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Joueurs de tennis numéros 1 mondiaux

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Les joueurs de tennis numéros 1 mondiaux sont déterminés depuis 1973 par le classement ATP. Avant cette date, ils étaient désignés par des journalistes, des dirigeants ou encore par les joueurs eux-mêmes[réf. nécessaire].

Pour les joueuses de tennis numéros 1 mondiales, voir le classement WTA.

Première apparition à la tête du classement ATP

En gras : les joueurs en activité.

11973 Ilie Năstase
21974 John Newcombe
31974 Jimmy Connors
41977 Björn Borg
51980 John McEnroe
61983 Ivan Lendl
71988 Mats Wilander
81990 Stefan Edberg
91991 Boris Becker
101992 Jim Courier
111993 Pete Sampras
121995 Andre Agassi
131996 Thomas Muster
141998 Marcelo Ríos
151999 Carlos Moyà
161999 Ievgueni Kafelnikov
171999 Patrick Rafter
182000 Marat Safin
192000 Gustavo Kuerten
202001 Lleyton Hewitt
212003 Juan Carlos Ferrero
222003 Andy Roddick
232004 Roger Federer
242008 Rafael Nadal
252011 Novak Djokovic
262016 Andy Murray
272022 Daniil Medvedev
282022 Carlos Alcaraz
292024 Jannik Sinner
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Chronologie des numéros 1 depuis 1973

Résumé
Contexte

Semaines passées à la tête du classement ATP

Section mise à jour à la semaine du .

Davantage d’informations #, Joueur ...

Première Période

Davantage d’informations #, Joueur ...

Par pays

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Chronologie des numéros 1 en fin de saison

Résumé
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Depuis 1973

Davantage d’informations Année, N° 1 ...
Davantage d’informations Année, N° 1 ...
Davantage d’informations Total, Joueur ...

Détails depuis 1877

Avant 1973 aucun classement mondial informatique n'existait mais seuls des journalistes ou des officiels (à titre privé) ou des promoteurs ou les joueurs eux-mêmes proposaient leur propre classement annuel.

En 1973 l'ATP publia ses classements toutes les deux semaines puis quelques années plus tard (probablement en 1977) chaque semaine. Cependant ces classements présentaient de nombreuses imperfections dans les années 1970 et 80 car ils ne prenaient pas en compte des grandes compétitions comme la Coupe Davis, les WCT Finals ou le Masters (appelé plus tard « the Singles Championship » et depuis 2000 la Masters Cup) et car ils n'accordaient pas suffisamment de points aux tournois du Grand Chelem. Depuis, des progrès ont été effectués puisque désormais la Masters Cup accorde des points.

Par conséquent d'autres classements proposés par des connaisseurs du tennis peuvent être quelquefois meilleurs que le classement informatique : de 1973 à 2006 cette liste des deux meilleurs joueurs du monde peut différer de celle proposée par l'ATP puisqu'elle est tirée de classements « humains ». En particulier Connors a été classé cinq fins d'année de suite, de 1974 à 1978, numéro 1 mondial par l'ATP mais la majorité des connaisseurs contestaient à juste titre ce résultat : en 1975 la quasi-totalité des grands spécialistes (parmi eux John Barrett, Bud Collins, Barry Lorge, Judith Elian) classèrent Arthur Ashe no 1 mondial bien que le classement informatique ne lui attribuât que la 4e; en 1977 personne, hormis le classement ATP, ne considérait Connors comme le meilleur joueur du monde : tous placèrent Borg et Vilas aux deux premières places ; enfin en 1978 personne, sauf le classement ATP, ne douta de la domination de Borg qui fut même intronisé Champion du Monde par la Fédération Internationale de Tennis (FIT). Autres exemples : la quasi-totalité des gens considérèrent qu'en 1982 et en 1989 les champions du monde furent respectivement Connors et Becker, tous deux ayant réussi le doublé Wimbledon-US Open même si l'ATP classa respectivement McEnroe et Lendl numéros 1 « informatiques ». Depuis le milieu des années 1990, le classement ATP (depuis 2000 les classements « Race » et technique) sont plus ou moins acceptés comme les classements officiels mais certaines personnes les contestent quelquefois (par exemple en 1999 beaucoup estimèrent que Sampras était le véritable dauphin d'Agassi et non pas Kafelnikov, deuxième à l'ATP). Enfin depuis 1978 la FIT (au début par l'intermédiaire de Sedgman, Hoad et Tony Trabert) désigne le Champion du Monde.

