Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Choisy-le-Roi

commune française du département du Val-de-Marne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Choisy-le-Roimap
Remove ads

Choisy-le-Roi est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France.

Faits en bref Administration, Pays ...

Ses habitants sont appelés les Choisyens.

Remove ads

Géographie

Résumé
Contexte

Les communes limitrophes sont Alfortville, Créteil, Orly, Thiais, Valenton, Villeneuve-Saint-Georges et Vitry-sur-Seine.

Localisation

Thumb
Localisation de Choisy-le-Roi en région parisienne.

À 12 km de Notre-Dame de Paris et à km de la porte de Choisy, Choisy-le-Roi est, avec la capitale, la seule commune de la petite couronne à s'étendre de part et d'autre de la Seine[1].

Thumb
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Communes limitrophes

Communes limitrophes : Alfortville au nord-est, Créteil à l'est, Valenton et Villeneuve-Saint-Georges au sud-est, Orly au sud-ouest, Thiais à l'ouest et Vitry-sur-Seine au nord-ouest.


Voici ci-dessous une carte représentant le découpage territorial des communes limitrophes :

Thumb
Cliquez sur la carte pour l'agrandir.

Relief, géologie et hydrographie

La Seine traverse cette commune, elle traverse également Alfortville (au nord) et Villeneuve-Saint-Georges (au sud).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 634 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée par la station météorologique installée dans la commune est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Davantage d’informations Mois, jan. ...
Source : « Fiche 94022001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base

Voies de communication et transports

Thumb
La ville fut desservie par les tramways du département de la Seine au début du XXe siècle. On voit ici une motrice du 83, exploité par la STCRP, ancêtre de la RATP.
Thumb
Gare RER de Choisy-le-Roi.

La commune de Choisy-le-Roi est un nœud de communication majeur.

Elle est desservie par une gare :

Thumb
Une rame de la ligne 9 du tramway au niveau de la station Carle - Darthé.

Depuis le 10 avril 2021, la ville est desservie par la ligne 9 du tramway d'Île-de-France (Ligne 9 du tramway d'Île-de-France) sur son l'axe nord-sud de la commune. Quatre stations sont situées sur le territoire de la commune : Verdun - Hoche, Rouget de Lisle, Carle - Darthé et Four - Peary. En plus de ces stations, deux autres sont situées tout près des limites communales : Trois Communes à Thiais et Christophe Colomb à Orly.

Elle est également un carrefour routier important ; trois grands axes routiers desservent la commune :

Les transports en commun routiers y sont aussi bien représentés :

Enfin, une piste cyclable longeant la Seine relie Choisy-le-Roi à Paris.

Le (RER)(D) passe par la commune sans s'y arrêter depuis la fermeture de la gare de Villeneuve-Prairie remplacée par la gare de Créteil-Pompadour en 2013.

Remove ads

Urbanisme

Résumé
Contexte

Typologie

Au , Choisy-le-Roi est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération interdépartementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[11]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

Morphologie urbaine

Logement

Trois immeubles de grande hauteur se trouvent sur la « dalle » de Choisy-le-Roi : la tour de l'Église, la tour de la Seine et la tour du Parc (respectivement 88, 81 et 68 mètres). La ville compte huit autres immeubles de plus de 50 mètres de hauteur, tous consacrés au logement à l'exception de la tour Orix, bâtiment d'inspiration brutaliste construit au cours des années 1960 qui accueille des bureaux.

Projets d'aménagement

  • 2018 - 2020 : la ville s'engage vers le street art avec la création dans les quartiers de 15 œuvres, les plus symboliques étant les fresques représentant Nelson Mandela ou Louise Michel, ou encore les pylônes RTE du quartier des Hautes-Bornes. Choisy-le-Roi s'inscrit dans la démarche du sentier du street art reliant ainsi la ville à Paris en passant par Vitry-sur-Seine, Ivry-sur-Seine ou Gentilly.
Remove ads

Toponymie

Thumb
Panneau d'entrée dans la commune.

