Saint-Valery-sur-Somme
commune française du département de la Somme De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Saint-Valery-sur-Somme[Note 1] (/sɛ̃.val.ʁi.syʁ.sɔm/[1]) est une commune française située dans le département de la Somme et dans la région des Hauts-de-France.
Saint-Valery-sur-Somme | |||||
De haut en bas, de gauche à droite : vue du Quai-Digue nord ; la place du Jeu de Battoirs ; la rue des Moulins ; la porte de Nevers ; la chapelle des Marins ; l'église Saint-Martin ; la gare-ville ; la plage ; panorama sur la baie de Somme. |
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Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | CA de la Baie de la Somme | ||||
Maire Mandat |
Daniel Chareyron 2020-2026 |
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Code postal | 80230 | ||||
Code commune | 80721 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Valericains | ||||
Population municipale |
2 394 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 228 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 11′ 20″ nord, 1° 37′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 43 m |
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Superficie | 10,5 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Saint-Valery-sur-Somme (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Abbeville-2 | ||||
Législatives | 3e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.saint-valery-sur-somme.fr | ||||
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Elle fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime depuis 2020. La commune fait aussi partie des villages labellisés Pays d'art et d'histoire qui œuvrent à mettre en avant leur patrimoine[2],[3].
Saint-Valery-sur-Somme est l'un des trois ports de la baie de Somme, avec Le Crotoy et Le Hourdel (commune de Cayeux-sur-Mer).
Située sur l'estuaire de la Somme, Saint-Valery est bâtie sur un promontoire qui domine la baie de Somme et se trouvait vraisemblablement au Moyen Âge à l'extrémité de chenaux traversables à gué depuis Le Crotoy.
Saint-Valery est située sur un promontoire qui domine l'estuaire de la Somme.
Saint-Valery est située sur l'estuaire de la Somme. L'Amboise, petit affluent de la rive gauche de la Somme, se jette dans la baie au sud de Saint-Valery. Le Drancourt est un petit affluent de la rive droite de l'Amboise.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 795 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cayeux-sur-Mer à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
La commune présente un risque de submersion marine[10].
La ville de Saint-Valery dispose de trois gares ou arrêts sur la ligne : Saint-Valery-Ville, Saint-Valery-Port et Saint-Valery-Canal.
Le dépôt et atelier du matériel est installé à la gare de Saint-Valery-Canal. Saint-Valery-Port dispose d'une plaque tournante.
Au , Saint-Valery-sur-Somme est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Valery-sur-Somme[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,9 %), prairies (24,2 %), zones urbanisées (14,3 %), zones humides côtières (8,1 %), forêts (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), zones humides intérieures (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'agglomération de Saint-Valery est composée de trois entités : la ville haute, la ville basse appelée la Ferté où se trouve le port, et le quartier de l'abbaye en prolongement de la vieille ville.
À l'instar du Crotoy, la ville a instauré le stationnement payant sur tout son territoire. Les procès-verbaux dressés par la police municipale ne sont pas sans incidence sur les activités commerciales, artisanales et de restauration[19].
Le creusement du canal de la Somme au XIXe siècle et la construction du chemin de fer de Noyelles à Saint-Valery ont accentué l'ensablement de la baie. Malgré l'envasement de la baie de Somme et le déclin des ressources halieutiques, le bourg garde un attrait touristique certain.
Primitivement appelé Leuconaus, la ville prit le nom de saint Valery au Xe siècle. Saint-Valery s'écrit Saint-Wary en picard. Le nom est sans rapport avec le latin Valerius dont sont issus Valère et Valérie. Il procède du nom germanique Walaric, ce qui explique le e muet. On retrouve le même phénomène dans la commune de Saint-Valery-en-Caux (Seine-Maritime).
Le toponyme Saint-Valery se référe à Valery de Leuconay.
Durant la Révolution, la commune porta les noms de La Montagne-sur-Somme et de Port-Somme[21].
Le promontoire sur lequel est construite la ville de Saint-Valery, a probablement abrité un oppidum gaulois voire préhistorique[22]
Il est possible que les Romains aient fondé une agglomération dans l'anse abritée par le cap Hornu. On a retrouvé à Saint-Valery, des monnaies romaines et quelques monnaies grecques[22].