Avant 1913 très peu de sources sont disponibles mais par exemple Richard Yallop dans Royal South Yarra Lawn Tennis Club 100 Years in Australian Tennis écrivit que Norman Brookes fut champion du monde en 1907 et Len and Shelley Richardson dans Anthony Wilding A Sporting Life citent les opinions de A.E. Crawley's (un journaliste Britannique du début du XXe siècle) et d'Anthony Wilding, le grand joueur néo-zélandais de l'époque.

A. = Amateur P. = Professionnel

Davantage d’informations Année, Numéro 1 mondial ...

À partir de 1913 les sources sont plus détaillées et mieux documentées.

A. = Amateur P. = Professionnel

Davantage d’informations Année, Numéro 1 mondial ...
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Classements officieux avant 1973

Résumé
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Avant 1968 il existait deux circuits principaux :

a) le circuit amateur dirigé par les instances officielles internationale (Fédération Internationale de Lawn Tennis (FILT) devenue par la suite Fédération internationale de tennis (FIT)) et nationales. La FILT organisait notamment la plus grande épreuve d'alors, la Coupe Davis qui fut la compétition suprême du tennis amateur et qui souvent désignait le meilleur joueur amateur (en 1931 Henri Cochet ne disputa qu'un seul match, qu'il perdit d'ailleurs, dans les tournois qui firent partie plus tard du Grand Chelem mais fut malgré tout désigné numéro 1 amateur mondial par Arthur Wallis Myers, un des plus grands chroniqueurs de tennis de l'époque, parce que le Mousquetaire avait gagné ses deux simples de Challenge Round en Coupe Davis). Les Fédérations nationales organisaient différents tournois dont les Championnats Internationaux de leur pays et notamment ceux du Grand Chelem;

b) le circuit professionnel organisé par des promoteurs. Aucun joueur officiellement professionnel (c'est-à-dire qui déclarait ses gains au fisc) n'était admis à participer à toute épreuve organisé par la Fédération Internationale (Coupe Davis, ...) ou par une quelconque Fédération Nationale (tournoi du Grand Chelem, ...).

Le tennis est né selon les sources entre 1858 et 1870. En 1858 le Major Harry Gem esquissa une sorte de court de tennis sur le gazon de sa propriété : il joua un jeu assez similaire au tennis actuel. Vers 1863 le Major Wingfield pratiqua aussi une sorte de tennis dans sa résidence à Londres. Vers 1869 dans le Warwickshire, Harry Gem et son ami espagnol Augurio Perera expérimentèrent une nouvelle version du jeu qu'ils appelèrent d'abord pelota puis plus tard lawn rackets. Gem, Perera et Frederic Haynes et Arthur Tomkin formèrent un club à Leamington : ce fut le premier club de lawn tennis du monde. Ce fut donc probablement Harry Gem qui a inventé le « tennis moderne » (issu du Jeu de paume français) mais c'est Wingfield qui est passé à la postérité car il a commercialisé ce sport sous le nom de « Sphairistike » le . Il semble que le premier tournoi de tennis eut lieu en sur un court aménagé dans la propriété de M. William Appleton à Nahant dans le Massachusetts et remporté par James Dwight[17].

