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KwaZulu-Natal
province d'Afrique du Sud De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le KwaZulu-Natal (souvent connu tout simplement comme le KZN) est une province de l'Afrique du Sud. Il représente une fusion de l'ancienne province de Natal avec le bantoustan zoulou de KwaZulu.
Deuxième province la plus peuplée de l'Afrique du Sud (avec environ 11,1 millions d'habitants en 2016[2]), le KZN est surnommée « la province jardinière » et est très largement zouloue.
Elle s'étend de l'Eswatini et du Mozambique jusqu'au Cap-Oriental au sud. Dans l'intérieur, le KZN est limitrophe du Lesotho et des provinces de l'État libre et du Mpumalanga. Il subsiste une monarchie zouloue dans la province.
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Toponymie
Le nom de KwaZulu-Natal est l'adjonction de KwaZulu, qui signifie « pays des Zoulous » ou « lieu du peuple du ciel », et de Natal, nom donné à cette partie du monde par Vasco de Gama qui naviguait au large des côtes durant la période de Noël 1497[3].
Géographie
Les monts du Drakensberg (les « montagnes du Dragon » en afrikaans ou uKhahlamba en zoulou) traversent la région. Le parc classé sur la liste du patrimoine mondial protège la faune, la flore et les nombreux vestiges archéologiques locaux. L'un des plus beaux panoramas de la région est très certainement l'Amphithéâtre.
La province compte aussi avec la prestigieuse réserve d'Hluhluwe-Umfolozi.
Villes majeures
Durban et Pietermaritzburg sont les pôles urbains principaux. D'autres villes notables sont : Empangeni, Kokstad, Ladysmith, Newcastle, Port Shepstone, Richards Bay, KwaDukuza, Tongaat, Ulundi, et Vryheid.
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Histoire
En 1970, ce qui subsiste de l'ancien Royaume zoulou est intégré dans le bantoustan appelé Zululand puis KwaZulu, dans le cadre de la politique de l'apartheid. La région est dirigée par Mangosuthu Buthelezi, prince zoulou, fondateur en 1975 du Parti Inkatha de la liberté (IFP), avec l'approbation du Congrès national africain (ANC), mais qui, à partir de 1980, se veut initialement une alternative modérée à celui-ci. Des affrontements sanglants ont par la suite opposé les partisans de l'IFP et de l'ANC dans les années 1990[4],[5], alors que l'IFP perdait progressivement de son influence[6].
Démographie


Par groupe ethniques en 2011[8] :
Par langue maternelle en 2011[8] :
- zoulou : 77,82 %
- anglais : 13,17 %
- xhosa : 3,36 %
- afrikaans : 1,59 %
- ndébélé du nord et ndébélé du sud : 1,10 %
- sesotho : 0,78 %
- autres : 0,76 %
- tswana : 0,51 %
- langue des signes : 0,48 %
- sepedi : 0,20 %
- tsonga : 0,09 %
- swati : 0,08 %
- venda : 0,04 %
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Politique et administration
Résumé
Contexte
Gouvernement provincial
Le gouvernement provincial de KwaZulu-Natal siège à Pietermaritzburg.
Gouvernements municipaux
Lors des élections municipales du , l'ANC obtient 46,54 % des suffrages provinciaux contre 38,57 % au Parti Inkatha de la liberté suivi de la DA (8,38 %) et du Minority Front (1,61 %).
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Universités et enseignement supérieur
Lors du recensement de 2001, 22,9 % de la population du KwaZulu-Natal âgée de 20 ans au moins n'ont reçu aucune éducation, et 4,8 % ont bénéficié d'études supérieures[11].
- Université du KwaZulu-Natal fusion de l'Université de Natal et de l'Université de Durban-Westville
- Institut Technologique de Durban fusion du Technikon ML Sultan et du Technikon Natal
- Technikon Mangosuthu
Références
Voir aussi
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