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Système éducatif

structure de l'ensemble des installations et des possibilités d'acquérir une éducation dans un État De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Les systèmes éducatifs ou systèmes d'éducation sont très variables dans l'espace et dans le temps, l'éducation étant parfois plus adaptée aux exigences socio-économiques des adultes (besoin de la main d'œuvre enfantine, travail des adultes et tout particulièrement des femmes…) qu'aux besoins des enfants. Cependant, on distingue des formules à peu près généralisées :

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Systèmes éducatifs de différents pays

Résumé
Contexte

Europe

L'Union européenne s'est engagée depuis 1999 dans le processus de Bologne qui a pour but de construire un espace européen de l'enseignement supérieur avant 2010. Il ne s'agit pas de mettre en place un système universitaire unique, mais de placer les systèmes nationaux diversifiés dans un cadre commun.

L'un des domaines de travail du Conseil de l'Europe depuis sa création en 1949 a été l'histoire et l'enseignement de l'histoire. Comme le souligne la Convention culturelle européenne de 1954, l'enseignement de l'histoire joue un rôle pour surmonter les différences et rassembler les peuples en favorisant la compréhension mutuelle et la confiance entre les peuples d’Europe.

Drapeau de l'Allemagne Allemagne

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Le système éducatif allemand

En Allemagne, l'éducation est organisée au niveau des Länder. Ainsi aussi bien les désignations pour chaque type d'école que le contenu de ces termes se différencient de région en région.

L'État fédéral joue toutefois un rôle mineur, principalement dans le financement et la coopération internationale, par l'intermédiaire du ministère fédéral de l'Éducation et de la Recherche.

Les enfants vont au jardin d'enfants (Kindergarten) et à l’école primaire (Primarstufe) assuré par les Grundschulen. L’enfant allemand doit grandir à l’école et se développer en fonction de ses compétences personnelles et à son rythme. L’enfant se forge lui-même son identité. Il doit s’épanouir. La transmission du savoir n’est pas ce qui est le plus important ; les enfants doivent principalement être capables de vivre en collectivité[réf. nécessaire].

Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan

L'éducation en Azerbaïdjan est réglementée par le Ministère de l'éducation du pays.

Drapeau de la Belgique Belgique

Le système éducatif belge, tel qu'il est actuellement conçu, comporte un enseignement scolaire, l'instruction étant obligatoire de 5 à 18 ans.

Pour l'enseignement scolaire, l'organisation générale est le résultat de la paix scolaire coulée dans une loi votée le , le Pacte scolaire. Cette loi définit quelques grands principes du système éducatif belge :

  • La liberté de choix d’instruction des enfants par les parents ;
  • La fin des tensions entre réseaux ;
  • La gratuité de l'enseignement public.

Le pouvoir fédéral est garant de cette paix scolaire mais l'organisation de tous les niveaux d'enseignement est assurée par les entités fédérées que sont les communautés, dont l'organisation dans chacune d'entre elles est largement similaire.

Le cursus scolaire belge est le suivant :

  • Niveau maternel, de 2 ans et demi à 6 ans (obligatoire à partir de 5 ans depuis ) ;
  • Niveau primaire, de 6 ans à 12 ans (obligatoire) ; 1re primaire à 6e primaire. Certifications obligatoires ;
  • Niveau secondaire, de 12 ans à 18 ans (obligatoire) ; 1re secondaire à 6e secondaire. Certifications obligatoires ;
  • Enseignement supérieur.

Le Pacte scolaire ne s'applique pas à l'enseignement supérieur. Ce dernier s'intègre dans le processus de Bologne.

Aux côtés du cursus traditionnel, on retrouve l'enseignement de promotion sociale qui offre la possibilité d'acquérir un titre d'études qu'une personne n'a pas obtenu lors de sa formation antérieure. Cet enseignement intervient aussi dans le cadre de la formation personnelle et professionnelle continue.

Drapeau du Danemark Danemark

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Un jardin d'enfants à Vammen, dans la commune de Viborg (2002)

Cet article fournit des informations sur le système éducatif au Danemark.

Le Danemark fait d'énormes investissements dans l'éducation et prend un grand soin de ses enfants.

Drapeau de l'Espagne Espagne

Le système éducatif espagnol se caractérise par deux spécificités majeures : sa forte décentralisation, due à l'organisation administrative du pays, et la part importante de l'enseignement privé confessionnel.

Drapeau de l'Estonie Estonie

Le système éducatif en Estonie est principalement dirigé par le ministère de l'Éducation et de la Recherche.

D'après Eurostat, les dépenses d'éducation représentent 6,4 % du PIB en 2022, faisant de l'Estonie le quatrième pays européen en la matière après l'Islande, la Belgique et la Suède[1],[2]. Selon les enquêtes PISA menées parmi les pays de l'OCDE, l'Estonie est le premier pays européen pour l'acquisition des savoirs en mathématiques, sciences et compréhension écrite[3]. D'après les évaluations, l'Estonie est l'un des pays de l'OCDE ou le contexte socio-économique a l’impact le plus faible sur les performances des élèves[4].

Drapeau de la Finlande Finlande

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Logo du Ylioppilastutkinto correspondant à la fin des études secondaires

En 2012, le système éducatif en Finlande figure en 12e place dans les tests PISA[5]. En 2009, la Finlande était troisième, ce qui lui avait valu l'attention du monde entier[6]. Une réforme radicale était annoncée en , pour enseigner par thème, avec une approche holistique, plutôt que par l'approche traditionnelle de sujets restreints comme les mathématiques, l'histoire, la géographie, etc[7],[8].

Cette réforme est une étape du système éducatif, afin de mieux s'adapter pour les défis d'avenir[7]. Le système éducatif se divise en deux grands types de formations : les formations théoriques, dispensées par les écoles secondaires et supérieures et les universités, et les formations professionnelles dispensées par les écoles professionnelles.

Le Pisa 2018 montre une chute significative des résultats des élèves à long terme dans les 3 matières malgré les réformes de 2015[9].

Drapeau de la France France

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Salle de classe dans une école élémentaire.

Le système éducatif en France est principalement dirigé par le ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

Depuis la loi pour une école de la confiance (aussi dite « réforme Blanquer ») de 2019, l'instruction est obligatoire en France de trois à seize ans, et la formation obligatoire de seize à dix-huit ans. Il peut dans ce cas s'agir d'une scolarisation, d'un apprentissage, d'une insertion professionnelle ou encore d'un service civique[10],[11]. Ce système est divisé en trois grandes étapes successives : l'enseignement primaire (école maternelle et école élémentaire), l'enseignement secondaire (collège, lycées et certaines formations spécifiques) et l'enseignement supérieur (université, grandes écoles, formations spécifiques, etc.). Il existe environ 60 000 établissements scolaires. Les établissements privés représentent 17 % des élèves, dont 97 % sont sous contrat[12]. Il est aussi possible de demander à ce qu'un enfant soit instruit en famille, pour un des motifs suivants : itinérance de la famille en France, pratique intensive sportive ou artistique, état de santé ou handicap de l'enfant, situation propre à l'enfant motivant un projet éducatif. Dans ce cas, un dossier de demande d'autorisation doit être déposé auprès de l'académie, qui donne une réponse motivée.

La France est le pays d'Europe qui a la plus forte natalité[13] et ses effectifs d'élèves et d'étudiants dépassent les 15 millions. Ainsi, environ un quart de la population française est scolarisée. Le coût de l'éducation représente 6,6 % du PIB de la France (7,6 % en 1995)[14]. Malgré un pourcentage d'élèves par rapport à la population très supérieur à la moyenne des pays européens (19,2% en France contre 16,9% dans les pays européens en moyenne)[15], la France parvient à maintenir la part des dépenses publiques d’éducation primaires et secondaires à 3,7 % du PIB, ce qui est proche de la moyenne des pays de l’OCDE (3,4 %)[16]. Le coût annuel pour l'État d'un élève est en moyenne de 8 920 [14], mais varie fortement selon le niveau d'étude. Pour un élève de primaire, il est de 7 000 , contre plus de 11 530 [14] pour un étudiant en études supérieures[14].

Selon le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), qui compare aussi des systèmes éducatifs dans le monde, les résultats du système éducatif français sont dans la moyenne de ceux des États membres de l'OCDE. En 2018, le score de compétences à l'écrit est de 480, contre 472 en moyenne pour les pays de l'OCDE. Il est de 495 pour les compétences en mathématiques contre 489 en moyenne pour les pays de l'OCDE[17].

L'origine sociale des élèves influe sur leurs résultats scolaires. Ces inégalités peuvent également affecter le développement socio-émotionnel des élèves, ce qui joue un rôle plus que important dans la réussite scolaire[17]. En CE2, les élèves issus du quart le plus pauvre obtiennent en 2019 une note moyenne de 57 sur 100 en français et 58 en mathématiques, contre respectivement 87 et 85 pour le quart issu des milieux les plus privilégiés. Les inégalités s'accentuent après le collège avec un taux d’accès en seconde générale ou technologique (en lycée) deux fois plus élevé pour les élèves issus de milieux favorisés que pour les autres[18]. Dans l'enseignement supérieur, les enfants de cadres supérieurs sont 2,9 fois plus nombreux parmi les étudiants que ceux issus de la classe ouvrière[18].

Drapeau de la Grèce Grèce

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Logo du ministère de l'Éducation et des Affaires Religieuses

Le système éducatif en Grèce est organisé par le ministère de l'Éducation et des Cultes qui est chargé de la gestion de l'ensemble des moyens d'enseignement et de pédagogie du pays.

L'enseignement est obligatoire de 6 à 15 ans. L'année scolaire dure 175 jours, avec deux mois de vacances l'été, quinze jours à Noël et quinze jours à Pâques ; s'ajoutent les congés pour diverses fêtes chrétiennes et les deux fêtes nationales. Il n'y a jamais classe le samedi et rarement l'après-midi, ouvrant la possibilité de fréquenter les instituts privés pour des cours supplémentaires[19].

La mixité a été introduite progressivement depuis 1929 et est définitive depuis 1979[19]. L'enseignement fonctionne encore beaucoup avec le système du « par cœur »[19].

Les écoles maternelles peuvent accueillir les enfants dès 2 ans et demi ; en deux sections : 2 ans et demi à 4 ans et demi ; 4 ans et demi à 6 ans. Cette « grande section » est obligatoire depuis la rentrée 2010-2011[20]. Le premier cycle de l'enseignement est le cycle primaire (Δημοτικό, six ans, de 6 à 12 ans), suivi du cycle secondaire qui se divise en deux sous-niveaux : le Gymnasio (Γυμνάσιο, trois ans, de 12 à 15 ans) et Lykeio (Λύκειο, trois ans, 15 à 18 ans). La troisième étape concerne l'enseignement supérieur, l'université (Πανεπιστήμιο)[19],[21].

Drapeau de la Hongrie Hongrie

Le système éducatif hongrois est un système décentralisé. Le Secrétariat d'État à l'Éducation fixe les conditions de scolarité ainsi que les exigences des épreuves nationales sanctionnant le parcours scolaire. Les collectivités locales sont propriétaires des établissements pré-élémentaires, élémentaires et secondaires. Chaque établissement jouit d'une grande autonomie budgétaire et de fonctionnement. Certains établissements sont directement gérés par les collectivités des minorités et peuvent ainsi dispenser des cours dans les langues minoritaires, en plus du hongrois.

