaurant McDonald's est implanté depuis le , vers la sortie sud de la commune.
Combs-la-Ville est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[82].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[83]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 93 ha en 1988 à 137 ha en 2010[82]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Combs-la-Ville, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[82],[Note 10] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 7 | 4 | 4 |
Travail (UTA) | 12 | 5 | 4 |
Surface agricole utilisée (ha) | 652 | 535 | 549 |
Cultures[84] | |||
Terres labourables (ha) | 650 | 535 | 549 |
Céréales (ha) | 421 | 377 | 324 |
dont blé tendre (ha) | 299 | 255 | 185 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 114 | s | s |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | 72 | 83 | s |
Élevage[82] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 7 | 0 | 0 |
La Coupole, œuvre de l'architecte Jean Nouvel[86], est un lieu multiculturel qui inclut une médiathèque, un cinéma, une salle de musique, une salle de danse comme des espaces de réunion et de restauration[87].
La Maison des Jeunes et de la Culture permet la pratique de la musique (tam-tam, rap, rock...), et accueille également un club d'aquariophilie.
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : d’azur aux trois fleurs de lys d’or accompagnées, en abîme, d’un écusson cousu de sable aux trois besants d’argent, chaussé aussi d’or, au chef cousu de gueules chargé d’une couronne à l’antique d’or. |
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