Dieu ne défend pas les routes fleuries quand elles servent à revenir à lui, et ce n’est pas toujours par les sentiers rudes et sublimes de la montagne que la brebis égarée retourne au bercail.
1980: le pape catholique Jean-Paul II est à Paris où l'on n'avait pas reçu de pape en exercice depuis 175 ans. Il prononce au Bourget cette phrase: «France, fille aînée de l'Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême?»[1](voir ci-après l'ancienne fête "nationale" de sainte-Pétronille sous la monarchie française d'Ancien régime et le lendemain du 30 mai de la mort de Jeanne d'Arc d'abord condamnée à mort par des ecclésiastiques de son temps).
29 mai: le pape François annonce la tenue d'un consistoire le 27 août durant lequel il créera 21 cardinaux, dont 16 électeurs parmi lesquels Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille
13 décembre: le pape reçoit la présidence de la CEF pour parler des abus sexuels et du rapport de la CIASE, que le pape doit prochainement rencontrer près une première annulation suite à des critiques sur la méthodologie du rapport
2 au 6 décembre: voyage apostolique du pape à Chypre et en Grèce
2 décembre: le pape accepte la démission de Michel Aupetit de sa charge d'archevêque de Paris, accusé d'autoritarisme et d'avoir entretenu une relation intime avec une femme
5 octobre: la CIASE remet son rapport, révélant l'ampleur des abus sexuels dans l’Église en France
12 au 15 septembre: voyage apostolique du pape en Hongrie et en Slovaquie
Il est ordonné prêtre de l’ordre des jésuites en août 1648 et s’embarque pour la Nouvelle-France en 1662 afin d’y devenir missionnaire. Il arrive à Québec en août et pendant sa première année en Amérique il se consacre à l’apprentissage des langues amérindiennes. À la fin de 1663, il effectue sa première mission dans la région de Rimouski. Entre 1664 et 1669, il effectue ses missions sur le territoire des Montagnais, dans les «missions volantes» de la Côte-Nord dont le chef-lieu est Tadoussac, son premier voyage l’amenant dans la région du lac Manicouagan.
En 1671, il est envoyé dans les missions jésuites des Grands Lacs auprès des Outaouais et fait plusieurs voyages dans différentes communautés amérindiennes avant d’être nommé supérieur des missions jésuites de la région en 1672. L’année suivante il informe le gouverneur Frontenac d’événements qui menacent le commerce de la traite des fourrures avec les amérindiens. En 1674-1675, il partage son temps entre les missions Sainte-Marie et Saint-Ignace, mais se rend aussi à Saginaw auprès des Amikoués. Toujours à Saint-Ignace entre 1677 et 1678, il y célèbre l’inhumation du père Marquette et accueille les Kiskakons.
Entre 1688 et 1695, lors de son second mandat de supérieur des missions outaouaises, il doit s’interposer entre les missionnaires jésuites et Antoine de Lamothe-Cadillac au sujet des raids guerriers des amérindiens et au trafic de l’eau-de-vie avec ceux-ci. Il exerce la majorité de ses vingt dernières années d’apostolat à la mission Saint-François-Xavier de la baie des Puants où il décède entre la fin de l’année 1701 et octobre 1702.