Aniche
commune française du département du Nord De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Aniche est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Aniche | |||||
Église Saint-Martin d'Aniche. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Ostrevent | ||||
Maire Mandat |
Xavier Bartoszek 2020-2026 |
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Code postal | 59580 | ||||
Code commune | 59008 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Anichois, Anichoises | ||||
Population municipale |
9 997 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 533 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
333 383 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 19′ 50″ nord, 3° 15′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 26 m Max. 71 m |
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Superficie | 6,52 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aniche (bureau centralisateur) |
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Législatives | Seizième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.aniche.fr/ | ||||
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La commune, située dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, a longtemps vécu de l'exploitation du charbon : quatorze puits de mine furent creusés sur son territoire, onze par la Compagnie des mines d'Aniche, trois par la Compagnie des mines d'Azincourt mais aussi de la fabrication du verre avec neuf verreries implantées sur son territoire.
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Aniche se situe au cœur de la région de l'Ostrevent.
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le Cavin[1],[Carte 1].
(texte à fusionner) Aniche est située dans la vallée de la Scarpe. La ligne de partage des eaux avec la vallée de l'Escaut se situe à la limite Sud avec Émerchicourt à hauteur de la motte castrale d'Hasencort, de la verrerie Saint-Gobain. Dans le bas d'Aniche la rue Apollinaire-Gaspart s'appelait auparavant la rue du Marais, marais situé aux limites Nord-Ouest avec Auberchicourt. |
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[2].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Aniche est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 56 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,6 %), terres arables (34,4 %), prairies (11,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Aniche est reliée à Douai via la ligne A du Bus à haut niveau de service de Douai (BHNS). La commune compte 6 stations dont l'une sert de terminus à la ligne, à proximité du lycée Pierre-Joseph Laurent. Aniche est également desservie par les lignes 18, 19, 106 et 112 du réseau urbain Évéole ainsi que par les lignes 811 (Aniche - Denain), 828 (Émerchicourt - Cambrai) et 851 (Aniche - Villeneuve-d'Ascq) du réseau interurbain Arc-en-Ciel.
La commune était desservie par les transports en commun ferroviaire en gare d'Aniche, aujourd'hui détruite.
La gouache (ci-contre) probablement peinte en 1603, figure dans les Albums de Croÿ et fait partie d'un vaste ensemble de peintures topographiques réalisées à la demande du duc Charles de Croÿ : un ovale présentant une vue cavalière du paysage est encadré aux quatre angles de quatre personnages masculins nus ; ceux du haut de face ; ceux du bas de dos. Le médaillon ovale contient un cartouche avec le nom du village, « Anniche », et une représentation du paysage, vu du sud, en fin d'été (cf. champ labouré, feuilles sur les arbres).
Après l'ouverture des premières verreries en 1823, Aniche devient dès le milieu du XIXe siècle, la capitale française de l'industrie du verre à vitres et passe de 4 000 à 7 500 habitants en 1900. La Société anonyme des plaques et papiers photographiques Antoine Lumière et ses fils (Lyon) a pour fournisseurs les Verreries de la Gare, plus connues sous le nom de « Verreries Belotte ».
Une première catastrophe minière a lieu le dans la matinée à la fosse Saint-Hyacinthe, un foyer qu'on avait l'habitude d'entretenir a communiqué le feu aux échafaudages d'accès au puits de descente des ouvriers. La fumée se répandit en abondance à l'intérieur de la mine, elle asphyxia 46 ouvriers occupés dans les veines à l'extraction de la houille. Sept jeunes gens et deux pères de familles furent retirés morts[20]. - * : 50° 20′ 04,71″ N, 3° 14′ 43,47″ E Localisation du puits Saint-Hyacinthe
Le a lieu la Catastrophe d'Aniche de 1854 tuant onze mineurs par un coup de grisou.
Un tremblement de terre est ressenti à Aniche le [21]. L'attentat d'Aniche se déroule le .
Le , vingt-et-un ouvriers sont tués par l'explosion de 148 kg de dynamite à la fosse Fénelon de la Compagnie des mines d'Aniche. C'est la catastrophe d'Aniche[22].
Le , la France lance l'ordre de mobilisation générale. À Aniche, comme à Lallaing, dans le cadre de la fièvre patriotique, des mineurs refusent de descendre avec les Polonais originaires des territoires allemands et allemands. Certains de ces Polonais demandent à s'engager dans l'armée française[23].