Drapeau de l'Irlande Irlande

Le système éducatif irlandais est très similaire aux autres systèmes occidentaux, incluant trois niveaux distincts : primaire, secondaire et supérieur. La croissance économique depuis les années 1960 a entraîné des changements dans le système.

Drapeau de l'Islande Islande

Le système éducatif islandais est fondé sur le système américain[réf. nécessaire]. Il comprend quatre niveaux : la maternelle, le primaire, l'enseignement secondaire et les études supérieures. L'éducation est obligatoire pour les enfants de six à seize ans[réf. nécessaire]. L'État finançant la plupart des organisations, il n'existe pas d'écoles privées en Islande.

Drapeau de l'Italie Italie

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L'université de Bologne, la plus ancienne d'Europe, fondée en 1088.
Le système scolaire italien est organisé centralement par le ministère de l'Instruction publique pour les cycles primaire et secondaire et par le ministère de l'Université de la Recherche pour l'enseignement supérieur. Les établissements scolaires jouissent d'une certaine autonomie organisationnelle, les enseignants sont recrutés par concours et dépendent directement du ministère.

Drapeau du Luxembourg Luxembourg

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Université du Luxembourg, Campus Esch-Alzette Belval.
Le système éducatif au Luxembourg est piloté par le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse et est multilingue. L'instruction y est obligatoire de 4 à 16 ans. La plupart des établissements relèvent du ministère de l'Éducation nationale, mais le pays compte aussi plusieurs établissements privés.

Drapeau de la Norvège Norvège

Le système éducatif norvégien fonctionne ainsi : chaque élève doit être scolarisé de 6 à 16 ans, soit pour une durée de 10 ans.

  1. Le jardin d'enfants n'est pas obligatoire, mais les communes sont tenues d'offrir des places à tout enfant de plus d'un an dont les parents le demandent.
  2. L'école primaire (barneskole) dure 7 ans, de 6 à 13 ans.
  3. L'école secondaire (ungdomskole) dure 3 ans, de 13 à 16 ans.

Après l'âge de 16 ans, on peut suivre l'enseignement dans un lycée (videregående skole) qui dure 2 ou 3 ans. Les élèves ont le choix entre plusieurs filières.

  • Filières donnant accès à l'enseignement supérieur :

- Studiespesialiering : filières générales (realfag : filière scientifique, språk og samfunnsfag : langues et sciences sociales)

- Musikk, dans og drama : filière théâtre, musique et danse

- Idrettsfag : filière sport

  • Filières professionnelles durant deux ans et ne donnant pas accès à l'enseignement supérieur :

- Bygg- og anleggsteknikk : filière bâtiment

- Design og håndverk : filière désign et travaux manuels

- Elektrofag : filière électricien

- Helse- og sosialfag : filière sanitaire et social

- Medier og kommunikasjon  : filière médias

- Naturbruk : filière secteur primaire (agriculture, etc.)

- Restaurant- og matfag : filière métiers de l'alimentation

- Service og samferdsel : filière services et communication

- Teknikk og industriell produksjon (TIP) : filière technique et production industrielle

Il est possible de suivre une année supplémentaire après le diplôme d'une filière professionnelle. Cette année supplémentaire donne accès à l'enseignement supérieur.

Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas

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Une école primaire aux Pays-Bas en 1968.

Dans le système éducatif des Pays-Bas, l’école est obligatoire de 5 ans à 18 ans[22] et les enfants commencent normalement à être scolarisés à partir de l’âge de 4 ans pour une durée totale d’au moins 13 ans. L’école primaire (basisschool) dure normalement 8 ans, soit de l’âge de 4 à 12 ans.

Au cours de la 8e année, les élèves de la vaste majorité des écoles passent le « Cito-toets » (de son nom complet « Cito Eindtoets Basisonderwijs »), destiné à indiquer quel type d’enseignement secondaire sera le plus approprié pour l’enfant.

Ce test n’est pas obligatoire et l’étudiant n’est pas obligé de suivre ses recommandations, mais le niveau VWO (nl) est sélectif et comporte des critères d’admissions minimaux et exige également une motivation suffisante de l’enfant, qui doit déjà choisir entre 3 types de cheminements de niveau secondaire :

  • le VMBO (nl) — d’une durée de 4 ans et possiblement suivi du MBO (nl) (dont les élèves sortent en moyenne à 16 ans) ;
  • le HAVO (nl) — d’une durée de 5 ans et suivi du HBO (nl) (la haute école) ou optionnellement du VWO (nl) (dont les élèves sortent en moyenne à 17 ans) ;
  • le VWO (nl) — d’une durée de 6 ans et suivi de l’Université (dont les élèves sortent en moyenne à 18 ans).

Seul le parcours VWO (nl) (voorbereidend wetenschappelijk onderwijs) assure l’accès à l’université[Information douteuse], alors que le HAVO permet l’accès à la haute école ou de retourner compléter le cheminement VWO.

Aux Pays-Bas, environ 70 % des élèves sont scolarisés dans des écoles privées subventionnées[réf. nécessaire] dans lesquelles l’enseignement est gratuit.

Drapeau de la Pologne Pologne

L'éducation y est obligatoire pour les enfants entre 6 et 18 ans.

  • Puis un passage au sein des huit classes que compte l'école primaire (en polonais : szkoła podstawowa), avec un examen final.
  • Ensuite, il est possible de poursuivre au sein de l'enseignement supérieur, par exemple parmi les nombreuses universités que compte la Pologne.

L'administration du système scolaire polonais relève de la Commission de l'éducation nationale, fondée en 1773 et considérée comme le premier ministère de l'instruction publique en Europe.

Drapeau du Portugal Portugal

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Organisation du Système Éducatif au Portugal.

Au Portugal, l'instruction est obligatoire à partir de 6 ans et se termine quand l'élève atteint les 18 ans en 12e année de scolarité (12.º ano de escolaridade).

L'enseignement se divise en trois grandes parties : Ensino básico (enseignement dites "basique"/élémentaire), Ensino secundário (enseignement secondaire) et Ensino superior (enseignement supérieur).

Le taux d'alphabétisation chez les adultes se situe dans les 96 % et chez les élèves à école élémentaire proche des 100 %.

Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni

Le système scolaire au Royaume-Uni se caractérise par des différences notables entre les différents pays du Royaume-Uni (Angleterre, Pays de Galles, Écosse, Irlande du Nord) et le fait que le système est semi privé.

Le sondage réalisé par le programme PISA en 2006 situe le système scolaire britannique nettement au-dessus de la moyenne OCDE[23].
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La chapelle du King's College, Université de Cambridge.

Le système éducatif en Angleterre est assez proche des systèmes gallois et écossais. Il se place dans le cadre du système éducatif britannique, dont il abrite les centres d’enseignement supérieur les plus prestigieux : l’Université de Cambridge et l’Université d'Oxford.

L'éducation est obligatoire jusqu'à 16 ans.
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L'école Willowbank à Kilmarnock

Le système éducatif en Écosse est caractérisé par une longue tradition d'enseignement public ouvert à tous, ce qui différencie donc le système éducatif écossais de ceux des autres nations du Royaume-Uni.

De plus, l'éducation secondaire offre un grand nombre de matières scolaires contrairement à ceux anglais, gallois, et d'Irlande du Nord qui privilégient l'étude d'un petit nombre de matières, de manière plus approfondie.

En conséquence, la scolarité à l'université en Écosse dure généralement un an de plus (4 ans le plus souvent) que dans le reste du Royaume-Uni. Il est néanmoins possible d'entrer à l'université directement en deuxième année, sous réserve de réussir des examens d'entrée plus spécialisés. Fait unique, les ancient universities (anciennes universités) d'Écosse (Saint Andrews, Glasgow, Aberdeen, Édimbourg) délivrent un master spécial, le master en arts, premier diplôme universitaire en lettres.

La plupart des écoles sont laïques, mais il existe quelques écoles publiques catholiques, créées à la suite de la loi sur l'Éducation (1918). Les écoles catholiques sont financées et administrées par le gouvernement et l'administration écossais. Ces écoles ont des règles spécifiques ; en particulier le recrutement des directeurs et professeurs en religion doit être approuvé par l'Église catholique romaine en Écosse. Il existe également une école publique de confession judaïque.

Les diplômes du secondaire et du supérieur sont accrédités par l'administration écossaise et délivrés par les écoles, collèges, et autres centres. Le parlement écossais et le ministère de l'Éducation écossais ont le pouvoir sur l'éducation (à tous les niveaux).

Les écoles publiques sont gérées par les collectivités locales. L'éducation obligatoire concerne l'école primaire et l'école secondaire.

Drapeau de la Serbie Serbie

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Photographie de l'Université de Belgrade en 1890
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Le « Premier lycée », à Belgrade
Le système éducatif serbe se divise en trois niveaux : le primaire, le secondaire et le niveau supérieur.

Drapeau de la Suède Suède

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École primaire et secondaire à Sundbyberg, Stockholm

Le système éducatif suédois fonctionne ainsi : chaque élève doit être scolarisé de 7 à 16 ans, soit pour une durée de 9 ans, de manière obligatoire.

Après l'âge de 16 ans, on peut suivre l'enseignement dans une université.

Le système scolaire suédois s’est nettement dégradé depuis les années 2000. Le pays a régulièrement perdu des places au classement Pisa, alors que le nombre d'enseignants et les investissements dans l’éducation diminuaient[24].

Drapeau de la Suisse Suisse

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Pupitre d'un enseignant d'une classe de 3e année HarmoS dans le canton de Vaud
Même si des tentatives d'harmonisation ont d'ores et déjà abouti, il est légitime de considérer que la Suisse compte 26 systèmes éducatifs, soit un par canton. En effet, les compétences des autorités fédérales suisses sont limitées en matière d'école obligatoire, laquelle comprend le primaire et le secondaire I (jusqu'à 16 ans). En ce qui les concerne, il est en conséquence peu approprié de parler de système éducatif suisse.

Drapeau de la Tchéquie Tchéquie

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Photo d'une classe en Tchéquie.
Les écoles de la Tchéquie se divisent en plusieurs degrés.

Drapeau de l'Ukraine Ukraine

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Université nationale de Kharkiv.

Le système éducatif ukrainien est dirigé par le ministère de l'Éducation et de la Science en Ukraine (Міністерство освіти і науки України) ; il accueille environ 10 millions d'élèves et étudiants et produit le quatrième plus grand nombre de diplômés universitaires en Europe.

L'accès à l'éducation est garanti par la constitution et le caractère obligatoire et gratuit est de mise dans l'éducation primaire et secondaire de base. La quasi-totalité de l'enseignement primaire et secondaire est public. L'Ukraine a un taux d'alphabétisation de 99,4 %.

Le système éducatif ukrainien est organisé en cinq niveaux : enseignement préscolaire, primaire, secondaire de base (collège), secondaire supérieur (lycée) et supérieur.

Afrique

Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud

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Écoliers au Cap.

L'éducation en Afrique du Sud est régie par deux organes nationaux, à savoir le Département de l'éducation de base (DBE), qui est responsable des écoles primaires et secondaires, et le Département de l'enseignement supérieur et de la formation (DHET), qui est responsable de l'enseignement supérieur et professionnel. Avant 2009, ces deux départements étaient représentés par un seul ministère de l'Éducation.

Le département DBE s'occupe des écoles publiques, des écoles privées (également désignées par le département comme des écoles indépendantes), des centres de développement de la petite enfance (ECD) et des écoles à besoins spéciaux. Les écoles publiques et les écoles privées sont collectivement connues sous le nom d'écoles ordinaires, qui représentent environ 97% des écoles en Afrique du Sud.

