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Transdev

entreprise française issue d'une fusion, anciennement appelée Veolia Transdev De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Transdev
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Transdev est un groupe français multinational de transport, créé en 1989. Transdev transporte au quotidien près de 12 millions de passagers utilisant 16 modes de transport différents. Le groupe emploie plus de 102 000 personnes dans le monde. Transdev est codétenu par le Groupe Rethmann et la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Présent dans 19 pays, le groupe a réalisé en 2023 un chiffre d’affaires de 9,33 milliards d’euros.

Faits en bref Création, Forme juridique ...
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Historique

Résumé
Contexte

1989-2011 : de Transcet et Progecar à Transdev

Au sein de la Société centrale pour l'équipement du territoire (SCET), filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le service d'appui aux sociétés d’économie mixte de transport public urbain est filialisé à la demande d'élus d’Orléans, Grenoble, Nantes, Montpellier... et devient Transcet. En 1989, la branche transport de la CDC, dirigée par Philippe Segretain, achète Progecar, groupe régional de sociétés de transport par autocar (Rapides de Bourgogne, Courriers de l'Aube, Rapides du Val-de-Loire, Stam...). Puis, en 1992, intervient la fusion de Progecar et Transcet sous le nom de Transdev (Société européenne pour le développement du transport public) qui devient le partenaire des sociétés d'économie mixte (SEM) de Strasbourg, Mulhouse, Metz, Limoges... et acquiert de nombreuses entreprises locales de transport : les Cars Crolard, la régie Transavoie, etc.

En 1997, Transdev achète London United qui exploite 8 % des bus de Londres, et gagne les appels d'offres de Nothingham (tramway), Porto (métro) ainsi que celui du réseau de tramway de Melbourne qui fera de l'entreprise le premier exploitant mondial de tramways, et l'un des premiers opérateurs européens de transport.

En 2002, la RATP prend 25 %, indirectement, du capital de l'entreprise.

En 2006, Transdev prend le contrôle de l'opérateur néerlandais Connexxion.

En 2008, Philippe Segretain, à son départ à la retraite, est remplacé comme PDG par Joël Lebreton.

En 2009, la CDC et Veolia annoncent leur intention de fusionner Transdev et Veolia transport.

En 2010, la RATP, alors actionnaire de Transdev à hauteur de 25 % se désengage du groupe mais en contrepartie récupère certains réseaux français, précédemment exploités par Transdev[5].

En , Joël Lebreton, président pressenti, est remercié.

2011-2013 : Veolia Transport-Transdev

Le , le groupe Transdev est fusionné avec Veolia Transport, alors filiale de Veolia Environnement, pour donner naissance à « Veolia Transdev ». Dans le cadre de la transaction, la RATP sort du capital de Transdev[6],[source secondaire souhaitée].

Une introduction en bourse de la nouvelle entreprise Veolia Transdev, qui pourrait changer de nom, est alors prévue dans les 12 mois qui suivent la fusion[7].

Cependant, le , Veolia Environnement, en difficulté financière, annonce son intention de céder ses activités dans les transports publics. Le même jour, la Caisse des dépôts et consignations, actionnaire paritaire de Veolia Transdev, annonce par voie de communiqué de presse[8] qu'elle confirme son engagement auprès de Veolia Transdev, amenant 200 millions d'euros au moment de la fusion[9]. Pourtant, cela coûte cher à la CDC : l'entreprise valorisée 1,4 milliard d'euros perd un milliard de valorisation dès l'année suivante (dont la moitié pour la Caisse des dépôts), sans compter une vente prévue de certains actifs pour désendetter Veolia[9]. De plus, la CDC a prêté 900 millions d'euros à Veolia Transdev, créance devant être transformée en actions qui valent maintenant bien moins que la valorisation au moment de la fusion[9]. Finalement, l'addition des trois sommes (200, 500 et 900 millions d'euros) représente un coût élevé pour la Caisse des dépôts et consignations[9].