Selon l'hagiographie du diocèse d'Amiens, le roi Clotaire II aurait octroyé l'ancien domaine gallo-romain de Leucone au saint éponyme, Valery (né en Auvergne vers 565, mort le au cap Hornu). Leucone resta un lieu de pèlerinage jusqu'au XIe siècle.
Hugues Capet, en 981, passa le gué de Blanquetaque pour s’emparer des reliques de Valery de Leuconay. La ville médiévale s'est constituée vers cette époque autour du sanctuaire de Saint-Valery. Sa position géographique, sur la route de Rouen à Boulogne, ainsi que la possibilité de passer l'estuaire à gué à certaines heures, en firent un lieu de transit important.
Bien qu'initialement la traversée dût s'effectuer à partir de l'estuaire de la Dives, après avoir attendu vainement des vents favorables, c'est du port de Saint-Valery que le duc de Normandie Guillaume II s'embarqua, en , à la conquête de l'Angleterre[23]. Saint-Valery pouvait être approvisionnée en bois par l'ancienne forêt de Crécy, bien plus étendue qu'aujourd'hui.
En 1358-1359, le connétable Robert de Fiennes, lieutenant du roi en Picardie, et le comte de Saint-Pol, Guy V de Châtillon-Saint-Pol firent le siège de la ville aux mains des partisans du roi de Navarre, Charles le Mauvais.
Il existe, aujourd'hui encore, également d'importants vestiges, témoignant notamment du passage de Jeanne d'Arc dans cette cité, en .
Pendant les guerres de Religion, le capitaine huguenot François de Cocqueville prit Saint-Valery en . Il fut battu le à la bataille de Saint-Valery par le gouverneur de Picardie Timoléon de Cossé. Seuls 300 huguenots en réchappèrent[24].
Ensuite, le maréchal de Cossé reprit Saint-Valery et y massacra les protestants.
Constitué de maisons étroites qui descendent vers le port, le quartier des marins de Saint-Valery s'appelle le « Courtgain », allusion aux maigres salaires que percevaient autrefois ses habitants. Au retour des bateaux, spécialisés dans la crevette et le hareng, les femmes s'employaient à mettre le poisson en conserve dans du sel. Cette activité a disparu depuis que Saint-Valery n'abrite pratiquement plus d'embarcations de pêche.
À la fin du XVIIIe siècle, le comte d’Artois, frère de Louis XVI, le futur Charles X, voulut transformer l’abbaye de Saint-Valery-sur-Somme qui n’accueillait plus que neuf moines, en hôpital maritime.
Déclarée bien national à la Révolution, l’abbaye fut désaffectée puis vendue.
En 1790, une Société populaire fut créée à Saint-Valery ; elle était affiliée au Club des jacobins de Paris.
Napoléon Ier se rendit à deux reprises à Saint-Valery pour inspecter les travaux du canal de la Somme.
Le vieux château de Saint-Valery, dit « château du Romerel », était fortement délabré lorsque le conseiller général Mary (1791-1870) en fit l'acquisition[25] pour 7 000 francs (21 août 1834), et en fit sa demeure.
De 1914 à 1918, le port de Saint-Valery connut une grande activité[26].
En , des réfugiés belges et français fuyant les zones de combat trouvèrent refuge à Saint-Valery. Plusieurs hôpitaux militaires furent aménagés dans la ville afin de soigner les blessés.
En 1915, les Britanniques utilisèrent le port de Saint-Valery pour le ravitaillement des troupes en munitions, en vin, en mâchefer, en bois… Le matériel militaire débarqué était ensuite véhiculé jusqu’à Saigneville où était installé l’un des plus importants dépôts de munitions britanniques. En 1916, le Royaume-Uni fit appel à des travailleurs chinois affectés à des tâches de manutention[27]. La main-d’œuvre chinoise était cantonnée à Noyelles-sur-Mer.
En 1918, l'armée réalisa en 100 jours une ligne de chemin de fer stratégique dite ligne des 100 jours destinée à permettre les acheminements de militaires et de matériels de guerre afin de connecter, loin du feu ennemi, les lignes d'Abancourt à Amiens et de Boulogne-sur-Mer à Abbeville notamment. Cette ligne passait par l'estacade du chemin de fer Noyelles-Saint-Valery. Cette ligne, devenue inutile après la victoire et sans intérêt civil, a été détruite au début des années 1920.
