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Liste des races chevalines de France

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Liste des races chevalines de France
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La liste des races chevalines de France recense l'ensemble des races de chevaux présentes sur le territoire français, qu'elles soient autochtones ou d'origine étrangère. La France compte un assez grand nombre de races, élevées et modifiées selon les besoins de chaque époque. Les premières véritables races de chevaux françaises, définies par une unité de modèle, de lieu d'élevage et de caractère, remontent au XVIIIe siècle[1]. Les premières races reconnues en France sont le Pur-sang et l'Arabe d'origine étrangère. L'Anglo-arabe, issu du croisement des deux, est bien une création française, reconnue comme les deux précédentes en 1833. Peu réputée jusqu'au XXe siècle pour ses chevaux de selle et ses poneys, la France compte en revanche des chevaux de trait largement exportés. Neuf races de trait perdurent et constituent un patrimoine unique au monde. Le Percheron est considéré comme le fleuron historique de l'élevage chevalin national, mais l'élevage a nettement évolué. La race de course du trotteur français représente, au début du XXIe siècle, la principale race nationale et une spécificité française liée aux courses de trot.

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Des chevaux de trait Percherons, l'une des nombreuses races chevalines de France.

La France perd la plupart de ses poneys aux XIXe et XXe siècles. La montée en puissance des sports équestres pousse à fusionner tous les chevaux régionaux issus du Pur Sang (dits « de demi-sang ») dans la race nationale du Selle français en 1958. Le Selle français est devenu la principale race de sport avec l'Anglo-arabe depuis lors. Une décennie plus tard, le succès de l'équitation sur poney entraîne la reconnaissances des premières races de poneys étrangères, puis la création du poney français de selle grâce à différents croisements.

Depuis les années 1970, des initiatives publiques ou privées permettent de sauvegarder ou de re-découvrir des races locales, menacées de disparition en raison des progrès et de la motorisation. Le Mérens, le poney landais, le Pottok et le Castillonnais ont été récemment reconnus, de même qu'une race récente créée par croisement, le Henson. Des populations de chevaux préservées continuent régulièrement à être reconnues comme races de chevaux françaises à part entière. Le cheval corse et le cheval d'Auvergne ont été officialisés en 2012. L'Anglo-normand et le cheval miniature français, issus quant à eux de croisements, le sont depuis 2015.

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Races d'origine française

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La France est riche en races de chevaux, grâce à sa position géographique en Europe et à son climat tempéré, favorisant les migrations animales et les déplacements de populations ou d'envahisseurs accompagnés d'équidés[2]. Le cheval ibérique et le cheval arabe ont particulièrement influencé le cheptel national[3]. Le premier a été considéré comme l'améliorateur universel des chevaux d'élevage du XVIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. L'élevage du second s'est développé au XIXe siècle[4].

En 2021, la France reconnaît au total 54 races de chevaux, dont 25 races de chevaux de sang, 11 races de poneys et 10 races de chevaux de trait, parmi lesquelles 9 ont leur berceau d'origine en France. Chez les poneys, seuls 2 sont d'origine française, le Pottok et le Landais. Les races de chevaux de trait françaises sont au nombre de 9[5].

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Cartes des races de chevaux françaises de trait et de territoire.

Chevaux de sang

La notion de « cheval de sang », utilisée par les haras nationaux, regroupe aussi bien des races de sport comme le Selle français que des races de terroir rustiques, telles que le Camargue[3].

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Chevaux de trait

Les races de chevaux de trait françaises reconnues sont au nombre de neuf, ce qui constitue un record dans l'union européenne. L'une des raisons invoquée pour le succès de leur sauvetage est le soutien des haras nationaux à l'hippophagie et à la production de viande alors que la motorisation anéantissait l'élevage du cheval de trait dans les années 1970. Les neuf races qui perdurent constituent un patrimoine unique au monde, à tel point qu'il a été proposé (mais non retenu) sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[36]. Le Percheron est considéré comme le fleuron de l'élevage chevalin national[37].

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Poneys et miniatures

Les races de poneys ayant survécu aux XIXe siècle et XXe siècle sont peu nombreuses en France, contrairement aux îles Britanniques qui ont conservé les leurs. Elles ont été croisées avec des chevaux de trait pour la boucherie ou affinées pour les sports équestres d'équitation sur poney dès les années 1970, ce qui induit une distinction entre les « types originels », rares, et les poneys de sport[57]. De plus, la classification « poney » est assez arbitraire en France : le poney français de selle est souvent plus grand et moins rustique que le Camargue, pourtant classé comme cheval[3].

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Populations de chevaux non reconnues comme races

Certaines populations de chevaux sont, en attendant une éventuelle reconnaissance comme race, gérées par des associations[62].

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Races et populations disparues

De nombreuses races ont disparu, faute d'usage et d'intérêt à les élever, ou lors d'absorptions par d'autres races.