Suivit le tournoi de Wimbledon en 1877 (9-). Puis de nouveaux tournois furent rapidement organisés (les Championnats amateurs d'Irlande en 1879 au Fitzwilliam Club de Dublin, ceux de Bohême la même année et ceux de la colonie australienne du Victoria à Melbourne en 1880, ...). Le tennis est donc né sous l'ère victorienne avec des règles victoriennes : le sport dans ces conditions ne pouvaient être pratiqué que comme un loisir par de riches aristocrates, donc sans besoin d'argent pour vivre, et ne pouvait donc faire l'objet d'une profession rémunérée. Ceci explique pourquoi les professionnels du tennis furent longtemps bannis du circuit traditionnel. De plus les responsables du tennis, très jaloux de leur autorité, un autre héritage de l'époque victorienne, n'auraient jamais voulu avoir affaire à des joueurs professionnels indépendants de leur volonté : ce fut donc une autre raison pour écarter les « pros » du circuit traditionnel.

Du fait de la séparation des circuits il était très difficile de classer l'ensemble des joueurs des tennis : pendant longtemps seul des classements des joueurs amateurs du circuit traditionnel furent publiés et donc omettant les meilleurs joueurs professionnels. Au tout début cela avait un sens car il n'existait pas de circuit professionnel au sens actuel du terme mais quelques tournois opposant de simples professeurs (enseignants du tennis) qui n'avaient pas le niveau des meilleurs amateurs. Par exemple en 1923 le professeur Darsonval joua une rencontre officieuse contre le jeune amateur Cochet que ce dernier remporta 3 sets à 1. Le premier grand tournoi professionnel international dont on a une trace maintenant, vers 1921, fut la Bristol Cup, organisée selon les éditions à Beaulieu ou à Cannes sur la Côte d'Azur. Mais au fur et à mesure que le circuit professionnel attira de bons joueurs et joueuses (la première grande tournée professionnelle eut lieu à l'automne 1926 en Amérique du Nord avec pour tête d'affiche la meilleure joueuse du monde, Suzanne Lenglen) les classements devinrent de plus en plus injustes car uniquement réservés aux amateurs. Or depuis 1948, le meilleur joueur du monde a toujours été un pro ce qui rend tous les classements de l'époque inadéquats. De 1959 à 1961 le journaliste Robert Roy, de l'Équipe, a publié ses propres classements mondiaux en combinant les joueurs amateurs et professionnels. Mais comme il mourut d'un accident de la route au printemps 1962 en voulant couvrir le tournoi de Monte-Carlo, ce type de classement ne fut pas souvent renouvelé. Depuis certaines personnes tentent plus ou moins difficilement d'établir des classements « mixtes » des années pré-Open (avant 1968) comme Ray Bowers (pour les années 1928 à 1941, série en cours). Mais ceci s'avère être un exercice périlleux (mais louable malgré tout).

