Vaujours
commune française du département de la Seine-Saint-Denis De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Vaujours est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.
Vaujours | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-Saint-Denis | ||||
Arrondissement | Le Raincy | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand Paris - Grand Est |
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Maire Mandat |
Dominique Bailly 2020-2026 |
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Code postal | 93410 | ||||
Code commune | 93074 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Valjoviens | ||||
Population municipale |
7 478 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 978 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 56′ 00″ nord, 2° 34′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 61 m Max. 127 m |
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Superficie | 3,78 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tremblay-en-France | ||||
Législatives | 12e circonscription de la Seine-Saint-Denis | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.vaujours.fr | ||||
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Ses habitants sont appelés les Valjoviens ou les Valjorois.
Vaujours est une ville de banlieue, située au nord-est de Paris. La ville est bâtie sur le flanc de coteau dominant la plaine de France.
La commune est traversée par le canal de l'Ourcq.
Vaujours est desservie par la gare du Vert-Galant sur la ligne B du RER (branche B5, terminus Mitry-Claye).
La ville est également desservie par les lignes 619 et 642 du réseau de bus Terres d'Envol, 643 et 644 de Transdev TRA, la ligne 8 du réseau de bus Roissy Est et la ligne N41 du Noctilien.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Roissy-en-France à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Vaujours est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Le village est cité dans des documents sous les formes : « Vallis Jost » et « Vaujoi » (Val de jost ou Val de la joie)[12], Vallis jocosa en 1202, Vallis joth et Vallis Gaii puis Vallis gaudii au XIIIe siècle, Vallis Jovis, Valjoue, Vaujoust en 1351, Vaujou en 1744[13].
Vers 1100, cette terre appartient à Étienne de Senlis qui en fait don par la suite à l'abbaye Saint-Victor de Paris (propriété de Paris jusqu'en 1792).
Près de la colline Mautauban, Henri IV avait un pavillon de chasse. Il a laissé son nom au lieu-dit et au lotissement du Vert-Galant.
En 1844, le lycée horticole Fénelon est créé : il redonne un certain prestige au château du XVIIIe siècle. Ce château était accompagné d'un parc paysager où se trouvait une grange aux dîmes du XVIe siècle.
À la fin du XVIIIe siècle, l'église Saint-Nicolas est construite : elle abrite toujours des trésors de l'Art sacré en particulier une peinture du XVIIIe siècle, représentant le baptême du Christ, un tabernacle du XVIIe siècle, et les dalles funéraires de la famille de Maistre, originaire du Languedoc, qui habite dans le village de 1760 à 1840.
Au XIXe siècle, le château est transformé en orphelinat.
Jusqu'au début du XXe siècle, Vaujours était un village de Pailleux (négociants en paille, fourrage et litière)[14].
Vaujours est un point stratégique de la bataille de la Marne en septembre 1914.
Le , un missile balistique V2 s'écrase sur Vaujours[15].
Jusqu’à la loi du [16], la commune fait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le .
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité, a été intégrée[17].
Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est[18].
