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La liste des médailles olympiques officiellement retirées recense les différents sportifs ayant gagné des médailles à des épreuves lors des jeux olympiques, contrôlés positifs à une substance dopante et dont la médaille leur est retirée. Le Comité international olympique (CIO) est l'organe de direction qui a l'autorité pour déclassé les athlètes lorsqu'ils sont en violation des règles lors des Jeux olympiques. Le CIO peut retirer aux athlètes les médailles olympiques et en demander leurs retours.
Entre et , un total de 160 médailles ont été retirées et 9 médailles sont restées non attribuées après avoir été destituées. Une grande majorité de ces sanctions ont eu lieu depuis l'année 2000 grâce à l'amélioration des tests antidopage.
Dans le cas d'épreuves disputées par équipes, le CIO peut retirer les médailles à l'ensemble d'une équipe si l'infraction est commise par un seul membre de l'équipe. Dans le tableau ci-dessous, en cas de médaille retirée pour une équipe, l'athlète en question est indiqué entre parenthèses. L'organisme international qui régit chaque sport olympique peut également priver un athlète d'une médaille en cas d'infractions aux règles de ce sport.
La majorité des médailles destituées sont en athlétisme (54, 21 médailles d'or) et haltérophilie (52, 15 médailles d'or). Le pays qui a eu le plus de médailles retirées est la Russie (et les équipes associées russes), avec 51, soit quatre fois plus que le deuxième pays s'étant vu retirer le plus de médailles, et représente ainsi 32 % du total[1]. Les États post-soviétiques représentent plus de 57 % du total. Les Jeux olympiques d'été de 2008 comptent 50 médailles retirées. Parmi les 19 disciplines affectées par un retrait de médaille, les Jeux olympiques d’hiver sont en tête avec 13 médailles.
Bien qu'aucun athlète ne se soit officiellement dopé aux Jeux olympiques d'été de 1980, il a été affirmé que les athlètes avaient commencé à utiliser la testostérone et d'autres médicaments pour lesquels aucun test n'avait encore été mis au point. Un rapport d'un comité du Sénat australien, publié en 1989, affirmait qu'« il n'y a guère de médaillé aux Jeux de Moscou, certainement pas un médaillé d'or ... qui ne prend pas un type de drogue ou d'un autre : en général plusieurs. On aurait pu appeler ces Jeux, les Jeux des chimistes »[2].
Un membre de la commission médicale du CIO, Manfred Donike, a réalisé en privé des tests supplémentaires avec une nouvelle technique d'identification des niveaux anormaux de testostérone en mesurant son rapport à l'épitestostérone dans les urines. Vingt pour cent des échantillons qu'il a testés, y compris ceux de seize médaillés d'or, auraient donné lieu à une procédure disciplinaire si les tests avaient été officiels. Les résultats des tests non officiels de Donike ont par la suite convaincu le CIO d’ajouter sa nouvelle technique à leurs protocoles de test[3]. Le premier cas documenté de "dopage sanguin" s'est produit aux Jeux olympiques d'été de 1980, un coureur ayant été transfusé avec deux litres de sang avant de remporter des médailles aux 5000 m et 10 000 m[4].
À l’exception de douze cas, tous les médailles retirées impliquent des infractions liées au dopage et au dépistage des drogues.
Certains athlètes se sont vu retirer des médailles pour différentes méthodes de triche avant de monter physiquement sur le podium, comme le coureur de marathon américain Frederick Lorz aux Jeux olympiques de 1904 et le cavalier suédois Bertil Sandström aux Jeux olympiques de 1932. Ces athlètes ne sont pas inclus dans la liste car ils ont été disqualifiés avant de recevoir physiquement leurs médailles[17].
Le lutteur russe Besik Kudukhov a échoué en 2016 à un test de dépistage de drogue effectué sur un échantillon prélevé lors de la compétition de lutte libre de 60 kg aux Jeux olympiques de 2012. Koudoukhov étant décédé trois ans auparavant dans un accident de voiture, sa médaille est conservée.