Prenons l'exemple de 1937. Cette année-là le circuit amateur connut une hiérarchie très claire. Les trois plus grandes épreuves d'alors furent dans l'ordre, la Coupe Davis, Wimbledon et Forest Hills (siège des Internationaux amateurs des États-Unis). Le grand vainqueur fut Donald Budge qui chaque fois dans les matchs décisifs s'imposa à Gottfried von Cramm : no 1 amateur Budge, no 2 amateur Von Cramm. Le circuit professionnel était plus « nébuleux » car lui-même séparé en deux circuits : le circuit des tournées rémunératrices et le circuit des tournois peu rémunérateurs. Ellsworth Vines qui était la tête d'affiche des pros disputa naturellement les tournées (et aucun tournoi) face à la nouvelle recrue, Fred Perry, no 1 mondial amateur en 1936 et donc joueur le plus populaire du monde vu que le circuit amateur était bien plus prisé par le grand public que le circuit pro. Parallèlement les autres professionnels comme Hans Nüsslein se contentaient des miettes financières distribuées par les tournois (Vines et Perry touchèrent chacun plusieurs dizaines de milliers de dollars pour deux tournées en 1937 alors que Nüsslein ne touchait qu'entre 200 et 300 dollars quand il gagnait un tournoi). À l'issue des deux tournées professionnelles Vines et Perry qui s'étaient rencontrés 70 fois dans l'année, gagnèrent chacun 35 matchs (Perry battit aussi Bill Tilden 4 matchs à 3). Nüsslein remporta tous les plus grands tournois de l'année, the Coronation Plate à Wembley, Roland Garros Pro, Southport Pro, le World Pro à Paris en indoor, le Dutch Pro et Wembley Pro sauf le German Pro. Mais il ne rencontra jamais ni Vines ni Perry en 1937. Vines fut même un recordman du genre puisqu'il ne disputa aucun tournoi pendant 3 ans et demi entre Wembley en (qu'il remporta) et Wembley en (qu'il perdit). Déjà au sein des pros il fut très difficile d'établir une hiérarchie. S'appuyant sur le fait que Vines a) avait dominé Nüsslein avant leur « séparation » en 1935 à la fois en tournoi et en tournée et b) lors de son retour en 1939 avait à nouveau très légèrement dominé l'Allemand, Ray Bowers proposa de classer Vines juste au-dessus de Nüsslein en 1937 : cet argument est très fragile mais fut le seul existant. Comme Perry avait été quasiment l'égal de Vines en tournée, le classement pro de Bowers fut le suivant : 1) Vines, Perry, 3) Nüsslein (4) Tilden). Problème suivant : fusionner les classements amateur et professionnel. Là Ray Bowers s'en remit aux déclarations d'époque de Jack Kramer et de Vines lui-même pour classer ... Vines, Perry et Budge 1ers ex aequo devant Nüsslein et von Cramm eux aussi ex aequo. Il fut donc souvent très difficile de classer le meilleur joueur du monde jusqu'en 1947 inclus.

Cette année-là Bobby Riggs remporta les deux plus grands tournois professionnels, l'US Pro à Forest Hills et l'US Pro Indoor à Philadelphia en battant à chaque fois en finale Donald Budge. Kramer de son côté gagna les plus grandes épreuves amateures, la Coupe Davis, Forest Hills, Wimbledon (et le Pacific Southwest à Los Angeles). Kramer disputa son 1er match professionnel le face à Riggs qui remporta cette 1re rencontre. Kramer qui à l'époque jouait encore beaucoup du fond du court. Riggs continua de mener légèrement lors des premières rencontres : 2 matchs gagnés pour 1 perdu fin , puis 3-1 et 8-6 après le . Difficile de savoir dans ces conditions qui fut le véritable no 1 mondial en 1947 d'autant plus qu'en 1948, Kramer ayant peur de perdre la tournée (donc de ne plus avoir dès lors de valeur commerciale et donc de prendre une retraite anticipée) prit le plus grand risque professionnel de sa vie en abandonnant sa manière de jouer, calquée sur celle de ses héros de jeunesse, Vines et Budge, et en adoptant, sur surfaces rapides, le jeu d'attaque à outrance du « service-volée » et du « retour-volée » en appliquant à la lettre les consignes du tennis pourcentage qu'il a rendu célèbre depuis. Grâce à ce pari osé, Kramer renversa la tendance et remporta aisément la tournée fin .

