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Le tourisme dans les Vosges a, depuis le XIXe siècle, ses lettres de noblesse de « tourisme familial »[1] du fait des activités praticables dans le département, surtout dans la partie montagneuse du Massif des Vosges, mais il exprime aujourd’hui plus largement son éventail de possibilités d’accueil en valorisant ses sites et en faisant valoir son histoire et son patrimoine industriel[2].
Les Vosges étant en effet le deuxième département le plus boisé de France métropolitaine (à la suite de la tempête dans les Landes en 2009), elles offrent des possibilités de balades et de randonnées en forêt et en montagne très nombreuses, que ce soit à pied, à vélo ou à cheval.
Le tourisme est aussi fortement présent dans les Hautes-Vosges durant la saison hivernale grâce aux différents domaines skiables, la plaine des Vosges quant à elle joue la carte du tourisme thermal, célèbre notamment par ses eaux minérales (Contrex et Vittel).
Avant le XIXe siècle, le territoire correspondant actuellement au département des Vosges n'était pas une importante zone de passage, car peu de cités ou de centres intellectuels au rayonnement important auraient pu y attirer les visiteurs en grand nombre. Toutefois, cinq facteurs étaient attractifs : les eaux thermales, depuis l'Antiquité ; la présence d'abbayes — notamment celles d'Étival, de Senones et de Moyenmoutier — ; le développement des sciences au service de l'économie dans la seconde moitié du XVIIIe siècle ; la découverte des montagnes sous l'influence de Jean-Jacques Rousseau ; puis le goût pour le voyage qui s'est répandu à l'époque du romantisme[A 1].
Le passage de voyageurs célèbres dans les villes thermales vosgiennes a commencé très tôt. Au tout début du XVIe siècle, l'érudit et réformateur Joachim Camerarius (1500-1574) est l'un de ces nombreux Allemands qui fréquentaient les bains de Plombières, cherchant la guérison de leurs maux[3]. Montaigne, quant à lui, est passé par les Vosges en 1580 lors de son périple vers la Suisse, l'Allemagne et l'Italie. Il traversa Domrémy, Neufchâteau, Mirecourt, séjourna à Plombières puis quitta les Vosges par Bussang[4]. Enfin, on peut noter un autre hôte illustre de Plombières en la personne de Voltaire qui y vint une première fois en 1729, puis en 1754, pour y rejoindre le marquis d'Argental et son épouse[5].
Les abbayes vosgiennes ont également attiré des voyageurs, notamment dans le cadre de recherches historiques. Par exemple, dom Ruinart, collaborateur de Mabillon, entreprit un voyage en 1696 en Lorraine et en Alsace, en vue de consulter les archives d'églises, d'abbayes et de couvents[6]. Pour les monuments religieux, on peut aussi trouver trace de passages dans les dessins du Père bénédictin Gabriel Bucelin (1599-1681). Durant ses voyages il a réalisé un journal agrémenté de dessins d’abbayes, notamment celui du Mont-Saint (mont Saint-Romaric, appelé Mont-Sanctus) le , alors qu’il était guidé par Colomban, moine de Luxeuil.
Voltaire passa quant à lui à l'abbaye de Senones. À la cour de Lunéville, il demanda à dom Calmet l'autorisation de pouvoir s'entretenir avec lui et travailler dans la bibliothèque de l'abbaye, ce qu'il fit en 1754[7]. Enfin, en 1787, dom Pierre Tailly séjourna également à l'abbaye de Senones et visita avec son abbé les environs[8].
Dans le cadre de l'inventaire des ressources de la région dans des buts économiques, les Vosges ont attiré des scientifiques durant la seconde moitié du XVIIIe siècle. On cherchait alors à analyser les propriétés des eaux thermales ou localiser les mines possibles[A 2]. Les savants voulaient écrire une « histoire naturelle » de la Lorraine, comme Sivry qui publiait en 1782, un Journal d'observations minéralogiques, couronné par la Société royale des sciences de Nancy[9]. Le comte de Tressan, quant à lui, avait montré aux naturalistes l'intérêt de recherches minéralogiques dans les Vosges, qui étaient, disait-il, au moins aussi riches que les Pyrénées où des recherches avaient déjà été entreprises[A 3].