Depuis 2013, le « nouveau » Transdev

En , deux ans après la fusion de Transdev et de Veolia Transport, l'entreprise adopte la dénomination Transdev[10].

Parallèlement, afin de réduire son fort endettement qui s'élève à 1,9 milliard d'euros fin 2012, l'entreprise décide de procéder à un grand nombre de ventes d'actifs en Europe, correspondant à un quart de ses activités[10]. Transdev prévoit de se retirer de 10 des 27 pays dans lesquels le groupe est présent[10]. Dans un premier temps, sa participation dans la Société nationale maritime Corse-Méditerranée (SNCM) ainsi que les activités des pays d'Europe de l'Est seront vendues (concernant ces dernières probablement à la Deutsche Bahn)[10]. Par la suite, Transdev souhaite, entre autres, abandonner d'ici à 2015 ses activités en Allemagne, en Suède, en Belgique et en Finlande. Toutefois, les activités Veolia aux Pays-Bas regroupées au sein de Connexxion sont conservées[10]. Le « nouveau » Transdev vise un chiffre d’affaires annuel de 6 milliards d’euros (contre 8,2 milliards en 2012), dont 60 % en dehors de la France, avec quatre grandes zones : France, Pays-Bas, Amérique du Nord/Grande-Bretagne et Asie-Pacifique-Europe du Sud[10]

Avec la loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, dite « loi Macron », supprimant le monopole de service public de la SNCF pour le transport régulier de voyageurs sur longue distance, Transdev crée une filiale d'exploitation de ce nouveau marché, dénommée Isilines.

Le , Veolia et la Caisse des dépôts et consignations, coactionnaires de Transdev, sont parvenus à un accord permettant à celle-ci de racheter d'ici fin 2016 pour 220 millions d'euros une participation de 20 % détenue par Veolia dans la société de transports[11]. L'accord est finalisé le et sa première étape est ainsi mise en œuvre[12].

Le , Transdev Rail, anciennement CFTA, obtient le certificat de sécurité ferroviaire lui donnant l'autorisation d'exploiter des lignes de chemin de fer en France. Transdev devient alors le deuxième groupe ferroviaire français à détenir le statut d'entreprise ferroviaire de voyageurs en France.

En , les dernières parts de Veolia sont cédées à Rethmann, groupe allemand spécialisé dans le traitement des déchets et la logistique. Rethmann dispose donc de 34 % du capital et la Caisse des Dépôts possède toujours le contrôle effectif avec 66 % des parts[13].

En , FlixBus acquiert les activités d'Isilines et d'Eurolines en France, en Espagne, aux Pays-Bas, en Belgique et en Tchéquie, qui était auparavant détenu par Transdev. La compagnie avait en 2018 fait transporter 2,5 millions de voyageurs, quand FlixBus en a transporté 45 millions[14]. Les activités de location de car d'Isilines sont conservées par Transdev[15]. Le même mois, Transdev entre au capital de la startup Wever, une entreprise spécialiste de la mobilité.

En , le groupe est également candidat à l'exploitation de lignes ferroviaires régionales dans la région des Hauts-de-France[16].

Le , Transdev remporte l’appel d’offres pour l'exploitation des TER sur la ligne Marseille-Nice à partir de pour une durée de dix ans[17].

En mars 2023, Transdev annonce l'acquisition de First Transit au fonds EQT, pour un montant non dévoilé, dans le but de la fusionner avec sa filiale américaine[18]. First Transit était précédemment l'ancienne filiale américaine de First Group.

En mai 2025, la Commission européenne a approuvé l'acquisition par Rethmann[19] de 32 % supplémentaire du groupe Transdev, faisant de Rethmann l’actionnaire majoritaire (66 %) aux côtés de la CDC (34 %)[20],[21].