À partir de 1948, le meilleur professionnel a régulièrement battu la nouvelle grande recrue amateure : il est donc généralement reconnu que le meilleur joueur d'une année donnée fut toujours dans les rangs professionnels (un léger doute subsiste pour l'année 1952). Mais même cela ne permet pas d'établir de longs classements détaillés combinant professionnels et amateurs faute de suffisamment de rencontres entre eux. Enfin du fait même de la structure du tennis professionnel de l'époque, plus ou moins scindé en deux circuits, celui des tournées et celui des tournois, il est difficile voire impossible de déterminer qui fut le roi des pros certaines années (cf. l'exemple de 1937) : Kramer, Pancho Segura et Pancho Gonzales furent les meilleurs pros en 1950 et 1951. Kramer fut indiscutablement le meilleur en tournée puisqu'il domina aisément Gonzales en (1949 - ) 1950, 96 victoires à 27, et Segura en (1950 - ) 1951, 64-28 (ou 58-27). Mais Segura (suivi de Gonzales) fut indubitablement le meilleur en tournois ces deux années-là. Même situation en 1953 où Kramer fut le meilleur en tournée mais Segura et Frank Sedgman dominèrent les tournois et en 1960 où Gonzales fut impérial en tournée et où Ken Rosewall remporta les grands tournois. Enfin en 1952 Gonzales remporta tous les tournois pros où il fut engagé hormis l'US Pro où il atteignit la finale, battu par Segura. En tournois les deux joueurs se rencontrèrent six fois, Gonzales sortant vainqueur cinq fois. Il semble qu'à l'été 1952 fut organisée une mini-tournée avec Gonzales, Segura, Kramer et Budge (les seuls résultats connus pour l'instant sont ceux de Paris, , Segura bat Budge; et Paris , Segura bat Gonzales 62 62 et Kramer bat Budge 57 60 63). Malgré cela et de manière étonnante, la Professional Lawn Tennis Association (PLTA) qui n'exista que quelques années, publia un classement professionnel où elle plaça Segura en tête bien que Gonzales fût clairement le meilleur pro.

Autre sujet de faiblesse des classements : les grandes guerres mondiales. Aucun classement mondial ne fut proposé pendant ces guerres si on excepte la tentative d'un classement très restreint de Ray Bowers effectué en 2006 pour les années 1940 et 1941. Certaines grandes nations du tennis ont publié (quelquefois par intermittence) des classements amateurs nationaux comme les États-Unis via l'USLTA (United States Lawn Tennis Association).

Avant 1973 aucune instance internationale ne publiait à l'époque un classement mondial « officiel » même pour les seuls amateurs. Seuls des journalistes ou des officiels à titre personnel ou des promoteurs ou des joueurs eux-mêmes proposaient leur propre liste. Il a donc fallu attendre environ 115 ans après la naissance du tennis pour qu'un classement régulier soit plus ou moins adopté par le monde du tennis, le classement créé en 1973 par le syndicat des joueurs de tennis professionnels, l'ATP. Depuis 1973 des personnes continuent malgré tout de publier des classements qui diffèrent légèrement du classement ATP car les calculs informatiques ne peuvent prendre en compte tous les paramètres.

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Tennis professionnel en Europe avant 1926

Résumé
Contexte

Le promoteur américain Charles C. Pyle organisa la première tournée professionnelle en Amérique du Nord qui débuta à New York le dimanche . Ce fut la première compétition professionnelle de tennis sur le sous-continent nord-américain (le premier tournoi professionnel nord-américain fut le « Southern Pro » au Palm Beach Tennis Club en ). Le 1er match (match préliminaire) opposa Vincent Richards, considéré comme le 6e amateur du monde par Arthur Wallis Myers, au Français Paul Féret. Le match qui suivit (match principal) opposa Suzanne Lenglen, la meilleure joueuse du monde devant Helen Wills, à la Californienne Mary Kendall Browne, finaliste quelques mois auparavant des Internationaux amateurs de France face à ... la Française.