Le DHET s'occupe des collèges d'enseignement et de formation complémentaires (FET) désormais connus sous le nom de collèges d'enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP), des centres d'éducation et de formation de base pour adultes (ABET) et des établissements d'enseignement supérieur (HE).

Les neuf provinces d'Afrique du Sud ont également leurs propres départements de l'éducation qui sont chargés de mettre en œuvre les politiques du « ministère » («Department») et de traiter les problèmes locaux.

En 2010, le système d'éducation de base comprenait 12 644 208 apprenants, 30 586 écoles et 439 394 enseignants[25]. En 2009, le système d'enseignement supérieur et de formation comprenait 837 779 étudiants dans les établissements d'enseignement supérieur, 420 475 étudiants dans les établissements FET contrôlés par l'État et 297 900 dans les centres ABET contrôlés par l'État[26].

En 2013, le gouvernement sud-africain a consacré 21 % du budget national à l'éducation, dont environ 10 % est destiné à l'enseignement supérieur.

L'Initiative de mesure des droits de l'homme (HRMI) [27] constate que l'Afrique du Sud ne réalise que 72,1 % de ce qu'elle devrait réaliser en matière de droit à l'éducation, compte tenu du niveau de revenu du pays[28]. HRMI décompose le droit à l'éducation en examinant à la fois les droits à l'enseignement primaire et à l'enseignement secondaire. Tout en tenant compte du niveau de revenu de l'Afrique du Sud, la nation atteint 70,4% de ce qui devrait être possible en fonction de ses revenus pour l'enseignement primaire et 73,8% pour l'enseignement secondaire[28].

Drapeau de l'Algérie Algérie

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Amphithéâtre de l'université de Médéa

Le système éducatif algérien assure la prise en charge de l'instruction des Algériens. Il est piloté par le ministère de l'Éducation nationale. La Constitution algérienne garantit le droit à l’enseignement pour tous[29]. L’évolution du système éducatif algérien est passée par trois périodes depuis 1962 : une politique de récupération du système colonial puis des réformes pour affirmer l’indépendance et confirmer le pouvoir national et enfin une politique de gestion des flux[29].

En Algérie, la première année de scolarité est la première année de primaire et la septième année de secondaire. Avant 2008, l'enseignement se composait de six années de primaire. L'école est obligatoire à partir de six ans. Avant six ans, les enfants peuvent être pris en charge par le secteur pré-scolaire (crèches).

Le système éducatif algérien est divisé en plusieurs niveaux : préparatoire, primaire, moyen (qui avant 2007 étaient regroupés sous le nom de "fondamental"), secondaire, professionnel et enfin l'enseignement supérieur. Il faut prendre également en compte la formation continue qui est assurée par l'université de la formation continue.

Drapeau de l'Angola Angola

En Angola, le système éducatif compte six ans d'enseignement obligatoire, en vertu de la loi angolaise sur l'éducation (13/01) du 31 décembre 2001 [30]. L'alphabétisation des adultes continue d'être faible, mais les chiffres du gouvernement et d'autres sources sont contradictoires. Les besoins en matière d'alphabétisation et d'éducation sont difficiles à évaluer. Selon les estimations de 2015, le taux d'alphabétisation en Angola est de 71,1% (82% pour les hommes et 60,7% pour les femmes) [31]. Le système universitaire se développe au début du vingt-et-unième siècle.

L'Initiative de mesure des droits de l'homme[32] constate que l'Angola n'a atteint que 36,7% de ce qui était possible à son niveau de revenu pour le respect du droit à l'éducation, ce qui rend le score de ce pays « très mauvais » [33]. Tout en tenant compte du niveau de revenu de l'Angola, ce pays ne fait que 61,4% de ce qui devrait être possible pour l'enseignement primaire et seulement 12,0% pour l'enseignement secondaire [33].

Drapeau du Bénin Bénin

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Un enseignant et ses élèves dans une salle de classe au Bénin

Le Bénin dispose d'une offre et d'une qualité des services d’enseignement primaire très variables selon les secteurs géographiques (plus faible dans les zones pauvres rurales). Il souffre d'un manque de structures d'accueil et d'un problème d'absentéisme (ou de grève) et de qualification des enseignants (- de 20 % des enseignants ont eux-mêmes reçu une formation pédagogique).

En 2013, le Bénin comptait 1 700 000 élèves dans l’enseignement primaire.

Le taux d'alphabétisation est de 49 %.

22 % des dépenses de l’État ont été consacrées à l’éducation en 2013, soit 5 % du PIB. En 2014, lors de la Conférence de reconstitution des ressources du GPE, le gouvernement du Bénin s’est engagé à maintenir les dépenses d’éducation à 27 % (dont 50 % destinées à l’enseignement primaire) entre 2014 et 2018. En 2015, les dépenses publiques s'élevaient à 4,4 % du PIB, selon l'Institut de statistique de l'Unesco.

Les indicateurs de l’éducation sont en progression malgré les difficultés liées à l’accès des filles à l’école. En effet, en 2009, 68,38 % de garçons ont achevé le cycle primaire pour 52,24 % de filles.

Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso

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Élèves d'une école publique dans un village de la région Plateau-Central (2015)

L'éducation au Burkina Faso, ou système éducatif burkinabè, concerne l'ensemble des institutions publiques et privées du Burkina Faso ayant pour fonction d'assurer et de développer le système éducatif sur l'ensemble du territoire national.

Le système scolaire burkinabè est en majorité public, laïc, et il est obligatoire de l'âge de 6 ans jusqu'à 16 ans.

Le système éducatif burkinabé est divisé en trois niveaux :

  1. l'éducation de base, qui se présente sous deux aspects :
    • l'éducation de base formelle : préscolaire (de 3 à 6 ans), primaire (de 6 à 12 ans) et post-primaire (de 12 à 16 ans),
    • l'éducation de base non formelle : pour jeunes et adolescents (de 9 à 15 ans) ou pour grands adolescents et adultes (au-delà de 15 ans : alphabétisation) ;
  2. l'enseignement secondaire : général, technique ou professionnel ;
  3. l'enseignement supérieur, dispensé par les universités, instituts et grandes écoles

Drapeau du Burundi Burundi

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Une école primaire au Burundi.
Le système éducatif burundais concerne l'ensemble des institutions publiques comme privées, au Burundi, ayant fonction d'assurer et de développer le système éducatif sur l'ensemble du territoire du pays.

Drapeau du Cameroun Cameroun

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Enfants et école Saint-Jean Bosco de Douala

Le système éducatif au Cameroun est régi par la loi numéro 98/004 du , il comporte trois types d'enseignements : enseignement de base, enseignement secondaire et enseignement supérieur. La particularité du système éducatif au Cameroun est le bilinguisme. En effet, on peut étudier en français et en anglais et obtenir des diplômes équivalents. L'éducation au Cameroun est encadré par deux principaux types d'enseignement :

  • l'enseignement public: qui relève du domaine de l'État ;
  • l'enseignement privé : constitué du privé (laïc et confessionnel).

Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine

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Une salle de classe à Sam-Ouandja (2007)

L'éducation en Centrafrique, ou système éducatif de la République Centrafricaine, concerne l'ensemble des institutions publiques et privées de Centrafrique ayant pour fonction d'assurer et de développer le système éducatif sur l'ensemble du territoire du pays.

Le système scolaire centrafricain est en majorité public, laïc, gratuit et il est obligatoire de l'âge de 6 ans jusqu'à 16 ans.

Drapeau des Comores Comores

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Classe de primaire

L'éducation aux Comores, ou système éducatif comorien, décrit l'ensemble des institutions publiques et privées des Comores ayant pour fonction d'assurer et de développer l'éducation dans l'ensemble du pays.

Le système scolaire républicain comorien est en majorité public, partiellement laïc, gratuit et il est obligatoire de l'âge de 6 ans jusqu'à 15 ans.

Drapeau de la république du Congo République du Congo

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Enfants à l'école en république du Congo

Le système éducatif en république du Congo est organisé en trois cycles : primaire, secondaire (collège et lycée), et supérieur.

Le droit à l'éducation en garanti par la constitution (art.29). L'éducation est gratuite et obligatoire.

Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo

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Jour de rentrée dans une école de Gombe (Kinshasa) en 2014.


Le système éducatif en république démocratique du Congo est placé sous la tutelle de trois ministères : le ministère de l'Enseignement primaire, secondaire et technique (MEPST), le ministère de l'Enseignement supérieur et universitaire (MESU), et le ministère ministère des Affaires sociales, action humanitaire et solidarité nationale (MAS).

Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire

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Des enfants dans une salle de classe à Abidjan.
Le système éducatif en Côte d’Ivoire a été successivement sous l’influence de la tradition, de l’Islam[34] puis du christianisme intervenus sur le territoire à la faveur de la colonisation du pays. Des établissements d’enseignements confessionnels demeurent encore dans le pays en 2010 mais ils ne constituent plus l'essentiel d’un système largement laïc et structuré en plusieurs paliers. Ceux-ci comprennent l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur ainsi que des composantes importantes de formation professionnelle. Considérée comme une priorité par les pouvoirs publics ivoiriens, l’éducation en Côte d'Ivoire traverse une importante crise consécutive en majeure partie à la faiblesse de la planification dans ce domaine. Elle se traduit par un grave déficit d’infrastructures de formation à tous les niveaux (Primaire, secondaire et supérieur) qui illustre le profond déséquilibre entre l’offre très limitée d’infrastructures de formation et la forte demande.

Drapeau de Djibouti Djibouti

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Système éducatif arabophone à Djibouti
Le système éducatif à Djibouti est principalement francophone, mais il existe une filière arabophone. Composé d'établissements publics et privés, il comprend des écoles maternelles jusqu'à une université créée en 2006.

Drapeau de l'Égypte Égypte

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Faculté d'ingénierie, Université d'Alexandrie (2020)

L'éducation en Égypte concerne l'ensemble des institutions publiques et privées d'Égypte ayant pour fonction d'assurer et de développer l'éducation sur l'ensemble du territoire du pays.

Le système scolaire égyptien est en majorité public, non-confessionnel, gratuit et il est obligatoire de l'âge de 6 ans jusqu'à 14 ans. Il est divisé en trois niveaux successifs[35]: l'éducation de base et l'éducation primaire forment la phase préparatoire; l'enseignement secondaire; et l'enseignement supérieur (Universités et instituts supérieurs).

Drapeau de l'Érythrée Érythrée

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Écoliers en uniforme.

Le Système éducatif en Érythrée est repose sur une éducation officiellement obligatoire de 6 à 16 ans[36]. À la suite de l'indépendance de l'Érythrée en 1993, le Front populaire de libération de l'Érythrée qui est à la tête du pays, souhaite développer l'éducation en la rendant accessible à tous. La constitution garantit donc une éducation gratuite, obligatoire pour tous[37]. Le système éducatif érythréen encourage aussi le multilinguisme en enseignant les langues maternelles même minoritaires. Cependant dans l'enseignement supérieur le tigrigna et l'anglais sont beaucoup plus présents que les autres langues[38].

Le système éducatif érythréen est composé de cinq cycles : la maternelle (pre-primary), la primaire (primary), le collége (middle), l'enseignement secondaire (secondary), l'enseignement supérieur (tertiary). Mais seul le cycle du primaire qui dure sept ans est obligatoire.

Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie

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Une classe de l'école Ménélik II.

Le système éducatif en Éthiopie a été dominé pendant de nombreux siècles par l'église éthiopienne orthodoxe, jusqu'à ce que l'éducation laïque soit adoptée au début des années 1900.

