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Barbizon

commune française du département de Seine-et-Marne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Barbizon est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Faits en bref Administration, Pays ...

Barbizon est un des endroits mythiques de la peinture pré-impressionniste en France. Dès 1830, l'auberge Ganne y accueille, dans ce qui est encore un hameau de bûcherons, les peintres qui viennent chercher l'inspiration auprès de la nature intacte. Plus tard, ils partagent leurs séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière, trouvant leurs sujets dans la campagne ou la forêt de Fontainebleau toute proche, peignant sur le motif.

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Géographie

Résumé
Contexte

Localisation

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Localisation de Barbizon dans le département de Seine-et-Marne.

La commune de Barbizon est située au sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France, dans le Pays de Bière, et fait partie des 69 communes du parc naturel régional du Gâtinais français[1], au nord-est de cette région naturelle.

Elle se situe à 12,94 km par la route[Note 1] de Melun[2] et à 10,04 km de Fontainebleau[3].

La commune se trouve dans l'aire urbaine de Paris, dans l'unité urbaine de Chailly-en-Bière, dans la zone d'emploi de Fontainebleau-Nemours et dans le bassin de vie de Saint-Fargeau-Ponthierry[I 1].

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Chailly-en-Bière, Fleury-en-Bière, Fontainebleau et Saint-Martin-en-Bière.

Géologie et relief

Le territoire de la commune se situe dans la partie nord-ouest de la plaine de la Bière qui constitue la partie nord-est de la région naturelle du Gâtinais et qui est délimitée au nord et à l'ouest par la rivière École ; à l'est, par la Seine et au sud par la forêt de Fontainebleau.

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[4],[5].

Davantage d’informations Ères, Périodes géologiques ...

Hydrographie

La commune n’est traversée par aucun cours d'eau.

Climat

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[7]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré[8] et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[9]. Elle est en outre dans la zone H1a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[10],[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 681 mm, avec 1,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Fontainebleau à 8 km à vol d'oiseau[12], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,1 mm[13],[14]. La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,1 °C, atteinte le [Note 2].

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[16],[17],[18].

La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », est un autre espace protégé créé en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (zone centrale, zone de transition et zone tampon). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[19],[20],[21],[22].

Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »[24]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[25].

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Urbanisme

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Typologie

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Une rue du bourg

Au , Barbizon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26].

Elle appartient à l'unité urbaine de Chailly-en-Bière[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[27],[I 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : 40,61 % de terres arables, 38,30 % de zones urbanisées, 14,79 % de forêts et 6,29 % de zones agricoles hétérogènes[30].

Davantage d’informations Type d’occupation, Bilan ...

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[31],[32],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

Lieux-dits et écarts

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Carte du cadastre de la commune de Barbizon.

La commune compte 25 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[33].

Habitat et logement

En 2016 et 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 816, alors qu'il était de 824 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 74 % étaient des résidences principales, 19,8 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,6 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Barbizon en 2021 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (19,8 %) supérieure à celle du département (3,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %).

Davantage d’informations Typologie, Seine-et-Marne ...

Voies de communication et transports

Voies de communication

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Carte des réseaux hydrographique et routier de Barbizon.

Deux routes départementales relient Barbizon aux communes voisines :

  • la D 607 (ancienne route nationale 7), qui traverse la commune au nord-est, à Chailly-en-Bière, au nord-est ; et à Fontainebleau, au sud-est ;
  • la D 64, qui traverse la commune du nord au sud, à Chailly-en-Bière, au nord-est ; et à Saint-Martin-en-Bière, au sud.

Transports

La commune est desservie par trois lignes du réseau de bus Fontainebleau - Moret :

  • la ligne no 19, qui relie Arbonne-la-Forêt à Melun (gare de Melun) ;
  • la ligne no 21, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry à Avon ;
  • la ligne no 23, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry à Avon.
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Toponymie

Barbitio est mentionné en 808 dans un document de Charlemagne. La commune est mentionnée en 1222 sous le nom de Barbuison et en 1392 sous le nom de Barbiron[réf. nécessaire].

Histoire

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Époque contemporaine

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Théodore Rousseau, Vue de Barbizon (vers 1850), Moscou, musée des beaux-arts Pouchkine. Rousseau est un des peintres fondateurs de l'École de Barbizon.

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière, de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers parisiens, vont se joindre à leurs camarades français pour venir à Barbizon, à partir du printemps.

En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de « l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une salle d’exposition pour les œuvres des artistes de passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et aussi d’écrivains, souvent étrangers, comme Robert Louis Stevenson par exemple, qui vont essaimer jusqu’à la fin du siècle à Marlotte, Grez-sur-Loing ou Moret-sur-Loing.

