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Liste des comtes et ducs du Maine

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Liste des comtes et ducs du Maine
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Cette liste regroupe les comtes et les ducs du Maine, comté de l'ouest de la France dont la capitale était Le Mans.

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Armoiries du Maine à partir du XVe siècle.

Le Maine, qui correspond d'abord au diocèse du Mans, est constitué en tant que comté par les Carolingiens. Alors que la situation dans l'Ouest de la France est particulièrement troublée, notamment à cause des affrontements avec le royaume de Bretagne, le pouvoir royal institue également un duché du Maine, qui regroupe le Maine et onze autres comtés. Ce duché est un commandement militaire, attribué à deux titulaires connus au VIIIe siècle, dont le futur roi Louis II le Bègue, avant d'être abandonné après l'apaisement de la région.

Initialement possession de la dynastie des Rorgonides, le comté du Maine a connu plusieurs crises de succession qui l'ont fait passer aux Hugonides. Ces derniers gardent le titre comtal jusqu'au XIe siècle, lorsque le dernier comte, sans descendant, lègue son fief à Guillaume le Conquérant, duc de Normandie. Les seigneurs locaux contestent la décision et renversent les Normands au profit de la maison italienne d'Este, liée aux Hugonides. Le Maine passe par mariage au XIIe siècle aux comtes d'Anjou de la dynastie des Plantagenêts.

Les Plantagenêts héritent du trône d'Angleterre et du duché de Normandie au milieu du XIIe siècle. Le comté du Maine fait partie de leurs possessions continentales, avec l'Anjou, la Touraine, la Normandie, puis également l'Aquitaine, le Poitou ou encore le Limousin. Le roi Jean sans Terre est dépossédé de ces territoires par le roi de France Philippe Auguste. Le Maine devient alors un territoire capétien, offert en apanage à des fils du roi de France, généralement avec l'Anjou et la Touraine. Certains comtes apanagistes parviennent à constituer des dynasties qui perdurent sur plusieurs générations et étendent leur domaine à des royaumes étrangers (Naples et la Sicile).

La dernière de ces lignées, les Valois-Anjou, s'éteint en 1481 et le Maine revient une nouvelle fois au roi de France. Le comté est à nouveau donné en apanage à divers cadets de la famille royale. Le dernier titulaire, le futur Louis XVIII, également comte de Provence et duc d'Anjou, est comte du Maine de 1771 à la Révolution française. Le titre de « duc du Maine » est quant à lui relevé en 1670 par Louis XIV, pour être offert à Louis-Auguste de Bourbon, son fils légitimé.

Face à la faiblesse de leur pouvoir au Xe siècle et au XIe siècle, les comtes héréditaires du Maine ont créé un titre de vicomte (c'est-à-dire « vice-comte ») du Maine afin de déléguer une partie de leur prérogatives. Le titre est donné à la famille de Beaumont, puis la vicomté de Beaumont est érigée en duché-pairie au XVIe siècle avant d'être héritée par Henri IV qui la réunit à la Couronne.

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Ducs du Maine

Ducs carolingiens

Un duché du Maine est créé sous les Carolingiens pour servir de grand commandement militaire. Il apparaît en 838, lorsque Louis le Pieux le constitue pour le donner à son fils, le futur Charles le Chauve. Plus tard, ce dernier suit l'exemple de son père et donne le duché à son propre fils, le futur Louis II le Bègue[1].

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Titre de courtoisie

Le titre de « duc du Maine » est relevé une dernière fois par Louis XIV pour l'aîné de ses fils légitimés.

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Comtes du Maine

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Premiers comtes

À l'origine, le comté est une entité administrative du royaume franc ; le comte est un fonctionnaire amovible, désigné par le roi. Une certaine transmission héréditaire des titres nobles est cependant déjà visible. Deux premiers comes in ducatus cenommanicus sont cités au VIIIe siècle[2].

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Rorgonides

Aucun comte n'est mentionné dans la deuxième moitié du VIIIe siècle et il faut attendre le règne de Louis le Pieux pour que le comté soit clairement établi. Il est alors aux mains de Rorgon, qui fonde la dynastie des Rorgonides. Cette maison utilise les prénoms de la famille des premiers comtes du VIIIe siècle et il est possible que les deux ne forment qu'une seule et même dynastie[2].