Mais avant cette première tournée, d'autres personnes vivaient du tennis : les professeurs de tennis qui donnaient des leçons contre rémunération dans des clubs privés ou dans des parcs publics. Du fait qu'ils acceptaient de l'argent en retour de leur service, il ne leur était pas permis de participer à une quelconque épreuve amateur (tournoi, épreuve par équipe). Parmi les plus anciennes rencontres professionnelles connues on peut citer celles qui opposèrent George Kerr, Irlandais du Fitzwilliam Club de Dublin, à Tom Pettitt, le meilleur professionnel des États-Unis à l'époque : en 1889 l'Irlandais battit l'Américain trois fois en quatre confrontations. En Kerr et Pettitt s'affrontèrent encore trois fois à Dublin, Kerr remportant tous les matchs. Il y eut aussi un tournoi professionnel disputé, sous forme de poule, à Paris sur courts couverts en  : Thomas Burke, Irlandais (enseignant au Tennis Club de Paris et ancien professeur de Joshua Pim, à ne pas confondre avec le champion olympique du 100 m en 1896, Thomas Edward Burke) et son compatriote George Kerr battirent tous deux Tom Fleming du Queen’s Club, et Burke domina Kerr 6-2 4-6 6-1 5-7 6-4 dans un match sensationnel. En 1900 lors de l'Exposition à Paris un tournoi professionnel sur terre battue fut organisé avec Thomas Burke terminant premier devant son compatriote George Kerr et l'Anglais Charles Hierons. Au printemps 1903 à Nice, toujours sur terre battue, furent organisés simultanément une compétition amateur et une compétition professionnelle, Reginald Frank Doherty vainqueur de la première affronta Thomas Burke vainqueur de la compétition professionnelle, R.F. Doherty gagna 1-6 6-1 6-0 6-0 (la même semaine eurent lieu les championnats amateurs du Sud de la France « South of France Championships », à ... Nice aussi, remportés par le frère, Hugh Lawrence Doherty). Thomas Burke était considéré comme aussi bon que la plupart des meilleurs amateurs de l'époque mais est totalement oublié de nos jours de même Charles Haggett, le meilleur professeur anglais des années 1910 qui s'installa aux États-Unis en 1913, invité par le West Side Tennis Club de Forest Hills, et devint l'entraîneur de l'équipe de Coupe Davis des États-Unis : lors de matchs d'entraînement il eut l'occasion de battre Wilding et McLoughlin alors les deux meilleurs amateurs du monde[18].

Puis au fil des années les professionnels ont mis sur pied quelques tournois en Europe. Dans les années 1920 les meilleurs de ces joueurs furent probablement Karel Koželuh et Albert Burke (ce dernier étant le fils de Thomas Burke). Karel Koželuh remporta en particulier 7 éditions consécutives de la Bristol Cup, seul tournoi mondial significatif de l'époque («the world's only significant pro tennis tournament.»[19]). Koželuh en particulier ayant été un des meilleurs professionnels dans les années 1930 avec des victoires sur Vines, Tilden ou Hans Nüsslein on peut supposer qu'il fit partie (avec Albert Burke) pendant quelques années dans le Top 10 avant 1928, sachant que cette année-là fut la première année proposant un classement combinant à la fois les professionnels et les amateurs dans les sources indiquées dans cet article.

Avant 1928 les classements proposés ici ne concernent donc que les amateurs.

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Sources (classements et autres informations)

Résumé
Contexte

Les années 1913 à 1927 présentent encore plus de difficultés et d'ambigüités. Cependant les classements proposés ci-dessous proviennent de sources reconnues. En voici quinze :