La Première Guerre mondiale provoque d'abord un fort ralentissement de l'activité industrielle, puis entraîne la destruction par l'occupant de la majorité des installations avant son départ en octobre 1918, en évacuant par trains les mineurs, qui en signe de résistance chantent La Marseillaise, vers Liège[24] et la destruction du clocher de l'église Saint-Martin. Du au la Jagdstaffel 23 (en) de la Luftwaffe ouvre un terrain d'aviation près de la cité Traisnel avec 22 hangars et des aéroplanes Albatros D.II puis la Jagdstaffel 58 (en) et Jagdstaffel 36 prendrons le relais jusqu'à l'arrivée de la Royal Air Force le avec l'arrivée du No. 40 Squadron RAF.
L'occupation dure quarante neuf mois, de au , lorsque le village est libéré par les forces britanniques. La guerre fait 314 victimes anichoises, 299 au front ou à cause de blessures et 15 victimes civiles[25].
L'entre-deux-guerres verra le déclin de l'industrie minière avec l'arrêt de l'exploitation de la dernière fosse en 1938 puis l'arrêt définitif de la glacerie à l'aube de la Seconde Guerre mondiale.
Le , la ville d'Aniche connait un nouveau soubresaut dans l'opposition entre laïcs et religieux, dans la prolongation de la séparation des Églises et de l'État. La municipalité communiste élue en 1929 a pris un arrêté d'interdiction de toute procession religieuse.Les catholiques décident de réaliser quand même la classique procession du (assomption de Marie). De violentes bagarres éclatent et un peloton de gendarmerie doit intervenir pour disperser l'affrontement[26].
Tout comme le reste du bassin minier, la ville est occupée par l'Allemagne nazie en 1940. Non loin, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais a démarré la grève patriotique des cent mille mineurs de mai-juin 1941 a démarré[27] et s'étend à d'autres industries, notamment les verreries. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[28], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.
Dans les années 2020, le développement d'une centrale solaire photovoltaïque est prévue sur le site de l'ancienne décharge communale sise aux Grands Ruots, rue Jean-Jaurès prolongée, par la société Recy BTP qui souhaite ainsi se diversifier, elle recycle alors les déchets issus de démolitions. Mi-mars 2022, elle acquiert des parcelles à la commune à raison de 21 396 m2 pour un prix de 25 000 €[29].
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Douai du département du nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1982 de la seizième circonscription du Nord.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Douai-Sud[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville devient le bureau centralisateur du nouveau canton d'Aniche.
La ville est membre de la communauté de communes Cœur d'Ostrevent, qui a succédé au Syndicat Intercommunal de la Région de Somain-Aniche (SIRSA) créé en 1962.
Lors du premier tour des élections de mars 2014, la liste divers droite de Marc Hémez recueille 43,28 % des suffrages exprimés, contre 39,7 % pour la liste du Parti communiste français de Michel Meurdesoif et 17 % pour la liste socialiste de Jeannine Marquaille. Les votes blancs ou nuls représentent 3,53 %.
Le second tour se solde par une triangulaire où la liste de Marc Hémez recueille 46,37 % des suffrages exprimés, contre 45,32 % pour celle de Michel Meurdesoif et 8,29 % pour celle de Jeannine Marquaille[31].
Lors du premier tour des élections municipales le , trente-trois sièges sont à pourvoir ; on dénombre 6 747 inscrits, dont 2 996 votants (44,40 %), 20 votes blancs (0,67 %) et 2 926 suffrages exprimés (97,66 %). Le maire sortant Marc Hémez fait le choix de ne pas se représenter. Quatre listes sont en présence, aucun siège n'est pourvu dès le premier tour :
Pascal Cléry quitte en mars 2022 le conseil municipal d'Aniche, moins de deux ans après son élection comme conseiller municipal[29].