Ainsi, très tôt, le nom de Barbizon est connu ; plusieurs articles de L'Illustration ont comme sujet des reportages sur l’auberge Ganne et ses décors peints par les artistes[34].

Les artistes étrangers revenant dans leurs pays sont les meilleurs propagandistes de la vie à Barbizon, comme Ludwig Knaus et Albert Brendel en Allemagne, William Morris Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux Pays-Bas, etc.

Après 1875, les Français du noyau d’origine composé de Jean-Baptiste Camille Corot, Charles-François Daubigny, Alexandre-Gabriel Decamps, Narcisse Díaz de la Peña, Jules Dupré, Charles Jacque, Jean-François Millet, Théodore Rousseau, Constant Troyon meurent[34]. Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley ont fait le pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des anciens, ceux de l’école de Barbizon, pour prendre la relève et créer une nouvelle vision de la nature. Ce n’est qu’en 1890 que le nom d’école de Barbizon est attribué au groupe des anciens, à la suite de la parution à Londres du livre de David Croal Thomson, intitulé The Barbizon school of painters.

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Félix Ziem : Barbizon, le soir (collection du Petit Palais, Paris).

Il n’y avait alors plus beaucoup de peintres à Barbizon, mais plutôt des écrivains, des philosophes, des chanteurs et des comédiens : Jean Galtier-Boissière, Gabriel Séailles… Les hôtels et les restaurants se sont multipliés par dix et les touristes affluent, un tramway les amenant directement à Barbizon depuis Melun. Chailly-en-Bière est jusque-là le seul bourg important, il possède une mairie, un cimetière et tous les commerces utiles à la vie des mille habitants qu'il compte et est constitué en paroisse.

Barbizon n'est alors qu'un hameau où loge une population pauvre de moins de 300 habitants, de journaliers et de bûcherons pour la plupart. C'est à Chailly-en-Bière que s'arrête la diligence à l'auberge du Cheval Blanc, qui est le relais de poste. Les visiteurs de la forêt de Fontainebleau vont donc naturellement s'arrêter à Chailly-en-Bière ou à Fontainebleau car ils pourront y être nourris et logés[34].

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Le terminus du tramway de Melun devant l'hôtel de la Forêt. Cette ligne était exploitée par la société du Tramway Sud de Seine-et-Marne (TSSM) de 1899 à 1938.

À partir des années 1850, le chemin de fer permet d'accéder à Melun ou Fontainebleau plus rapidement, même s'il restait encore une dizaine de kilomètres à faire à pied pour arriver sur les lieux, avant qu'à la fin du XIXe siècle un tramway ne soit créé de Melun à Barbizon[35],[36].

Ainsi, Barbizon supplante peu à peu Chailly, d'abord par l'affluence des visiteurs, mais aussi par la qualité de cette société cosmopolite de peintres, d'écrivains et de musiciens[34]. Et pourtant, cent ans plus tard, malgré le renom international donné à Barbizon par ses peintres, l'église au fond du tableau le plus célèbre de Jean-François Millet est celle de Chailly ; le père Chicoré, célèbre berger, immortalisé par Jean-Ferdinand Chaigneau, demeurait à Chailly-en-Bière. Barbizon conserve toujours le « chemin de messe » qui conduisait les Barbizonnais à Chailly, et enfin reposent côte à côte dans le cimetière de Chailly les deux grands amis qui ont donné sa célébrité à Barbizon, Jean-François Millet et Théodore Rousseau[34].

Cependant, le hameau de Barbizon va se transformer ; de nombreux hôtels s'ouvrent et des villégiatures à louer ou à acheter sont construites, tandis que Chailly reste une bourgade rurale, concentre tous les commerces et profite de l'apport des visiteurs de Barbizon qui se considère alors comme la « vache à lait » de Chailly. La séparation administrative était devenue inéluctable, c’est la fin du vieux Barbizon des peintres, le hameau de Barbizon devient commune, à part entière, en 1903[34].

Barbizon devient une commune indépendante par sa séparation de Chailly-en-Bière le [37].

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Politique et administration

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Contexte

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis sa création en 1903 dans l'arrondissement de Melun du département de la Seine-et-Marne[I 1].

Elle faisait partie de 1903 à 1975 du canton de Melun-Sud, année où elle intègre le canton de Perthes[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Fontainebleau[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de Seine-et-Marne.

Intercommunalité

Barbizon était membre de la communauté de communes du pays de Bière, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau, dont est désormais membre la commune[I 1].

