Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Moyeuvre-Grande

commune française du département de la Moselle De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Moyeuvre-Grandemap
Remove ads

Moyeuvre-Grande [mwajœvʁ ɡʁɑ̃d] est une commune française située à la confluence de l’Orne et du Conroy, en Moselle.

Faits en bref Administration, Pays ...

Ses habitants sont appelés les Moyeuvriens ou les Modoveriens.

Remove ads

Géographie

Résumé
Contexte

La ville est constituée de deux entités géographiquement distinctes :

  • la ville essentiellement en fond de vallée
  • Froidcul (aussi appelé Sainte-Ségolène, ce qui est une erreur car c'est en fait le nom de l'église) sur le plateau.

Dépassant 15 000 habitants durant les années 1960, la commune de Moyeuvre-Grande compte désormais moins de 8 000 habitants à la suite de la crise de la sidérurgie lorraine.

Les coteaux et les plateaux environnants constituent un important cadre naturel pour la commune sur laquelle s’étend un massif forestier important (forêt domaniale de Moyeuvre).

Altitude : Moyeuvre-centre 175 m ; Froidcul 304 m.

Accès et transports

Thumb
Gare de Moyeuvre-Grande.

Communes limitrophes

Le quartier de Froidcul

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Orne et le ruisseau le Conroy[Carte 1].

L'Orne, d'une longueur totale de 85,7 km, prend sa source dans la commune de Ornes et se jette dans la Moselle à Richemont, après avoir traversé 37 communes[1].

Le Conroy, d'une longueur totale de 20,9 km, prend sa source dans la commune de Boulange et se jette dans l'Orne sur la commune, après avoir traversé sept communes[2].

Thumb
Réseaux hydrographique et routier de Moyeuvre-Grande.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[4].

La qualité de l'Orne et du ruisseau le Conroy peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat des marges montagnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[6]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental[7] et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8]. Elle est en outre dans la zone H1b au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[9],[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 792 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Amnéville à 7 km à vol d'oiseau[11], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm[12],[13]. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1].

Davantage d’informations Mois, jan. ...
Source : « Fiche 57019001 » [PDF], sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base (consulté le )
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,1
−0,4
85,9
 
 
 
5,8
−0,3
70,2
 
 
 
10,4
2,2
67,5
 
 
 
15
4,9
52,6
 
 
 
18,8
8,5
67,9
 
 
 
22,2
11,5
68,4
 
 
 
24,3
13,6
70,7
 
 
 
24
13,4
69,5
 
 
 
19,4
10,2
69,6
 
 
 
13,8
7,1
79,7
 
 
 
8,1
3,2
81,7
 
 
 
4,6
0,6
100,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Remove ads

Urbanisme

Typologie

Au , Moyeuvre-Grande est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[16]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (45,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (37,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), zones urbanisées (27,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,5 %), mines, décharges et chantiers (8,7 %), terres arables (7,1 %), cultures permanentes (2,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Thumb
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Remove ads

Toponymie

  • Anciens noms et orthographe de Moyeuvre-Grande[20],[21] : – Modover (871) ; – Moebrium (Xe siècle) ; – Moeuvre (1251) ; - Moweurs (1277) ; – Moieuvres (1279) ; – Moyouvre (1290) ; – La Grande-Moyeuvre (1321) ; – Moeuvre-la-Grande (1329) ; – Moieuvre (1335) ; – Moieubre (1360) ; – Moiewre (1513) ; – Moyeuvre-aux-Bois (1635) ; – Moyeuvre-la-Grande (1779) ; – Großmoyeuvre (1871) ; – Großmövern (1915) ; – Moevern et Mövern (1940) ; – Moyeuvre-Grande (1944).
  • Issu probablement de *Medio -briga, colline centrale[22].
  • Henri d'Arbois de Jubainville voit le gaulois mogos (qui veut dire grand) ce que réfute Hermann Gröhler[23], jugeant les attestations anciennes trop tardives pour remonter au gaulois.
  • Grooss-Moderen[24] et Grous-Moder en francique lorrain. Moyeuf en lorrain roman.

Histoire

Résumé
Contexte
Thumb
Cimetière allemand de la guerre 1870-1871 sépulture de 46 Prussiens.
Thumb
Tombes de l'ancien « camp russe » dans la forêt de Moyeuvre.

