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1968 en France

événements survenus en France en 1968 De Wikipédia, l'encyclopédie libre

1968 en France
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Cette page présente les faits marquants de l'année 1968 en France.

Faits en bref
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Événements

Davantage d’informations Sommaire : ...

Janvier

Février

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Alain Calmat allume la flamme olympique.

Mars

Avril

Mai

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Un groupe d'étudiants dans la cour de la Sorbonne le 3 mai 1968.
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La Sorbonne occupée par les étudiants, le 28 mai 1968.
  • 13 mai :
    • les centrales syndicales et les partis de gauche commencent à soutenir le mouvement estudiantin : des manifestations unitaires sont organisées à Paris et en province. La manifestation de la Gauche à Paris rassemble 800 000 personnes selon les syndicats contre 171 000 selon la police. À la fin de la journée, la Sorbonne rouverte est occupée par les étudiants[9].
    • ouverture de la Conférence de Paris entre les représentants américains et nord-vietnamiens[39].
  • 14 mai : grève à Sud-Aviation, près de Nantes. 2 000 ouvriers occupent l'usine et séquestrent leur directeur[9]. Deux usines sont occupées à Woippy en Lorraine[4].
  • 14 au 18 mai : voyage du général Charles de Gaulle en Roumanie[36].
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Le théâtre de l'Odéon le 28 mai.
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Daniel Cohn-Bendit à Amsterdam le 23 mai.
  • 22 mai :
    • on compte huit millions de grévistes[4].
    • Daniel Cohn-Bendit est interdit de séjour en France[9].
    • une motion de censure déposée par la gauche est repoussée à l'Assemblée avec seulement 11 voix de majorité. La crise ne peut se dénouer par un changement de gouvernement[4].
  • 23-24 mai : deuxième nuit des barricades. Le ministre de l'Intérieur Christian Fouchet évoque « la pègre chaque jour plus nombreuse qui rampe, enragée, depuis les bas-fonds de Paris, qui se cache derrière les étudiants et se bat avec une folie meurtrière[40]. »
  • 24 mai :
    • de Gaulle annonce à la télévision un référendum sur la participation dans les entreprises et les universités, mal accueilli par l’opinion. De nouvelles barricades sont dressées dans la nuit du 24 au 25 mai[4]. Dans les incidents de la nuit, deux morts : un commissaire de police à Lyon, renversé par un camion, et un jeune homme à Paris (éclat de grenade dans le cœur).
    • manifestations d'agriculteurs organisées par la FNSEA contre la baisse des prix de la viande et du lait[4].
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Nuit de barricades à Bordeaux le 25 mai 1968.
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Manifestation de soutien à De Gaulle le 30 mai 1968.
  • 30 mai : allocution radiotélévisée du général Charles de Gaulle sur la « Chienlit ». Il annonce la dissolution de l’Assemblée nationale et l’ajournement du référendum. Manifestation gaulliste sur les Champs-Élysées de même ampleur que la manifestation contestatrice du 13 mai[9].
  • 31 mai : remaniement ministériel. Raymond Marcellin est nommé au ministère de l'intérieur, replaçant Christian Fouchet. Il reçoit la difficile mission de lutter contre les nombreux troubles à l'ordre public créés par mai 68[45]. Sous son mandat, les effectifs des forces de l'ordre passent de 140 000 à 180 000 hommes.

Juin

  • 3 juin :
    • incidents entre Israélites et Arabes à Belleville pendant deux jours[46].
    • le personnel d’EDF-GDF, de la SNCF et de la RATP vote la reprise de l’activité[46].

Juillet

Août

Septembre

  • 2 septembre : la direction du théâtre de l’Odéon est retirée à Jean-Louis Barrault[64].
  • 4 septembre : suppression du contrôle des changes en France[65].
  • 9 septembre : lors de sa dernière conférence de presse au palais de l'Élysée, Charles de Gaulle condame les événements en Tchécoslovaquie et affirme « Depuis 1958, nous, Français, n'avons pas cessé de travailler à mettre un terme au régime des deux blocs[66]. ». Il livre une définition du gaullisme : « Aucun système de pensée, de volonté et d’action ne sauraient inspirer la France, comme il faut pour qu’elle soit la France, sinon celui que les événements ont suscité depuis juin 1940 [...] On voit donc quel est, pour longtemps, le devoir de cohésion et de résolution de ceux qui, à mesure du temps, ont adhérer, adhèrent ou adhéreront à l’entreprise de rénovation nationale qui a le service de la France pour raison d’être, pour loi et pour ressort. Cette entreprise, si on l’appelle « Gaullisme » depuis 1940, n’est que la forme contemporaine de l’élan de notre pays, une fois de plus ranimé, vers le degré de rayonnement, de puissance et d’influence répondant à sa vocation humaine au milieu de l’Humanité. »[67], fait l'éloge de Georges Pompidou, mis « en réserve de la République » et évoque les grandes réformes en préparation (Sénat, régionalisation, participation, Université)[68]. Une reconnaissance du Biafra n’est pas exclue[69].
  • 11 septembre :
  • 12 septembre :
    • réouverture dans le calme de la Sorbonne[4].
    • création de l’Alliance des jeunes pour le socialisme (AJS), la « branche jeune » de l’organisation trotskiste OCI (ou lambertiste)[72].
    • sortie de la Peugeot 504[73].
  • 18 septembre : sortie du premier numéro de Rouge, organe de l’ancienne JCR, devenue la Ligue communiste en avril 1969[74] ; « En Mai nous avons pris la parole : c’est la dernière arme qu’on nous fera déposer[75]. »
  • 22 septembre : élections sénatoriales[76].
  • 27 - 28 septembre : entretiens de Gaulle-Kiesinger à Bonn[77].
  • Le Front de libération de la Bretagne annonce qu’il suspendra ses actions de commandos avant, pendant, et après la visite du général de Gaulle en Bretagne[78].

Octobre

Novembre

Décembre

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Naissances en 1968

Décès en 1968

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

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