Le XIXe siècle est le siècle de ce qui a été appelé la fièvre thermale et il n'est pas rare de lire que ce sont les stations de Vittel, Contrexéville, Bains-les-Bains, Bussang et Plombières qui firent découvrir les Vosges[10].
Cependant, jusqu'à l'arrivée du chemin de fer, en 1857 à Épinal, l’état des transports rendait difficile et longs tous les déplacements vers le département des Vosges. Avec la Compagnie des chemins de fer de l'Est, Paris n'est plus qu'à une dizaine d'heures de voyage d'Épinal alors qu'il fallait presque deux jours en empruntant la malle-poste[11]. L'arrivée du chemin de fer permet le développement de structures hôtelières modernes bâties à proximité des gares et favorise les excursions[12]. Au même moment, paraissent les premiers guides de voyages à l'usage des touristes, ceux publiés par Louis Hachette dans le cadre de la Bibliothèque des chemins de fer, créée en 1853 et qui deviendront les célèbres Guides Joanne ou le Guide pittoresque du touriste et du baigneur de Luxeuil, de Plombières et de Bains, dans la partie montagneuse des Vosges édité par Humbert en 1865.
Gérardmer est la première ville française à se doter d'une structure dédiée au tourisme en inaugurant le 22 juillet 1875 le Comité des promenades de Gérardmer[13], ancêtre des syndicats d'initiative.
En 1904, la ville d'Épinal se dote à son tour d'une Société des promenades et édite dès 1909 un guide : Épinal, centre des excursions dans les Vosges, son origine, ses promenades[14]. L'un de ses principaux membres se trouve être Paul Testart, imprimeur-libraire et éditeur de cartes postales. Le support de la carte postale a contribué à l'attractivité des Vosges. À l'instar d'Épinal, le comité déodatien des sentiers et promenades est fondé par un photographe, Adolphe Weick, actif éditeur de cartes postales touristiques. D'autres Sociétés des promenades réparties dans le département balisent leurs chemins et publient leur guide de randonnées pour attirer les visiteurs[15].
Rarement pratiqué avant 1910 dans le département français des Vosges[16], le ski se développe grâce aux efforts du Club alpin français, du Touring club de France et à la création à Gérardmer, d'une école de ski militaire[17]. Gérardmer sera même candidate pour être le site des premiers Jeux olympiques d'hiver. Les skieurs sont très vite nombreux puisqu'en 1935 la Fédération française de ski des Vosges compte 3 500 adhérents[18].
Enfin, cette fin de siècle voit le développement des tourismes vert, historique, de mémoire et l'apparition du tourisme industriel.
La forêt vosgienne couvre certes la moitié de la surface du département[19], mais le relief montagneux ne représente lui qu’environ un tiers du plateau lorrain. Cette particularité explique la diversité des paysages et des sites de part et d’autre de la ville d’Épinal : à l’ouest des collines et plaines, et à l’est les montagnes dont la plus élevée est située au cœur même du parc régional des Ballons. Les fonds de vallées serpentant dans quatre bassins fluviaux[20].
On distingue 3 parties essentielles : à l’ouest la plaine, au centre la Vôge, à l’est la montagne[21].
Le département des Vosges connaît un climat semi-continental. Son relief, l'altitude et l'orientation nord-sud du massif qui arrête les nuages venant de l'ouest explique le niveau des précipitations[22], mais « dans un contexte de réchauffement climatique et de raréfaction des ressources en eau (sécheresse et aléas climatiques), les Vosges disposent d'un atout indéniable pour l'avenir… »[23].
