Anduze
commune française du département du Gard De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Anduze, en occitan Andusa, est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
Anduze | |||||
Vue générale du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Alès | ||||
Intercommunalité | Alès Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Geneviève Blanc 2020-2026 |
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Code postal | 30140 | ||||
Code commune | 30010 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Anduzien, anduziens, anduzienne, anduziennes | ||||
Population municipale |
3 324 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 228 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 03′ 53″ nord, 3° 59′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 117 m Max. 443 m |
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Superficie | 14,6 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Alès (banlieue) |
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Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Alès-1 | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | https://www.mairie-anduze.fr/ | ||||
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « falaises d'Anduze ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Anduze est une commune rurale qui compte 3 324 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Anduziens ou Anduziennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : la fontaine couverte, classée en 1914, la tour de l'Horloge, inscrite en 1978, et le grand temple, classé en 1979.
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Anduze est située à 12 km d'Alès, 54 km du Vigan, 60 km de Montpellier et 43 km de Nîmes, préfecture du Gard.
La ville est située sur la rivière nommée « le Gardon d'Anduze » qui forme là une vallée très encaissée, une gorge.
Le village est au pied des Cévennes, au contact du plateau calcaire des Garrigues languedociennes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Generargues », sur la commune de Générargues, mise en service en 1949[6] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 176,4 mm pour la période 1981-2010[6]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 39 km[8], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[9], à 15,1 °C pour 1981-2010[10], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[11].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,3 | 0,5 | 3,2 | 5,9 | 9,5 | 12,9 | 15,4 | 15,3 | 11,9 | 9,1 | 4,1 | 1,1 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 9,4 | 12,1 | 16,2 | 20,1 | 23,1 | 22,8 | 18,6 | 14,3 | 9,1 | 5,9 | 13,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,3 | 11,8 | 15,6 | 18,4 | 22,8 | 27,3 | 30,7 | 30,3 | 25,2 | 19,5 | 14,1 | 10,6 | 19,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−14 11.1985 |
−17 04.1963 |
−10,4 02.2005 |
−4 08.1956 |
−1 06.1979 |
3 10.1956 |
7 01.1991 |
7 30.1986 |
1 21.1977 |
−3 31.1997 |
−9,5 30.1978 |
−13 27.1962 |
−17 1963 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,6 30.2013 |
24,5 24.2020 |
28,3 31.2012 |
30,5 14.2015 |
37 26.1953 |
43,3 28.2019 |
41 06.1982 |
42,1 12.2003 |
37,2 04.2016 |
32,9 04.2011 |
26 03.1970 |
21 12.1961 |
43,3 2019 |
Précipitations (mm) | 95,7 | 76,5 | 68 | 95 | 101,3 | 54,6 | 39,5 | 55,4 | 145,1 | 182,5 | 136,6 | 126,2 | 1 176,4 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 7,5 | 5,9 | 5,7 | 7,8 | 8,1 | 5,7 | 3,9 | 4,9 | 6,2 | 9,6 | 7,8 | 7,7 | 80,7 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 3,8 | 3,3 | 3 | 4,7 | 4,7 | 3 | 1,6 | 2,8 | 4,2 | 5,5 | 4,7 | 4,4 | 45,8 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 2,7 | 2,5 | 1,9 | 3 | 3 | 1,8 | 1 | 1,7 | 2,9 | 3,8 | 3,4 | 3 | 30,7 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 4]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[14].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[15],[16].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « falaises d'Anduze »[18], d'une superficie de 535 ha, un site d'escarpements calcaires, situé au pied des Cévennes en majorité siliceuse avec une riche flore rupestre dont une endémique (Centaurea maculosa subsp. albida) et des milieux rocheux d'éboulis[19].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[20] : la « corniche de Peyremale et écaille du Mas Pestel » (787 ha), couvrant 4 communes du département[21], et le « Lacan et Grand Bosc » (272 ha), couvrant 2 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[20] : la « vallée moyenne des Gardons » (1 848 ha), couvrant 24 communes du département[23].
Au , Anduze est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès[Note 8], une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 9],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 10],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), zones urbanisées (16,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Entre Anduze et Saint-Jean du Gard circule — surtout pendant la saison des vacances — le train à vapeur des Cévennes qui attire de nombreux touristes[Combien ?].
La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Alès, uniquement desservie par des TER.
Il est possible de se rendre à Anduze à l'aide des réseaux de transports :
Le territoire de la commune d'Anduze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[27], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[28],[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 2002, 2008, 2011, 2014 et 2020[30],[25].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 80,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 245 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 872 sont en aléa moyen ou fort, soit 70 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Anduze est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].
En 1992 a été trouvée à Nîmes une pierre de l'époque pré-romaine, portant une inscription gauloise écrite en caractères grecs dont les archéologues proposent la traduction suivante : « Nertomaros fils de Boios (et) N-maros d'Anduze » (« d'Anduze » étant écrit phonétiquement en grec andousiatis) »[36],[37].
