Orly
commune française du département du Val-de-Marne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Orly est une commune française de la banlieue sud de Paris située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.
Orly | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-de-Marne | ||||
Arrondissement | L'Haÿ-les-Roses | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand-Orly Seine Bièvre |
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Maire Mandat |
Imène Souid-Ben Cheikh 2023-2026 |
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Code postal | 94310 | ||||
Code commune | 94054 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Orlysiens | ||||
Population municipale |
24 482 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3 659 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 44′ 38″ nord, 2° 23′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 30 m Max. 89 m |
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Superficie | 6,69 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Orly (bureau centralisateur) |
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Législatives | 2e circonscription du Val-de-Marne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.mairie-orly.fr/ | ||||
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Une partie de son territoire est occupée par l'aéroport de Paris-Orly.
Le siège et les centres de formation et d’entraînement du Paris FC sont également situés sur la commune.
Située en Hurepoix, à 9 km au sud de Paris, le territoire de la commune d’Orly[1] s’étire perpendiculairement à la rive droite de la Seine et s’étend à la fois sur la plaine alluviale à l’est, le coteau du plateau de Longboyau et le plateau lui-même à l'est, partiellement occupé par les terrains de l’aéroport.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 646 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Choisy-le-Roi à 3 km à vol d'oiseau[6], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,8 | 2,7 | 4,8 | 7,3 | 10,7 | 13,9 | 15,8 | 15,6 | 12,5 | 9,2 | 5,6 | 3,3 | 8,7 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 5,8 | 8,8 | 12,1 | 15,6 | 18,9 | 21 | 20,9 | 17,2 | 12,9 | 8,4 | 5,7 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,7 | 8,9 | 12,8 | 16,9 | 20,5 | 23,8 | 26,2 | 26,2 | 21,9 | 16,6 | 11,1 | 8,1 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,5 01.01.1997 |
−9,5 07.02.1991 |
−7 02.03.05 |
−1 14.04.19 |
1 07.05.1997 |
6 07.06.05 |
8 11.07.1993 |
7,5 28.08.1998 |
4 30.09.1995 |
−1 24.10.03 |
−7 24.11.1998 |
−8 31.12.1996 |
−11,5 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 12.01.04 |
21,2 27.02.19 |
26,2 31.03.21 |
29,6 18.04.18 |
33,3 27.05.05 |
37,5 27.06.11 |
41,7 25.07.19 |
40,5 12.08.03 |
35,3 14.09.20 |
28,9 03.10.11 |
21 08.11.15 |
17 16.12.1989 |
41,7 2019 |
Précipitations (mm) | 49,5 | 43,3 | 43,3 | 44,7 | 58,6 | 54,5 | 53 | 52,5 | 43,2 | 51,6 | 52,7 | 60,3 | 607,2 |
Au , Orly est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].
Orly compte de nombreux quartiers :
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 9 946, alors qu'il était de 9 140 en 2014 et de 8 665 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 94,7 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 18,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 80,4 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Orly en 2019 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (1,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 32,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (34,1 % en 2014), contre 45,1 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 4].
La commune est desservie par deux gares du RER C : Les Saules et Orly - Ville. À proximité, la gare Pont de Rungis - Aéroport d'Orly est située à Thiais.
La commune est desservie par la ligne 14 du métro, à la station Thiais-Orly (en limite de Thiais).
La ville est desservie par la ligne 7 du tramway d'Île-de-France, qui relie Villejuif à Athis-Mons et dessert l'aéroport d'Orly, dont deux stations sont situées sur le territoire de la commune : Caroline Aigle et Cœur d'Orly. Elle est également desservie par la ligne 9 du tramway d'Île-de-France, qui la relie à Porte de Choisy. Trois stations dont un terminus sont situées sur le territoire de la commune : Christophe Colomb, Les Saules et Orly - Gaston Viens.
Quatre lignes de bus relient Orly aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France[15] :
La nuit, la commune est desservie par les lignes Noctilien N22, N31 et N133[15].
