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5e régiment d'infanterie (France)

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5e régiment d'infanterie (France)
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Le 5e régiment d'infanterie (5e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Navarre, un régiment français d'Ancien Régime, l'un des Six Grands Vieux.

Faits en bref Création, Dissolution ...
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Création et différentes dénominations

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Colonels/chefs de brigade

  • 1562 : Antoine de Bourbon, roi de Navarre,
  • 1569 : Henry IV
  • 1573 : colonel de Pauliac,
  • 1576 : colonel Jean de Beaumanoir, marquis de Lavardin (***),
  • 1588 : colonel de Vignolles-La Hire,
  • 1589 : colonel de Valirault,
  • 1594 : colonel Pierre d'Escodeca baron de Boesse-Pardaillan,
  • 1617 : colonel de Themines,
  • 1621 : colonel de Frontenac,
  • 1622 : colonel de Bury,
  • 1628 : colonel de Tavannes,
  • 1630 : colonel de Saint Simon,
  • 1635 : colonel d'Avaugour,
  • 1639 : colonel de Fors,
  • 1640 : colonel de Saint Georges de Montglat,
  • 1643 : colonel de Themines,
  • 1647 : colonel Jean II d'Estrées (***),
  • 1651 : colonel de Broutay,
  • 1666 : colonel de Lavardin,
  • 1670 : colonel de Caraman,
  • 1673 : colonel d'Albert,
  • 1677 : colonel de La Vieuville,
  • 1680 : colonel de Souvre,
  • 1683 : colonel de La Rochefoucauld, duc de La Rocheguyon,
  • 1696 : colonel de Maulevrier,
  • 1706 : colonel de Pionsac,
  • 1709 : colonel de Gassion,
  • 1714 : colonel de Montesson (**),
  • 1719 : colonel de Rambure,
  • 1740 : colonel de Mortemart,
  • 1745 : colonel de Choiseul-Stainville,
  • 1749 : colonel de Boufflers,
  • 1751 : colonel de Choiseul-Beaupre,
  • 1753 : colonel Louis Marie Florent de Lomont duc du Châtelet (**),
  • 1761 : colonel Adrien Louis de Bonnières, comte puis duc de Guines (**),
  • 1768 : colonel de Rochechouart,
  • 1784 : colonel de Jerninghan,
  • 1785 : colonel Victurnien Bonaventure de Rochechouart de Mortemart (**),
  • 1791 : colonel François Charles Labbé de Vouillers, (*)
  • 1792 : colonel Louis Charles de Guénand, (*)
  • 1793 : colonel Lombard,
  • 1794 : chef de brigade Bournot,
  • 1796 : chef de brigade Edme Martin Bourdois de Champfort (*),
  • 1797 : chef de brigade Louis Hyacinthe Le Feron (**),
  • 1798 : chef de brigade Guillot,
  • 1799 : chef de brigade François Antoine Teste (puis colonel en 1803) (*),
  • 1806 : colonel Louis Auguste Marchand de Plauzonne (*), baron de Plauzonne,
  • 1809 : colonel Jean-Ignace Roussille, baron de Pau.
  • 1815 : colonel Charles-Philippe Leopold, baron von Leopold.
  • 1815 : colonel de Capdeville,
  • 1817 : colonel Foullon de Doue,
  • 1819 : colonel Henri Jean Baptiste de Marguerye
  • 1820 : colonel Nicolas Broussier (*),
  • 1824 : colonel de Barbay,
  • 1827 : colonel Mathieu de Boissac,
  • 1828 : colonel Verdier,
  • 1829 : colonel Colavier d'Albicy,
  • 1830 : colonel Greard,
  • 1840 : colonel Devaux,
  • 1842 : colonel Roche,
  •  : colonel Adolphe de Monet (**),
  • 1853 : colonel de Chambarlhac,
  • 1858 : colonel Caubert,
  • 1864 : colonel Boyer.
  • 1872 : colonel Desandre,
  • 1877 : colonel Brassery,
  • 1879 : colonel Tramond,
  • 1883 : colonel Livet,
  • 1889 : colonel Guasco,
  • 1891 : colonel Demasur,
  • 1895 : colonel Villers,
  • 1904 : colonel Paul Jean Foucart (*),
  • 1906 : colonel Fumet,
  • 1910 : colonel Adolphe Guillaumat (**).
  • 1913  : colonel Ernest Lucien Doury[1] (†)
  •  : lieutenant-colonel Marie Maurice de Lardemelle[2] (†)
  •  : lieutenant-colonel Emile Nicolas Adolphe Bouteloupt[3] (†)
  • 1917 : colonel Roustic,
  • 1918 : colonel Boge.
  • 1919 : colonel Renie,
  • 1921 : colonel Maurier,
  • 1922 : colonel Vary,
  • 1927 : colonel Durrmeyer,
  • 1930 : colonel Jamet,
  • 1932 : colonel Georges Lestien (**),
  • 1934 : colonel Vernillat,
  • 1936 : colonel Vallet,
  • 1938 : colonel Besse.
  • 1940 : lieutenant colonel Berger,
  • 1940 : colonel Lorand,
  • 1941 : colonel Peragallo,
  • 1941 : colonel Bel,
  • 1942 : colonel de Foville,
  • 1944 : colonel Emblanc,
  • 1940[Comment ?] : colonel Le Bideau.
  • 1946 : colonel Appolinaire-Esteux,
  • 1947 : colonel Andoleko,
  • 1948 : colonel Raguenet,
  • 1949 : colonel Thomazo,
  • 1950 : colonel Pellissier,
  • 1951 : colonel Busquet de Caumont,
  • 1953 : colonel Gombeaud,
  • 1955 : colonel Fayard,
  • 1957 : colonel Legourd,
  • 1959 : colonel Gaudeul,
  • 1960 : colonel Berbain,
  • 1962 : colonel Mariot,
  • 1962 : colonel Jezequel,
  • 1963 : colonel Martinelli,
  • 1963 : colonel Couget,
  • 1964 : colonel Beck,
  • 1966 : colonel Leuba,
  • 1968 : colonel Mordacq,
  • 1970 : colonel Malbert,
  • 1972 : colonel Rodallec,
  • 1974 : colonel Max Gaillard (**),
  • 1976 : colonel Douceret (*),
  • 1978 : colonel Pons,
  • 1980 : colonel Tardy,
  • 1982 : colonel de Castet,
  • 1984 : colonel Hanotaux,
  • 1986 : colonel de Lanlay,
  • 1988 : colonel Baudoin,
  • 1990 : colonel Gauthier,
  • 1992 : colonel Dequen,
  • 1995 : colonel Roques.