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Période de contestation

Roger du Maine usurpe la couronne, mais les Rorgonides parviennent à la récupérer brièvement, avant que Roger ne la retrouve et installe sa propre dynastie.

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Hugonides

La dynastie des Hugonides profite de l'avènement des Capétiens et du système féodal, qui accorde une large autonomie à la noblesse. Néanmoins, les comtes sont sans cesse menacés par le puissant évêque du Mans, ainsi que par l'Anjou et la Normandie qui convoitent la couronne du Maine.

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Luttes de succession

Alors que le Maine est convoité à la fois par les comtes d'Anjou et par les ducs de Normandie, la dynastie des Hugonides n'a plus d'héritier mâle direct. Le dernier comte, Herbert II, a légué ses possessions à Guillaume le Conquérant, mais ses vassaux s'y opposent et entrent en lutte contre les Normands, avec le soutien angevin.

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Plantagenêts

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Maison de Navarre

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Maison d'Anjou-Sicile

Après le rattachement du Maine au domaine royal, celui-ci est donné en apanage avec l'Anjou à des fils cadets des rois de France. Le titre de comte apanagiste est héréditaire, et Charles Ier, frère de Saint Louis, parvient à constituer une nouvelle dynastie qui perdure sur quelques générations, dite maison d'Anjou-Sicile. Devenu comte de Provence par mariage, il récupère aussi les royaumes de Naples et de la Sicile, et prétend au trône du royaume de Jérusalem.

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Maison de Valois

Le Maine et l'Anjou passent par mariage à la maison de Valois, qui hérite du trône de France après l'extinction des Capétiens directs. Les deux comtés reviennent alors au domaine royal.

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Maison de Valois-Anjou

Le Maine ainsi que l'Anjou sont à nouveau donnés en apanage sous les Valois, lorsque le roi Jean le Bon offre les deux comtés à son fils cadet, Louis Ier d'Anjou. L'Anjou est élevé au rang de duché en 1360. Louis Ier a une descendance mâle, et fonde la nouvelle maison de Valois-Anjou, qui hérite également du royaume de Naples. À la mort de Louis III d'Anjou, le Maine connaît pendant quelques décennies une histoire distincte de celle de l'Anjou, puisqu'il n'est pas attribué à son frère cadet René d'Anjou, mais à son plus jeune frère, Charles IV du Maine.

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Comtes apanagistes à l'époque moderne

Après le Moyen Âge, le Maine est à nouveau donné en apanage avec le duché d'Anjou à plusieurs fils cadets de rois de France, mais il ne s'agit plus d'un apanage politique ; le comté n'est plus alors qu'une source de revenus permettant de financer le train de vie du titulaire[4]. Le dernier titulaire avant la Révolution française est le comte de Provence, futur Louis XVIII et frère cadet de Louis XVI. L'apanage doit alors fournir 200 000 livres par an, mais il n'y parvient pas, si bien que le comte de Provence obtient également le duché d'Alençon, le duché de Vendôme, le comté du Perche et celui de Senonches[5].

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Vicomtes du Maine

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Le titre de vicomte du Maine, ou du Mans, apparaît au Xe siècle. Il permet aux comtes de renforcer leur pouvoir en ayant à disponibilité un remplaçant en cas de besoin. Tout comme pour la couronne comtale, la charge de vicomte devient rapidement héréditaire, et elle est tenue par la famille de Beaumont-sur-Sarthe. Contrairement à la plupart des vicomtes de France, les vicomtes du Maine sont très largement dotés et jouissent d'un pouvoir important. Ils fondent paroisses et monastères, fournissent plusieurs évêques du Mans et d'Angers et construisent une importante ligne de défense, constituée par de nombreux châteaux (Beaumont, Fresnay-sur-Sarthe, Sillé-le-Guillaume, Sainte-Suzanne…). Certains de ces châteaux sont donnés à des vassaux qui forment leurs propres lignées[6]. La maison de Beaumont s'éteint au milieu du XIIIe siècle et le titre de vicomte passe à la maison de Brienne. Il est ensuite hérité par la maison d'Alençon, qui obtient le rang de duché-pairie pour Beaumont-sur-Sarthe. Hérité par la maison de Bourbon, ce duché est réuni à la Couronne par Henri IV. En 1701, en échange de terres qu'il possédait à Versailles et Marly, René de Froulay de Tessé obtient finalement Beaumont et Fresnay, que sa famille conserve jusqu'à la Révolution[7].

Références

Voir aussi

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