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Identités visuelles

Organisation

Direction

  • 1989 -  : Philippe Segretain
  • -  : Joël Lebreton
  • - 2012 : Jérôme Gallot (ancien directeur de caisse des dépôts-entreprises de 2006 à 2011)[22]
  • -  : Jean-Marc Janaillac
  • depuis  : Thierry Mallet[23]

Données financières

Depuis 2025 le groupe est codétenu à 66 % par le groupe Rethmann et à 34 % par la Caisse des dépôts[24],[25].

En 2023, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 9,3 milliards d’euros (en incluant First Transit), l’activité internationale y contribuant pour 70,7 %.[réf. nécessaire]

Activités internationales

Résumé
Contexte

Présent dans 19 pays en 2023, sur tous les continents, Transdev opère 16 modes de transports différents, au service des collectivités, des entreprises et du grand public.

Principales filiales par pays

En 2017, le groupe exploite 43 000 véhicules et transporte 11 millions de passagers au quotidien grâce à ses différents modes de transport[source secondaire souhaitée].

Il est aussi présent via :

* Caisse-Commune, première société d'autopartage de France. Fondée en 1999, elle dispose de 52 stations à Paris et Ivry-sur-Seine (2011) ;
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Transdev North America

Résumé
Contexte

San Diego

Transdev NA gère le Metropolitan Transit System of San Diego (MTS), qui dessert la ville ainsi que sa banlieue. Depuis 2007, Transdev effectue la moitié de ses opérations avec des entreprises locales partenaires. Le réseau compte 700 salariés ainsi que 146 autobus sur les lignes régulières. Depuis quelques années, Transdev et MTN développent de nouveaux véhicules utilisant une pile à combustible à hydrogène, dans un partenariat avec le Chula Vista Nature Center.

Denver

Transdev exploite une partie du réseau de bus de Denver en partenariat avec le district régional de transport. Transdev Amérique du Nord exploite ce contrat depuis 2005, et a transporté 7,5 millions de voyageurs par an, avec 125 autobus sur les lignes régulières et 350 salariés.

Comté de Nassau

Transdev Amérique du Nord gère l'intégralité des transports en commun dans ce comté de l'État de New York, partie intégrante de la mégapole.

Seattle

King County Metro à Seattle exploite l'un des réseaux les plus étendus de transport urbain et périurbain aux États-Unis, couvrant plus de 1,7 million d'habitants. MetroKing exploite une flotte d'environ 1 300 véhicules, dont des autocars standard, des autocars articulés, des chariots électriques, des autobus Diesel hybrides-électriques et des tramways. Metroking emploie plus de 250 employés, et transporte environ 500 000 voyageurs par an.

San Francisco

Transdev gère de multiples acteurs du transport adapté à San Francisco, formant un réseau de plus de vingt fournisseurs indépendants, comprenant des compagnies de taxi et les opérateurs à la fois à but lucratif et à but non lucratif. Transdev gère ces multiples fournisseurs pour le compte de l'Office des transports municipaux de San Francisco (en) (SFMTA).

Depuis 2000, Transdev transporte plus de 1,2 million de voyageurs par an, avec plus de 100 matériels de transport adapté dédié et non dédié et 1 500 taxis publics (y compris 100 taxis accessibles aux personnes en fauteuil roulant) exploités par des compagnies de taxi locales.

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Transdev France

Résumé
Contexte
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Autocar Isilines, filiale de Transdev, à la gare routière de Paris-Gallieni.
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Une rame de la ligne 1 du Tramway de Montpellier.
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Une rame de la ligne 1 du Tramway de Nice traversant la Place Garibaldi.

Au moment de la fusion avec Veolia Transport, le groupe Transdev employait 47 000 personnes à travers le monde et réalisait un chiffre d'affaires (CA) de 2,5 milliards d'euros (2010). Le groupe était présent en France (39 % du CA, 18 200 salariés), aux Pays-Bas (33 % du CA, 14 700 salariés), le Royaume-Uni (11 %), l'Italie (6 %), le Portugal (5 %) mais également en Allemagne, en Australie, au Canada, en Espagne et au Maroc. Le parc comprenait, selon ses propres chiffres, au total 15 624 bus et navettes fluviales, 542 métros, tramways et trains et 4 581 véhicules de transport à la demande.