(*) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade ou équivalent.
(**) Ces officiers sont devenus par la suite général de division ou équivalent.
(***) Ces officiers sont devenus Maréchal de France

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Historique des garnisons, campagnes et batailles

Résumé
Contexte

Ancien Régime

Révolution et Empire

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Stèle au 5e régiment d'infanterie de ligne à Waterloo.
  • 1804 : stationné dans le Piémont.
  • 1805 : bataille de Caldiero.
  • 1806 : campagnes de Dalmatie, Monténégro et Bergato. Stationné en Dalmatie
  • 1809 : Sicile, Malghiera, Ervenich, Gospic, Wagram, Znaim, Lavacca et Meran. Stationné en Allemagne.
  • 1810 : envoyé en Espagne.
  • 1811 : Figueras et Moncado.
  • 1812 : Olot, Saint-Vincent, Carriga et Vich.
  • 1813 : Bisbal et Barcelone.
  • 1813 : Lützen, Wurschen, Dresde, Torau et Leipzig.
  • 1814 : Belfort, Saint-Julien et Villeseneuse. Garnison à Grenoble.

1815 à 1852

Second Empire

Au début de l'année 1870 il est en garnison à Toulon puis, lors de la guerre franco-allemande de 1870, le régiment est présent à la bataille de Sedan ou il est fait prisonnier.