Le nom Choisy provient vraisemblablement du latin Sosiacum terre ou villa de Sosius »)[14].

Aux VIIIe siècle et IXe siècle, Choisy est appelée Cauciacum ou Causiacum[15].

En 1739, Louis XV choisit ce domaine afin d'y pratiquer la chasse. C'est pour cela que l'on renomme la ville « Choisy-le-Roi », ou en ancien français « Choisy-le-Roy ».

Histoire

Résumé
Contexte

Choisy apparaîtrait pour la première fois dans l'histoire lorsque l'armée de César en 52 av. J.-C., conduite par le commandant Labienus, aurait livré bataille sur le territoire actuel de la commune[16]. Son nom viendrait de Sociacum, « villa de Soisus » ou de « Socius »[17].

Choisy n'est connu que depuis 1176, comme faisant partie de la seigneurie de Thiais, laquelle appartient à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

En 1207, Jean, abbé de Saint-Germain-des-Prés, donna aux habitants de Choisy avec l'accord de l’évêque de Paris un fonds de terre pour y bâtir une chapelle, dédiée à saint Nicolas, non sans contrepartie puisque les habitants durent tous les ans un minot (34,3 dm3 à Paris) de froment jusqu'à ce qu'il y ait assez pour monter un fond d'entretien[15]. En 1224, l'édifice fut érigé en paroisse.

L'existence d'un bac sur la Seine est attestée dès la fin du XIIIe siècle.


Sous Louis XI en 1482, les seigneurs de Choisy, avaient droit de haute et basse justice.

En 1678, Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, achète une maison et fait construire, en 1682, un château à Choisy dont l'architecture est de Jacques Gabriel et les sculptures d'extérieur d'Étienne Le Hongre. Choisy devient alors Choisy-Mademoiselle. Elle fait reconstruire le chœur de l'église et réparer la nef. Le bourg se situe alors uniquement en bord de Seine. À sa mort, en 1693, le Grand Dauphin, fils de Louis XIV, hérita de cette terre, qu’il échangea avec Madame de Louvois contre la seigneurie et le château de Meudon.

La population se développe tout au long du XVIIIe siècle. En 1738, une liaison fluviale Paris-Moret, autorisée par Michel-Étienne Turgot, prévôt des marchands de Paris, dessert Choisy deux fois par semaine.

Le château appartient alors à la princesse douairière de Conti, fille légitimée de Louis XIV et de la duchesse de La Vallière. Peut-être en hommage à la princesse son élève, François Couperin cite Choisy dans une page pour deux clavecins de son Troisième Livre (1722), une musette tendre et champêtre.

En 1739, à la mort de la princesse, Louis XV fait l'acquisition du château pour disposer d'une résidence à proximité de la forêt de Sénart où il va chasser et décide que le village sera nommé désormais Choisy-le-Roi. La paroisse tire un gros avantage de la présence du roi, qui fait agrandir l'ancien château et le prolonge par des constructions neuves. Madame de Pompadour y est installée en 1746 : les fêtes s'y multiplient. Ainsi, le roi Louis XV, avec la participation de la marquise de Pompadour, y organise à partir de 1750 des soupers fins où seuls les intimes du roi, et quelques courtisans, sont invités à partager un repas respectant un service à la française : poissons de mer et de rivière, gibiers à plume et à poil, blanquette de veau, bœuf, légumes verts, fruits, glaces y sont servis avec profusion et délicatesse dans la porcelaine de Sèvres créée sous l'impulsion de la marquise de Pompadour. Une partie des menus de ces repas gastronomiques a été conservée par la Bibliothèque nationale de France, et étudiée par des historiens de l'alimentation. De 1775 à 1780, Marie-Antoinette y organise des amusements de toutes sortes[18].