Village du duché de Bar cité en 871 dans une charte de l’abbaye de Gorze. De 1285 à 1560, les comtes puis ducs de Bar y possédaient des forges. L’origine des forges remonte au XIIIe siècle. Cité industrielle dès le XVIIe siècle. Propriétaires des forges : Gauvin de Germiny, Fabert en 1624, Bourdelois en 1729 et de Wendel en 1811.

Le village est incendié par les Messins en 1345 et 1429 et détruit pendant la guerre de Trente Ans.

En 1817, Moyeuvre, « village de l’ancienne province du Barrois au confluent de l’Orne et du Conroy » avait pour annexes le village de Moyeuvre-Petite, les trois fermes de Froidcul, les fermes de Corba et Tréhèmont et le moulin de la Frapouille. À cette époque, le village comptait 1 165 habitants répartis dans 185 maisons.

À l'instar des autres communes de l'actuelle Moselle, Moyeuvre-Grande est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. Moyeuvre-Grande devient Großmoyeuvre, puis Großmövern. À cette époque, Moyeuvre-Grande est un bourg frontalier, à la limite de l'Allemagne et de la France, proche de Jœuf qui, restée française, est devenue meurthe-et-mosellane.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les soldats mosellans sont naturellement incorporés dans l'armée allemande. Pour éviter les désertions, de nombreux soldats sont envoyés sur le front russe. Les Mosellans accueillent avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée. En 1918, Großmoyeuvre redevient Moyeuvre-Grande.

La Seconde Guerre mondiale et le drame de l'Annexion marqueront longtemps les esprits. Le , les cantons de Moyeuvre-Grande (en allemand Großmövern) et de Mondelange (Mondelingen) de l'arrondissement de Thionville (Diedenhofen) sont rattachés à l'arrondissement de Metz-Campagne. La commune, administrativement rattachée au Gau Westmark, sera libérée dès le [25], échappant ainsi aux derniers bombardements américains.

Une histoire de fer

Thumb
Les forges.

Depuis de nombreux siècles le travail du fer a donné de l’ouvrage aux habitants de la vallée de l’Orne. Des traces d’activité métallurgique datant des époques romaines et mérovingiennes ont été mises en évidence dans la contrée.

En 1323, le comte Édouard Ier de Bar fait construire, près de la confluence de l’Orne et du Conroy, une forge hydraulique, la plus ancienne forge de ce type connue de la France actuelle. Au XVIIe siècle, la forge de Moyeuvre est la plus importante d’Europe.

La sidérurgie Lorraine était en plein essor dans la seconde moitié du XVIe siècle. La forge de Moyeuvre, située dans le duché de Lorraine et de Bar, entre Metz et Thionville, était le fleuron tant au niveau quantitatif que qualitatif. Cette forge ducale très mal connue témoigne de la croissance de l’industrie du fer à l’époque prémoderne. La forge de Moyeuvre tire probablement son origine de la première forge hydraulique construite en Lorraine vers 1324. Elle illustre le développement de la productivité de l’appareil réducteur. Vers 1564/1566, elle produisait plus de 150 tonnes par an. En 1599, la production annuelle monta à 500 tonnes environ : chiffre inégalé en Europe à cette époque. En même temps, les produits se diversifiaient : fer forgé, fer fendu ou fonte. L’établissement, propriété du duc de Lorraine, était confié au début à des agents ducaux, puis à des amodiateurs, parfois appelés marchands-maîtres de forges qui se procuraient les fonds, les matières premières et les débouchés, et géraient en totalité l’exploitation. Un personnage important de la commune est Louis de Bettainvillers, prototype du maître de forge jusqu’au seuil du XIXe siècle, grand entrepreneur, intégré au cadre seigneurial de l’exploitation, qui parvient à entrer dans l’aristocratie en acquérant des terres, des offices et des lettres de noblesse[réf. souhaitée].

C’est en 1811 que François de Wendel les rachète. Sept hauts-fourneaux sont successivement mis à feu à l’usine de Moyeuvre à la fin du XIXe siècle, puis un huitième en 1901 et le 8 bis en 1921. Il n’est fait que très rarement mention du haut-fourneau no 4 dont la durée de vie a été très courte (1879-1893/94). En 1927, huit hauts-fourneaux sont en activité. Le HF2, arrêté pour reconstruction en , ne sera pas reconstruit. Le HF6 est arrêté en 1944[réf. souhaitée].

