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Eymet

commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Eymet (occitan: Aimet, [ɛjˈme][1]) est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Chef-lieu du canton d'Eymet de 1790 à 2015, la commune est devenue à cette date le bureau centralisateur du canton du Sud-Bergeracois.

Faits en bref Administration, Pays ...
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Géographie

Résumé
Contexte

Généralités

Dans l'extrême sud-sud-ouest du département de la Dordogne, Eymet est une commune rurale[2] située en Bergeracois. Limitrophe de cinq communes du département de Lot-et-Garonne, elle est arrosée par le Dropt.

Implantée au croisement des routes départementales (RD) 18, 25 et 933, la ville d'Eymet se situe, en distances orthodromiques, 22 kilomètres au sud-sud-ouest de Bergerac et 25 kilomètres au nord-est de Marmande.

Le territoire communal est également desservi par les RD 18e et 25e.

Communes limitrophes

Sur les huit communes limitrophes d'Eymet, cinq se trouvent dans le département de Lot-et-Garonne. Parmi celles-ci, au sud-est, Bourgougnague n'est limitrophe que sur 25 mètres. À l'est, le territoire de Razac-d'Eymet est distant de moins de 150 mètres.

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Eymet est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[3].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6b, se compose de molasses inférieures (faciès argileux dominant) (Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 829 - Duras » et « no 830 - Eymet » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et leurs notices associées[6],[7].

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Carte géologique d'Eymet.

Relief et paysages

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Vue sur la ville d'Eymet et la vallée du Dropt depuis Rouquette.

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 41 m et 133 m[8],[9].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [10]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[11]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[12],[13].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 31,25 km2[8],[14],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 31,27 km2[5].

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne[17]. Elle est drainée par le Dropt, l'Escourou, le ruisseau de l'escoussou, le ruisseau du Réveillou, le Barbeau, le Boudou, le Payot, le Pombareau, le Rieu du Lac, l'Escalette, le Tibre, le Toublan, le ruisseau de la Perche, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 47 km de longueur totale[18],[Carte 1].

Le Dropt, d'une longueur totale de 132,47 km, prend sa source dans la commune de Capdrot et se jette en rive droite de la Garonne en limite de Caudrot et de Casseuil, face à Barie[19],[20]. Il arrose la commune de l'est au sud-ouest sur onze kilomètres. Au sud-ouest, il sert de limite communale et départementale sur plus de quatre kilomètres, face à Agnac.

L'Escourou, d'une longueur totale de 15,85 km, prend sa source dans la commune de Sigoulès-et-Flaugeac et se jette en rive droite du Dropt, en limite d'Eymet (Dordogne) et de La Sauvetat-du-Dropt (Lot-et-Garonne)[21],[22]. À l'ouest, il borde le territoire communal sur plus de sept kilomètres (comprenant le lac de l'Escourou), servant presque intégralement de limite avec Saint-Julien-Innocence-Eulalie et Soumensac.

Affluent de rive gauche du Dropt, le ruisseau de l'Escoussou, ou ruisseau de Pissabesque dans sa partie amont, prolongé par son propre affluent de rive droite le ruisseau de la Perche, marquent la limite communale et départementale au sud sur six kilomètres, face à Agnac et Lauzun.

Dans l'est, en rive droite du Dropt, le ruisseau du Réveillou borde la commune sur près d'un kilomètre, face à Serres-et-Montguyard, et le Payot en fait de même en rive gauche sur un kilomètre.

Également en rive droite du Dropt, trois autres affluents baignent le territoire communal :

  • le Pombareau sur près d'un kilomètre et demi
  • le Toublan sur plus d'un kilomètre et demi ;
  • le Barbeau sur près de deux kilomètres, ainsi que son affluent de rive gauche le ruisseau de Pissouille sur deux kilomètres.