Les élites, composées essentiellement des chrétiens et de la population Amhara, avaient le plus de privilèges jusqu'en 1974, date à partir de laquelle le gouvernement a cherché à atteindre les zones rurales. Le système éducatif actuel suit une évolution très semblable à celle du système mis en place dans les secteurs ruraux durant les années 1980 marqué par une forte régionalisation qui se caractérisait notamment par le fait que les cours se faisaient dans la langue régionale.

En Éthiopie, la scolarité d'un élève se compose en principe de six ans d'école primaire, quatre ans d'école secondaire et deux ans de haute école secondaire[39].

Drapeau du Gabon Gabon

L'éducation au Gabon, ou système éducatif gabonais, concerne l'ensemble des institutions publiques et privées du Gabon ayant pour fonction d'assurer et de développer le système éducatif sur l'ensemble du territoire du pays.

Le système scolaire gabonais est en majorité public, laïc, gratuit et il est obligatoire de l'âge de trois ans jusqu'à seize ans[40].

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Schéma du système éducatif au Gabon.

Drapeau du Ghana Ghana

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Classe de primaire dans le nord du pays

L'éducation au Ghana, ou système éducatif ghanéen, concerne l'ensemble des institutions publiques et privées du Ghana, ayant pour fonction d'assurer et de développer l'éducation sur l'ensemble de son territoire.

Selon l'Article 25 (a) de la Constitution de 1992[41], ainsi que l'Education Act (2008) le système scolaire républicain ghanéen est en majorité public, laïc, gratuit et il est obligatoire de l'âge de 6 ans jusqu'à 15 ans. L'année académique court de septembre à fin juin.

Drapeau de la Guinée Guinée

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Une maîtresse du primaire et son élève, à Conakry

L'éducation en Guinée, ou système éducatif guinéen, concerne l'ensemble des institutions publiques et privées de Guinée ayant pour fonction d'assurer et de développer l'éducation sur l'ensemble du territoire national.

Le système scolaire guinéen est en majorité public, laïc, gratuit et il est obligatoire de l'âge de 7 ans jusqu'à 16 ans.

Drapeau du Kenya Kenya

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Le bâtiment des sciences à l’Université Kenyatta de Nairobi

Le système éducatif kényan est d'application dans les établissements scolaires publics depuis la rentrée scolaire de janvier 1985. Il est basé sur un cycle de 8-4-4 débutant à l'âge de six ans.

  • huit ans d'enseignement primaire (primary school)
  • quatre ans d'enseignement secondaire (high school)
  • quatre ans d'enseignement supérieur (middle level college ou university college ou university).

Cependant, certaines écoles internationales emploient le système éducatif britannique pour les enfants âgés entre 2 et 18 ans.

L'anglais et le swahili sont enseignés, en même temps, à l'école primaire et secondaire. Certains comtés ajoutent la langue locale aux programmes de l'école primaire comme l'enseignement du luo dans les comtés de l'ancienne province de Nyanza.
Après le secondaire, l'anglais devient la seule langue de référence pour l'apprentissage.

Drapeau de Madagascar Madagascar

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Élèves de l'école primaire publique à Anjozorobe.

L'éducation à Madagascar, ou système éducatif malgache, concerne l'ensemble des institutions publiques et privées de Madagascar ayant pour fonction d'assurer et de développer le système éducatif sur l'ensemble du territoire national.

Le système scolaire malgache est en majorité public, laïc, gratuit (depuis 2020) et il est obligatoire de l'âge de 6 ans jusqu'à 16 ans.

Drapeau du Mali Mali

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Un écolier au Mali apprenant à lire (Kati, février 2005)

Le système éducatif malien, dont les objectifs ont été définis sous la présidence de Modibo Keïta, a connu une profonde évolution depuis le début des années 2000 avec l’augmentation de la scolarisation des enfants. Le taux brut de scolarisation[42] en 2001/2002 était de 64,5 % (75 % pour les garçons, 54 % pour les filles)[43].

Malgré une politique faisant appel au secteur privé et une implication importante des ONG, le système éducatif malien reste confronté à de nombreuses difficultés : retard dans la scolarisation des filles, manque de moyens (infrastructures, manuels scolaires, personnel) dû notamment aux restrictions budgétaires imposées par les institutions internationales, classes surchargées, abandons fréquents.

À côté du système classique se développent d’autres formes de scolarisation comme les clos d’enfants pour les plus jeunes ou les médersas.

Le lycée public a été créé en 2002

Drapeau de la Mauritanie Mauritanie

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Relation entre nombre d’enseignants et d’élèves (enseignement fondamental) en Mauritanie (2001)

L'éducation en Mauritanie, ou système éducatif mauritanien, concerne l'ensemble des institutions publiques et privées de la République islamique de Mauritanie ayant pour fonction d'assurer et de développer le système éducatif sur l'ensemble du territoire du pays.

Le système scolaire mauritanien est en majorité public, cependant, dû à la prévalence de l'islam dans l'éducation, il n'est pas laïc. Les deux langues principales d'enseignement sont le français et l'arabe. Le français est utilisé majoritairement dans l'enseignement supérieur et les matières scientifiques[44],[45].

Drapeau de Maurice Maurice

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Schéma de l'aide apportée à Maurice en 2015.
Le système éducatif mauricien est en grande partie inspiré du système éducatif britannique, ce qui s'explique par le fait que Maurice est une ancienne colonie britannique.

Drapeau du Maroc Maroc

Le système éducatif marocain est caractérisé par la cohabitation du système public et privé et de l'enseignement francophone et arabophone.

Le système public est géré par le ministère de l’Éducation nationale du royaume du Maroc alors que les systèmes privés sont gérés par des entreprises privées ou par des structures étrangères d'enseignement, publiques ou mixtes, comme l'Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Le réseau de l'enseignement catholique au sein du royaume du Maroc est placé sous la responsabilité de l'archevêque de Rabat [46].

Les taux brut de scolarisation et taux de d’achèvement du primaire des Marocains n'ont cessé d'augmenter régulièrement à tous les niveaux[47],[48]. Le taux d'alphabétisation des adultes marocains atteignait 78 % en 2020 contre 52 % en 2004[49].

Le système éducatif marocain doit faire face à de très fortes inégalités. Ainsi, les élèves des milieux aisés et des classes moyennes sont envoyés dans des structures francophones, privées ou publiques, et suivent souvent des parcours d'excellence au Maroc (médecine, ingénierie, comptabilité, etc.) ou en France (universités renommées et Grandes écoles). Il est à noter que le système éducatif public souffre de graves problèmes : bien qu'il arrive à produire quelques très brillants élèves, ses résultats sont globalement faibles selon les classements internationaux des étudiants qui parlent arabe ; il est de plus régulièrement critiqué par les journaux et médias audio-visuels, les milieux patronaux marocains (CGEM), ainsi que par toutes les organisations internationales (Banque mondiale BMCI, UNESCO, BAD, UNICEF, BERD, OCDE, FMI).

Le système éducatif marocain, se divise en plusieurs niveaux : la maternelle principalement en établissements privés dès 4 ans, le primaire, le secondaire et l'enseignement supérieur avec les universités et les écoles privées supérieures. L'enseignement s'y fait en arabe et en français dès la 2e année du primaire. Le Maroc intègre à ses modules d'enseignement des cours de religion islamique, l'État et le religieux allant de pair.

Drapeau du Niger Niger

L'éducation au Niger, ou système éducatif nigérien, concerne l'ensemble des institutions publiques et privées du Niger ayant pour fonction d'assurer et de développer le système éducatif sur l'ensemble du territoire du pays.

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Schéma de scolarisation au Niger
Le système scolaire nigérien est en majorité public, laïc et il est obligatoire de l'âge de 6 ans jusqu'à 16 ans. Il est en partie inspiré du modèle éducatif français.

Drapeau du Rwanda Rwanda

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Enseignement en classe OLPC ("Un ordinateur portable par enfant") à l'école primaire St. Jacob School, Kigali, 2012

L'éducation au Rwanda, ou système éducatif rwandais, concerne l'ensemble des institutions publiques et privées du Rwanda ayant pour fonction d'assurer et de développer le système éducatif dans le pays.

Le système éducatif rwandais est inspiré des systèmes belge et anglais d'éducation.

Drapeau du Sénégal Sénégal

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Les élèves du cours préparatoire à l'école d'Agnam-Goly (région de Matam).

Le système éducatif au Sénégal se divise en quatre : enseignement primaire, enseignement moyen, enseignement secondaire et enseignement supérieur.

L'éducation reste un objectif de première importance pour les gouvernements successifs, car la population est extrêmement jeune.

Le gouvernement sénégalais a libéralisé[Quand ?] en partie le système éducatif. Plusieurs écoles et universités privées ont vu le jour. Le gouvernement sénégalais ne supervise pas ces établissements et ne délivre aucun label de qualité[réf. souhaitée].

Drapeau du Soudan du Sud Soudan du Sud

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École de village.
Au Soudan du Sud, le système éducatif est calqué sur celui du Soudan. L'enseignement primaire s'étend sur 8 ans, suivi de trois ans d'enseignement secondaire puis de 4 ans d'études universitaires ; il s'agit d'un système 8 + 3 + 4, en vigueur depuis 1990. La langue utilisée dans ces trois niveaux d'enseignement est l'anglais, contrairement au Soudan, où la langue d'enseignement est l'arabe[50]. Dans les domaines scientifique et technique, il manque un grand nombre de professeurs anglophones.

Drapeau du Tchad Tchad

Le système éducatif au Tchad, pays francophone d'Afrique centrale, est organisé comme suit :

  • Éducation fondamentale ou de base
    • De la maternelle au cours moyen 2
  • Éducation moyenne
    • De la 6e en 3e
  • Éducation secondaire
    • De la 2de en terminale
  • Éducation professionnelle
    • Écoles professionnelles, centres techniques
  • Éducation supérieure
    • Universités, instituts et grandes écoles
La principale langue d'éducation est le français. Du fait du bilinguisme, l'arabe comme deuxième langue officielle est également utilisée comme langue d'enseignement dans certains établissements.

Drapeau du Togo Togo

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Classe de primaire à Lomé

L'éducation au Togo, ou système éducatif togolais, concerne l'ensemble des institutions publiques et privées du Togo ayant pour fonction d'assurer et de développer l'éducation sur l'ensemble du territoire du pays.

Le système scolaire républicain est en majorité public, laïc, gratuit et il est obligatoire de l'âge de 6 ans jusqu'à 15 ans.

Drapeau de la Tunisie Tunisie

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Schéma du système éducatif en Tunisie.
Le système éducatif en Tunisie permet la prise en charge et l'instruction des Tunisiens.

Asie

Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan

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Étudiants devant le campus principal de l'université Herat.
Le système éducatif en Afghanistan comprend l'enseignement primaire et secondaire ainsi que l'enseignement supérieur, qui sont supervisés par le ministère de l'Éducation et le ministère de l'Enseignement supérieur, situés à Kaboul[51].

Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite

Le système éducatif saoudien, à la fondation de l’Arabie saoudite en 1932 était limité à un petit nombre d'écoles islamiques. Contemporainement, tous les niveaux de l'éducation sont ouverts à tous les citoyens du pays.

En 2018, l'Arabie saoudite se classait au 28ème rang mondial en termes de résultats de recherche de grande qualité, selon la revue scientifique renommée Nature[52]. Cela fait de l’Arabie saoudite le pays du Moyen-Orient, arabe et musulman le plus performant.

Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan

L'éducation en Azerbaïdjan est réglementée par le Ministère de l'éducation du pays.

Drapeau du Cambodge Cambodge

Le système éducatif au Cambodge est l'organisation de l'enseignement primaire et secondaire au Cambodge. Il désigne l'ensemble des cours dispensés, dans des établissements de type différent, qui commencent par l'apprentissage de la lecture et du calcul et se terminent soit par l'entrée dans la vie active après, dans le meilleur des cas, une formation professionnelle, soit par l'accès à l'enseignement supérieur.

Son histoire, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, hormis les quelques années plutôt favorables qui ont suivi l'accession de ce pays à l'indépendance, sera largement affectée et ce, pendant trois décennies, par un climat quasi permanent d'affrontements violents, d'insécurité et d'instabilité politique dont une période d'horreur absolue générée par l'idéologie mortifère des khmers rouges (1975-1979).

Le , 164 pays dont le Cambodge, conscients du fait que la formation constitue bien un facteur déterminant du développement social et humain, se réunissent à Dakar et confirment leur engagement à réaliser l'éducation pour tous en 2015 au plus tard. Six objectifs clés relevant du domaine éducatif sont définis dont ceux d'universaliser l'enseignement primaire et de réduire massivement l'analphabétisation[53].

Le Cambodge, très largement aidé par la solidarité internationale, inscrit sa politique éducative dans ce cadre de référence tout en s'efforçant de développer sa propre stratégie. À quelques mois de l'échéance de 2015, les données rassemblées plus particulièrement par l'Unesco permettent de dresser un état des lieux de son système d'enseignement scolaire, de présenter de nombreuses données, de faire apparaître les évolutions et de pointer les premiers résultats, tout ceci à la lumière d'une vingtaine d'indicateurs. Des effectifs d'élèves scolarisés aux taux d'alphabétisation des jeunes et des adultes, de l'indice de parité en passant par le ratio élèves- enseignant, des coûts de l'éducation aux taux de redoublement...le système de formation est ainsi systématiquement examiné. L'addition et le croisement de l'ensemble de ces éléments chiffrés permettent de décrire un appareil de formation où les efforts engagés, en voie d'aboutissement en matière de scolarisation dans l'enseignement primaire, de parité filles-garçons, de réussite aux examens ne dissimulent pas pour autant les progrès restant à accomplir en termes de gratuité de l'école, de lutte contre la corruption, de recrutement d'enseignants et de réduction des inégalités de fréquentation et de réussite scolaires liées à l'origine sociale.

Drapeau de la République populaire de Chine Chine

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L'entrée d'une école chinoise à Chongqing.

Le système éducatif en république populaire de Chine (chinois simplifié : 中国教育体系) est géré par le ministère de l'Éducation.

Tout citoyen a l'obligation d'aller à l'école sur une durée minimale de neuf ans (instruction théoriquement gratuite et obligatoire de neuf ans mise en place par le gouvernement). De manière générale, la scolarité est donc obligatoire de 6 à 15 ans[54]. En réalité, du fait de dotations budgétaires disparates entre zones rurales et zones urbaines, et d'une forte décentralisation dans la gestion de ces budgets, l'éducation primaire est le parent pauvre de l'éducation en Chine. Dans les zones rurales, il est fréquent que les parents payent pour assurer les salaires des enseignants[55].

Avant la création de la république populaire de Chine, l'éducation n'était disponible de fait que pour les notables, néanmoins l'accès à la fonction de mandarin était ouverte à tous. L'accession au pouvoir du Parti communiste chinois en 1949 entraîna une modification profonde de l'ensemble du système éducatif.

Les régions administratives spéciales de Hong Kong et de Macao gèrent leurs systèmes éducatifs en autonomie.

Dans la Chine, l'éducation n'était disponible que pour les familles aisées. Cependant, l'accession au pouvoir du Parti communiste chinois en 1949 apporta des décennies de révolution dans le système scolaire. Aujourd'hui, le gouvernement s'oriente vers une éducation primaire universelle et vers la formation de la main d'œuvre.

Drapeau de la Corée du Nord Corée du Nord

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Écolières à Pyongyang.

Le système éducatif en Corée du Nord est fortement centralisé et sous le contrôle de l'État.

L'enseignement est gratuit et obligatoire en Corée du Nord pendant onze années, de 6 à 17 ans, et est sanctionné par l'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires. Selon les données officielles et d'autres sources extérieures le taux d'alphabétisation (99 %)[56] est aussi élevé qu'en Europe et en Amérique du Nord.

Les matières de base de l'enseignement sont le coréen, les mathématiques, le sport, le dessin, la musique, les sciences, ainsi que l'étude des idées du juche, la pensée de Kim Il Sung, fortement valorisée.

Les élèves nord-coréens portent un uniforme composé d'un pantalon bleu, d'une chemise blanche et d'un foulard rouge, et doivent se présenter ainsi le matin dans la cour des écoles pour réciter un serment de fidélité à Kim Jong-Un, lui jurant « fidélité jusqu'à la mort »[57].

Deux langues étrangères sont étudiées au cours de l'enseignement secondaire (principalement, le russe ou l'anglais en première langue, auxquels s'ajoutent notamment le japonais et le mandarin en seconde langue). L'institut des langues étrangères de Pyongyang dispense également des cours de français, espagnol, allemand et arabe.

La principale université du pays est l'université Kim Il-sung. Les 280 établissements d'enseignement supérieur du pays accueillent 300 000 étudiants. À partir des années 1960 des étudiants étrangers ont été accueillis (notamment maliens, angolais, vietnamiens, russes et ressortissants d'Europe de l'Est).

Créé le , le Fonds d'enseignement de Corée (FEC ou KEF en anglais) est officiellement un « organisme légal non gouvernemental » qui vise à encourager une aide financière et matérielle non gouvernementale au développement de l'enseignement en Corée du Nord[58].

Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud

Le système éducatif en Corée du Sud est un système décentralisé qui se caractérise par trois niveaux : le Ministère de l'éducation, les 16 bureaux municipaux et provinciaux de l’éducation, et les 182 bureaux locaux de l’éducation[59]. L'éducation en Corée du Sud est intrinsèquement liée aux hagwons qui sont des établissements privés d'aide à l'étude très onéreux et fréquentés par la plupart des écoliers du pays. L'examen final du secondaire, le suneung, détermine l'entrée des étudiants à l'université.

En Corée du Sud, le système éducatif est probablement le plus élitiste au monde. Après une journée de cours, la plupart des élèves prennent plusieurs heures de cours particuliers dans d'autres écoles, et rentrent tard le soir. À la fin du lycée, les élèves passent le fameux concours final, autrement appelé le Suneung.

Drapeau de l'Inde Inde

En Inde l'éducation est principalement gérée par le système éducatif public géré par l'État, qui relève du commandement du gouvernement à trois niveaux : fédéral, étatique et local. En vertu de divers articles de la Constitution indienne et de la loi de 2009 sur le droit des enfants à l'éducation gratuite et obligatoire, ce droit fondamental s'applique aux enfants âgés de six à quatorze ans. Le rapport des écoles publiques aux écoles privées en Inde est d'environ 7/5. Plusieurs initiatives publiques pour l'éducation en Inde ont lieu. Jusqu'en 1976, les politiques éducatives et leur mise en œuvre sont déterminées légalement par chaque État constitutionnel indien. Le quarante-deuxième amendement à la constitution en 1976 fait de l'éducation une « matière concurrente ». Ainsi, à partir de 1976, les gouvernements central et étatique se partagent la responsabilité formelle du financement et de l'administration de l'école. Dans ce grand pays, comptant vingt-huit États et huit territoires de l'Union, il existe plusieurs variations en matière de politique de l'éducation. Des cadres politiques nationaux sont créés pour guider les États dans leur création de programmes et de politiques au niveau étatique. Les gouvernements des États et les organismes gouvernementaux locaux gèrent la majorité des écoles primaires et primaires supérieures et le nombre d'écoles élémentaires administrées par le gouvernement augmente. Simultanément, nombre et proportion gérés par des organismes privés augmentent. En 2005 et 2006, 83,13% des écoles offrant un enseignement élémentaire (grades 1 à 8) sont gérées par le gouvernement et 16,86% des écoles étaient sous gestion privée (à l'exclusion des enfants dans les écoles non reconnues, les écoles établies dans le cadre du programme de garantie de l'éducation et dans les centres d'apprentissage alternatifs). Parmi ces écoles privées, un tiers reçoit des "aides" publiques. Entre la première et la huitième année, le nombre d'inscriptions entre les écoles publiques et privées a un rapport de 73:27. Cependant, dans les zones rurales, ce ratio est plus élevé (rapport de 80:20). Dans les zones urbaines, il est plus bas (soit un rapport de 36:66)[60].

Le taux d'alphabétisation en 2011 est de 73% (le taux masculin étant de 81% et le taux féminin de 65%). La Commission nationale des statistiques estime le taux d'alphabétisation à 77,7 % en 2017-2018, avec 84,7 % pour les hommes et 70,3 % pour les femmes[61]. Or, en 1981, les taux respectifs sont de 41 %, 53 % et 29 % et en 1951, les taux sont de 18 %, 27 % et 9 %[62]. Le système éducatif amélioré de l'Inde est souvent cité comme l'un des principaux contributeurs à son développement économique[63]. Une partie non négligeable des progrès, notamment ceux de l'enseignement supérieur ou de la recherche ,est attribuée à diverses institutions publiques. Depuis 2010, le nombre d'inscriptions dans l'enseignement supérieur augmente pour atteindre un taux brut de scolarisation (TBS) de 26,3% en 2019[64]. Pourtant, le défi d'atteindre le taux d'inscription dans l'enseignement supérieur des pays développés se pose [65] : le relever doit permettre de récolter un dividende démographique de la population indienne jeune.

Le manque de ressources et les absences des enseignants dans l'école publique peut conduire à la valorisation des écoles privées. Ces dernières peuvent être reconnues par le gouvernement indien. Cette « reconnaissance » est un sceau d'approbation officiel pour lequel une école privée doit remplir plusieurs de conditions (même si, dans la pratique, les écoles reconnues ne remplissent pas tous les critères). L'émergence d'écoles primaires non reconnues suggère que la reconnaissance du gouvernement n'est pas considérée comme un gage de qualité par écoles et parents[66].

Aux niveaux primaire et secondaire, l'Inde dispose d'un vaste système d'écoles privées qui complète les écoles publiques, 29% des élèves recevant un enseignement privé dans le groupe d'âge 6 à 14 ans. Sont aussi privées certaines écoles techniques supérieures. Le marché de l'enseignement privé en Inde produit un chiffre d'affaires de 450 USD millions de dollars en 2008, mais doit atteindre 40 USD milliards[67].