En 1956, les six hauts-fourneaux en activité produisent 425 000 tonnes de fonte. Ces hauts-fourneaux vont connaître des réfections successives que les archives nous permettent de bien cerner. Le HF5 est arrêté en , puis le HF8 en . Les années 1968-1969 marquent l’arrêt des derniers hauts-fourneaux[réf. souhaitée].

Mines

Mine de Moyeuvre

  • 1565 : ouverture par le mineur Barbas et son équipe sur le versant sud du Tréhémont.
  • 1633 à 1660 : fermeture due à la guerre de Trente ans.
  • 1660 à 1811 : faillite des repreneurs due à de mauvaises méthodes d’exploitation.
  • 1811 : achat par François de Wendel.
  • 1875 : Mort de Mathias Lorsong, mineur de fond âgé de 14 ans, écrasé par un wagonnet tiré par de chevaux;
  • 1883 : mort par asphyxie de 15 mineurs due aux émanations de benzol de la locomotive qui les menait au fond.
  • 1895 : fusion de Moyeuvre-Grande et Froidcul
  • 1905 : les chevaux sont remplacés par les machines.
  • 1914 : la guerre et le départ des Italiens font baisser la production.
  • 1916 : les prisonniers russes sont utilisés comme main d’œuvre.
  • 1919 à 1921 : de nombreux immigrés italiens et polonais sont embauchés.
  • 1923 : fusion de Moyeuvre-Grande et Moyeuvre-Petite et devient de Wendel
  • 1936 : nombreux licenciements dus à la crise économique.
  • 1940 : les Allemands reprennent la mine.
  • 1941 : Hermann Göring en devient propriétaire.
  • 1942 : les prisonniers russes sont utilisés comme main-d’œuvre.
  • 1944 : de Wendel récupère la mine après le départ des Allemands.
  • 1968 : devient Société Wendel-Sidélor.
  • 1968 : travaux sur le site du Pérotin.
  • 1969 : fusion de Moyeuvre et Jœuf.
  • 1969 : ouverture du carreau du Pérotin.
  • 1974 : devient Société Sacilor.
  • 1978 : devient Lormines.
  • 1993 : arrêt de l’exploitation.
  • 1995 : fermeture définitive.
Remove ads

Politique et administration

Résumé
Contexte

Rattachements administratifs et électoraux

Moyeuvre-Grande appartient à l'arrondissement de Thionville et au canton d'Hayange depuis 2015. Avant le redécoupage cantonal de 2014, la commune était le chef-lieu du canton de Moyeuvre-Grande.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription de la Moselle, représentée depuis par Brahim Hammouche (MoDem). Auparavant, elle a successivement appartenu à la circonscription de Thionville-Ouest (1928-1940), la 3e circonscription (1958-1986) et la 10e circonscription (1988-2012)[Note 5].

Durant la période d'annexion de la Moselle par l'Empire allemand (1871-1919), Moyeuvre-Grande appartenait au Landtag d'Alsace-Lorraine (circonscription d'Hayange - Moyeuvre-Grande) et au Bezirkstag de Lorraine (district de Lorraine).

Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes et de la chambre de commerce du tribunal judiciaire de Thionville, de la cour d’appel de Metz et de la cour administrative d'appel de Nancy[26].

Intercommunalité

Depuis le , Moyeuvre-Grande appartient à la communauté de communes du Pays Orne-Moselle (CCPOM).

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[27].

Liste des maires

Davantage d’informations Période, Identité ...

À la suite d'une condamnation pénale, le préfet de la Moselle prend le un arrêté démissionnant d’office Franck Roviero de son mandat de conseiller municipal et par conséquent de ses fonctions de maire[32]. Par une décision du , la chambre des appels correctionnels de la cour d'appel de Metz confirme la condamnation judiciaire, qui est par ailleurs modifiée, mais retient que la peine d’inéligibilité était « disproportionnée mais également sans lien avec le mandat »[33]. Franck Roviero peut donc rester maire de la commune.