Liste des maires

Davantage d’informations Période, Identité ...

Jumelages

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Équipements et services publics

Santé

Une maison médicale est mise en service à Barbizon en 2023[43].

Population et société

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Ses habitants sont appelés les Barbizonnais.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1906. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

En 2022, la commune comptait 1 265 habitants[Note 7], en évolution de +9,05 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
4845075406606517478801 0151 066
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
1 0931 1891 2731 4071 4901 5691 5711 3461 173
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Économie

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Barbizon vit essentiellement du tourisme national et international. La haute saison touristique de Barbizon s’étend de Pâques à octobre. Il s’agit de 35 000 visiteurs par an, selon les données de l’ancien office du tourisme. Près de 60 % de la clientèle est individuelle et française et la clientèle restante est étrangère : Européens (Anglais, Allemands, Belges, Hollandais), les pays de l’Est et la Russie ; les clientèles en provenance des pays plus lointains : États-Unis, Chine[47], Japon, Corée, Australie, Brésil pour les principales.

Revenus de la population et fiscalité

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 605, représentant 1339 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 34 310 euros[48].

Emploi

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 364, occupant 392 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 60,1 % contre un taux de chômage de 8,2 %. Les 31,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 10,7 % de retraités ou préretraités et 8,3 % pour les autres inactifs[49].

Entreprises et commerces

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 227 dont 9 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 12 dans la construction, 72 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 8 dans l’information et communication, 6 dans les activités financières et d'assurance, 16 dans les activités immobilières, 48 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 33 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 23 étaient relatifs aux autres activités de services[50].

En 2019, 31 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 20 individuelles.

Au 1er janvier 2020, la commune disposait de 74 chambres d’hôtels dans 4 établissements et ne possédait aucun terrain de camping[51].

En 2020, l'atelier de Bérengère tenue par Bérengère Evain "meilleur ouvrier de France lunetière" et "maître artisan d'art" ouvre son atelier de lunettes sur mesure[52].

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Culture locale et patrimoine

Résumé
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Lieux et monuments

Grande Rue

  • no 8 : ancien atelier de Camille Adrien Paris.
  • no 12 : le gendre du père Ganne y ouvrit en une annexe de l'auberge Ganne qu'il baptisa villa des artistes. Une plaque rappelle que le peintre roumain Nicolae Grigorescu y fut hébergé à partir de . Un peu plus loin sur le trottoir d'en face se dresse la mairie dans un parc.
  • no 13 : autrefois annexe de l'hôtel de la Forêt, elle fut la demeure du peintre Louis Masson, puis d'un richissime hollandais du nom de Komeweiler avant de devenir l'hôtel de ville de Barbizon en . Elle conserve des toiles de Ferdinand Chaigneau et une grande cheminée sculpté par Gallicie.
  • no 14 : domicile du dessinateur et écrivain André Rouveyre.
  • no 15 : La Clairière, maison du peintre Charles Ferdinand Ceramano (plaque commémorative sur la façade).
  • no 20 : ancienne demeure du baron belge Victor de Papeleu qui acheta L'Angélus à Millet en pour 1 000 francs-or. Il était également peintre et fut l'élève de Jules Dupré. La maison passa ensuite au compositeur Georges Krier. Elle est devenue la Poste centrale de Barbizon.
  • no 21 : maison du paysagiste Charles-François Daubigny, devenue l'hôtel Les Pléïades en .
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L'hôtellerie du Bas-Bréau.
  • no 22 : hostellerie du Bas-Bréau, ancienne auberge Siron, créée en et devenue plus tard l'hôtel des expositions. Deux plaques rappellent que l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson y demeura de à , ainsi que le peintre hongrois László Paál de à . L'empereur du Japon Hirohito y fut reçu avec tous les honneurs, le . François Mitterrand y reçut en les Dix de la Communauté économique européenne pour y parler de l'avenir de l'Europe.
  • no 24 : maison du peintre et graveur animalier Charles Jacque (plaque commémorative sur la façade).
  • no 26 : maison du sculpteur animalier et peintre Antoine-Louis Barye (plaque commémorative sur la façade). L'auberge La Flambée a occupé les lieux jusque dans les années 2010, en remplacement d'un salon de thé-confiserie.

En 2021, un salon de thé - boutique - lieu d'exposition nommé La Juxtaposition s'est installée. C'est le lieu accueillant et cosy idéal pour prendre un goûter.