Selon le rapport annuel sur l'état de l'éducation de 2012, 96,5% de tous les enfants ruraux âgés de 6 à 14 ans sont inscrits à l'école durant cette année. Cette enquête annuelle est la quatrième à signaler un taux de scolarisation supérieur à 96 %. De 2007 à 2014, l'Inde maintient un taux de scolarisation moyen de 95% pour les étudiants de ce groupe d'âge. Par conséquent, le nombre d'étudiants du groupe d'âge 6-14 qui ne sont pas inscrits à l'école tombe à 2,8% au cours de l'année scolaire 2018 (ASER 2018)[68]. D'après un rapport de 2013, 229 millions d'étudiants sont inscrits dans différentes écoles urbaines et rurales accréditées de l'Inde, de la classe 1 à 12, ce qui représente une augmentation de 2,3 millions d'étudiants par rapport au nombre total d'inscriptions en 2002, et une augmentation de 19 % du nombre de filles inscrites[69]. Depuis 2000, la Banque mondiale consacre plus de 2 $ milliards à l'éducation en Inde. Bien que, quantitativement, l'éducation en Inde se rapproche de celle des pays développés, la qualité de l'enseignement est remise en cause, notamment parce que 25 % des enseignants sont absents chaque jour [70]. Alors que plus de 95 % des enfants fréquentent l'école primaire, seuls 40 % des adolescents indiens fréquentent l'école secondaire (de la 9e à la 12e année). Les États indiens introduisent des tests et un système d'évaluation de l'éducation pour identifier et améliorer ces écoles[71].

En Inde, les écoles privées sont réglementées dans tous les aspects de leur fonctionnement : il doit s'agir d'organisations à but non lucratif pour gérer tout établissement d'enseignement accrédité. Par conséquent, la différenciation des écoles publiques et des écoles privées peut être trompeuse[72]. Cependant, dans un rapport de Geeta Gandhi Kingdon intitulé : La vidange des écoles publiques et la croissance des écoles privées en Inde, il est écrit que pour une politique éducative sensée, il est essentiel de prendre en compte les tendances changeantes de la taille des écoles privées et les secteurs de l'enseignement public en Inde. Ignorer ces tendances implique un risque de mauvaises politiques ou législation, avec les conséquences négatives qui en découlent pour l'avenir des enfants.

En janvier 2019, l'Inde compte plus de 900 universités et 40 000 collèges[73]. Dans le système d'enseignement supérieur de l'Inde, un nombre important de sièges sont réservés en vertu des politiques d'action positive pour les castes et tribus répertoriées, historiquement défavorisées et Other Backward Classes. Dans les universités, les collèges et les institutions similaires affiliées au gouvernement fédéral, un maximum de 50% de réserves est applicable à ces groupes défavorisés, au niveau de l'État, ce pourcentage varie. Le Maharashtra a 73% de réservations en 2014, ce qui est le pourcentage le plus élevé de réservations en Inde[74],[75],[76],[77].

Comme le rapporte le journal Le Monde, l'Inde est rongée par la contrefaçon de faux diplômes : « Dans ce pays en manque d’universités, la contrefaçon de diplômes est un sport national. [...] En Inde, la fraude universitaire est un sport national qui se pratique à tous les échelons. »[78]

Drapeau de l'Indonésie Indonésie

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Un lycée technique dans une ville de province (Jember, Java oriental).
Le système éducatif indonésien est sous la responsabilité du Ministère de l'Éducation National d'Indonésie (Kementerian Pendidikan Nasional Republik Indonesia ou Kemdiknas dans son acronyme officiel). L'éducation en Indonésie était précédemment sous la responsabilité du Ministère de l'Éducation et de la Culture d'Indonésie (Departemen Pendidikan dan Kebudayaan Republik Indonesia ou Depdikbud). La durée de l’instruction obligatoire[79] est de 9 ans, six ans dans le primaire et trois dans le secondaire.

Drapeau du Japon Japon

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Salle de classe d'un collège japonais.
Le système éducatif au Japon est caractérisé par une sélection importante des élèves avec des concours et la cohabitation de systèmes publics et privés. Il est géré par le ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie, tout en ayant une organisation très décentralisée puisque les collectivités locales assurent la gestion matérielle, humaine (effectifs, inscriptions, services aux élèves et aux professeurs) et pédagogique (inspection, application des programmes) des établissements, les préfectures s'occupant plus particulièrement des établissements secondaires publics, des écoles spécialisées et des établissements privés, et les municipalités de l'enseignement public primaire (maternelles et élémentaires) et secondaire de premier cycle (les collèges).

Le système éducatif japonais est très proche du modèle anglo-saxon. Contrairement à l'Allemagne et dans une moindre mesure à la France, il n'y a pas d'orientation avant l'entrée en université. Le système universitaire étant très élitiste, les écoliers travaillent dur depuis l'école maternelle jusqu'à l'entrée en université. Beaucoup d'écoles maternelles recrutent même sur concours, les questions étant bien sûr adaptées à l'âge des enfants (concernant les formes, les couleurs et des connaissances simples sur la nature). De plus, les cours du soir (, juku?) sont presque une règle pour les lycéens. Le lycée ne se termine non pas par un examen mais par les concours d'entrée en université.

Drapeau de la Jordanie Jordanie

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Carte de la Jordanie.

L'éducation en Jordanie joue un rôle central dans la vie et la culture de la société jordanienne.

L'efficacité du système éducatif a contribué largement à positionner la Jordanie parmi les états développés[80]. Les dépenses d'éducation en Jordanie ont représenté environ 13,5 % du PIB pour l'année 2003[81],[82].

La Jordanie ayant le plus grand taux de chercheurs dans le domaine de la recherche et du développement par million d'habitants parmi les 57 pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), elle a l'un des taux les plus élevés du monde avec 8 060 chercheurs par million d'habitants, alors que la moyenne mondiale est de 2 532 et la moyenne en Union européenne s'élève à 6 494, tandis que la moyenne dans les pays membres de l'OCI est de 649 chercheurs. Le taux d'alphabétisation des femmes âgée (65 ans et plus) est parmi les taux les plus élevés du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord et se classe en 10e rang mondialement[83]. D'une façon générale le taux d'alphabétisation global chez les Jordaniennes adultes (15 ans et plus) est de l'ordre de 97.4 % en 2012[84].

En 2003, la part du budget allouée à l'éducation représente 6,4 % des dépenses publiques totales[réf. nécessaire].

Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan

Le système éducatif kirghiz est obligatoire de 6 à 15 ans, soit durant 9 années[85]. Après quatre années d'école élémentaire et cinq années d'enseignement secondaire, l'équivalent du collège, le système propose deux années dans l'équivalent d'un lycée, ou d'une école secondaire spécialisée ou d'une formation professionnelle ou technique[85].

Le ministère de l'Éducation et des Sciences est chargé de l'éducation au Kirghizistan[86]. Des restrictions budgétaires qui ont réduit les salaires des professeurs et la disponibilité des équipements s'est répercutée de façon disproportionnée en réduisant le nombre d'écolières et d'étudiantes[85].

En 2008, 3,7 % du produit intérieur brut a été dépensé dans l'éducation[87]. En 2001, environ 89 % de la tranche d'âge correspondante était inscrite dans le programme obligatoire, mais ce chiffre a diminué dans les années qui suivirent[85],[87]. En 2004, le taux d'alphabétisation du pays était de 98,7 %[85].

Drapeau du Liban Liban

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Un des bâtiments de l'Université américaine de Beyrouth (2005).

L’éducation au Liban est inspirée du système napoléonien (baccalauréat français) : au Liban, le baccalauréat est nécessaire pour faire des études universitaires. Néanmoins comme dans tous les pays francophones le bac français peut être présenté à la place du libanais. Un accord France-Liban fait en 1943 après l’indépendance du Liban, proclame la mutuelle reconnaissance des diplômes.

En 1970, à la création de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), le Liban en est membre et un accord avec tous les membres fut signé pour la reconnaissance des diplômes francophones dans les pays membres de l’organisation.

La crise économique frappant le Liban depuis 2018 a forcé de nombreux jeunes libanais à abandonner leur éducation et à rejoindre le marché du travail indique un rapport de l'UNICEF en 2022. Le taux d'inscription dans les établissements éducatifs est passé de 60 % à 43 % en une année pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans[88].

Drapeau de Macao Macao

L' éducation à Macao est réglementée et coordonnée par le gouvernement, à travers, dans le cas de l'éducation secondaire et primaire la Direction des services d'éducation et de jeunesse et pour l'enseignement supérieur, la Direction de services de l'enseignement supérieur (créé en 2019), tous deux étant des organismes publics et dépendant du Secrétariat aux affaires sociales et à la culture.

Plus concrètement, le gouvernement, en vertu de l'article 121 de la Loi fondamentale, a le pouvoir et l'obligation de définir, par lui-même, les politiques d'éducation, y compris celles relatives à l'éducation et son administration, les langues d'apprentissage, la distribution des fonds, le système d'évaluation, la reconnaissance des qualifications et des diplômes universitaires, en stimulant le développement de l'éducation. Il est également mentionné dans l'article est mentionné que la région administrative spéciale de Macao a pour mission de promouvoir l'éducation obligatoire dans les termes de la loi et que les associations sociales et les individus peuvent promouvoir, en vertu de la législation, plusieurs initiatives en matière d'éducation[89].

Drapeau des Maldives Maldives

Le système éducatif maldivien a évolué d'un système traditionnel appelé edhurge vers un modèle occidental depuis les années 1980 à 1990. La première université a ouvert en .

Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan

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Écoliers en visite à Samarcande.

Le système éducatif ouzbek est composé de douze années d'enseignement primaire et secondaire obligatoire, commençant à l'âge de six ans. Cela comprend quatre années d'école primaire et deux cycles d'enseignement secondaire, durant respectivement cinq et trois ans. Le taux de fréquentation de ces niveaux est élevé, bien que ces chiffres soient significativement inférieurs dans les zones rurales. L'inscription à l'école maternelle a diminué significativement depuis 1991[90].

Le taux d'alphabétisation officiel est de 99 %. Toutefois, durant l'ère post-soviétique, les standards de l'éducation ont chuté. Le financement et la formation n'ont pas été suffisants pour effectivement instruire la part jeune et grandissante de la population. Entre 1992 et 2004, les dépenses du gouvernement dans l'éducation ont chuté de 12 % à 6,3 % du produit intérieur brut[90]. En 2006, la part de l'éducation dans le budget a augmenté pour atteindre 8,1 %. Le manque de soutien du budget a été davantage perceptible dans le primaire et le secondaire, car le gouvernement continuait de subventionner les étudiants d'université[90].

Entre 1992 et 2001, la fréquentation des universités a chuté de 19 % à 6,4 % dans la tranche d'âge concernée par l'enseignement supérieur. Les trois plus grands établissements d'enseignement supérieur d'Ouzbékistan parmi les 63 sont situés à Noukous, Samarcande et Tachkent. Tous les trois sont financés par l'État. Les écoles privés ont été interdites depuis la création d'écoles islamiques fondamentalistes wahhabites au début des années 1990, entraînant une répression sévère du gouvernement. Toutefois, en 1999, l'université islamique de Tachkent soutenue par le gouvernement a été fondée pour enseigner l'islam[90].

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Institut de gestion du développment de Singapour à Tachkent (MDIST).

Parmi les établissements d'enseignement supérieur, ceux qui sont le mieux évalués à l'échelle nationale sont l'institut de finance de Tachkent et l'université internationale de Westminster à Tachkent. La première a été établie à l'initiative du premier président de l'Ouzbékistan en 1991. Plus tard, en 2002, en collaboration avec l'université de Westminster et de l'UMID, la fondation du président de la république d'Ouzbékistan, l'université internationale de Westminster à Tachkent a été créée. Actuellement, ces deux universités sont considérées comme les meilleures aussi bien en Ouzbékistan que dans les autres pays d'Asie centrale.

En 2007, l'association bancaire d'Ouzbékistan (UBA) a lancé un projet conjoint avec l'Institut de gestion du développement de Singapour, et a créé l'Institut de gestion du développement de Singapour à Tachkent (MDIST).