Le , étaient fusillés dans les fossés de la citadelle d'Amiens, Lucien Brusque, âgé de 21 ans[28] à 10 h[29], et Émile Masson, âgé de 18 ans, tous deux valéricains[30], ainsi qu'un jeune batelier de 18 ans[31], « pour avoir agi comme franc-tireur et pour avoir commis des actes de violence et de sabotage de câbles téléphoniques au préjudice de l’armée allemande » selon la Cour martiale. Ce sont les deux premiers fusillés de Picardie[32]. Pour effrayer la population, leur exécution fut annoncée par voie d’affiches[33] sur lesquelles ils étaient qualifiés de « francs-tireurs »[34].
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Saint-Valery-sur-Somme[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Abbeville-2
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Somme.
Saint-Valery-sur-Somme était le siège de la communauté de communes Baie de Somme Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1997.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de la Baie de Somme dont Saint-Valery est désormais membre et dont la ville principale est Abbeville.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020, la liste menée par le maire sortant, Stéphane Haussoulier (LR) a obtenu la majorité absolue des suffrages, avec 66,47 % et 799 voix, devançant largement la liste menée par Francis Eynard (33,53 %, 403 voix), lors d'un scrutin marqué par 34,74 % d'abstention[35]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1944 | 1945 | Louis Auriol | Propriétaire[36] | |
mai 1945 | mars 1959 | René Delepierre | DVD | Directeur de coopérative agricole Conseiller général de Saint-Valery-sur-Somme (1945 → 1964) |
mars 1959 | mars 1965 | Maurice Robart | ||
mars 1965 | mars 1989 | Gilbert Gauthé | PS | Directeur d'école Conseiller général de Saint-Valery-sur-Somme (1970 → 1988) Conseiller régional de Picardie (1979 → 1982), député suppléant de Jacques Becq (1981-1986) |
mars 1989 | mars 2001 | Pierre Dingremont | app. UDF-PSD | Médecin Conseiller général de Saint-Valery-sur-Somme (1988 → 2001) |
mars 2001 | 9 novembre 2020 | Stéphane Haussoulier[37] | UDF puis UMP → LR puis DVD |
Cadre du secteur privé, 1er maire-adjoint (2020 →) Conseiller départemental d'Abbeville-2 (2015 →) Vice-président (2015 → 2020) puis président (2020 →) du conseil départemental de la Somme Président de la CC Baie de Somme Sud (1998 → 2016) Vice-président de la CA de la Baie de Somme (2017 →) Démissionnaire à la suite de son élection comme président du conseil départemental |
9 novembre 2020[38] | En cours (au 16 mars 2021) |
Daniel Chareyron | DVD | Directeur technique national (DTN) pour le char à voile |
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[39] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 350 €[40].
Saint-Valery-sur-Somme est une ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent (voir paragraphe Héraldique).
Ville fleurie : quatre fleurs ont été attribuées en 2012 à la ville de Saint-Valery-sur-Somme par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[41].
Le label « 4 Fleurs » est renouvelé en 2021 par le jury national, qui attribue également à la ville de Saint-Valery-sur-Somme le Prix national de l’attractivité touristique pour toutes les actions mises en place pour les touristes[42].
En septembre 2022, le label des villes et villages a été renouvelé au niveau national pour Saint-Valery-sur-Somme[43].
La commune de Saint-Valery-sur-Somme est jumelée avec :
Les habitants de la commune s'appellent les Valericains[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2021, la commune comptait 2 394 habitants[Note 3], en évolution de −8,38 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 510 | 2 394 | - | - | - | - | - | - | - |
Le maximum de la population a été atteint en 1872 avec 3 686 habitants.
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 137 hommes pour 1 354 femmes, soit un taux de 54,36 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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1,8 | 6,4 | |
12,1 | 16,3 | |
28,5 | 27,6 | |
19,9 | 17,7 | |
13,1 | 11,1 | |
11,9 | 11,5 | |
12,7 | 9,5 |
La ville de Saint-Valery-sur-Somme possède des écoles maternelles et élémentaires[50] ainsi qu'un collège d'enseignement secondaire, le « collège de la Baie de Somme »[51].