  • no 28 : maison de Narcisse Díaz de la Peña.
  • no 27-29 : maison-atelier de Jean-François Millet, il y demeura de à avec sa famille. Il y peignit sa célèbre toile L'Angélus. Devenu musée en , où les visiteurs peuvent découvrir l'atelier et la maison, il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [53].
  • no 32 : la villa Élisabeth, propriété où s'installa l'écrivain Roland Dorgelès.
  • no 38 : maison du peintre et graveur suisse Karl Bodmer, inhumé à Chailly-en-Bière, et de son fils Rodolphe Bodmer, artiste peintre inhumé au cimetière communal.
  • no 40 : ancienne auberge des Charmettes, qui reçut entre autres le peintre suisse Karl Bodmer. Abrite une galerie d'art.
  • no 55 : maison de Théodore Rousseau, qu'il occupa de à sa mort en , et dont la grange fut transformée en chapelle sous le vocable de Saint-Paul puis en , en la chapelle Notre-Dame-de-la-Persévérance de Barbizon. Son clocher fut dessiné par Charles Millet, le fils du peintre Jean-François Millet. Le monument aux morts, Le Gaulois, érigé devant cette église sur la petite place qui fut le jardin de Rousseau, est l'œuvre du sculpteur Ernest Auguste Révillon. La petite maison de deux pièces est une annexe du musée départemental de l'École de Barbizon.
  • no 54 : maison de Félix Ziem, il l'occupa de à sa mort en (plaque commémorative sur la façade).
  • no 61 : atelier et galerie de la sculptrice Mélanie Quentin.
  • no 63 : ancienne ferme, transformée en pension ou Ginette Leclerc et son compagnon Lucien Gallas venaient y visiter leur fille de à [réf. nécessaire].
  • no 73 : en face l'auberge Ganne, l'établissement la Clé d'or était un relais à chevaux avant . Tenu par la fondatrice, Mme Allilaire, femme du serrurier du village, elle choisit ce nom et une grosse clé d'or pour enseigne. En , François Périer et Daniel Gélin s'y installent pour tourner La Tentation de Barbizon, dans lequel apparaît Louis de Funès dans une figuration.
  • no 92 : l'auberge Ganne, devenue le musée des Peintres de Barbizon, musée départemental consacré à l'École de Barbizon. Elle a été ouverte en . Le décor et le mobilier décorés par les artistes sont d'époque. Le musée conserve quelques œuvres d'artistes du XIXe siècle liés à Barbizon. Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [54]. S'y trouve aussi la maison-atelier Théodore Rousseau, annexe du musée. C'est une maisonnette retirée au fond d'un jardin. Théodore Rousseau vécut ici de à sa mort en .
  • no 94 : dans l'immeuble les Glaneuses, face à l'auberge de la Clé d'or, Raimu tourne dans Le Bienfaiteur d'Henri Decoin en .

Rue Antoine-Barye

Rue Charles Jacque

Place Marc-Jacquet

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Henri Chapu, Théodore Rousseau et Jean-François Millet (1884), forêt de Fontainebleau.

Plaine de l'Angélus

Gorges d'Apremont

Personnalités liées à la commune

  • Auguste Giroux (1874-1953), joueur français de rugby à XV, à habité à Barbizon où il tenait une maison de convalescence pour enfants de moins de 15 ans, la villa Bernard.
  • Drue Leyton, née Dorothy Elizabeth Blackman (1903-1997), actrice américaine, une des responsables de la résistance française à Barbizon depuis sa villa L’Écureuil, et qui contribue au sauvetage de 32 aviateurs américains et canadiens. Une place de la commune porte son nom[56].

Philatélie

Distinction

En 2015, la commune est sélectionnée pour l'émission Le Village préféré des Français en tant que représentante de la région Île-de-France. Elle se classe finalement 4e sur 22. Le village est par ailleurs est classé dans la liste Villages et cités de caractère par le comité départemental du tourisme.

Héraldique, devise et logotype

Davantage d’informations Blason, Détails ...
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Voir aussi

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Bibliographie

  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Barbizon », p. 1197–1202
  • Roger Karempournis, Si Barbizon m'était conté : Jean-François Millet - Essai bibliographique, Le Mée-sur-Seine, Amatteis, , 302 p. (ISBN 2868-49096 4)
  • Roger Karampournis, Barbizon d'hier et d'aujourd'hui, Héricy, Éditions du Puits Fleuri, 2002, 288 p. (ISBN 2-86739-197-0)
  • Patrick Mérienne, Jean-Pierre Hervet, Forêt de Fontainebleau, randonnées et découvertes, Éd. Ouest-France, 2013, p. 40-43, 143 p. (ISBN 978-2-7373-5855-5)
  • Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 249 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)
    Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production : Barbizon, pages 114 à 119**

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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