Le dépôt du 5e de ligne, resté à Toulon, forme de nombreux détachements qui partent former des régiments de marche[7] :

  • le 4e bataillon, qui part le former le 22e de marche,
  • la 8e compagnie du 2e bataillon, qui part fin août former le 34e de marche,
  • la 8e compagnie du 3e bataillon, qui part en septembre former le 30e de marche,
  • la 1re compagnie de dépôt, qui part en octobre former le 39e de marche,
  • les 2e et 3e compagnies de dépôt, qui partent en octobre former le 42e de marche,
  • la 4e compagnie de dépôt, qui part en novembre former le 59e de marche (régiment qui sera renforcé par un détachement de 500 hommes du 5e de ligne en décembre),
  • les 5e et 6e compagnies de dépôt, qui partent en décembre former le 62e de marche,
  • la 7e compagnie de dépôt, qui part en décembre former le 70e de marche,
  • la 8e compagnie de dépôt, qui part en décembre former le 71e de marche,
  • la 9e compagnie de dépôt, qui part en janvier 1871 former le 82e de marche,
  • la 10e compagnie de dépôt, qui part en janvier 1871 former le 87e de marche.

1871 à 1914

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Un groupe d'officiers du 5e RI ou du 5e Dragons au début du siècle.

En 1871, deux bataillons du régiment participent à la reprise de Paris tenue par la Commune de Paris lors de la Semaine sanglante[8].
Après ces évènements il est envoyé en garnison au Havre.

  • De 1874 à 1900 : le régiment tourne entre 2 garnisons principales : Caen (7 fois) et Paris avec 1 bataillon de dépôt à Falaise (9).

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le régiment fourni un bataillon pour former le 162e régiment d'infanterie.

Première Guerre mondiale

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Uniforme de 1914 du 5e RI

Affectation

  • 1914 ; casernement : en garnison à Paris, compagnie de dépôt stationnée à Falaise
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Hermonville, stèle aux trois colonels tombés pour la France.

1914

1915

1916

1917

  • secteur de l'Aisne.

1918

Entre-deux-guerres

Seconde Guerre mondiale

Campagne de 1939-1940

En 1939, le 5e RI est un régiment d'active de type nord-est aux ordres du lieutenant colonel Berger. Concentré à la Caserne Charras à Courbevoie, il appartient à la 10e DI et est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie no 211 de Paris-Coulommiers. Il vient se battre glorieusement sur l'Aisne, à Vieux-lès-Asfeld, et est cité à l'ordre de l'Armée.

Armée d'armistice
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Garde du drapeau du 5e RI sous Vichy.

De 1941 à fin 1942 il reste l'un des rares régiments à ne pas être dissous. Ses effectifs sont répartis en 2 garnisons à Saint-Étienne et Roanne. Lors de l'invasion de la zone libre, il sauve son drapeau et une partie des effectifs rejoint la résistance dans le Massif central.

Campagne de libération

L'unité se reforme à partir du sous le nom de 5e demi-brigade d'infanterie puis redevient le le 5e RI. À nouveau en garnison à Paris, le régiment qui comprend quatre bataillons est constitué avec des unités FFI et des FTP ayant participé à la libération de Paris[9] :

  • bataillon de commandement : ex bataillon 2/22, constitué des groupes Foch et Lyautey (Paris XIXe et Alfortville),
  • 1er bataillon : ex-bataillon 3/22, provenant du bataillon Médéric constitué d'effectifs de Vengeance,
  • 2e bataillon : ex-bataillon 24/22, issu des XVIIIe et XIVe arrondissement et d'un bataillon de cheminots,
  • 3e bataillon : ex-bataillon 13/22, de provenance diverses (Pierrefite, Saint-Denis, Hôtel de Ville, maquis de la Loire, groupe libération).

Ses effectifs sont alors de 3 500 hommes (125 officiers, 515 sous officiers et 2 860 hommes de troupe). Il est rattaché à la 10e DI du général Billotte.