Chaque année, la ville commémore le départ de Guillaume le Conquérant pour la conquête de l'Angleterre. Cette fête est organisée par l'association des Fêtes Guillaume le Conquérant, membre de la fédération française des fêtes et spectacles historiques. Pendant deux jours, des animations de rues, des échoppes, des personnes en costumes, des musiciens animent la vieille ville . [Quand ?]
Saint-Valery est partie prenante de la « Fête de la vapeur », manifestation ferroviaire unique en Europe par son ampleur et organisée par le chemin de fer de la baie de Somme. [Quand ?]
Chaque année depuis 2009, un festival de théâtre se déroule la dernière semaine de juin. Des artistes professionnels de tous horizons se retrouvent pour offrir au public des spectacles de qualité dans la vieille ville, cité des artistes de tous les siècles, tels Victor Hugo ou Anatole France. Un véritable moment festif où le public est convié dans les rues fleuries à suivre des acteurs au cœur des vieilles pierres.
Le Centre hospitalier de la Baie de Somme est situé 33 quai du Romerel. Il est composé de plusieurs services :
Consultations externes :
La Transbaie est une course à pied de 15 km environ qui consiste à effectuer le trajet aller-retour Saint-Valery – Le Crotoy à travers la baie à marée basse. Elle se déroule au printemps et rassemble plusieurs milliers de sportifs amateurs[52].
La 33e édition est organisée le [53]
Le FC Saint-Valery Baie de Somme Sud est le club de football de la ville. Il évolue en Régional 3 au stade Charles-Caudron.
L'activité traditionnelle de pêche subsiste encore bien qu'en très net déclin.
Les activités de commerce, artisanat, banque, hôtellerie-restauration et autres services touristiques dominent aujourd'hui l'économie valericaine.
La ville dispose d'un hôpital, d'établissements scolaires : maternelles, primaires et collège, ainsi que de la station d’études en Baie de Somme de l’université de Picardie Jules-Verne (UPJV).
Saint-Valery-sur-Somme est un port de plaisance et de pêche.
La pêche est une activité en déclin du fait de l'ensablement inexorable de la baie. L'ensablement oblige les pêcheurs à aller au large et à quitter la baie, ce qui raccourcit d'autant la durée de la journée de pêche. La navigation dans le chenal est de plus en plus difficile pour les chalutiers.
La plaisance se développe de plus en plus et les voiliers ou bateaux à moteur remplacent de plus en plus les bateaux de pêche.
La chapelle de l'hôpital conserve plusieurs objets ou œuvres d'art protégés en tant que monuments historiques : un bas-relief représentant la Mise au tombeau (XVIe siècle), un reliquaire du XVIIe siècle, décor mural brodé (XVIIe siècle), tableaux du XVIIe siècle représentant la Résurrection ; la Vierge à l'Enfant, sainte Geneviève, saint : jésuite ; Saint Bernard d'Abbeville ; Le quartier de la Ville-Haute (XVIIIe siècle)[58]...
La Société d'histoire et d'archéologie de Saint-Valery-sur-Somme, du Ponthieu et du Vimeu est une société savante fondée en 1962 qui effectue des recherches sur l'histoire locale, édite un bulletin annuel et organise des conférences et des expositions.
Alain Souchon mentionne discrètement Saint-Valery au début de sa chanson On avance : « Des villas, des mimosas au fond de la baie de Somme… ». Dans sa chanson « Âmes fifties », il évoque ses vacances, enfant, « sur la plage du Crotoy, en face de Saint-Valery ».
L'action de La Dormeuse éveillée, l'opéra-comique d'Edmond Audran sur un livret d'Alfred Duru et Henri Chivot se déroule dans la commune.
Victor Hugo a daté son célèbre poème Oceano Nox (recueil Les Rayons et les Ombres) de Saint-Valery-sur-Somme.
Anatole France y rédigea un recueil de souvenirs de son enfance, Pierre Nozière (1899).
Philippe de Saint Robert (1934), a situé son roman La Même Douleur démente à Saint-Valery. Il séjourne régulièrement dans la commune.
Blason | ||
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