Pour remplacer le vieux village partiellement englobé dans ces transformations, et pour faire de Choisy une véritable résidence royale, un nouveau village est projeté dès 1746. Dessiné sur une trame orthogonale, il est situé entre le chemin de Paris (devenu depuis rue de Vitry) et l'avenue de Paris. Les terrains, de grandeur raisonnable, et les moellons de meulière sont donnés aux habitants par Louis XV, en priorité aux habitants du vieux bourg ainsi qu'à ceux liés au domaine royal par leur fonction. Les actuelles rues Louise-Michel, Georges-Clemenceau, Auguste-Franchot et Auguste-Blanqui datent de cette époque.

Une nouvelle église paroissiale et royale, dédiée à saint Louis et saint Nicolas, est élevée de 1748 à 1760. Son clocher est moins élevé que le comble, à cause de l'aversion que Louis XV avait pour le son des cloches[19]. La vieille église est démolie en 1759.

De 1748 à 1757 est percée la route royale de Versailles qui permet en faisant des fouilles d'y trouver des tombeaux antiques.

En 1750, la route de Choisy à Paris est pavée et le pont sur la Seine est construit. Le presbytère est construit de 1763 à 1766.

Louis XV confirme sa présence à Choisy par l'acquisition en 1764 de la seigneurie de Thiais, Choisy et Grignon en partie, qu'il sépare en deux pour revendre celle de Thiais et Grignon. Peu à peu le champ des Étendoirs, situé au nord de l'avenue de Versailles, est également construit. Le port joue un rôle de relais entre le Sud du Bassin parisien et Versailles. Un marché hebdomadaire est instauré. Hormis les activités liées à la présence royale, l'agriculture est l'activité principale. La population s'accroît régulièrement depuis le début du XVIIIe siècle.

La Révolution a la même intensité à Choisy qu'à Paris, le maire de la ville entretenant des liens étroits avec Robespierre. Danton séjourne à Choisy tout comme Rouget de Lisle, l'auteur de La Marseillaise. Choisy-le-Roi porte le nom révolutionnaire de Choisy-sur-Seine et le domaine royal, dont il ne reste aujourd'hui que l'entrée, est vendu comme bien national et tombe doucement en ruine.

De 1790 à 1795 Choisy était un canton du district de Bourg-de-l'Égalité (Bourg-la-Reine).

À partir de 1809, le pont de Navier remplace enfin le bac. Au XIXe siècle, Choisy-le-Roi connaît un essor industriel avec l'implantation de la faïencerie Boulenger, de la tuilerie et de la cristallerie.

Thumb
La CGPT met en service en 1876 sa ligne 4 Villejuif - Paris, qui deviendra la ligne 3 (Châtelet – Pont au Double – R. Monge – Av. des Gobelins – Pl. d’Italie – Av. de Choisy – Porte de Choisy – Choisy-le-Roi), puis sera intégrée en 1921 dans le réseau de la STCRP sous le no 83 (Thiais - Choisy-le-Roi - Châtelet) jusqu'en 1933[20].

Un service d'omnibus en 1829 et une ligne de tramways en 1892 relient Choisy à Paris. 1840 voit l'arrivée du train à Choisy-le-Roi avec l'inauguration de la ligne Paris-Corbeil qui sera l'amorce de la ligne Paris-Orléans.

La ville subit de gros dégâts lors des combats franco-prussiens dans une tentative de libération de Paris le 30 septembre 1870.

La municipalité, en expansion, achète en 1903 la maison de M. Lagoutte construite sous Napoléon III dans l'ancienne grande avant-cour du château. Le reste du parc est loti avec construction des écoles en 1910. Le lotissement du Nid Rouge s'étend à l'ouest de l'avenue de la République.

En 1912, Choisy-le-Roi revient sous les feux de l'actualité avec la fin tragique du chef de bande anarchiste Jules Bonnot[21].

