Le roi de Ségou Tom Mansa est assassiné par ses prétoriens. Un homme du peuple, Ngolo Diarra prend le pouvoir (1766) et étend le royaume de Ségou jusqu’à Tombouctou et Djenné puis lance deux expéditions contre les Mossi de Haute-Volta. Il réinstalle sa capitale à Ségou-Koro, abandonnée plusieurs années plus tôt, et fonde une véritable dynastie qui règne jusqu’en 1862[4].
Arrivée au Canada de commerçants anglophones originaires de Nouvelle-Angleterre ou de métropole, à la demande du général en chef Amherst afin de pourvoir aux besoins de l’armée et de la population[15].
22 mars: création d’une commission pour la reforme de l’instruction publique en Autriche (Studienhofkommission)[19]. Le cardinal Migazzi, président de la commission de l’instruction publique, a pour projet l’organisation d’une école primaire obligatoire, projet qui n’aboutira pas faute de moyens financiers. Les jésuites sont écartés au profit des catholiques réformateurs.
25 octobre: mort de George II de Grande-Bretagne. Début du règne de George III de Grande-Bretagne et d'Irlande (George III du Royaume-Uni à partir de 1801) (fin en 1820)[27]. Il se lance avec enthousiasme dans les affaires publiques et connaîtra une popularité réelle. Élevé par un précepteur tory, Lord Bute, il arrive au pouvoir au moment où le courant tory favorable à la prérogative royale s’est dégagé de la fidélité aux Stuart. Avec la centaine de sièges du patronage électoral de la couronne et autant de sièges tory, le roi peut s’appuyer sur une tendance majoritaire à la Chambre (King’s Friends).
3 novembre: victoire décisive de Frédéric II à la bataille de Torgau, en Saxe sur les Autrichiens de Daun et Lacy[25]. Les deux armées prennent leur quartiers d’hiver après une convention passé le 11 décembre[24]. La Prusse est épuisée par des opérations défensives contre des adversaires supérieurs en nombre[28].
9 décembre: organisation d’un Conseil d’État (Staatsrat) en Autriche[29]. Organisme délibérant, il coiffe tous les services de la cour et est chargé de coordonner l’action des différentes administrations. Il est composé de six membres, trois de l’aristocratie partant le titre de ministre d’État et trois de la petite noblesse qualifiée de conseillers d’État; il est présidé par le chancelier Kaunitz.
13 décembre, Russie: décret limitant les droits des maîtres sur leurs serfs en matière de justice criminelle. La déportation est substituée aux châtiments corporels[30].
Marie-Thérèse fonde l’unité des gardes de corps nobiliaires, destinée à l’enseignement de 120 officiers hongrois et transylvaniens[31]. Ses élèves participeront au renouveau littéraire hongrois des années 1780 inspiré des Lumières (Bessenyei).
Marie-Claude Rocher et Marc Pelchat, Le patrimoine des minorités religieuses du Québec: richesse et vulnérabilité, Presses Université Laval, , 273p. (ISBN978-2-7637-8484-7, présentation en ligne)
Christophe Guillaume de Koch et Maximilian Samson Friedrich Schoell, Histoire abrégée des traités de paix, vol.3, Bruxelles, Gide, (présentation en ligne)
Rudolf Hoke et Ilse Reiter, Quellensammlung zur österreichischen und deutschen Rechtsgeschichte: vornehmlich für den Studiengebrauch, Böhlau Verlag Wien, , 645p. (ISBN978-3-205-98036-0, présentation en ligne)
Hervé Hasquin, Joseph II, catholique anticlérical et réformateur impatient, 1741-1790, Bruxelles, Lannoo Uitgeverij, , 328p. (ISBN978-2-87386-507-8, présentation en ligne)
Johann Andreas Demian, Tableau géographique et politique des royaumes de Hongrie, d'Esclavonie, de Croatie et de la Grande Principauté de Transilvanie, vol.2, MM. Roth et Raymond, (présentation en ligne)