Les trois premières mentions écrites sont:
774 Aureliacum (D_K_I no. 193)
829 Aureliacum (Cart. Gén. de Paris, Tome 1, no. 035)
851 Aureliacum (D_Ch_II no. 137)
Le nom d’Orly est rendu en latin par Aureliacus en 851[16], Aureliacum dans les documents des IXe et Xe siècles. On trouve aussi Orleium au XIe siècle[17], Orliaco en 1201[16], époque à laquelle on écrit, désormais en ancien français non latinisé, Orli. Il dérive de façon tout à fait régulière du gallo-romain Aureliacum, c'est-à-dire « domaine d'Aurélius ». Il s'agit d'une formation toponymique basé sur le nom de personne Aurelius, suivi du suffixe d'origine gauloise -acum[16], marquant la localisation et la propriété. En Auvergne, le même toponyme gallo-romain Aureliacum a donné Aurillac
Le hameau de Grignon, aujourd’hui partagé entre Thiais et Orly, est cité sous la forme Griniacus, Grisniacum à la fin du XIIe siècle. Grignon est un toponyme roman tardif, dont le radical Grigne, d’origine germanique, signifie une inégalité de terrain difficile à briser par la charrue, dans une terre forte. Au XVe siècle, on trouve la mention d’un lieu-dit Vaugriffier où des parcelles primitivement bâties avaient été mises en vigne. Au XIVe siècle, on y trouve Jean le Bouchier dit de Vaugriffier. Peut-être ce nom désignait-il Grignon.[réf. nécessaire]
Un certain nombre d’outils, néolithiques dans leur grande majorité, quelques-uns peut-être paléolithiques, ont été trouvés à plusieurs reprises, et des fosses néolithiques ont été perçues dans les sablières, à la fin du XIXe siècle, au lieu-dit les Hautes Bornes, site toujours mentionné par erreur à Choisy-le-Roi.
Des découvertes ponctuelles eurent lieu dans les dites sablières à la fin du XIXe siècle puis au début du XXe siècle, vers les Hautes Bornes, mais aussi aux Grands Vœux et au Trou d’Enfer, jalonnant un ancien chemin d’Ablon dit Haut Chemin, Butte du Trou d’Enfer, dont le pavage antique est apparu.
Il semble que cette voie soit environnée, sur une longueur de cinq ou six cents mètres, d’une nécropole dont une partie date de la Tène, l’autre de la période gallo-romaine, avec des incinérations probables et également des sarcophages de basse époque, dont certains peut-être mérovingiens.
Le toponyme Les Hautes Bornes semble en relation avec la voirie antique, celui du Trou d’Enfer est probablement en rapport avec les sépultures de l’endroit, non chrétiennes et à ce titre diabolisées dans les traditions populaires.
Au XXe siècle, dans les années 1960, des vestiges apparemment antiques auraient été aperçus dans le centre-ville, et d’autre repérés à l’ouest, en bordure de l’aérodrome, au lieu-dit le Clos Pantin.
Une église est mentionnée fin Xe siècle.
Début IXe siècle, le domaine puis le village d’Orly sont la possession du chapitre de Notre-Dame de Paris.
Sous Inchadus (810-831), successeur d'Erchanrade Ier, eut lieu le le huitième concile de Paris où il fut décidé qu'Orly dépendrait de Saint-Germain-des-Prés.
Un moulin est mentionné au début du XIIe siècle, le four et le pressoir au XIIIe siècle.
Aux alentours de 1250, les chanoines de Notre-Dame-de-Paris décidèrent de lever la taille sur leurs terres d’Orly.
Les habitants, dont beaucoup étaient serfs, refusèrent le paiement de cet impôt. Seize d’entre eux furent arrêtés, puis le , mis en liberté provisoire après avoir promis, sous peine d’une amende de cent livres et sous cautions, de se rendre le suivant en la prison du chapitre. Aidés des paysans alentour, ils en appelèrent à la reine régente, Blanche de Castille.