Dans quelques cas, le CIO a annulé des décisions antérieures. Dans le cas de Rick DeMont, en 2001, le Comité olympique des États-Unis (USOC) a reconnu sa médaille d'or obtenue lors des Jeux olympiques d'été de 1972, mais seul le CIO a le pouvoir de réattribuer une médaille, et il a refusé de le faire[18]. DeMont avait initialement remporté la médaille d'or sur le 400 mètres nage libre, mais le Comité international olympique (CIO) lui a retiré sa médaille d'or[19] après que son analyse d'urine effectuée à l'issue de la course ressorte positive à l'éphédrine. Cette substance était contenue dans son médicament prescrit par ordonnance contre l'asthme. Le test positif l'a également privé d'une chance de remporter plusieurs médailles, car il n'était autorisé à nager dans aucune autre épreuve aux Jeux olympiques de 1972, y compris le 1 500 mètres nage libre pour lequel il était alors détenteur du record du monde. Avant les Jeux olympiques, DeMont avait correctement déclaré ses médicaments contre l'asthme sur ses formulaires de divulgation médicale, mais le Comité olympique américain (USOC) ne les avait pas approuvés avec le comité médical du CIO.
Ci-dessous la liste des médailles olympiques officiellement retirées par le CIO, l'autorité suprême du mouvement olympique.
Un total de 38 différents pays se sont vus retirés des médailles, en incluant l'Union Soviétique, l'équipe unifiée de 1992, les Athlètes olympiques de Russie de 2018 et le Comité olympique russe de 2022. Au total, 57 % de toutes les médailles retirées proviennent d'anciens États soviétiques.
Pays | Total | |||
---|---|---|---|---|
Russie | 14 | 21 | 12 | 46 |
Ukraine | 2 | 4 | 5 | 11 |
Biélorussie | 2 | 3 | 6 | 11 |
Kazakhstan | 6 | 2 | 2 | 10 |
États-Unis | 5 | 2 | 4 | 10 |
Bulgarie | 4 | 2 | 1 | 7 |
Turquie | 1 | 4 | 0 | 5 |
Chine | 3 | 0 | 1 | 4 |
Espagne | 3 | 0 | 1 | 4 |
Hongrie | 2 | 2 | 0 | 4 |
Ouzbékistan | 2 | 1 | 1 | 4 |
Roumanie | 1 | 1 | 2 | 4 |
Suède | 1 | 1 | 2 | 4 |
Grande-Bretagne | 0 | 1 | 2 | 3 |
Arménie | 0 | 0 | 3 | 3 |
Moldavie | 0 | 0 | 3 | 3 |
Allemagne | 2 | 0 | 0 | 2 |
Azerbaïdjan | 0 | 1 | 1 | 2 |
Corée du Nord | 0 | 1 | 1 | 2 |
Grèce | 0 | 0 | 2 | 2 |
Bahreïn | 1 | 0 | 0 | 1 |
Canada | 1 | 0 | 0 | 1 |
Irlande | 1 | 0 | 0 | 1 |
Jamaïque | 1 | 0 | 0 | 1 |
Pologne | 1 | 0 | 0 | 1 |
ROC | 1 | 0 | 0 | 1 |
Cuba | 0 | 1 | 0 | 1 |
Finlande | 0 | 1 | 0 | 1 |
Géorgie | 0 | 1 | 0 | 1 |
Italie | 0 | 1 | 0 | 1 |
Lituanie | 0 | 1 | 0 | 1 |
Mongolie | 0 | 1 | 0 | 1 |
Kirghizistan | 0 | 0 | 1 | 1 |
Pays-Bas | 0 | 0 | 1 | 1 |
Norvège | 0 | 0 | 1 | 1 |
Athlètes olympiques de Russie | 0 | 0 | 1 | 1 |
Union soviétique | 0 | 0 | 1 | 1 |
Équipe unifiée | 0 | 0 | 1 | 1 |
Total | 54 | 51 | 54 | 159 |
Voici la liste des médailles olympiques qui ont été retirées dans un premier temps par le CIO, avant d'être rendues par la même organisation.
Lors du relais 4 × 400 mètres masculin aux Jeux olympiques d'été de 2000, six médailles d'or sont décernées à l'équipe américaine composée de : Jerome Young, Michael Johnson, Antonio Pettigrew, Angelo Taylor, Alvin Harrison et Calvin Harrison. En 2004, Young est rétroactivement suspendu de 1999 à 2001 et les six athlètes perdent leurs médailles.
En 2005, le Tribunal arbitral du sport réattribuent les médailles aux cinq autres coureurs. Mais en 2008, Pettigrew admet l'utilisation de HGH et d'EPO, de 1997 à 2003, ce qui signifie que l'équipe est définitivement disqualifiée. Il faut attendre 2012 pour que les médailles soient officiellement retirées.
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