La seigneurie d'Anduze, que l'on trouve dès le début du Xe siècle, appartenait à la maison d'Anduze qui était alors l'une des plus puissantes du Languedoc, battait monnaie et dont les membres s'intitulaient marquis et prince d'Anduze. En 1266, la seigneurie d'Anduze fut rattachée à la couronne de France. Chef-lieu de viguerie, Anduze fut aussi le berceau de la sériciculture française qui y apparut dès la fin du XIIIe siècle.[réf. nécessaire] La cité devint alors le centre régional du négoce de la soie et de la laine. Elle a compté jusqu'à 7 000 habitants à son apogée.
Aux XVIe et XVIIe siècles, Anduze était un centre important du protestantisme cévenol. La ville fortifiée, qui comptait 6 000 habitants en 1570, devint le quartier général des forces protestantes du Midi. En 1573, la ville voit la naissance de ce que Janine Garrisson a appelé les Provinces-Unies du Midi : une ébauche d'État huguenot basée sur l'autonomie locale[38]. Anduze fut la base de la résistance du duc de Rohan en 1622, et elle vit ses remparts démantelés en 1629 à la suite de la paix d'Alès.
Au XIXe siècle, avec les révolutions industrielles, Anduze connut un nouveau développement économique (filatures de soie, bonneterie, chapellerie), avant d'être frappée par la récession, comme l'ensemble des Cévennes. Anduze fut l'un des berceaux des Mines de charbon des Cévennes, à l'époque de Pierre-François Tubeuf et des premiers entrepreneurs du charbon français.
Aux élections municipales de 1935, Anduze élit un maire communiste. La signature du pacte germano-soviétique suivie du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ont des répercussions rapides sur la vie des communes communistes. Très vite, des décrets sont pris pour neutraliser les mairies communistes : 26 de leur 32 conseils municipaux, dont 22 dans l’arrondissement d’Alès, sont suspendus par le préfet, plus deux autres en octobre. La ville d’Anduze se retrouve dirigée par une délégation spéciale désignée par le préfet[39].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1870 | 1873 | Pierre André[40] | Deviendra sous-préfet du Vigan | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1935 | 1936 | Paul Lapierre | ||
1936 | 1941 | Clovis Courbier[41] | SFIC | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | mars 1947 | André Chastang | ||
mars 1947 | mars 1959 | Albert Cabrières | SFIO | Conseiller général du canton d'Anduze (1945-1958) |
mars 1959 | mars 1983 | Michel Valès | SFIO puis PS | Conseiller général du canton d'Anduze (1964-1976) |
mars 1983 | mars 2008 | Félix Bonnal | DVG | Conseiller général du canton d'Anduze (2000-2008) Président de la communauté de communes Autour d'Anduze (1999-2008) |
mars 2008 | 2020 | Bonifacio Iglesias | DVG | Retraité de l'enseignement Conseiller général du canton d'Anduze (2008-2009) |
2020 | En cours | Geneviève Blanc | EELV | Conseillère départementale du canton d'Anduze (2009-2015), puis du Canton d'Alès-1 (2015-2021) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].
En 2021, la commune comptait 3 324 habitants[Note 11], en évolution de −3,96 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 431 | 3 327 | 3 324 | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 606 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 3 115 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 260 €[I 6] (20 020 € dans le département[I 7]). 36 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (43,9 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 12,1 % | 14,3 % | 14,3 % |
Département[I 9] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 819 personnes, parmi lesquelles on compte 62,9 % d'actifs (48,6 % ayant un emploi et 14,3 % de chômeurs) et 37,1 % d'inactifs[Note 14],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 1 500 emplois en 2018, contre 1 654 en 2013 et 1 508 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 903, soit un indicateur de concentration d'emploi de 166 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,9 %[I 12].
Sur ces 903 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 430 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 10,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
477 établissements[Note 15] sont implantés à Anduze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 477 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 45 | 9,4 % | (7,9 %) |
Construction | 57 | 11,9 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 193 | 40,5 % | (30 %) |
Information et communication | 7 | 1,5 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 12 | 2,5 % | (3 %) |
Activités immobilières | 16 | 3,4 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 47 | 9,9 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 68 | 14,3 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 32 | 6,7 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,5 % du nombre total d'établissements de la commune (193 sur les 477 entreprises implantées à Anduze), contre 30 % au niveau départemental[I 16].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
La ville est connue pour sa fonderie de zinc, ses poteries, en particulier sa production du vase d'Anduze, et son château datant du XVIe siècle. Actuellement, le tourisme joue un rôle très important dans l'économie de la région, la gare est utilisée par le chemin de fer touristique Train à vapeur des Cévennes.
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 27 | 14 | 11 | 7 |
SAU[Note 17] (ha) | 289 | 75 | 121 | 77 |
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 18] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 19] (27 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 77 ha[49],[Carte 5],[Carte 6].
La commune fait partie de la zone de production de l'Olive de Nîmes.
Nombreuses et pittoresques fontaines dont la plus célèbre est celle dite de la Pagode, à proximité des anciennes halles médiévales.
Les armes d'Anduze se blasonnent ainsi : D'azur au château d'argent ouvert et ajouré de sable, donjonné de trois tourelles aussi d'argent, celle du milieu plus haute, le tout maçonné aussi de sable[53]. |
Logo officiel de la ville d'Anduze
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