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La famille de Brocas de Beaurepaire et Roche Court est une famille de la Noblesse britannique, entre les XIVe et XVIIIe siècles.
de Brocas de Beaurepaire | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | Ecartelé au 1 et 4 de sable au léopard lionné d'or (Brocas) ; au 2 et 3, de sable à deux léopards d'argent, posés l'un sur l'autre (blason de Marie des Roches). | |
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Demeures | Manoir de Beaurepaire, Manoir de Roche Court Hampshire (Angleterre) (1353-1873). | |
Charges | Valet du roi d'Angleterre valettus regis ; Écuyer tranchant de la reine d'Angleterre ; Chambellan de l'Echiquier ; Chambellan de la reine d'Angleterre ; Connétable d'Aquitaine ; Connétable de Bordeaux ; Maîtres des chevaux (de la Maison du roi d'Angleterre) ; Ambassadeur secret du roi d’Angleterre pour les préliminaires preliminary embassy ; Capitaine de Calais ; Capitaine de Sangatte ; Maître des chiens du roi Buckhound (en) (Equipage de Vénerie du roi d'Angleterre) ; Sheriff de comté ; Parlementaire chevalier de comté ; Lord-maire de Londres | |
Fonctions militaires | Écuyer (gentilhomme), Chevalier (chevalerie), Garde du corps du roi (King's Serjeant at Arms (en)) | |
Fonctions ecclésiastiques | Clerc du roi d'Angleterre, Chanoine, Recteur d'église, frère dominicain Ordre des Prêcheurs. | |
Preuves de noblesse | ||
Montres | 1er mai 1378 pour le roi d'Angleterre | |
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Ses membres eurent les titres de (Sir (noblesse)), Chevalier adoubé et d'Écuyer (gentilhomme), en anglais (Esquire (titre) et Armiger (en)). Seigneurs du Manoir de Beaurepaire et du manoir de Roche Court, dans le Hampshire[1]. Elle était une branche de la Maison de Brocas, seigneurs de Brocas en Aquitaine aux XIIe et XIIIe siècles[2].
Une branche de cette Maison était installée depuis au moins 1225 à Sault-de-Navailles[3]. Ruinée pour son attachement à la cause Plantagenêt, ces membres durent servirent dans l'armée anglaise des guerres d'Écosse entre 1296 et 1314. Son ancêtre principal était En'Arnaud de Brocas, valettus regis, chevalier mort en juin 1314 probablement lors de la bataille de Bannockburn. Son épouse était une demoiselle de Campagne, descendante de Bertrand-Raymond de Campagne, Sénéchal de l'Agenais pour le roi d'Angleterre[4]. Plusieurs membres de ces deux familles émigrèrent en Angleterre à partir de 1315 pour y faire souche. Elle servira loyalement la Maison Plantagenêt, rois d'Angleterre, au cours de la guerre de Cent Ans, puis pendant la période de la guerre des Deux-Roses. Elle sera également loyale à la Maison Stuart pendant la Révolution anglaise[5].
En 1729, Sir Richard Brocas, chevalier, d'une branche cadette, sera Lord-maire de Londres[6]. Une autre branche cadette ira s'installer à Dublin en Irlande[7].
La branche aînée des Brocas, héritière de Beaurepaire s'éteindra par les mâles en 1506 ; la branche aînée de la branche cadette, héritière de Beaurepaire, s'éteindra en descendance légitime en 1777[8].
Cette famille, issue de la Maison de Brocas en Aquitaine, s'est établie en Angleterre au XIVe siècle. Elle était possessionnée dans le sud de l'Angleterre, en Guyenne et à Bordeaux, près du Palais de l'Ombrière. Un de ses membres fonda une Chapellenie avec prébende dans l'Église Saint-Pierre de Bordeaux au cours du XIVe siècle[9].