La mairie d'Aniche dresse ainsi la liste des maires successifs[37]
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Nicolas Quennesson (d) | 1 an | |||
Philippe Cléry (d) | 1 an | |||
Nicolas Guillemot (d) | 2 ans et 7 mois | |||
Antoine Guillemot (d) | 5 ans | |||
Auguste-Louis Lanvin (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 17 ans et 5 mois | ||
Louis Hayez (d) | 6 ans et 8 mois | |||
Jacques Dubois (d) | 7 ans et 1 mois | |||
Édouard Lanvin (d) ( - ) | (révocation (d)) | 16 ans et 3 mois | ||
Adolphe Patoux (d) ( - ) | 5 mois et 1 jour | |||
Édouard Lanvin (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 5 ans, 8 mois et 18 jours | ||
Adolphe Patoux (d)[38] ( - ) | (mort en cours de mandat) | 21 ans et 2 mois | ||
Charles Ducret (d) ( - ) | 2 ans et 3 mois | |||
Alexandre Fogt (d) ( - ) | 3 ans et 1 jour | |||
Charles Ducret (d) ( - ) | 3 ans et 4 mois | |||
Jean-Louis Dewez (d) ( - ) | (démission) | 1 an, 8 mois et 29 jours | ||
Alexandre Caffeau (d) ( - ) | 6 mois et 9 jours | |||
Éloi Lanoy (d) ( - ) | 9 ans et 18 jours | Section française de l'Internationale ouvrière | ||
Pierre Humez (d) ( - ) | 5 ans, 5 mois et 16 jours | |||
Émile Danchin (d) ( - ) | 4 ans | |||
Louis Pol (d) ( - ) | 1 an et 10 mois | |||
Philippe Descamps (d) ( - ) | 1 an et 9 mois | |||
Louis Pol (d) ( - ) | 2 mois | |||
Jules Domisse (d) ( - ) | 6 ans et 8 mois | Parti communiste français | ||
Albert Bétréma (d) ( - ) | (révoqué par le Gouvernement de Vichy (d)) | 2 ans | ||
Gaston Lefort (d) ( - ) | 2 ans et 4 mois | |||
Jean Schmidt (d) ( - ) | 14 ans et 6 mois | |||
François Longelin (d)[39] ( - ) | 12 ans | Parti socialiste | ||
Jean Quiquempois (d)[40] ( - ) | 18 ans | Parti socialiste | ||
Michel Meurdesoif (d)[41] (né le ) | 25 ans et 1 mois | Parti communiste français | ||
Marc Hémez (d)[42],[43] (né le ) | 6 ans et 3 mois | divers droite | ||
Xavier Bartoszek (d)[44],[45],[46] (né le ) | En cours | 4 ans, 2 mois et 16 jours | divers gauche |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[49],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 9 997 habitants[Note 6], en évolution de −3,62 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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9 997 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 933 hommes pour 5 213 femmes, soit un taux de 51,38 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,3 | 1,1 | |
4,1 | 6,4 | |
13,6 | 13,7 | |
16,5 | 18,5 | |
20,5 | 19,7 | |
21,2 | 19,6 | |
23,7 | 20,9 |
Aniche fait partie de l'académie de Lille.
Au début du XXe siècle, trois journaux sont imprimés à Aniche[53] :
Secma est une entreprise de la commune.
Dix-neuf brasseries ont été exploitées sur le territoire d'Aniche. Avant la révolution, temps où la population était d'environ 800 habitants il y avait déjà quatre brasseries Olivier, Mortelette, Lanvi et Mortelette-Lansiaux. À partir de 1830 la population va s'agrandir d'environ 1 000 habitants tous les 10 ans. Avec cet essor viendront les brasseries Six, Wailly, Coët, Saint-Martin, Houriez, Delmotte-Belotte-Delcroix, Dubrulle, Poulain-Theys, Fassiaux, Daize, Gillon, Oblin, Brasserie ouvrière, Maurice Hémez, Léon Letargez.[réf. nécessaire]
Les armes d'Aniche se blasonnent ainsi : « D'hermine à la croix de gueules, chargée de cinq roses d'or. » |
D'autres communes possèdent le même blason : entre autres, Bugnicourt et Rieulay qui devaient être rattachées à l'abbaye de Cysoing. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les municipalités ont créé un blason avec des armes symboliques : pic de mineur, pelle de verrier et « canon » de verre ; les autorités préfectorales ont demandé leur abrogation ; elles continuent d'être utilisées notamment par un pâtissier local.
Aniche compte plusieurs géants : Kopierre[59], Bernard le pompier, Jean le Grand, Fidéline et Wadeck. Tiot Kopierre a en revanche disparu[60].
À Aniche la fête de Saint-Laurent est marquée par 21 coups de canon le matin à 8 heures. Elle existe depuis 1870 et sans discontinuité depuis 1946, puis un grand prix cycliste et l'envol d'une montgolfière depuis 1910 en fin d'après-midi[61].
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