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1981 en France

faits marquants de l'année 1981 en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre

1981 en France
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Cet article présente les faits marquants de l'année 1981 en France.

Faits en bref
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Événements

Résumé
Contexte
Davantage d’informations Sommaire : ...

Janvier

Février

  • 1er février : suppression de la cotisation patronale supplémentaire de 1 % sur les salaires[8].
  • 2 février : la loi sécurité et liberté est promulguée ; votée après la publication du rapport « Réponses à la violence » d'Alain Peyrefitte, ministre de la justice, qui diagnostique l'apparition d'un sentiment généralisé d'insécurité[9]. Elle étend les pouvoirs de la Police et du Parquet et restreint le pouvoir d'appréciation du juge. L'opposition de gauche proteste contre la restriction des libertés publiques. La loi est abrogée par le pouvoir socialiste le [10].
  • 16 février : l'émission Audition publique sur le thème « Avoir vingt ans pour quoi faire ? » diffusée en direct simultanément sur Antenne 2 et Europe 1 est interrompue après 20 minutes par des militants de la CGT, des jeunesses communistes et du PCF[11].

Mars

Avril

  • 2 avril-30 avril : Christian Delorme, prêtre, et Jean Costil, pasteur, commencent à Lyon une grève de la faim pour protester contre les expulsions du territoire français de jeunes issus de familles immigrées qui ont fait l'objet de condamnations[15].
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Marche des Fiertés LGBT Paris.

Mai

Juin

Plan de relance Mauroy de 1,7 % du PIB sur deux ans, de juin 1981 à juin 1983. Il entraine une dégradation des comptes extérieurs et le gouvernement est contraint d'appliquer un plan de rigueur à partir de 1982[26] : le SMIC augmente de 10%, les allocations familiales de 25 %, le minimum vieillesse de 20 % ; des réformes fiscales favorables aux bas revenus sont mises en place, les aides au logement et à l'industrie sont augmentées, l'investissement des administrations reprend, des emplois publics sont créés et la création d'emplois et le recrutement des jeunes sont subventionnés, de nouvelles aides sont accordées aux agriculteurs[27],

[28].

Juillet

  • 1er juillet :
    • les allocations familiales et l'allocation logement sont revalorisées de 25 %[33].
    • circulaire interministérielle sur la démocratisation de la formation scolaire[34]. Création des ZEP (zone d'éducation prioritaire) par le ministre de l'éducation Alain Savary.
  • 2 juillet : Louis Mermaz est élu président de l’Assemblée nationale[35].
  • Nuit du 8 au 9 juillet : des voitures sont volées et brûlées dans le quartier des Minguettes à Vénissieux dans la banlieue lyonnaise[36]. Début de la rébellion urbaine des Minguettes, largement envenimée par les médias : Le Figaro du 7 juillet 1981 écrit les « cités populaires » se plient désormais « à la loi de bandes maghrébines »[37] et conclu « Le gouvernement , en supprimant les expulsions d'individus douteux , encourage donc les dévoyés ! »[38]. De violents incidents (rodéos de voitures volées, incendie d'automobiles) durant l'été vont entraîner une série de mesures nationales à commencer par la politique de DSQ (développement social des quartiers). 250 voitures et des dizaines de bâtiments seront détruites par des jeunes d'origine « immigrée » en l'espace de deux mois[39].
  • 8 juillet : François Mitterrand déclare à l'hebdomadaire allemand Stern « Je crois que la paix est liée à l'équilibre des forces dans le monde . L'installation des SS-20 et des Backfire soviétiques rompt cet équilibre en Europe, il faut réarmer avant de négocier »[35].
  • 9 juillet : le ministre socialiste des PTT Louis Mexandeau inaugure à Vélizy, Télétel 3V, l'expérimentation du service Minitel. Parallèlement un annuaire électronique est expérimenté depuis juillet 1980 en Ille-et-Vilaine[40].
  • 18 juillet : tuerie d'Auriol. Un règlement de comptes entre membres du SAC entraîne une commission d'enquête parlementaire et la dissolution de l'association[41].
  • 29 juillet : suppression de la Cour de sûreté de l'État[42].
  • 30 juillet : le conseil des ministres décide de suspendre la construction de cinq centrales nucléaires[35], dont le projet controversé de Plogoff.

Août

  • 3 août : loi de finance rectificative[43] majorant de 7,7 milliards de francs les recettes fiscales. Surtaxe sur les hauts revenus, hausse des impôts sur les bénéfices des sociétés, des banques et des compagnies pétrolières. Majoration de la taxe sur les produits pétroliers[44].
  • 10 août : « loi Lang » imposant un prix unique sur les livres[45].
  • 11 août : circulaire interministérielle relative à la régularisation de la situation de certains étrangers ; 142 000 sont concernées[25].
  • 26 août : le Conseil des ministres approuve le projet de loi abolissant la peine de mort[46]. Le ministre de la justice Robert Badinter dépose le projet à l'Assemblée nationale le 29 août où le texte est discuté les 17 et 18 septembre[47].
  • 31 août, 2 et 4 septembre : campagne de publicité pour l'afficheur Avenir « qui tient ses promesses ». Sur les affiches, Myriam, vêtue d'un bikini, enlève le haut le 2 septembre et le 4 septembre le bas[48].

Septembre

Octobre

  • 4 octobre : dévaluation de 3 % du franc[29].
  • 7 octobre : le Conseil des ministres décide un blocage pour six mois pour certains prix, demande la modération salariale et annonce gel de 15 milliards des dépenses prévues dans la loi de finances 1982[29].
  • 9 octobre :
  • 10 octobre : François Mitterrand se rend à Longwy, en Lorraine, et déclare « Il n’y aura pas de secteurs condamnés, qu’il s’agisse, dans votre région, de la sidérurgie qu’il nous faut sauvegarder, développer, des mines de fer dont l’exploitation doit être poursuivie au prix d’un grand effort que supportera notamment la collectivité nationale, car il faut développer les technologies qui, en l’espace de trois à quatre ou cinq ans, nous permettront d’améliorer la teneur du minerai afin que vous soyez en mesure d’affronter victorieusement la compétition internationale ; nous assurerons la transition »[53].
  • 17 octobre : loi relative à l'emploi des travailleurs étrangers en situation irrégulière[52]. Elle renforce la lutte contre le travail clandestin et instaure des sanctions contre les employeurs.
  • 23-25 octobre : congrès socialiste de Valence. Le député Paul Quilès, directeur de campagne de François Mitterrand déclare « Il ne faut pas se contenter de dire comme Robespierre : des têtes vont tomber... Il faut dire lesquelles et rapidement »[54].
  • 26 octobre :
  • 27 octobre : adoption de l'article 2 du projet budgétaire qui institue l'impôt sur les grandes fortunes[57].
  • 29 octobre : « loi Questiaux » relative aux conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France[52]. Abrogation de la loi Bonnet de 1980 et création du certificat d'hébergement[58].

Novembre

Décembre

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Naissances en 1981

Décès en 1981

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

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