L'auteur de cette famille est un cadet, En Arnaud de Brocas, valet de chambre du roi (écuyer) valettus regis[10]. Toutes les généalogies imprimées des Brocas de Beaurepaire, tant en Angleterre qu'en France avant cet Arnaud de Brocas, mort en Écosse en 1314, sont fausses et légendaires. En Arnaud de Brocas, sera nommé Bailli de l’Île d’Oléron, Bailli d'Agen, gardien du château royal de Tournon en Agenais, Avocat, magistrat du roi pour toute la Gascogne. Il sera tué probablement à la Bataille de Bannockburn en Écosse en 1314[11]. Ses enfants attestés seront : Jean (chevalier) et Bernard (clerc du roi)[12]. Un autre frère non attesté est connu : Arnaud de Brocas. Les trois frères seront alors envoyés à la Cour d'Angleterre pour leur éducation. Ils seront accompagnés d'autres cousins et parents. Pour subvenir à leur existence, le roi leur accorda l’Office des Registres de la Cour de Justice d’Agen[13].
L'aîné, Sir Jean de Brocas (c.a. 1298-1365), chevalier, sera Maître de la Cavalerie du roi (Master of the Horse (en)). Sir Jean de Brocas-Clewer sera adoubé Chevalier par le roi d'Angleterre pour actes chevaleresques, lors de la Bataille de L'Écluse (1340). Il était possessionné dans le Berkshire, Hampshire, Surrey, Kent et Sussex. Il sera également connétable de la prison de Nottingham entre 1336 et 1344, charge qu'il ne gardera pas.
Son fils cadet, Sir Bernard de Brocas (c.1330 - 1395), seigneur de Beaurepaire, Hampshire (en), chevalier, formera la branche des Brocas de Beaurepaire de Roche Court. Bernard sera Maître de la cavalerie du roi d'Angleterre comme son père. Il sera également Maître héréditaire des chiens Buckhound (en) de Vénerie du roi d'Angleterre (Master of the Buckhounds (en))[14]. Bernard de Brocas, chevalier, sera compagnon du prince de Galles Édouard de Woodstock dit le Prince Noir. Il est le personnage le plus connu de cette branche. Il est en 1363, connétable d'Aquitaine pour le roi d'Angleterre[15]. Son gisant est dans l'Abbaye de Westminster.
Maître Bernard de Brocas (†1368), le second frère, est un ecclésiastique. il est clerc du roi et Magister ou Maître ès Arts d’une Université inconnue. Il est déjà Recteur de l'église Saint Nicolas de Guildford en 1324. Il tiendra de nombreux postes dans l'administration du duché d'Aquitaine au Palais de l'Ombrière à Bordeaux. Au début de sa carrière, en 1339-1340, il apparaît dans les Mentions de dispositions maritimes consignées dans le compte de Bernard Brocas, contrôleur du 3e compte du lieutenant du connétable. Il achète en 1353 avec son frère aîné Jean dans le Hampshire en Angleterre, le domaine de Beaurepaire. En 1357, il est gardien et exécuteur du sceau et du contre-sceau du roi d’Angleterre à Bordeaux[16]. « Monseigneur » Maître Bernard de Brocas, clerc du roi, est Chanoine du Chapitre de la Cathédrale de Chichester de la Sainte Trinité en Angleterre. Entre 1361 et 1362, il est Commissaire du roi pour prendre et recevoir les comptes, profits et émoluments de la seigneurie d’Aquitaine. Il est alors installé à Poitiers pour recevoir les comptes du Poitou. Il servira la couronne anglaise aussi bien en Aquitaine qu’en Angleterre. Nous savons qu’il était possessionné à Bordeaux dans la grande rue Saint Maixant et dans la mouvance du Chapitre de la Cathédrale Saint-André de Bordeaux. Il avait racheté les fiefs de Pierre de Moyssiet en 1364. Il fonda également une Chapellenie avec prébende, nommée chapelle « Bernard du Brocars » dans l’église Saint Pierre de Bordeaux, attachée à une maison et ses droits près de la rue St Rémy à Bordeaux. Mort en 1368, son gisant dans l’église St Nicolas de Guildford a disparu aujourd’hui[17].
Le dernier des trois frères, Arnaud de Brocas, était lui aussi valet du roi d'Angleterre (King's valet)[18]. Il était en 1320, le lieutenant de son oncle, Arnaud de Brocas, Bailli de Villeréal et Agen[19]. Arnaud échappera de peux à la mort lors de l’attaque du siège de la baillie de Villeréal[20]. Il était serviens (Écuyer) du roi d’Angleterre en 1330, date à laquelle, il était aussi Maître des chevaux (Master of the horse) du Prince Jean d’Eltham (en), second fils d’Édouard II[21].