De 1968 à 1973, Choisy-le-Roi accueille la délégation vietnamienne pour les négociations de Paris, originellement prévues pour quatre mois, dans le bâtiment, avenue de Versailles, qui était à cette époque le siège de l'école centrale du Parti communiste français et l'ancienne résidence de Maurice Thorez et de Jeannette Vermeersch[22].

Remove ads

Politique et administration

Résumé
Contexte

Rattachements administratifs et électoraux

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[23], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de Créteil après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1801 à 1893 du canton de Villejuif, année où elle intègre le canton d'Ivry-sur-Seine du département de la Seine. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Choisy-le-Roi[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié en intégrant une fraction de Villeneuve-Saint-Georges.

Intercommunalité

La ville faisait partie de l'association Seine-Amont développement depuis sa création en 2001 jusqu'à sa dissolution en 2014, aux côtés des communes d'Alfortville, Ivry-sur-Seine, Vitry-sur-Seine et Orly[25].

La ville intègre en 2013 la communauté d'agglomération Seine Amont (CASA) aux côtés des communes de Vitry-sur-Seine et d'Ivry-sur-Seine, cette intercommunalité regroupant ainsi plus de 170 000 habitants[26].

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[27].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre, qui succède notamment à la communauté d'agglomération Seine Amont[28].

Tendances politiques et résultats

Lors du second tour des élections municipales de 2014, la liste PCF-PS-EELV menée par Didier Guillaume  qui bénéficiait de la fusion avec la liste EELV de Ali Id Elouali et du soutien du maire sortant, qui ne se représentait pas   obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 5 149 voix, 47,79 %, 32 conseillers municipaux élus dont 9 conseillers communautaires)[29] ;
- Tonino Panetta (UMP-UDI, 4 910 voix, 10 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) ;
- Monique Baron (DVD, 714 voix, 6,62 %, 1 conseiller municipal élu)
lors d'un scrutin où 44,37 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste DVD-SL menée par Tonino Panetta (LR) remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 531 voix (55,31 %, 34 conseillers municipaux élus, dont 1 métropolitain), devançant largement les listes menées respectivement par[30],[31] :
- Didier Guillaume, maire sortant (PCF-PS, 3 074 voix, 8 conseillers municipaux élus) ;
- Nathalie Lemoine (LREM-MR, 587 voix, 1 conseiller municipal élu) ;
lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 60 % des électeurs se sont abstenus, marquant la fin de la direction du PCF sur la ville depuis 75 ans.

Liste des maires

Depuis la Libération, dix maires se sont succédé à la tête de la commune.

Davantage d’informations Période, Identité ...

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[45].

Distinctions et labels

En 2020, la commune de Choisy-le-Roi a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[46].

Jumelages

Remove ads

Population et société

Résumé
Contexte

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 4].

En 2022, la commune comptait 46 122 habitants[Note 5], en évolution de +3,76 % par rapport à 2016 (Val-de-Marne : +3 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1509901 3831 3203 0553 1103 1193 6123 271
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 9074 6485 1725 0995 8216 9787 8538 4499 909
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
11 60713 06715 90820 30923 63427 58428 47627 33331 789
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
41 52241 44038 70535 47634 06834 33636 19841 35544 450
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Thumb
École du Parc.
  • École élémentaire Frédéric Joliot-Curie
  • École Paul-Langevin
  • Collège Henri-Matisse
  • École-collège-lycée Saint-André
  • École Marcel-Cachin
  • École Saint-Louis-Blaise-Pascal
  • École Nelson-Mandela
  • École Victor-Hugo
  • Collège Jules-Vallès
  • Collège Émile-Zola
  • Lycée professionnel Jean-Macé
  • Lycée professionnel Jacques-Brel
  • École Jean-Macé
  • École Auguste-Blanqui
  • École du Parc

Culture

  • Théâtre-cinéma Paul-Éluard ;
  • Conservatoire des Arts regroupant les écoles de musique, de danse et d'arts plastiques ;
  • Ensemble polyphonique de Choisy-le-Roi ;
  • Compagnie La Rumeur, Usine Hollander ;
  • Médiathèques : Aragon, Gondoles, Maison pour tous.