Dans le cadre de cette même transaction, une partie des actifs de Transdev a été par ailleurs transférée au groupe RATP en contrepartie de sa sortie du capital de Transdev. L'opérateur parisien avait auparavant détenu 25,6 % des actions.

Transport ferroviaire

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Métros

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Tramways

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Transports de bus urbains en Île-de-France

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Transdev Les Cars d'Orsay

Transdev Les Cars d'Orsay, créée le à Orsay (Essonne), est une ancienne filiale du groupe Transdev qui exploitait jusqu'au la majorité des lignes du réseau de bus Paris-Saclay et quelques lignes Albatrans dans une partie du département de l'Essonne, sur le territoire des communes d'Orsay, des Ulis, de Massy et de Bures-sur-Yvette.

Réseaux de bus urbains (sauf Île-de-France)

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Transports interurbains (sauf Île-de-France)

  • Autocars Martin
  • Citram Pyrénées
  • Compagnie Armoricaine de Transport (CAT + Aulne Autocars + Douguet Autocars)
  • Compagnie de Transport du Morbihan (CTM)
  • Compagnie des Autocars de Provence
  • Compagnie des Autocars de L'Anjou (CAA)
  • Courriers Automobiles Picards
  • Courriers de la Marne
  • Courriers de l'Aube
  • Les Cars de Château Thierry
  • Les Cars du Pays de Valois
  • Les Cars Mariette
  • Mont-Blanc Bus
  • Ocecars (La Rochelle)
  • Pays d'Oc Mobilités
  • Rapides de Bourgogne
  • Rapides de Lorraine
  • Rapides de Saône-et-Loire
  • Rapides Côte d'Azur
  • Tga
  • Trans'L
  • Trans Val-d'Oise
  • Transavoie
  • Transdev Alsace
  • Transdev Alpes-Maritimes
  • Transdev Arles
  • Transdev Artésiens (ex-Les Autobus Artésiens)
  • Transdev ATCRB
  • Transdev Compagnie Axonaise
  • Transdev Dauphiné
  • Transdev Durance
  • Transdev Littoral Nord
  • Transdev Loir-et-Cher
  • Transdev Loiret
  • Transdev Manosque
  • Transdev Nord
  • Transdev Oise Cabaro
  • Transdev Pays d'Or
  • Transdev Picardie
  • Transdev Poitou-Charentes
  • Transdev Rhône-Alpes Interurbain
  • Transdev STAO (Société des transports par autocars de l'ouest[32])
  • Transdev Touraine
  • Transdev Trans Val de France
  • Transdev Var
  • Transdev Vaucluse
  • Transpérigord
  • Transports Bérard
  • Transports Frossard
  • Transports d'Ille-et-Vilaine et extensions (TIV)
  • Transports interurbains de la Sarthe
  • Tourisme Verney (TV)
  • Vea
  • Voyages Crolard
  • Voyages Dunand
  • Voyages Guichard
  • Voyages et transports de Normandie (VTNI)
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Communication

Fondation Transdev

La fondation Transdev a été créée en 2002 sous l'égide de la Fondation de France. Elle soutient des projets d'intérêt général qui promeuvent une approche citoyenne de la mobilité et qui développent le lien social[33].

Activité de lobbying

Auprès de l'Assemblée nationale

Transdev est inscrit comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale. L'entreprise déclare à ce titre qu'en 2015, les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement sont compris entre 250 000 et 300 000 euros[34].

Auprès des institutions de l'Union européenne

Transdev est inscrit depuis 2014 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Le groupe déclare en 2015 pour cette activité un collaborateur à temps plein et des dépenses d'un montant compris entre 25 000 et 50 000 euros[35].

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Notes et références

Voir aussi

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