Poneys et petits chevaux

Les poneys locaux, jadis mis au travail, ont pour la plupart disparu. Seules deux races du sud-ouest ont perduré jusqu'à l'époque où l'équitation sur poney a permis leur sauvegarde, le Pottok et le Landais[57]. Ces races se sont développées « en marge » de l'habitat favorable aux chevaux, dans des régions difficiles, granitiques, insulaires ou montagneuses. Elles n'ont fait l'objet d'aucune attention de la part des Haras nationaux et ont disparu faute de débouchés et d'utilité[69].

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Demi-sangs

La France compte de nombreuses races demi-sang régionales, issues de métissages entre juments locales et étalons de Pur Sang. La création de la race Selle français a entraîné la fusion de différentes populations régionales de chevaux de selle. Certaines possédaient leur propre stud-book.

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Races de trait fusionnées avec le Percheron

En 1966, sept races ou variétés de chevaux de trait en voie de disparition sont désignées comme des sous-races du Percheron, et incluses au stud-book de ce dernier[113].

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Autres races françaises disparues

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Races d'origine étrangère élevées en France

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Les haras nationaux ont reconnu, petit à petit, des races d'origine étrangères élevées sur le sol français[3]. Leur stud-book est géré en France par les haras nationaux ou bien leur stud-book étranger est reconnu en France[5].

Races étrangères de sang reconnues

  • Akhal-Teke (Drapeau du Turkménistan Turkménistan, selle), reconnu en 2004. Race légère et longiligne, le reflet doré sur la robe est très recherché.
  • Appaloosa (Drapeau des États-Unis États-Unis, selle), reconnu en 1997. Robe tachetée, taille moyenne, recherché pour sa robe et ses aptitudes à l'équitation western.
  • Arabe (selle), reconnu en 1833, géré par l'Association Française du Cheval Arabe Pur-Sang et Demi-Sang[172], effectif de 1559 chevaux en 2011[173]. Surtout élevé dans la moitié Sud de la France, présent depuis le VIIIe siècle, Napoléon Ier en a fortement encouragé l'élevage. Petit cheval de selle d'1,48 m à 1,56 m, robe alezane, baie ou grise. Il est surtout élevé pour les loisirs ou les croisements avec d'autres races, et excelle en course d'endurance[173]
  • Barbe (selle), reconnu en 1989.
  • Cheval crème (Drapeau des États-Unis États-Unis, selle), reconnu en 2005
  • Frison (Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas, selle et trait), reconnu en 2004. Cheval noir d'une grande élégance, recherché pour le spectacle et le cinéma.
  • Islandais (Drapeau de l'Islande Islande, selle). 82 naissances en 2007. Élevé au Nord-Est, en Lorraine et Alsace principalement. Toise de 1,25 à 1,45 m, toutes robes admises. Recherché pour ses allures particulières.
  • Lipizzan (Drapeau de la Slovénie Slovénie, selle). Cheval gris
  • Lusitanien (Drapeau du Portugal Portugal, selle), reconnu en 1988.
  • Paint Horse (Drapeau des États-Unis États-Unis, selle). Race de robe pie.
  • Pur-sang (Drapeau de l'Angleterre Angleterre, course), reconnu en 1834. 5196 naissances en 2007, surtout élevé en Basse-Normandie. Cheval de course e galop, 1,57 m à 1,73 m, à la robe généralement baie, plus rarement alezane, noire ou grise.
  • Pure race Espagnole(Drapeau de l'Espagne Espagne, selle). N'est plus géré en France depuis 2013, les éleveurs doivent passer par le registre espagnol[5].
  • Quarter Horse (Drapeau des États-Unis États-Unis, selle)
  • Shagya (Drapeau de la Hongrie Hongrie, selle), reconnu en 1989 grâce à l'AFCAS (Association française du cheval arabe shagya). 54 naissances en 2007. Surtout élevé en Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Alsace et Franche-Comté. Toise de 1,55 m à 1,60 m, robe généralement grise. Très performant en endurance.
  • Trakehner (Drapeau de l'Allemagne Allemagne, selle), reconnu en 1993. 31 naissances en 2007. Élevé sur tout le territoire, mesure 1,60 m à 1,72 m, toutes robes simples admises.

Race étrangère de trait reconnue

Une unique race de trait étrangère est gérée en France, le Franches-Montagnes, qui provient de Drapeau de la Suisse Suisse et a été reconnu en 2006. Élevé dans l'Est et le Centre, le Franches-montagnes toise de 1,50 m à 1,60 m, et porte une robe surtout baie ou alezane. Il est très performant à l'attelage.

Races étrangères de poney reconnues

Races conventionnées

Depuis 2008, certains éleveurs français peuvent inscrire leurs chevaux dans des stud-books étrangers grâce à un conventionnement avec le pays d'origine. En 2015, ces races conventionnées sont au nombre de 12[174].

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Obligations réglementaires

Pour inscrire un cheval au stud-book de sa race, géré par le ministère de l'agriculture en France, son propriétaire doit suivre un certain nombre de démarches réglementaires, en particulier pour ce qui a trait à l'identification de son animal[175], et donc son enregistrement dans le fichier SIRE. Les conditions d'enregistrement sont variables, dépendant notamment de la sélection des reproducteurs[176]

Notes et références

Annexes

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