En 2010, l'école britannique de Tachkent a été créée pour proposer les programmes éducatifs nationaux anglais aussi bien que les prérequis des cursus ouzbeks locaux.

Drapeau du Pakistan Pakistan

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École dans le Gilgit-Baltistan.

Le système éducatif pakistanais est marqué par l'héritage britannique. Il est mis en place par le ministre fédéral de l’Éducation et par les quatre gouvernements provinciaux. L'article 25-A de la Constitution oblige l’État d'offrir une éducation gratuite et obligatoire pour les enfants âgés de 5 à 16 ans.

Le système est divisé en cinq niveaux : l'enseignement primaire comprend les cinq premières années, le collège (middle school) de la sixième à la huitième année d'étude, le lycée (high school) les neuvièmes et dixièmes années, puis (intermediate) de la onzième à la treizième année. Ensuite les élèves atteignent l'enseignement supérieur (université) menant au cycle prégradué (undergraduate) puis au cycle avancé (graduate school).

Pourtant obligatoire, seuls 80 % des Pakistanais sont scolarisés dans l'enseignement primaire, un taux qui décroît très rapidement au fil des années. Seuls 44 % atteignent le niveau secondaire et moins de 6 % l'université. Les disparités régionales sont très importantes, les régions rurales étant peu favorisées. Le système souffre d'un manque de financement.

Drapeau de la Russie Russie

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Jour de la rentrée scolaire ou Journée de la connaissance.

Le système éducatif russe dépend principalement de l’État et l’éducation en Russie est contrôlée par le Ministère de l'enseignement et de la science. Les autorités locales réglementent l'éducation dans le cadre des lois fédérales. Le droit à l'instruction est garanti par l'article 43 de la Constitution[91].

Depuis le système soviétique, l'instruction est obligatoire et gratuite de 7 ans à 16 ans.

En 2004, les dépenses de l'État pour l'éducation s'élevaient à 3,6 % du PIB, soit 13 % du budget de l'État, et les établissements privés représentent 1 % de pré-inscription à l'école[92] et 0,5 % du taux de scolarisation primaire[93].

Depuis 2008, le taux d'alphabétisation en Russie est de 100 %[94] pour les 15-24 ans.

Drapeau de Singapour Singapour

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Assemblée dans une école secondaire à Singapour (2006)

L’enseignement à Singapour est connu pour être un des plus performants du monde. Le système d’éducation de la Cité-État a vécu plusieurs réformes depuis sa déclaration d’indépendance en 1965, puisque ce dernier est étroitement lié à l’économie. Pour relancer Singapour, le gouvernement a priorisé l’efficacité de son système éducatif pour mieux faire face aux défis économiques. Ce système « efficace » est basé sur l’apprentissage par cœur, le suivi et l’orientation des étudiants ainsi que la capacité à se conformer aux exigences[95]. Cette politique élitiste s'explique par le fait que Singapour a pour seule ressource naturelle l'intelligence de ses habitants.

En 2012, le système d’éducation de Singapour a gagné le premier rang général[96] au Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), et en 2009 il était au 5e rang[97]. Depuis les années 1980, l’état de Singapour a obtenu des rangs élevés dans les évaluations et championnats internationaux comme Trends in International Mathematics and Science Study (TIMSS) et the Progress in International Reading Literacy Study (PIRLS)[96].

En 2015, l’OCDE a placé Singapour comme le premier système d’éducation dans le monde selon la performance des étudiants d’âge de 15 ans dans les disciplines de mathématique, de science et de lecture. Singapour a aussi gagné plusieurs autres grands prix comme la première place pendant trois ans d’affilée au International Young Physicist’s Tournament et la première place au 27e World Schools Debating Championship[96].

Drapeau de la Syrie Syrie

L'éducation en Syrie possède un système scolaire renforcé depuis 2000, notamment avec l’augmentation du budget consacré à l'éducation par le gouvernement syrien. En 2002, l'enseignement élémentaire et primaire ont été réunis en une seule étape de l'enseignement de base. L'enseignement est gratuit et obligatoire de la première à la neuvième année scolaire.

Ainsi, l'enseignement est obligatoire de 7 à 15 ans. La langue d'enseignement principale en République Arabe Syrienne est l'arabe. À partir de la première année, les jeunes étudiants apprennent l'anglais. Le français est enseigné à partir de la septième année, en tant que langue secondaire principale.

Selon un recensement en 2007, trois catégories d'écoles sont observables: publiques (98 %), privées (1.8 %) et écoles de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les jeunes réfugiés (0.2 %)[98].

La même année, on compte environ 8 millions d'étudiants dans le système éducatif syrien: 4 millions dans l'enseignement de base, 1,4 million dans le secondaire et 2,3 millions dans l'enseignement supérieur. Avec le taux de croissance de la population d'âge scolaire de l'époque, on estimait que le système éducatif syrien devrait accueillir environ 1 million d'élèves supplémentaires dans l'enseignement de base et secondaire d'ici 2015.

La structure du système scolaire en Syrie est divisé en trois niveaux d'enseignement de base et secondaire :

  • 1re à 6e année : niveau d'enseignement primaire. De la 1er à la 4e année, il est appelé le "premier anneau" (en arabe : حلقة أولى ; Halaka oula), tandis que la 5 et la 6e année sont appelés "second anneau" ( en arabe : حلقة ثانية ; halaka thanie )
  • 7 à 9e année: niveau d'éducation pré-secondaire (en arabe : تعليم إعدادي ; taelim 'edady )
  • 10 à la 12e année: niveau d'enseignement secondaire supérieur ( en arabe : تعليم ثانوي ; taelim thanawi ), qui est l'équivalent du lycée.
L'éducation est sous la responsabilité du Ministère de l'Enseignement Supérieur de l'État.

Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan

Le système éducatif tadjik comprend quatre années d'école primaire suivies par deux phases d'enseignement secondaire, durant cinq ans et deux ans respectivement. L'école est obligatoire de 7 à 17 ans. Le tadjik est la langue principale d'enseignement durant tout l'enseignement secondaire. En 2003 le russe a été restauré comme langue seconde obligatoire.

Drapeau du Tibet Tibet

L'éducation au Tibet remonte au VIIe siècle et au roi Songtsen Gampo, sous le règne duquel l'écriture tibétaine fut introduite[99].

Selon Daniel Perdue, un spécialiste des religions, si en 1959 quasiment tous les moines (un tiers des hommes) et toutes les nonnes (un quart des femmes) savaient au moins lire et écrire, quasiment tous les autres Tibétains de l'époque étaient analphabètes[100]. Pourtant, selon Frédérick O'Connor, un officier britannique ayant vécu au Tibet dans les années 1900, le nombre de gens du peuple sachant lire et écrire était surprenant, le chef de chaque village et au moins un ou deux membres de chaque famille étaient relativement instruits. Tous les moines étaient alphabétisés, de même que les enfants des familles nobles. La majorité des villes comportaient des écoles ouvertes à tous pour une somme modique, et Lhassa en comportait plus de vingt[101].

Au début du XXe siècle, le gouvernement tibétain lui-même, sous la direction du 13e dalaï-lama, a fait un certain nombre de tentatives éphémères de mettre sur pied un système d'éducation séculier moderne au Tibet, en envoyant 4 jeunes Tibétains en Angleterre en 1912 et en ouvrant une école anglaise en 1923[102].

La Chine instaurera au Tibet un système éducatif laïque à partir des années 1950. Selon Michael Harris Goodman, les habitants de Lhassa constatèrent que les écoles primaires chinoises nouvellement ouvertes (dans les années 1950) étaient des instruments de propagande communiste anti-tibétaine[101].

Pour Catriona Bass, en 1999 les progrès des autorités chinoises pour améliorer l'éducation au Tibet depuis 1950 étaient très inférieurs à ceux réalisés dans le reste de la Chine[103]. De même, pour Vegard Iversen en 2002 les rapports sur l'éducation au Tibet contredisent les déclarations des autorités chinoises qui affirment poursuivre des efforts sérieux pour le développement du Tibet[104].

Drapeau du Turkménistan Turkménistan

Le système éducatif turkmène est sous la responsabilité du ministère de l'Éducation turkmène à tous les niveaux.

Amériques

Drapeau des États-Unis États-Unis

Le système éducatif aux États-Unis est décentralisé, la plupart des décisions sur le fonctionnement des écoles, les programmes et sur le financement étant prises par des instances locales : les school boards. Les programmes scolaires (curricula) sont en général établis par chaque État des États-Unis. Le gouvernement fédéral, via le département de l'Éducation des États-Unis, intervient surtout dans le financement de l’éducation. Les écoles privées élaborent leur programme librement et, dans le système public, seulement 22 États sur 50 établissent une liste de manuels recommandés. Dans la majorité des États, la liberté de choix est totale. Les assemblées législatives de chaque État fédéré établissent un socle minimum commun de connaissances dans les programmes.

Les cours sont dispensés en anglais dans les 50 États, en espagnol dans le territoire non incorporé de Porto Rico. Il n'y a pas de langue constitutionnellement officielle aux États-Unis, mais 32 des 50 États fédérés ont adopté l'anglais comme langue officielle[105]. Le hawaïen est une deuxième langue officielle dans l'État de Hawaï, et quelque 20 langues amérindiennes ont été officialisées dans l'État d'Alaska. L'espagnol est aussi une langue officielle dans le territoire de Porto Rico, et le chamorro dans le territoire de Guam ; le français est une langue « à facilités » dans plusieurs paroisses de la Louisiane. Chaque school district, ou circonscription scolaire, a le choix de sa langue d'enseignement, mais l'anglais est le choix dans les 50 États, y compris à Hawaï et en Louisiane. Les Porto-Ricains ont choisi l'espagnol, la langue d'instruction dans ses écoles et à l'université de Porto Rico.

Quelque 90 % des élèves américains sont scolarisés dans le public.

Les États-Unis sont l'un des pays avec le plus grand taux d'investissement dans l'éducation. Il représente 28 % du budget mondial total de l’éducation en 2020.

Le système éducatif des États-Unis est décentralisé, la plupart des décisions sur les programmes et sur le financement étant prises par des instances locales : les school boards. Les programmes éducatifs sont en général établis par chaque état. Le gouvernement fédéral intervient surtout dans le financement de l’éducation.

Les écoles privées élaborent leur programme librement et dans le système public, seulement 22 États établissent une liste de manuels recommandés. Dans la majorité des États, la liberté de choix est totale. Les assemblées législatives de chaque état fédéré établissent un socle minimum commun de connaissances dans les programmes. Les programmes ne sont pas les mêmes d'un état à l'autre.

Le secondaire souffre de carences nombreuses mais l'enseignement supérieur est l'un des plus réputés du monde.

Drapeau du Canada Canada

Drapeau de l'Alberta Alberta, Drapeau de la Colombie-Britannique Colombie-Britannique, Drapeau du Manitoba Manitoba, Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick (Français), Drapeau de Terre-Neuve-et-Labrador Terre-Neuve-et-Labrador, Drapeau des Territoires du Nord-Ouest Territoires du Nord-Ouest, Drapeau du Nunavut Nunavut, Drapeau de l'Ontario Ontario, Drapeau du Yukon Yukon, Québec : le système commence par une éducation préscolaire, puis le système primaire et secondaire compte 12 années d'étude[106]. Le système scolaire secondaire se termine par un diplôme. Puis il y a trois voies :

  • apprentissage - Formation technique et professionnelle pendant 1 à 4 années ;
  • les études collégiales : pendant 1 à 4 années ;
  • les études universitaires : elles commencent par un Baccalauréat de 3 à 4 ans, puis par une Maîtrise pendant 1 à 3 années et se finit par un doctorat pendant 3 ans ou plus.

Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick (Anglais), Drapeau de l'Île-du-Prince-Édouard Île-du-Prince-Édouard, Drapeau de la Saskatchewan Saskatchewan : le système débute par une éducation préscolaire, suivi par 6 ans dans le système primaire, puis 3 ans en cycle moyen, pour finir par 3 années supplémentaires dans le système secondaire[107]. Le système scolaire secondaire se termine par un diplôme. Puis il se divise en trois voies :

  • apprentissage - Formation technique et professionnelle pendant 1 à 4 années ;
  • les études collégiales : pendant 1 à 4 années ;
  • les études universitaires : elles commencent par un Baccalauréat de 3 à 4 ans, puis par une Maîtrise pendant 1 à 3 années et se finit par un doctorat pendant 3 ans ou plus.

Drapeau de la Nouvelle-Écosse Nouvelle-Écosse : le système débute par 7 ans dans le système primaire avec la maternelle comme première année, puis 6 ans dans le système secondaire. Le système scolaire secondaire se termine par un diplôme. Puis il y a trois voies :

  • apprentissage - Formation technique et professionnelle pendant 1 à 4 années ;
  • les études collégiales : pendant 1 à 4 années ;
  • les études universitaires : elles commencent par un Baccalauréat de 3 à 4 ans, puis par une maîtrise pendant 1 à 3 années et se finit par un doctorat pendant 3 ans ou plus.

Au Québec, l'apprentissage des deux langues officielles du pays, soit le français et l'anglais, est obligatoire. Le Québec étant officiellement francophone, le français est la langue d'enseignement de toutes les matières scolaires, sauf de l'anglais, appelé langue seconde. Cette règle est inversée pour la minorité anglo-québécoise qui administre ses propres écoles et seule à y avoir accès (Loi québécoise sur l'enseignement public et Loi 101 : dispositions sur la langue française). L'école, ou une éducation équivalente prise en charge par les parents, est obligatoire dès l'âge de 6 ans jusqu'à 16 ans. L'éducation préscolaire est la maternelle pour les 4 et les 5 ans[108]. L'école primaire a six années (âge de 6 à 11 ans) et l'école secondaire a cinq années (âge de 12 à 16 ans) ; si l'élève n'a pas réussi son examen[Lequel ?], il redouble. Vient ensuite le cégep (collège d'enseignement général et professionnel). Unique au Canada, le cégep québécois permet aux étudiants d'effectuer un programme pré-universitaire de deux ans, permettant d'entrer en enseignement universitaire, ou un programme technique de trois ans. Le programme technique permet d'accéder au marché du travail, mais il existe une passerelle entre le programme technique et l'enseignement universitaire.

Drapeau de l'Argentine Argentine

Les programmes scolaires pour l'enseignement primaire et secondaire diffèrent selon les provinces. Cependant, l'apprentissage de l'anglais est obligatoire dès le second cycle scolaire. Le français, l'italien, l'allemand, le portugais, et le russe peuvent également être étudiés selon les écoles. L'enseignement primaire est obligatoire, il existe autant d'établissements publics que d'établissements privés, ces derniers étant fréquentés surtout par la classe moyenne haute ou aisée[Note 1].

La scolarisation primaire d'un élève argentin moyen coûte environ 3 100 ARS à sa famille, soit 800 $US.

Drapeau de l'Uruguay Uruguay

Les programmes scolaires pour l'enseignement primaire et secondaire sont les mêmes dans tout le pays. L'enseignement primaire en Uruguay est gratuit et obligatoire. Cependant, il existe des écoles privées à Montevideo et autres villes du pays. Le système éducatif uruguayen est quasiment le même qu'en Argentine.

Drapeau du Brésil Brésil

L'éducation scolaire est régie par législation fédérale (Lei de diretivas bàsicas, LDB 1996) et comporte deux niveaux : l'éducation de base (bàsica) et l'éducation supérieure. L'éducation de base compte trois étapes : l'éducation infantile (pré-scolaire), l'éducation fondamentale (primaire) et l'enseignement moyen (ensino médio). L'éducation fondamentale obligatoire et gratuite entre l'âge de 6 à 14 ans. Sa gratuité est garantie aussi à toute personne, y compris au-delà de l'âge qui correspond au parcours scolaire régulier. Le gouvernement fédéral (l'Uniâo) est le responsable pour l'offre éducative minimale aux deux niveaux. Cette offre est ouverte aux institutions créées et maintenues par initiative privée selon des conditions prévues dans la LDB. Le Fédéral compte sur les États, les municipalités et le secteur privé pour répondre la demande de services éducatifs aux deux niveaux.

Drapeau du Mexique Mexique

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Le système éducatif au Mexique est divisé en 4 niveaux différents. Tout d’abord, les élèves fréquentent l’école primaire pendant 6 ans (Primaria), puis 3 ans au collège (Secundaria) et enfin 3 ans au lycée (Preparatoria), chez les Mexicains aussi appelés “Prepa”, “Bachillerato” ou “Bachi”[109].

Le Mexique compte 95 778 écoles primaires dont 90,97 % d’entre-elles sont publiques[110]. Celles-ci sont dirigées par le Secrétariat de l’Éducation publique (S.E.P)[111], dirigée par Aurelio Nuño Mayer[112].

Le système éducatif des écoles publiques se divise en trois catégories : l’éducation élémentaire obligatoire, qui comporte l’éducation maternelle, primaire et secondaire[111] ; puis l’éducation moyenne supérieure appelée preparatoria[113],[114], et finalement l’éducation supérieure[115].

Drapeau de l'Australie Australie

Le système éducatif en Australie relève essentiellement de la compétence des États et territoires et non du gouvernement fédéral.

Il suit le modèle à trois niveaux qui comprend l'enseignement primaire (primary schools, école primaire), suivi par l'enseignement secondaire (middle school/high schools, équivalents des écoles secondaires au Canada, ou des collèges et lycées en France) et l'enseignement supérieur (universities et/ou TAFE Colleges, universités et Instituts Supérieurs d'Enseignement Technique). Le Programme PISA, Programme international pour le suivi des acquis des élèves, classe, pour l'année 2016, le système australien d'éducation est au 15e rang pour la lecture, au 14e pour les Sciences et au 23e pour les mathématiques[116].

L'enseignement est obligatoire jusqu'à un âge déterminé par la loi; cet âge varie d'un État à un autre mais est généralement situé vers 15 ou 16 ans, soit avant la fin des études secondaires. L'enseignement post-obligatoire est réglementé par l'Australian Qualifications Framework qui organise un système unifié de diplômes nationaux dans les écoles, les Instituts Supérieurs d'Enseignement Technique ("TAFE Colleges") et les universités.

L'année scolaire en Australie varie selon les institutions, mais va généralement de fin janvier jusqu'à la mi-décembre pour les écoles primaires, secondaires et les TAFE Colleges, et de fin février à la mi-novembre pour les universités avec des vacances intermédiaires et des pauses pour chaque institut d'enseignement.

Grandes Antilles

Drapeau d'Haïti Haïti

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Réseau des jeunes bénévoles des classiques des sciences sociales.
Le système éducatif en Haïti est modelé sur le système français, et est sous la responsabilité du ministère de l'éducation nationale haïtienne.

Moyen-Orient

Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite

Le système éducatif saoudien, à la fondation de l’Arabie saoudite en 1932 était limité à un petit nombre d'écoles islamiques. Contemporainement, tous les niveaux de l'éducation sont ouverts à tous les citoyens du pays.

En 2018, l'Arabie saoudite se classait au 28ème rang mondial en termes de résultats de recherche de grande qualité, selon la revue scientifique renommée Nature[117]. Cela fait de l’Arabie saoudite le pays du Moyen-Orient, arabe et musulman le plus performant.

Océanie

Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande

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Le système éducatif néo-zélandais est un modèle à trois niveaux comprenant un primaire, un secondaire et un niveau universitaire ou polytechnique. L'année académique diffère en fonction des institutions, mais s'étend généralement de fin janvier à la mi-décembre pour le primaire, le secondaire et le niveau polytechnique ; et de fin février à la mi-novembre pour les universités.

En 2009, le programme PISA (Programme for International Student Assessment, publié par l'OCDE, classa la Nouvelle-Zélande septième au classement mondial en matière de science et de lecture, et 13e en mathématiques[118]. L’Education Index, publié par l'Indice de développement humain des Nations unies, a longtemps classé la Nouvelle-Zélande parmi les plus élevés au monde[119].
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Statistiques

Résumé
Contexte

Plusieurs bases de données en ligne peuvent être consultées, notamment le centre de données de l’ISU[120] et la base Edstats[121] de la Banque mondiale.

Les indicateurs sur l’éducation proviennent de trois sources principales : les données administratives recueillies par le biais de questionnaires auprès des établissements scolaires, les enquêtes auprès des chefs d’établissements, enseignants, élèves et ménages et enfin les résultats des élèves aux examens ou évaluations standardisées.

Au niveau mondial, l’Institut de Statistiques de l’UNESCO (ISU[122]), créé en 2001, est l’entité des Nations unies responsable de la collecte et de la diffusion des données sur l’éducation. Les informations sont collectées à travers des questionnaires adressés aux États membres, qui servent à calculer des indicateurs comparables publiés dans le Recueil Mondial[123] de Statistiques sur l’Éducation et dans des publications thématiques. L’OCDE[124], avec l’aide d’Eurostat, fournit à l’UNESCO les informations pour ses États membres et publie également une série d’indicateurs dans la publication annuelle Regards sur l’éducation[125].

L’International Association for the Evaluation of Educational Achievement (IEA[126]), créée en 1960, coordonne deux enquêtes internationales sur les acquis scolaires, une sur la lecture Progress in International Reading Literacy Study (PIRLS) et l’autre, sur les mathématiques et les sciences Trends in International Mathematics and Science Study (TIMSS[127])[128]. Pour les pays en développement, des enquêtes auprès des ménages financées respectivement par l'UNICEF et l'USAID : Multiple Indicators Cluster Survey (MICS[129]) et Demographic and Health Survey (DHS[130]) complètent ces informations en renseignant par exemple les dépenses d’éducation ou permettent de lier indicateurs socio-économiques avec la fréquentation de l’école.

Les indicateurs sont classés en plusieurs catégories: le niveau d’études ou d’alphabétisation de la population adulte, les taux de scolarisation calculés en divisant effectifs scolaires par la population en âge de fréquenter l’école, les indicateurs d’efficacité interne (redoublements, abandons), les mesures de la qualité bien souvent basées sur les résultats à des tests standardisés, les indicateurs d’efficacité externe (effet du diplôme sur les revenus ou la chance de trouver un emploi) et enfin les données financières renseignant sur les budgets alloués à l’éducation. L’UNESCO publie un guide[131] détaillé sur ces indicateurs.

Tableau 1 : population entre 25 et 34 ans étant parvenue à une formation secondaire[132] :

Davantage d’informations Rang, Pays ...

Tableau no 2 : taux d'obtention d'un diplôme de l'enseignement secondaire dans la population en âge typique de l'obtenir[132] :

Davantage d’informations Rang, Pays ...

Tableau 3 : taux d'accès à l'enseignement supérieur[132] :

Davantage d’informations Rang, Pays ...

Tableau 4 : taux d'obtention d'un diplôme d'enseignement supérieur en trois à six ans[132] :

Davantage d’informations Rang, Pays ...
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Notes et références

Liens externes

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