Manifestations et festivités

Santé

Sports

La ville de Choisy-le-Roi est une ville historiquement tournée vers le sport, possédant de nombreuses infrastructures et disposant du parc interdépartemental des sports sur son territoire. Elle ne compte pas moins de 39 clubs et 28 disciplines sportives y sont pratiquées (football, tir, aviron…).[réf. nécessaire] Ces disciplines rassemblent près de 6 000 licenciés soit un habitant sur six. Parmi ces clubs ou associations sportives se trouvent :

  • Aviron Club 94 ;
  • Sporting club des nageurs de Choisy-le-Roi (water-polo et natation) ;
  • AS Choisy-le-Roi ;
  • Quartier libre ;
  • Sporting club de Choisy-le-Roi (SCCR). Ce club dispose de plusieurs sections : handball, basket-ball, football (FSGT), badminton, tennis de table ;
  • Déclic (association du quartier des navigateurs) ;
  • Groupement amical des tireurs de Choisy-le-Roi, Thiais et environs (GAT) - Tir sportif 10, 25 et 50 mètres ;
  • Football Américain.

De plus, le siège de la Fédération française de volley-ball se trouve à Choisy-le-Roi.

Cultes

Thumb
L'ancienne cathédrale Saint-Louis-Saint-Nicolas, au cœur de la vieille ville.
Remove ads

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et commerces

Remove ads

Culture locale et patrimoine

Résumé
Contexte

Lieux et monuments

  • Cathédrale Saint-Louis-et-Saint-Nicolas : construite par Gabriel sur ordre de Louis XV pour remplacer l'ancienne église, trop petite et trop proche de la Seine. La nouvelle église devait être le centre du nouveau village projeté dès 1746. En 1748, Gabriel donne deux projets : le premier avec un ordre toscan à l'intérieur et à l'extérieur, le second, qui fut réalisé, sans cet ordre. L'absence d'ordre fait l'originalité de cette église, où la monumentalité sobre est atteinte par le travail des surfaces. La tour clocher est détachée à droite de la nef et ne comporte que deux niveaux (alors que le premier projet en avait prévu trois). De ce fait, les cloches, très basses, ne portent pas très loin, ce dont les villageois se plaignirent au XVIIIe siècle. L'anecdote selon laquelle Louis XV aurait interdit l'usage des cloches est sans fondement (seul le glas était prohibé lors des séjours royaux). L'intérieur de l'église abrite deux statues de Jacques Rousseau représentant saint Louis et saint Maurice (1729). Le cul-de-four et les chapelles latérales sont décorées de peintures de Jacques Pauthe (1878). Elle fut l'église cathédrale du diocèse de Créteil de 1966 à 1987, date à laquelle Notre-Dame de Créteil devint la nouvelle cathédrale ;
  • Du château de Choisy ne subsiste que l'entrée (saut-de-loup, fossé sec et deux pavillons de gardiens), qui a servi à la mise en scène[Quoi ?] de la mairie, dans un parc paysager de style Napoléon III, ainsi qu'une aile de communs (cité Anatole-France) ;
  • Maison des Pages (13, boulevard des Alliés) : construite en 1792 pour François Courrejoles, remarquable par sa façade ornée d'un ordre colossal ;
  • Pavillon des Gardes ;
  • Maison et statue de Rouget de Lisle. Son monument a été inauguré le dimanche 6 juillet 1902 par Justin Germain Casimir de Selves ;
  • Ancienne gare : un des rares exemples conservés des gares de la compagnie des Chemins de fer d'Orléans, décorée de céramiques de Choisy-le-Roi (1875) ;
  • Bords de Seine ;
  • Ferme pédagogique présentant de nombreux animaux et un parc de jeux pour enfants au quartier des Gondoles ;
  • Cimetière de Choisy-le-Roi, ouvert en 1851.