  • The Official Encyclopedia of Tennis (1981) de l'USTA United States Tennis Association (l'ancienne USLTA) propose des classements annuels des 10 « meilleurs » joueurs de 1914 à 1980. Ces classements furent publiés par divers journalistes comme ceux du The Daily Telegraph, journal de Londres : Arthur Wallis Myers (1913-1938), John Olliff (1939-1951), et Lance Tingay (1952-1967). Malheureusement ces classements ne prenaient en compte que les joueurs amateurs jusqu'en 1967. Par conséquent quelques-uns des meilleurs joueurs, à partir des années 1920, ne furent pas classés car joueurs professionnels. Par exemple certains considèrent que Tilden fut en 1931, sa première année chez les pros, le meilleur joueur du monde mais il est absent de la liste de Myers (bien que ce dernier a souvent assisté à des rencontres professionnelles dans les années 1920 et 30 et qu'il connaissait parfaitement le jeu des joueurs pros).
  • History of the Pro Tennis Wars, par Ray Bowers, est un site Web[20] inséré dans le site The Tennis Server. En treize chapitres, Bowers livre un compte rendu très détaillé des vingt premières années du tennis professionnel qui ont suivi la première tournée professionnelle avec Suzanne Lenglen et Vincent Richards comme têtes d'affiche, de 1926 à 1945. Figurent pour chaque année les résultats assez détaillées des grandes tournées ainsi que des principaux tournois professionnels. Bowers propose son premier classement professionnel à partir de 1927 et son premier classement, professionnels et amateurs confondus à partir de 1928 en intégrant le classement des amateurs publié par The Daily Telegraph (jusqu'en 1939). Bowers est probablement la source la plus fiable (mais pas parfaite) du tennis professionnel entre la fin de 1926 et 1945.
  • Total Tennis: The Ultimate Tennis Encyclopedia (2003), par Bud Collins. Ce gros travail relate l'histoire du tennis, année après année, et se focalise avant 1968 principalement sur le tennis amateur avec cependant un bref résumé sur le tennis pro. Sont aussi publiés des classements (les 10 premiers joueurs) : ceux du The Daily Telegraph jusqu'en 1967 (amateurs seulement), ceux de l'auteur, professionnels et amateurs confondus, entre 1968 et 1972 et enfin ceux de l'ATP en fin d'année à partir de 1973 jusqu'en 2002.
  • The History of Professional Tennis (2003) par Joe McCauley. Ce livre, publié en Grande-Bretagne, synthétise les grandes confrontations professionnelles, année par année, de 1926 à 1968. L'annexe comprend environ 80 pages consacrées à tous les résultats que l'auteur (qui fut pendant longtemps journaliste à World Tennis, le grand mensuel américain créé en 1953) a pu retrouver depuis les débuts (vers 1911) du professionnalisme jusqu'à la première année de l'open (1968).
  • PLTA. The Professional Lawn Tennis Association fut constitué d'un groupe de joueurs professionnels à la fin des années 1940 et au début des années 1950. Cette association (apparemment appelée PPA, Professional Players Association pendant quelques années notamment en 1946) a publié son propre classement des meilleurs joueurs professionnels.
  • The Game, My 40 Years in Tennis (1979), par Jack Kramer. Comme son titre l'indique l'autobiographie de Kramer insiste principalement sur les 40 années où Kramer fut un personnage central du tennis, d'abord comme joueur puis comme promoteur du tennis professionnel entre 1939 et 1979.
  • Tennis Is My Racket (1949), par Bobby Riggs. L'autobiographie de Riggs propose des informations sur l'année 1946 légèrement différentes d'autres sources. Il s'étend aussi beaucoup sur l'année 1948 mais ne dit rien sur ses propres résultats de l'année 1947, année conflictuelle en matière de sources..
  • The Life & Times of Bobby Riggs, The Last Sure Thing (2003) par Tom LeCompte. Une biographie publiée après la mort de Riggs qui confirme les informations du joueur pour 1946 mais qui est en désaccord avec les autres sources pour l'année 1947.
  • Vainqueurs 1946-1991 Winners, (1991) par Michel Sutter. Ce livre liste l'ensemble des finales ainsi que les scores et les dates du dernier jour de tous les tournois, d'un niveau supérieur ou égal aux tournois challengers de maintenant (avec en général au moins 8 joueurs à quelques exceptions près), que l'auteur a pu retrouver. Pour chaque année l'auteur a écrit un commentaire en français et en anglais. En 2003 l'auteur a publié une version actualisée, Dico du Tennis Masculin Men's Tennis Dictionary Vainqueurs Winners Tournois Tournaments 1946-2003 mais réduite qui liste l'ensemble des vainqueurs de tournois avec leurs victoires et les années correspondantes.
  • Histoiredutennis.com est un site Web français, http://bmarcore.club.fr/tennis/menu-tennis.html, actualisé en fonction des nouvelles découvertes de l'auteur (quelques-unes des informations du tennis pro en 1954 sont conflictuelles avec celles de McCauley ou celles de Pancho Gonzales dans son autobiographie « Man with a racket » publiée en 1959.
  • DER GRÖSSTE MEISTER Die denkwürdige Karriere des australischen Tennisspielers Kenneth Robert Rosewall, (1999) par Robert Geist. Un compte-rendu détaillé de la carrière de Ken Rosewall avec beaucoup de statistiques et en particulier ses classements annuels y compris pendant sa carrière professionnelle.
  • Anthony Wilding A Sporting Life, (2005) by Len and Shelley Richardson
  • Royal South Yarra Lawn Tennis Club 100 Years in Australian Tennis, by Richard Yallop
  • Modern Tennis (1915), by P.A. Vaile (second edition)
  • Kings of the court. The story of lawn tennis. par E.C. Potter. (Barnes and Company, New York, 1963.) Beaucoup de détails sur la période qui a précédé la 1re guerre mondiale.
  • Fifty years of Wimbledon. par Arthur Wallis Myers. (The Field, London, 1926.) Chaque année de Wimbledon détaillée.