Les chanoines refusèrent de permettre à la cour royale de se faire juges entre eux et leurs serfs. Selon les Grandes Chroniques : « les chanoines répondirent qu’à lui (la reine) n’affairait pas de connaître de leur sers et de leurs vilains, lesquels ils peuvent prendre, ou ocire, ou faire tel justice comme ils voudraient. Portant comme plainte en fut faite devant la reine, les chanoines emprisonnèrent leurs femmes et leurs enfants ; et furent à si grand méseise de la chaleur qu’ils avoient les uns des autres que plusieurs en furent mors. »
Blanche de Castille, accompagnée des deux prévôts de Paris, du châtelain du Louvre, de chevaliers de l’hôtel et d’hommes d’armes se rendit au cloître des chanoines, au nord de la cathédrale. À la suite de ce passage, les serfs furent mystérieusement délivrés. L’arbitrage de trois évêques fut requis en .
Les serfs d’Orly furent affranchis à la suite de l’acte de manumission signé en stipulant « qu’ils ne jouiront en aucune manière de cette liberté jusqu’à ce qu’ils aient payé intégralement au Chapitre 4 000 livres ».
Durant la guerre de Cent Ans, en 1360, Orly soutint un siège opiniâtre, les Anglais montent à l’assaut du village, tuant de nombreux habitants. 45 % de la population masculine adulte disparaît. De cette époque la tour de l'église d'Orly est restée écrasée.
En 1697, M. Ogier[Note 4], y fit bâtir un château, ses héritiers le vendirent, en 1755, au maréchal de Coigny. Henri Lefèvre d'Ormesson en devint possesseur, et en 1804, fut vendu comme propriété nationale[18].
En 1791, les Orlysiens (au nombre de 600) accueillent avec enthousiasme la nouvelle Constitution.
Durant la seconde moitié du XIXe siècle, la ville moderne voit la création du bureau des postes et des télégraphes, des deux premières écoles de garçons et filles, de l’écurie pour le cheval de la commune, de la remise pour le tombereau et de la pompe à incendie.
Un service de transports publics est organisé. La construction de la première mairie, place de l’église, est entreprise.
Pendant la Première Guerre mondiale, le château d'Orly devient l'hôpital complémentaire dépendant de l'hôpital militaire de Versailles (HCVR) no 70[19].
Entre 1910 et 1938 sont édifiés des centaines de pavillons et la population s'accroit : 982 en 1896 et 4 000 habitants en 1940. Parallèlement, le plateau d’Orly devient champ d’aviation réservé dans un premier temps aux exploits pionniers, puis aéroport mondial en 1945.
Depuis 1935, d’un point de vue politique, la municipalité, socialiste et communiste, restera d’union de gauche. Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux élus et responsables politiques locaux s’engageront dans la Résistance et seront victimes de la répression et de la déportation.
En 1956 débute la période de l’urbanisation sauvage : 24 000 nouveaux habitants s’installent en ville. Les champs de blé, de plantes médicinales et les vignes laissent ainsi place aux immeubles. Le petit village est devenu une véritable cité urbaine.
La période contemporaine donne lieu à la construction des équipements nécessaires pour « créer la ville » : collèges, écoles, gymnases, centres médicaux, centre culturel, centre équestre et implantation d’espaces verts protégés.
Au XXIe siècle, après l’installation de la nouvelle cité administrative et des nouveaux quartiers, la ville poursuit son développement avec pour perspective la reconquête des bords de Seine.
Antérieurement à la loi du [20], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du l'Val-de-Marne et son arrondissement de Créteilʼ après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 à 1893 du canton de Villejuif, année où elle intègre le canton de Villejuif du département de la Seine. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton d'Orly[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton d'Orly constitué désormais de 3 communes.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Val-de-Marne.
La commune n'était jusqu'alors membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2015.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[22].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre[23].