Dès janvier, le régiment se bat dans les Vosges au sein de la 1re armée française et notamment lors des opérations de réduction de la poche de Colmar. Affecté au Détachement d'armée de l'Atlantique, le régiment fait ensuite mouvement vers l'ouest mais l'armistice ne lui permet pas d'intervenir sur les poches de l'Atlantique.

De 1945 à nos jours

  • Entre 1945 et 1955 : le régiment fait partie de l'armée d'occupation en Allemagne et est stationné à Coblence.
  • Entre 1955 et 1962 : il participe aux opérations de maintien de l'ordre en Afrique du Nord, d'abord au Maroc (1955-1958) puis en Algérie (1958-1962).
  • 1964 : il rejoint sa garnison définitive à Beynes dans les Yvelines.
  • 1979 : il intègre la 2e DB et devient un régiment mécanisé sur AMX-13 VCI puis sur AMX-10 P.
  • 1994 : le régiment reçoit la mission de mettre sur pied le bataillon d'infanterie-escorte de Bihać (BIB4) en ex-Yougoslavie. A ce titre, le régiment envoie 3 compagnies, dont la CCS et la 1re Cie (à Coralici) et la 2e Cie (à Bihac), en mai et octobre 1994.
  • Le 5e RI, commandé par le colonel Pierre Roques, a été dissous le et son drapeau a été reversé à l'hôtel des Invalides, au musée de l'Armée. Ses compagnies ont été réparties entre le 16e bataillon de chasseurs, le 110e RI (compagnies mécanisées), le régiment de marche du Tchad (compagnie antichar située à Noyon dans l'Oise). Son souvenir est véhiculé par l'association Navarre Sans Peur, présidée par le lieutenant-colonel de la Réserve Citoyenne Jean-Thierry Guilleré-Delangre depuis 2011.
  • En 2013, il est étudié sérieusement la recréation du 5e en tant qu'unité de réserve d'Île-de-France, mais c'est finalement le 24e bataillon d'infanterie qui est recréé à Vincennes.
  • En 2017, il est envisagé le transfert de son drapeau et de ses traditions à l'un des Centres de formation initiale des militaires du rang, ainsi qu'au Groupement de soutien de base de défense de Versailles. Cette fois encore, l'opération échoue et le 5e RI ne fait pas partie des unités finalement sélectionnées.
  • En 2018, le 5e RI est un candidat sérieux pour la double appellation du Groupement de recrutement et de sélection de Vincennes (GRS-IDF). Le 5e RI est une nouvelle fois écarté, cette fois-ci au profit de la recréation du 8e groupe de chasseurs (car ce dernier fut créé à Vincennes).
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Traditions

Résumé
Contexte

Devise

"Navarre sans peur"

Insigne

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Drapeau

Inscriptions

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10],[11] :

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Uniformes et drapeaux sous l'ancien régime

Décorations

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Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec trois citations à l'ordre de l'armée et une citation à l'ordre du corps d'armée et de la Croix de guerre 1939-1945 avec une citation à l'ordre de l'armée .

Il est titulaire de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Chant

Refrain du régiment :

"Allons prenez vos rangs, allons vite en avant !" (bis)

Cri de guerre du régiment

"Quid Regimentum ? Navaricum ! Diabolicum !"
("Quel régiment ? Celui de Navarre ! Ils sont diaboliques !")

Son origine vient d'un échange verbal entre l'aumônier du régiment et un officier hessois recevant les derniers sacrements alors que son régiment a été détruit « à la baïonnette » par Navarre au combat de Speyerbach, en 1703.

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Régiments étrangers jumelés

Personnalités ayant servi au sein du 5e RI

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Portrait de Charles Hoffbauer en soldat par Henri Evenepoel, 1897.
Trois maréchaux
Cinq écrivains de renom
Deux ministres
Deux héros de la Résistance
Autres
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Notes et références

Sources et bibliographie

Voir aussi

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