Tous navigueront entre l'Aquitaine et l'Angleterre tout au long de la guerre de Cent Ans. Présents lors de la Bataille de Crécy en 1346, les chevaliers Jean (père), Olivier (fils aîné), Bernard (cadet) et leur cousin Menaut II de Brocas seront tous au service du roi d'Angleterre. Ils combattront également tous à la Bataille de Poitiers où Sir Bernard de Brocas participa à la capture du roi de France Jean II le Bon[22]. Sir Bernard de Brocas sera présent en 1367 lors de la Bataille de Nájera en Espagne.
Elle posséda des terres près de Windsor, Clewer et du Collège d'Eton, qui furent ensuite vendues au roi pour son château de Windsor. Brocas Park, près d'Eton, le long de la Tamise, face au Château de Windsor, en est le souvenir toujours actuel. Le Berkshire (première acquisition en Angleterre attestée le 14 juin 1321), le Hampshire et le Surrey sont les principaux lieux de résidence de cette famille[23]. En 1729, Sir Richard Brocas sera Lord-Maire de Londres[24]. Au XVIIIe siècle, elle était une des dix plus anciennes familles nobles du Hampshire. Elle possédera durant trois siècles la charge héréditaire de Master of the Buckhounds, Maître des chiens de Vénerie du roi d'Angleterre (équivalent à Grand veneur de France)[25]. Sir Jean de Brocas et son fils Sir Bernard de Brocas seront également Maître des chevaux Master of the Horse (équivalent à Grand écuyer de France) entre 1360 et 1388.
À son apogée au XIVe siècle, elle vacille en 1400 par la décapitation à Londres de Sir Bernard II de Brocas de Beaurepaire de Roche Court (c. 1354 - 5 février 1400), chevalier. Il avait participé à la conspiration qui souhaitait restaurer Richard II sur le trône, déposé par Henri IV (roi d'Angleterre) lors du Soulèvement de l'Épiphanie. Les différentes branches traverseront, dans les rangs de la noblesse, les péripéties de l'histoire du Royaume-Uni jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Une première branche aînée, seigneur de Beaurepaire, s'éteindra avec William Brocas de Beaurepaire de Roche Court, mort en 1506. Sa fille Edith Brocas de Beaurepaire (†1577), épousera Ralph Pexall (†c.a 1540). Leur petite fille, Anne Pexall de Beaurepaire de Roche Court (†c.a 1591) épousera son lointain cousin, Bernard Brocas de Horton (†1589), de la branche cadette issue de Bernard Brocas d'Alton et de Bradley (†avant 1432), dernier fils de Sir Bernard Brocas de Beaurepaire de Roche Court (†1400), chevalier.
Cette deuxième branche de Brocas, seigneurs et héritiers de Beaurepaire, s'éteindra par les mâles légitimes en 1777 avec le décès de Bernard Brocas de Beaurepaire, après 460 ans de présence en Angleterre[26]. Son tombeau se trouve dans la Chapelle de Brocas, en l'église St James' Church, Bramley (en) dans le Hampshire. Il avait épousé en premier une demoiselle Reeve, sans postérité, puis en second mariage, Harriett Hunter (épouse Brocas), de Beech Hill, décédée en 1819 sans postérité[27].
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Cette branche de Brocas de Beaurepaire donnera à l'Angleterre des Maîtres de la Cavalerie du roi ; des Connétables forestiers de Windsor ; des Connétable des châteaux, des geôles et des parcs du roi ; un Capitaine de Calais ; un Contrôleur de Calais ; un Connétable d’Aquitaine ; un Contrôleur du connétable de Bordeaux ; un connétable de Bordeaux ; un Ambassadeur privé du roi d'Angleterre lors des négociations de mariage avec Pierre Ier de Castille[28]. Mais encore un Chambellan de la Reine ; un Écuyer tranchant de la Reine ; un Chambellan de l’Échiquier ; un Notaire des chantiers du roi d'Angleterre ; Un Maîtres des chiens de chasse du roi.