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste PS-PCF-EELV menée par la maire sortante Christine Janodet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 446 voix (58,17 %, 28 conseillers municipaux élus), devançant très largement celle DVG menée par Brahim Messaci qui a recueilli 2 477 voix (41,82 %, 7 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 43,56 % des électeurs se sont abstenus[24].
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne[25], la liste DVG-PS-PCF-GE-PP menée par la maire sortante Christine Janodet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 873 voix (51,13 %, 27 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant très largement celle formée par la fusion de 3 listes du 1er tour (menées respectivement par Brahim Messaci : DVG, Philippe Bouriachi : EÉLV-DVG et Florence Aït-Salah-Lecervoisier : LFI[26]), qui a recueilli 1 307 voix (35,68 %, 6 conseillers municipaux élus).
La troisième liste, DVD-LR-UDI-SL, menée par Christophe Di Cicco, a recueilli 483 voix (13,18 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 67,33 % des électeurs se sont abstenus[27].
Depuis la Libération, six maires se sont succédé à la tête de la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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novembre 1944 | mai 1945 | André Gouy | SE[29] | Médecin, résistant FFI et CDLL Président du Comité local de libération |
mai 1945 | octobre 1947 | François Boidron[30] | PCF | Cheminot |
octobre 1947 | février 1955 | Henri Flament[31] | SFIO | Sous-chef de bureau à la Caisse des dépôts Démissionnaire |
février 1955 | mars 1965 | François Boidron[30] | PCF | Cheminot Conseiller général de la Seine (47e secteur) (1959 → 1967) |
mars 1965 | mars 2009[32],[33] | Gaston Viens[34],[35] | PCF puis ADS-CAP |
Ancien permanent politique, résistant déporté Conseiller général d'Orly (1967 → 2001) Président du conseil général du Val-de-Marne (1967 → 1970) Démissionnaire |
mars 2009[36] | mars 2023 | Christine Janodet | DVG | Cadre Conseillère générale puis départementale d'Orly (2008 → 2023) Démissionnaire en janvier 2023[37] |
mars 2023[38] | En cours | Imène Souid-Ben Cheikh | DVG | Cadre de la fonction publique, ancienne adjointe Conseillère départementale d'Orly[39] (2023 → ) Vice-présidente de l'EPT Grand-Orly Seine Bièvre[40] |
La commune, dont l'action en matière de fleurissement avait été reconnue par une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2015, bénéficie d'une seconde fleur au concours de 2018[41].
En 2017, la Ville a élaboré un projet territorial de développement durable : un agenda 21 local, qui prévoit notamment la limitation de l’utilisation de produits phytosanitaires dans les espaces verts communaux dans une logique de développement durable et de préservation de la biodiversité, avec par exemple l’utilisation d'eau pluviale pour nettoyer les rues de la commune[41].
Ville | Pays | Période | ||
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Campi Bisenzio[42] | Italie | depuis | ||
Drobeta-Turnu Severin[42] | Roumanie | depuis | ||
Kline[42] | Russie | depuis | ||
Pointe-à-Pitre[42] | France | depuis |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 24 482 habitants[Note 6], en évolution de +5,2 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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24 482 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La municipalité d'Orly organise des commémorations des 11-Novembre et 8-Mai avec les élèves des collèges d'Orly. Un club Histoire[45] a été créé pour lire[46] et chanter des chansons rappelant le sacrifice des Orlysiens lors des deux guerres mondiales : par exemple la chanson de Craonne.
L'AS Orly est le club sportif local.
Depuis juillet 2018, les centres de formation et d’entraînement du Paris Football Club sont situés sur la commune dans le complexe de la Voie des Saules.
Blason | D'azur au chevron d'argent chargé de cinq avions de sable, le tout enfermé dans un orle d'or. |
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Détails | L'orle est un exemple typique d'armes parlantes. Les cinq avions indiquent l'importance de l'aéroport situé sur le territoire de la commune. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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