Affluent de rive droite du ruisseau du Réveillou, le Rieu du Lac borde la commune au nord-est sur un kilomètre et demi, face à Fonroque.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dropt ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin versant du Dropt, d'une superficie de 1 522 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte EPIDROPT[23]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [24].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[25]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[26]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré[27] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[28]. Elle est en outre dans la zone H2c au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[29],[30].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 801 mm, avec 1,1 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[25]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Bergerac à 22 km à vol d'oiseau[31], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,9 mm[32],[33]. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,1 °C, atteinte le [Note 3].

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Urbanisme

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Typologie

Au , Eymet est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[34]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Eymet, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[35],[36]. La commune est en outre hors attraction des villes[37],[38].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,6 %), terres arables (37,4 %), zones urbanisées (8,2 %), prairies (8,1 %), cultures permanentes (5 %), forêts (2,2 %), eaux continentales[Note 4] (1,5 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

Le territoire de la commune d'Eymet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Dropt et l'Escourou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1989, 1999, 2018 et 2021[42],[40]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée du Dropt », couvrant 5 communes, approuvé le et modifié le , pour les crues du Dropt. La crue de référence retenue pour l'élaboration du PPRI sur le secteur de Plaisance à Eymet est la crue théorique d’occurrence centennale, avec une valeur de 250 m3/s[43],[44].

Eymet est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[45]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[46],[47].

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Eymet.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[48]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. 65,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[50].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1997 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[40].

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Toponymie

La première mention écrite connue du lieu, Aymetum, date de l'an 1308, et la bastide est ensuite indiquée en 1360 sous la forme Bastida Emeti[51]. Les graphies évoluent en Aymet au XVIe siècle puis au XVIIIe siècle en Emez en 1714[51] et de nouveau Aymet en 1751[52].

Le nom se réfère à °Ametus, un personnage d'origine germanique[52].

En occitan, la commune porte le nom d'Aimet[1].

Histoire

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Plaque-boucle de ceinture en bronze, du VIIe siècle, découverte à Eymet et conservée au musée Saint-Raymond de Toulouse.
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La gare au début du XXe siècle.

De nombreux vestiges gallo-romains ont été découverts à Eymet et ses environs. Les vestiges d'un rempart gaulois ont notamment été mis au jour en 2021 au sud de la bastide, sur le plateau de Blis[53]. Dès l'époque gauloise, la situation géographique, en bordure du Dropt, juste à la limite du territoire des Pétrocores, a donné à cette cité une importance stratégique. Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse et frère de Saint Louis, avait détecté cette qualité, lorsqu'il décida de fonder en 1270 une bastide en ce lieu. Ce passage obligé devenait ainsi au XIIIe siècle un verrou entre les territoires français et anglais.

Lors de la guerre de Cent Ans, Eymet était une place anglaise commandée par Thomas Felton, assisté par bon nombre de chevaliers gascons, comme le seigneur de Duras, de Mussidan, Bérard d'Albret, seigneur de Langoiran, ainsi que le seigneur de Rauzan. Elle fut assiégée et prise le 1er septembre 1377 par les troupes de Bertrand Du Guesclin[54].

Eymet, comme la plupart des cités entre Castillon-la-Bataille et Bergerac, choisit la réforme protestante en 1561. Les huguenots forment la majorité de la population au XVIe siècle. En 1854, près d'une centaine de foyers de la bastide sont protestants. Ils sont desservis par un temple toujours en activité au XXIe siècle.

Eymet est une étape sur la via Lemovicensis, chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

De 1899 à 1987, une ligne de chemin de fer relie Eymet à Bordeaux.

En 1971, les anciennes communes de Cogulot, Rouquette et Saint-Sulpice-d'Eymet fusionnent avec Eymet[55].

Début 2024, la commune reçoit un coup de projecteur lorsque, à l'occasion du mouvement des agriculteurs, une jeune adolescente du village gère pendant une semaine l'élevage caprin de ses parents mobilisés[56],[57].

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Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune d'Eymet a été le chef-lieu du canton d'Eymet qui dépendait du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Bergerac[8].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[58]. La commune est alors rattachée au canton du Sud-Bergeracois, dont elle devient le bureau centralisateur.