Toutes les généalogies imprimées des Brocas de Beaurepaire, tant en Angleterre (Visitations et College of Arms), qu'en France, avant Arnaud de Brocas, mort en Écosse en 1314, sont fausses et légendaires. L'implantation des Brocas de Beaurepaire de Roche Court en Angleterre en 1066 est une pure invention. Elle doit être définitivement abandonnée, malgré les publications de nombreux auteurs anglais et français jusqu'à nos jours.
Au XIXe siècle, Montagu Burrows, historien anglais (27 octobre 1819 - 10 juillet 1905)[29], auteur anglais de l'histoire de cette branche "anglo-gasconne" avait déjà dénoncé cette légende et prouvé l'installation de ces derniers en Angleterre au XIVe siècle. Comment une famille de gentilshommes de Gascogne, inconnue en France, peut avoir un gisant dans une chapelle de l’Abbaye de Westminster, aux côtés des rois d’Angleterre ? Comment justifier un tel statut au XVIIe siècle pour les membres de cette famille qui devaient répondre de l’origine de leur noblesse anglaise depuis plus de trois siècles ? Cette famille n’était pas la seule en Angleterre à entretenir la douce idée que ses ancêtres « étaient arrivés avec Guillaume le Conquérant ». Comme le détaille très bien l’auteur de la biographie en anglais de cette famille, l’ensemble des autorités anglaises et françaises ont accepté, publié et recopié à volonté la « Légende des Brocas passé en Angleterre en 1066 avec Guillaume le Conquérant ! » sans jamais broncher[30]. Cette légende a été rajouté tardivement, au milieu du XVIIIe siècle, lors d'une restauration, au-dessus du gisant de Sir Bernard Brocas à Westminster. Il n’y a aucune trace, dans aucun registre, tant anglais que français, d’un Brocas en Angleterre durant la conquête de l'Angleterre, ni durant deux cent cinquante ans après la « Conquête de Guillaume en 1066 ».
En revanche, leurs Manoir, notamment celui de Beaurepaire, à Sherborne-St John dans le Hampshire, détenus à partir du XIVe siècle, furent jadis la propriété de Normands[31] et de Poitevins[32] arrivés avec Guillaume le Conquérant en 1066. Il en sera de même pour les familles qui contractèrent des alliances avec les Brocas à cette même époque ; ces dernières descendaient de compagnons de Guillaume le Conquérant. En conclusion, cette légende est bien le raccourcie de faits en partie réels mais inexacts. En l’absence d’archives et de documents au XVIIe siècle, la « Geste ou Légende de Brocas » était certainement la plus efficace des façons de transmettre une histoire orale, même approximative, de génération en génération.
Cimier : Une tête de Maure décapitée de profil, surmontée d’une couronne à l’antique d’or[34].
Tenant compte des dates, entre 1337 et 1453, pendant lesquelles a eu lieu la Guerre de Cent Ans, on peut comprendre les liens des premiers membres de cette famille de Brocas, d’origine landaise, avec les Plantagenêt, roi d’Angleterre et Duc d'Aquitaine. La majorité des informations sont attestées dans les Rôles Gascons et aux National Archives de Londres (Public Record Office).
Sir Jean de Brocas-Clewer (†15 janvier 1365) :
Pour Sir Bernard Ier de Brocas de Beaurepaire, chevalier (†1395) :
La première mention d'un membre de cette famille remonte à Guillaume du Broca [de Brocas] en 1047[43]. Au début du XIIe siècle, entre 1092 et 1106/1107, Guillaume-Amanieu de Brocas "Le Croisé", sa femme Béliarde et leur fils Arnaud Ier de Brocas donnent le quart de la dîme de la villae de Maurans, dans la paroisse de Brocas en Marsan, à l’Abbaye de Saint-Sever[44]. Cette famille est rapidement attestée dans l'Entre-deux-Mers à Duras aux côtés des Bouville, vicomtes de Bézaumes[45]. Puis, à partir de 1163, parmi les jurats nobles de La Réole[46]. La forme de son nom aura de nombreuses variantes au cours des siècles[47].