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Dominique Bailly a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 403 voix (63,28 %, 24 conseillers municipaux élus), devançant très largement les listes menées respectivement par :
- José Da Silva (DVD, 338 voix, 15,24 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Daniel Borgeot (SE, 293 voix, 13,21 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Claudine Simmer (DVG, 183 %, 8,25 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 45,79 % des électeurs se sont abstenus[19].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, ma liste LR - UDI - MoDem - SL menée par le maire sortant Dominique Bailly a obtenu une large majorité absolue des suffrages exprimés, avec 995 voix (71,17 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain) devançant celle SE menée par Daniel Borgeot (403 voix, 28,82 %, 4 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 62,62 % des électeurs se sont abstenus[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1799 | 1801 | Sébastien Benoist | ||
1801 | 1815 | Jean François de Maistre | ||
1815 | Toussaint Guilleminault | |||
1815 | 1822 | Jean-François de Maistre | ||
1822 | 1830 | Armant de Maistre | ||
1830 | 1835 | Anatole Goulut | ||
1835 | 1855 | Pierre Lacasse | ||
1855 | 1870 | Jean-Baptiste Legnay | ||
1870 | 1873 | François Lacasse | ||
1873 | 1875 | Jules Boucher | ||
1875 | 1879 | Édouard Smith | ||
1879 | 1881 | René-Honoré Moreau | ||
1881 | 1886 | Simon Guilleminault | ||
1886 | Albert David | |||
1886 | 1904 | Alexandre Boucher | ||
1904 | 1908 | René-Honoré Moreau | ||
1908 | 1920 | Alexandre Boucher | ||
1920 | 1935 | Edmond Sohier | ||
1935 | 1941 | Louis Le Cloirec | ||
1941 | 1944 | Léon Bulot | ||
1944 | 1975 | Ernest Petit[Note 4] | DVD-RI | |
1976 | juin 1995 | Roger Grosmaire[Note 5] | DVD | |
juin 1995 | mars 2008[22] | Michel Duhau | RPR puis UMP | |
2008[23] | En cours (au 15 février 2021[24]) |
M. Dominique Bailly[25] | MPF puis NC puis UDI-FED puis LR[26] puis Horizons |
Chef de service sécurité incendie Réélu pour le mandat 2020-2026[27] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2021, la commune comptait 7 478 habitants[Note 6], en évolution de +8,24 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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7 030 | 7 478 | - | - | - | - | - | - | - |
Vaujours est située dans l'académie de Créteil.
La commune administre[Quand ?] deux écoles maternelles (La Fontaine et Les Marlières) et deux écoles élémentaires (Jules-Ferry[32] et Paul-Bert[33]) communales.
L'école privée catholique Fénelon-Vaujours nommé lycée Fénelon compte près de 1800 élèves. Fondé en 1845 par un abbé, l'établissement est un lycée agricole disposant d'un parc paysager de 9 hectares et d'un arboretum. Le lycée agricole ferme en 2020[34],[35]. L'établissement comprend actuellement une école maternelle et élémentaire, un collège et un lycée général et technologique.
Le département gère le collège (collège Henri IV).
Vaujours abrite depuis plusieurs années[C'est-à-dire ?] un centre médical et social (dispensaire), un centre de protection Infantile de la Croix-Rouge française[38], un centre communal d’action sociale, un centre de protection maternelle et infantile (P.M.I), et une résidence médicalisée pour personnes âgées. En 2006, la commune regroupait onze médecins généralistes, deux médecins spécialistes, un auxiliaire médical, et une pharmacie. La ville est rattachée à l’hôpital intercommunal de Montfermeil.
La ville offre de nombreuses activités: aïkido, badminton,yoga, football, gymnastique sportive, gymnastique volontaire, karaté, pétanque, tennis, tir à l'arc, twiling, escalade, et volley-ball. De plus, la construction d'un skatepark est envisagée[Quand ?].
La ville a développé les secteurs économiques suivants :
Elle compte 165 entreprises[Quand ?], dont les principales sont Saint-Gobain, qui fabrique dans la ville des éléments en plâtre (470 salariés), Voyager Autrement (120 salariés), entreprise de transports de personnes à mobilité réduite et Lavy Bonnot, entreprise de découpage et emboutissage (18 salariés)[réf. nécessaire].
Globalement, cette commune résidentielle dispose essentiellement d'un tissu artisanal, tourné vers les entreprises du bâtiment[39].
On peut également signaler :
Les armes de la commune de Vaujours se blasonnent ainsi : |
Sur ce blason, un écu timbré de la couronne murale peut être distingué. Il possède trois tours crénelées d'or. Il est soutenu par un foudre d'or enflammée de gueules. De celles-ci jaillissent trois fleurs de soucis, tigées et feuillées.
La terre de Vaujours appartenait à l'abbaye Saint-Victor de Paris dont les armes (l'escarboucle) sont redessinées en chef de l'écu ; plus tard, ces terres devinrent la propriété de la famille Scarron, dont l'arme, la bande bretessée et contrebretessée, figure sur la partie inférieure du blason. Puis, de 1569 au XIXe siècle le château de Vaujours (aujourd'hui école Fénelon) devint la propriété de la famille de Maistre[réf. nécessaire] qui portait dans ses armes trois fleurs de soucis, reprises pour les ornements extérieurs. Enfin la Poudrerie de Sevran est évoquée par le foudre, symbole que portait les officiers des Poudres.
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