Intercommunalité

Fin 2001, Eymet intègre dès sa création la communauté de communes Val et Coteaux d'Eymet dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes des Portes sud Périgord dont le siège reste à Eymet.

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[59],[60].

Liste des maires

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La mairie.
Davantage d’informations Période, Identité ...

Jumelages

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Panneaux de jumelages d'Eymet.
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Équipements et services publics

Justice

Dans le domaine judiciaire, Eymet relève[67] :

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Population et société

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Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[69].

En 2023, la commune comptait 2 569 habitants[Note 6], en évolution de −2,32 % par rapport à 2017 (Dordogne : +0,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 8511 3321 3431 6671 7061 8101 8211 8291 796
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7961 7701 8471 8001 8331 7071 8451 5461 531
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6411 7171 7761 5401 5591 5961 7591 8401 905
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 8942 0102 9272 8802 7692 5522 5412 5382 639
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Environ 20 % de la population est composée d'expatriés britanniques[71],[72].

Remarques

La brutale chute démographique constatée en 1800 correspond à la création de trois communes indépendantes : Cogulot, Rouquette et Saint-Sulpice-d'Eymet, qui se séparent d'Eymet.

En 1971, l'opération inverse se produit, ces trois communes fusionnent avec Eymet, entraînant une hausse soudaine du nombre d'habitants révélée lors du recensement de 1975.

Sports

  • L'Association Sportive Eymet (ASE) Rugby a été fondée en 1904[73].
  • Eymet est la ville-départ de la 11e étape du Tour de France 2017.

Manifestations culturelles et festivités

Reportée à deux reprises en 2020 et 2021 pour cause de pandémie de Covid-19, la Félibrée se tient début à Eymet[74].

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Économie

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Emploi

L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants d'Eymet ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

L'emploi des habitants

En 2018[75], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 918 personnes, soit 35,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (135) a diminué par rapport à 2013 (147) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,7 %.

L'emploi sur la commune

En 2018, la commune offre 1 019 emplois pour une population de 2 614 habitants[76]. Le secteur tertiaire prédomine avec 40,1 % des emplois mais le secteur administratif est également très présent avec 36,8 %.

Répartition des emplois par domaines d'activité

Davantage d’informations Agriculture, sylviculture ou pêche, Industrie ...

Établissements

Au , la commune compte 380 établissements[77], dont 230 au niveau des commerces, transports ou services, cinquante relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, trente-neuf dans la construction, trente-trois dans l'industrie, et vingt-huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[78].

Entreprises

Dans le secteur agroalimentaire, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Lou Gascoun » (préparation industrielle de produits à base de viande) implantée à Eymet se classe en 14e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 9 160 k€[79].

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

Patrimoine civil

Patrimoine religieux

Patrimoine naturel

À l'ouest, le lac de l'Escourou borde le territoire communal sur environ trois kilomètres. Cette retenue et ses rives font partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, devenu un lieu de passage ou d'hivernage pour de nombreuses espèces d'oiseaux[88],[89]. De plus, ses rives « sont constituées […] de pelouses calcaires mésophiles et de boisements thermophiles à chêne pubescent »[88].

Le Touron, grotte située en bordure du bourg de Saint-Sulpice-d'Eymet, fait partie de cette même ZNIEFF, car elle sert de lieu de reproduction à deux espèces menacées de chauves-souris : le murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) et le rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale)[88]. Pour les mêmes raisons, la grotte est également protégée au titre du réseau Natura 2000[90].

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Les armes d'Eymet se blasonnent ainsi : « Écartelé, au 1 et 4, d'or à trois pals de gueules, au 2 et 3 d'or à deux vaches de gueules passant l'une sur l'autre. »

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Pour approfondir

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Bibliographie

  • Pierre Garrigou Grandchamp, L'architecture domestique des bastides périgourdines aux XIIIe et XIVe siècles, dans Congrès archéologique de France. 156e session. Monuments en Périgord. 1999, p. 47-71, Société française d'archéologie, Paris, 1999
  • J.-P. Capdeville, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Eymet, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1991, (ISBN 2-7159-1830-5) (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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