Tendances politiques et résultats

Élections municipales

Élections cantonales et départementales

Élections régionales

Élections législatives

Élections présidentielles

Référendums

Jumelages

Remove ads

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1692. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2022, la commune comptait 7 320 habitants[Note 6], en évolution de −6,03 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1692 1770 1793 1800 1806 1807 1821 1836 1841
3206709641 0031 0271 5001 5961 3981 578
1843 1846 1848 1851 1852 1856 1857 1861 1866
1 5781 7011 8471 9801 9802 2712 2712 5363 195
1870 1871 1872 1875 1876 1880 1881 1883 1885
3 0953 0843 0843 4093 4093 7233 7234 0005 013
1886 1890 1891 1895 1896 1900 1901 1905 1906
5 0135 4415 4416 3226 3228 7928 7929 4259 425
1910 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
9 5559 5559 19910 39712 27611 06710 16310 70715 146
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
14 56812 52310 2879 2038 9948 3258 2647 9397 766
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Erreur de chronologie. Impossible de stocker les fichiers de sortie
Remove ads

Économie

Culture locale et patrimoine

Résumé
Contexte

Lieux et monuments

Édifices civils

Thumb
Loup en saillie, rue de la Taye.
  • Loup sculpté en saillie d’une façade de la rue de la Taye, à l’endroit où le dernier loup a été tué en 1627.
  • Château de Moyeuvre, des seigneurs de Bettainvillers, bâti en 1598 par Louis Pierron de Bettainvillers et achevé en 1616, comme l’indique le frontispice du portail, restauré XIXe siècle ; croisées Renaissance, cheminées XVIIe siècle, chapelle castrale.
  • Tour des anciennes fortifications rue Foch, cachée par les habitations.
  • Moulin de Frapouille.
  • Cités ouvrières, XIXe et XXe siècles.
  • Logement ouvrier à Froidcul : de la cité minière du début du XXe siècle, « Castors » et « plans-courants » des années 1950, les HLM des années 1960 partiellement détruites.
  • Hôpital Saint-Maurice.
  • Cimetière israélite, route de Jœuf, construit en 1912.
  • Ancien cimetière protestant, rue Clemenceau, détruit pour faire place à une école.

Édifices religieux

  • Église néogothique Saint-Gorgon. Première pierre posée le , inauguration le  : son christ de pitié du XVIe siècle.
  • Temple protestant réformé, rue Clemenceau. Première pierre posée le , inauguration le .
  • Ancienne église de 1752, construite sur l’ancienne en bois, actuellement école du centre rue Foch.
  • Chapelle de Sainte-Ségolène de Froidcul, inauguration le .
  • Chapelle Marie-Reine-de-l'Univers du Tréhémont.
  • Ancienne chapelle des Italiens rue Fabert.
  • Chapelle de cimetière.
  • Croix de chemin des XVIIe et XVIIIe siècles.

Histoire du château

Vers 1560, la famille Pierron de Bettainvillers s’était rendue acquéreur de l’une des deux seigneuries de Moyeuvre, celle de la Grande Cour détenue par l’abbaye Saint-Symphorien de Metz, en même temps qu’elle devenait amodiatrice de la forge ducale de Moyeuvre fondée au début du XIVe siècle par Édouard Ier de Bar.

C’est sans doute à partir de 1598 que Jean Pierron de Bettainvillers fit construire le château, pour servir de siège à la seigneurie, avec son fils Louis qui s’y installa dès 1599, au moment de son mariage avec Marguerite François, fille de Simon François, seigneur d’Auboué et de Saulcy. Le château ne fut vraisemblablement terminé qu’en 1616, selon la date inscrite sur le fronton de la porte. À la mort de Louis de Bettainvillers en 1644, le château passa à son fils Jean, puis en 1685 à son petit-fils Gury-Dieudonné.

La fille de ce dernier, Anne-Dorothée de Bettainvillers de Mensberg, qui avait épousé en 1711 Claude-Alexandre de Pons, marquis de Rennepont, séjourna au château jusque vers 1730, puis la famille quitta Moyeuvre pour Roches-sur-Rognon (Haute-Marne) aujourd’hui Roches-Bettaincourt, héritage paternel du marquis de Rennepont.

Le château fut loué de 1733 à 1805. Dès 1740 c’est la famille Cochard de Moyeuvre qui en devenait fermier. En 1805, les frères Cochard s’en rendirent acquéreurs et le possédèrent jusqu’en 1873, date à laquelle la partie Ouest du château fut vendue à la société de Wendel qui y installa en 1884 une infirmerie, avant de pouvoir racheter en 1904 la totalité du bâtiment pour le transformer en 1907 en hôpital de ses forges et mines de Moyeuvre.

Personnalités liées à la commune

Personnalités nées dans la commune

Autres

André Ima (1913-1969), compagnon de la Libération, n’y est pas né, mais y a travaillé et y est mort[39].

Héraldique

Davantage d’informations Blason, Détails ...
Remove ads

Notes et références

Pour approfondir

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads