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Économie du Moyen-Orient

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Économie du Moyen-Orient
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L'économie du Moyen-Orient est aussi diversifiée que le sont les pays qui le composent. Si la production et l'exportation d'hydrocarbures et de matières premières constitue toujours largement la première source de richesse du Moyen-Orient et notamment pour les pays de la péninsule Arabique, l'Irak et le Koweït, d'autres pays tels Israël, le Liban, la Jordanie, la Turquie ou Chypre ou certains émirats ont tourné leur économie vers d'autres activités telles que le tourisme, le commerce, l'agriculture ou les hautes technologies. D'autre part, phénomène plus récent, les pétrodollars sont réinvestis via des fonds privés et publics arabes dans la finance et l'économie internationale[Note 1].

Faits en bref Monnaie, Année fiscale ...

En 2012, le PIB à parité de pouvoir d'achat de la région est de 4 436 milliards $, soit plus de 5 % du PIB mondial. S'agissant du PIB par habitant, les pays accusent des écarts très importants, allant de plus de 80 000 $ par an et par habitant au Qatar (soit un niveau proche du Luxembourg) à 2 500 $ pour le Yémen (soit un niveau proche de la Moldavie)[1].

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Les pays producteurs d’hydrocarbures

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Carte des régions pétrolifères au Moyen-Orient.

Pour la majorité des pays de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole du Moyen-Orient, le pétrole, et plus largement les hydrocarbures, génèrent à la fois de la richesse, du travail, des investissements de l'étranger, une force géopolitique et un gage de puissance sur la scène internationale. À titre d'exemple, 45 % des recettes publiques de l'Arabie saoudite, 55 % de son PIB et 90 % de ses exportations sont directement ou indirectement liés à l'exploitation de ses gisements pétroliers[2].

Ces dernières années, la plupart des pays de la région ont entrepris des efforts pour diversifier leur économie[3], Abu Dhabi Investment Authority est aujourd'hui le plus gros fonds souverain mondial, gère 875 milliards de dollars et est chargé d'investir les revenus pétroliers de l'émirat d'Abu Dhabi à travers le monde pour les faire fructifier. D'autre part, certains émirats et monarchies de la région ont choisi de se tourner vers l’après pétrole, utilisant leur manne financière pour mener leurs pays au niveau des pays développés, voire les dépasser[Note 2],[4] en misant sur des villes écologiques (Masdar) ou sur des villes nouvelles (Ville économique du roi Abdallah). D'autres pays arabes ont également choisi de réinvestir leurs revenus pétroliers directement sur leur propre territoire, ainsi des projets architecturaux, parfois gigantesques, tels que les « Palm Islands », le Burj Khalifa ou la Dubaï Marina à Dubaï. Ces investissements nationaux et internationaux visent à développer des activités non dépendantes du pétrole et à préparer les pays du golfe à l'après pétrole[5].

En , Oil and Gas Journal estimait que les pays du MENA (dont 8 des 12 pays font également partie de l'OPEP[6]) détenait 60 % des réserves mondiales de pétrole (810,98 milliards de barils) et 45 % des réserves mondiales de gaz naturel (2 868,886 milliers de Gm3)[7].

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Les autres pays

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La Turquie, l'Égypte, Israël et Chypre bénéficient de facteurs favorables au développement du tourisme en provenance d'Europe et d'Amérique du Nord, les sites touristiques, culturels et historiques, l'héliotropisme et les investissements réalisés pour développer les activités touristiques ont permis de rendre cette région parmi les plus attractives de la planète[8].

L'agriculture occupe toujours une place prépondérante dans l'emploi de la population active de certains pays moyen-orientaux; le croissant fertile (Irak, Syrie, Liban et Turquie), le Nil en Égypte, ou encore le développement des kibboutzim et moshavim en Israël ont permis d'assurer la sécurité alimentaire nécessaire au développement économique des pays méditerranéens avant de développer les activités de services[Note 3].

Les activités commerciales et financières ont également pris un essor important, grâce aux voies de navigation aisément contrôlables (mer de Marmara en Turquie et canal de Suez[Note 4] en Égypte) et à l'importance des activités d'import-export de marchandises, notamment de matières premières, de pièces détachées et de produits manufacturés, en provenance d'Asie de l'Est, d'Asie du Sud-Est, d'Inde et du Moyen-Orient et à destination de l'Union européenne et de l'Amérique du Nord[9].

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Du secteur public au secteur privé

La redistribution des revenus pétroliers vers les populations employées par l’État s'est opérée jusqu'à la fin des années 1990, date à laquelle le contre-choc pétrolier est devenu très important. Avec la baisse des rentes des hydrocarbures, le budget de certains États s'est restreint et donc par voie de fait, le nombre d'emplois publics. La nécessité de développer le secteur privé est alors apparue, notamment pour les pays de la péninsule Arabique ; la construction et les investissements sur les marchés étrangers via les fonds souverains se sont fortement développés. La conséquence de l'urbanisation très rapide a été de conduire à l'explosion d'une bulle immobilière en 2003 et 2004[10],[Note 5]

Intégration régionale

Certains pays de la péninsule Arabique, sous l'impulsion de l'Arabie saoudite ont décidé de se réunir pour former le conseil de coopération du Golfe, cette structure à but politico-économique a déjà permis de mettre en place un marché commun et de développer des partenariats entre pays riverains, en matières d'échanges économiques, énergétiques, militaires ou de transport[11].

La Turquie, la Syrie, la Jordanie et le Liban ont décidé de former un marché de libre circulation des biens et des personnes nommé Samgen[12]. Ces pays respectifs n'appliquent pas de restrictions pour la circulation de biens et de personnes. Cette coopération devrait englober d'autre pays de la région comme l'Irak, le conseil de coopération du Golfe et l'Iran dans un futur proche[13].

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Ouverture internationale

Certains de ces pays prennent part aux organisations économiques, commerciales et financières internationales :

Conseil de coopération du Golfe
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite, Drapeau de Bahreïn Bahreïn, Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis, Drapeau du Koweït Koweït, Drapeau d'Oman Oman et Drapeau du Qatar Qatar
Ligue arabe
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite, Drapeau de Bahreïn Bahreïn, Drapeau de l'Égypte Égypte, Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis, Drapeau de l'Irak Irak, Drapeau de la Jordanie Jordanie, Drapeau du Koweït Koweït, Drapeau du Liban Liban, Drapeau d'Oman Oman, Drapeau de la Palestine Palestine, Drapeau du Qatar Qatar, Drapeau de la Syrie Syrie (suspendue en 2011) et Drapeau du Yémen Yémen
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Centre Ville de Beyrouth, Liban, est un centre financier, un port de commerce et un centre culturel d'une importance majeure à l'est de la Mediterranee et au Proche-Orient.
OMC
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite, Drapeau de Bahreïn Bahreïn, Drapeau de Chypre Chypre, Drapeau de l'Égypte Égypte, Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis, Drapeau d’Israël Israël, Drapeau de la Jordanie Jordanie, Drapeau du Koweït Koweït, Drapeau d'Oman Oman, Drapeau du Qatar Qatar et Drapeau de la Turquie Turquie (Drapeau de l'Irak Irak, Drapeau de l'Iran Iran, Drapeau du Liban Liban, Drapeau de la Syrie Syrie et Drapeau du Yémen Yémen observateurs)
G20
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite et Drapeau de la Turquie Turquie
OCDE
Drapeau d’Israël Israël et Drapeau de la Turquie Turquie
ECO
Drapeau de l'Iran Iran et Drapeau de la Turquie Turquie
OCEMN
Drapeau de la Turquie Turquie (Drapeau de l'Égypte Égypte et Drapeau d’Israël Israël observateurs)
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Statistiques

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Davantage d’informations Pays, Superficie (km2) ...
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Notes et références

Voir aussi

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