Patrimoine naturel

Personnalités liées à la commune

Thumb
La statue de Rouget de Lisle.
  • Jacques Dutruy (1762-1836 à Choisy-le-Roi), général suisse, né à Genève, général des armées de la République et de l'Empire.
  • Rouget de Lisle a vécu à Choisy-le-Roi et y est mort le .
  • André-Joseph Bodem (1786-1870), artiste peintre, a vécu à Choisy-le-Roi et y est mort le .
  • Pierre Genty de Bussy (1793-1867), homme politique né à Choisy-le-Roi, député du Morbihan de 1844 à 1848.
  • Charles Feil (1824-1887), chimiste et verrier, y est mort.
  • Hippolyte Boulenger, industriel de la céramique, y avait sa faïencerie.
  • La bande à Bonnot prend fin avec le siège de Jules Bonnot, dans un garage situé avenue de la République à Choisy-le-Roi, et sa mort en 1912[21].
  • Marcel Cachin a vécu à Choisy-le-Roi et y est mort en 1958.
  • Ernest Chaplet, sculpteur et céramiste, avait son atelier à Choisy-le Roi, où il est mort en 1909.
  • Maurice Thorez, politique, dirigeant du PCF, y vécut[22].
  • Ipoustéguy (1920-2006), sculpteur dont l'atelier se situait quai des Gondoles.
  • Antonio Ferrara, figure du grand banditisme français qui a passé son adolescence à Choisy-le-Roi.
  • Olivier Kapo[pourquoi ?], footballeur français d'origine ivoirienne.
  • Erick Saint-Laurent, chanteur français, y est inhumé.
  • Bénabar, chanteur, a vécu à Choisy-le-Roi.
  • Émile Lenoble (1875-1940), céramiste, a vécu et exercé son activité à Choisy-le-Roi.
  • Pierre Lescure, journaliste et ancien dirigeant de Canal+, a vécu son enfance à Choisy-le-Roi.
  • Alain Frontier, poète et grammairien, a vécu à Choisy-le-Roi de 1960 à 1978.
  • Jean-Philippe Uzan (1969-), astrophysicien et cosmologiste, directeur de recherche au CNRS mais aussi vulgarisateur et auteur de nombreux ouvrages, a passé son enfance à Choisy-le-Roi de 1972 à 1981.
  • Intouchable (groupe) groupe de hip-hop français originaire de Choisy-le-Roi et Orly, affilié à la Mafia K'1 Fry avec Demon One, Dry, Las Montana (1977-1999), ainsi que MS et Mokem (anciens membres).
  • Pro176, rappeur et graffeur, a passé son enfance à Choisy-le-Roi.
  • Fabien Waksman (1980-), compositeur lauréat d'une Victoire de la musique classique en 2023 dans la catégorie compositeur, a grandi à Choisy-le-Roi.
  • Yves Léger (1919-1944), résistant français, Compagnon de la Libération, Mort pour la France. Fils de Georges Léger, maire de Choisy-le-Roi en 1944, il est inhumé dans la commune où une rue a été baptisée en son honneur.

Choisy-le-Roi est le lieu de naissance de :

Héraldique, logotype et devise

Thumb
Logo de la commune jusqu'en 2025.
Thumb

Les armes de Choisy-le-Roi se blasonnent ainsi :

De gueules au pont d'or, soutenu d'une rivière d'argent, accompagné en pointe de cinq annelets entrelacés d'or[49] et surmonté d'un écu posé en abîme d'azur à trois fleurs de lys d'or, timbré de la couronne royale de France, la pointe de l'écu brochant sur le pont (création de Robert Louis)[50].

Remove ads

Pour approfondir

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads