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critique d'art, poète, essayiste, photographe et résistant français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Max-Pol Fouchet, né le à Saint-Vaast-la-Hougue (France) et mort le à Avallon)[1], est un poète, écrivain, critique d'art[2] et homme de télévision français.
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Né le dimanche , place de la République à Saint-Vaast-La-Hougue, Max-Pol Fouchet est baptisé laïquement sur le voilier Liberté d'une goutte de calvados entre la France et l'Angleterre[3]. Il passe sa jeunesse à Alger, où son père, armateur normand gazé lors de la Première Guerre mondiale, a émigré avec sa famille. Étudiant en lettres, il y rencontre Albert Camus, qui épousera plus tard sa fiancée, Simone Hié[4].
À partir de 1939, il fonde et anime avec Charles Autrand la revue Fontaine, revue mensuelle de la poésie et des lettres françaises, qui groupe des écrivains résistants à Alger et qui deviendra rapidement, sous l'Occupation, la tribune de la Résistance intellectuelle française à travers notamment des écrivains engagés comme Georges Bernanos, Louis Aragon, Antonin Artaud, Jean Wahl, Jean Rousselot, Pierre Emmanuel, Pierre Jean Jouve, Georges-Emmanuel Clancier, Claude Roy, Loys Masson, André Frénaud, Jules Supervielle, Max Jacob, Henri Michaux, René Char, Jean Lescure. En 1942, il publie Liberté de Paul Éluard[5]. Parallèlement, il donne à la RTF des chroniques de littérature et d'art.
Le , il épouse Jeanne Ghirardi, professeure de lettres, qui disparaît le , noyée, dans le naufrage du Lamoricière au large des Baléares.
À la Libération, Max-Pol Fouchet parcourt le globe et ouvre les pages de la revue Fontaine au philosophe Martin Heidegger, traduit par Joseph Rovan, via Edgar Morin, le 24 septembre 1945. De retour en France au début des années 1950, il participe aux premiers pas de la télévision avec la préoccupation d'initier les Français à la culture. Il crée ainsi, avec Pierre Desgraupes et Pierre Dumayet, les émissions culturelles Lectures pour tous, le Fil de la vie et surtout Terre des Arts, série qui inaugure de 1964 à 1974 le documentaire sur l'art à l'ORTF.
Le naît sa fille Marianne.
Il participe également comme chroniqueur à l'émission Italiques produite par Marc Gilbert[6]. Mais ses prises de positions (contre la peine de mort, la torture et la censure), alors que le pouvoir politique encadre encore fortement la télévision, l'en éloignent. Il n'abandonne pas pour autant ses activités littéraires en publiant romans, recueils de poésie et récit de voyages.
Dans les années 1970, il fait partie du « comité de sélection » de la société de vente par correspondance Le Grand Livre du Mois. Lors de la sortie du livre L'Archipel du Goulag, il s'oppose à l'auteur, notamment lors d'un numéro de l'émission Italiques, et soutient Jean-Edern Hallier.
Durant sa carrière, il sera aussi journaliste à VSD, professeur d’histoire de l'art, homme de radio et archéologue.
Résidant dans le département de l'Yonne, il a fait part de sa fascination pour cette région dans une émission de télévision en 1978[7]. Mort le d'un accident vasculaire cérébral à l'hôpital d'Avallon, il est enterré le au cimetière de Vézelay[8], sous une simple dalle sur laquelle est écrit « Il aima la liberté », l'orientation de la tombe permet aux visiteurs d'avoir sous les yeux un magnifique paysage[9].
En 1983, un timbre faisant partie de la série Personnages célèbres à l'effigie de Max-Pol Fouchet (Max-Pol Fouchet, 1913-1980), rouge et noir, de valeur 1,80 franc surtaxé de 0,4 franc, comporte Vézelay en 2e plan. Ce timbre a bénéficié d'une vente en 1er jour le à Saint-Vaast-La-Hougue et à Vézelay[13]. Il porte le n° YT 2282[14].
Un prix littéraire annuel de poésie portant son nom est décerné en octobre depuis 1982.
Une rue porte son nom sur la commune de Roussillon en Isère (38150), ainsi que sur la commune de Montauban en Tarn-et-Garonne (82000).
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