C'est au début du XIIIe siècle, en 1242, qu'une branche de cette Maison de Brocas, représentée par Guillaume-Arnaud de Brocas et son fils et héritier Arnaud de Brocas sont attestés en Chalosse à Sault-de-Navailles[48]. Ils tiennent pour le compte d'Henri III (roi d'Angleterre) le Château de Sault et son village, dont ils sont bourgeois et magistrats nobles. Cette branche est réputée pro anglais pendant la guerre de Cent Ans. La pétition de 1252 contre Simon V de Montfort, Lieutenant du roi d'Angleterre en Aquitaine, montre que le château ou le village de Sault (ou les deux) étaient, au moment de cette pétition, aux mains de la famille de Brocas qui avait des terres ici, et dont la Maison ou clan (genus eorum) était installée dans cette ville[49]. Cette branche de Brocas était à Sault-de-Navailles depuis au moins l’époque où Richard, comte de Cornouailles, fut Sénéchal en 1225[50]. Expulsés de Sault-de-Navailles et spoliés par le seigneur de Navailles, époux de Marie-Bertrand de Sault, nous les retrouvons dans le voisinage proche à (Orthez)[51] et autour de l'Abbaye de Saint-Sever où cette famille noble possédait de très longue date des caveries (seigneuries de chevaliers) et des Dîme[52]. Cette branche de Gascogne restait étroitement en relation avec la Guyenne au service du roi d'Angleterre car un membre de cette famille, Jean II de Brocas, est attesté en 1277 à Bordeaux au service d'Edouard Ier, dont il était son valet (valettus regis, écuyer)[53].
Au début du XIVe siècle, Guillaume-Arnaud II de Brocas (†1341) et son parent Arnaud de Brocas, valettus regis (†1314 en Ecosse) servent dans l'Armée d'Écosse du roi d'Angleterre pour les Guerres d'indépendance de l'Écosse[54]. Arnaud de Brocas sera tué à la bataille de Bannockburn en Ecosse. Ses enfants (Jean, Bernard, Arnaud), orphelins, seront alors envoyés comme "valettus regis" (Valet de la chambre du roi, écuyer) au service de la Maison du roi à Londres et dans des facultés pour devenir clerc du roi. Cette mort au combat d'Arnaud de Brocas précipitera l'installation de ses enfants orphelins en Angleterre à partir de 1321, sous la protection d'un autre gascon, Olivier de Bordeaux[55].
En France, l'héritier de Guillaume-Arnaud de Brocas (†1341) est son fils aîné Menaud II de Brocas[56]. Ce dernier sera présent à la Bataille de Crécy ainsi qu'à la Bataille de Poitiers comme garde du corps du roi Edouard III[57]. Les Brocas en Aquitaine resterons loyaux à la couronne anglaise, puis rentreront alors au service des comtes de Foix-Béarn, de la Maison d'Albret et de la Couronne de France[58].
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De sable (héraldique) au léopard lionné (Lion (héraldique) d'or.
Cimier : Une tête de Maure décapitée de profil, surmontée d’une couronne à l’antique d’or[59].
La Seigneurie de Brocas, en Marsan, est attestée en possession de cette famille au XIIe siècle[60]. Depuis 1225, cette branche de Brocas, possède le Château de Sault XIIIe siècle et le bourg dont ils sont les magistrats nobles[61]. D'après François Roger de Gaignières, ils sont parents avec Marie-Bertrand, héritière de la seigneurie de Sault (Sault-de-Navailles )[62]. Au XIVe siècle, cette famille est seigneur du Brocas à Montaut (Landes)[63]. Autour de Saint-Sever, différents membres de cette famille sont seigneurs caviers (chevaliers)[64]. Ils tiennent les caveries (maisons nobles dans les Landes avec Droit seigneurial) de Saint Sarrian près de Saint-Sever ainsi que la Caverie de Labarthe à Mugron[65]. Ils tenaient également au XIVe siècle les fiefs de Lux à Bougue, de Couget à Pujo-le-Plan, de Guanzon, de Saint Barbe et de Sanboet à Bretagne-de-Marsan[66]. Une branche, possédera la Caverie de Bouheben à Aubagnan, au moins du XVIe siècle au XVIIIe siècle[67].
Office attestés tenus pour la Maison Plantagenêt, roi d'Angleterre, en Aquitaine aux XIIIe siècle et XIVe siècle :
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