Il existe néanmoins quelques divergences entre toutes ces sources, notamment entre celles de Ray Bowers et de Joe McCauley.

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Numéros 1 par nombre d'années depuis 1877

Résumé
Contexte

Estimations de journalistes, d'officiels comme la Fédération internationale de tennis, de promoteurs ou même de joueurs de tennis…

Lorsqu'une année le numéro 1 mondial est relativement sûr, l'année est écrite en caractères gras (par exemple Kramer fut indubitablement le meilleur joueur du monde en 1949) et lorsqu'une année plusieurs joueurs sont susceptibles d'être numéros 1 ex aequo, cette année est en caractère normal (par exemple Vines, Budge et Perry furent considérés co-numéros 1 mondiaux en 1937; de même pour Rosewall, Newcombe et Laver en 1970)

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Plus grands numéros 1 mondiaux par décennie

Résumé
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Ère Open

Rafael Nadal est le seul joueur à avoir été numéro 1 mondial lors de trois décennies différentes : 2000, 2010 et 2020.

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Défaites du numéro un mondial

Résumé
Contexte

Boris Becker est le seul joueur à avoir battu six no 1 différents. Rafael Nadal détient le record du nombre de victoires (23) face à un leader du classement ainsi que le record du nombre de victoires face à un même leader du classement : il a battu 13 fois Roger Federer lorsque celui-ci était au sommet de la hiérarchie mondiale du tennis. Le joueur n'ayant jamais accédé à la 1re place ayant battu le plus de no 1 est Juan Martín del Potro avec 10 succès.

Défaites infligées au no 1 mondial
# Joueur Victoires Détail
1er Rafael Nadal2313 Federer, 10 Djokovic
2e Boris Becker197 Lendl, 4 Sampras, 3 Courier, 3 Edberg, 1 Agassi, 1 Wilander
3e Novak Djokovic1610 Nadal, 3 Federer, 2 Alcaraz, 1 Murray
4e Ivan Lendl1411 McEnroe, 2 Edberg, 1 Borg
5e Andy Murray125 Djokovic, 4 Federer, 3 Nadal
6e John McEnroe115 Lendl, 4 Borg, 2 Connors
7e Andre Agassi105 Sampras, 2 Edberg, 1 Kuerten, 1 Hewitt, 1 Safin
Roger Federer5 Djokovic, 3 Nadal, 1 Roddick, 1 Hewitt
Juan Martín del Potro4 Federer, 3 Djokovic, 3 Nadal
10e Stefan Edberg96 Lendl, 2 Sampras, 1 Wilander
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Comparaison du classement et des distinctions

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Numéros 1 en double

Résumé
Contexte

Le classement ATP en double a été publié pour la première fois en [21].

Davantage d’informations Joueur, Nombre total de semaines ...
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Notes et références

Histoire

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