En outre, les reliefs et les conditions climatiques très contrastées ont contribué à la richesse de la flore du massif des Vosges[24].
Le réchauffement climatique global, confirmé à l’échelon régional, a permis de constater que « la température mesurée a augmenté de 1,2 °C sur la période 1899-2007, ce qui équivaut pour le climat lorrain à un glissement de 200 à 300 km vers le sud. Il apparaît que l’évolution possible des températures moyennes en Lorraine serait de + 3,6 °C en 2080 (par rapport à la période 1971-2000), avec des contrastes saisonniers importants. La température moyenne estivale pourrait connaître une hausse de + 5 °C en 2080. En Lorraine, cela pourrait se traduire par une baisse de fréquentation des domaines skiables (à la suite d'une diminution de l’enneigement) et une augmentation de la fréquentation des lieux de vacances (campings par exemple) en été[25]. »
La diversification des moyens de transport est devenue une réalité :
Dans le sillage de l'irlandais Colomban qui fonde aux portes des Vosges un monastère à Luxeuil en 590[35], ou de Romaric qui fonde en 620 l'Abbaye du Saint-Mont, durant tout le Moyen Âge et jusqu'à la Révolution, les Vosges compteront une multitude d’abbayes, de couvents, de monastères et de prieurés[36]. On y trouvait des Bénédictins, des Dominicains, des Prémontrés, des Capucins ou des Cisterciens.
Seul lieu de combat de montagne sur territoire français lors de la Grande guerre, le massif vosgien garde encore visible les stigmates des rudes combats qui s'y sont déroulés.
En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, la Moselle est annexée au Reich allemand tandis que les trois autres départements de Lorraine (Meurthe-et-Moselle, Meuse et Vosges) restent français mais occupés par les Allemands. La Résistance locale se voit renforcées par l'afflux de réfractaires du service du travail obligatoire (STO) mais les troupes nazies, dès fin août 1944, appuient leur lignes de défense sur les contreforts du massif et instaurent une féroce répression contre maquisards et population civile.
Les Journées européennes du patrimoine (JEP) permettent aux visiteurs d'accéder à près de 120 sites, dont de nombreux lieux habituellement fermés au public[37].
Les journées nationales de l'archéologie (JNA) sont l'occasion de visites guidées par des spécialistes de sites peu connus, tels que le site archéologique des Fossottes[38] ou les Hautes-Mynes du Thillot[39].
Tous les ans, en octobre, la Fédération des sociétés savantes des Vosges organise les Journées d'Études Vosgiennes ; trois jours de conférences et de visites consacrées à une ville du département[40].
Le premier musée départemental des Vosges fut inauguré à Épinal en 1829.
Le savoir-faire des différents métiers d’art a permis des réalisations concourant à la conservation du patrimoine vosgien et des créations contemporaines accessibles au public. L’exemple des facteurs d’orgues est particulièrement représentatif depuis longtemps[55], mais on note aussi des artistes qui ont enrichi notre patrimoine dans de nombreux domaines, comme :
Le Label « Entreprise du patrimoine vivant » (EPV) a été attribué à 9 entreprises dans les Vosges, sur 1247 entreprises en France en 2015. Cette distinction récompense les entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d'excellence[59],[60].
Expérimenté dans le Pays des Vosges saônoises et en Déodatie, le parc naturel régional des Ballons des Vosges propose un nouveau programme délibératif sur le Patrimoine Culturel Immatériel en partenariat avec une communauté de communes haut-rhinoises[61].
Le tourisme d'affaires dans les Vosges semble essentiellement axé sur le tourisme, l’événementiel[62]… Des sociétés spécialisées proposent dans le département l'organisation de séminaires d'entreprise et Team building, à Gérardmer, La Bresse, Le Ménil, Vittel, etc.
Le développement du tourisme d'affaires et la communication événementielle de groupes, appelés également « MICE » (Meetings, Incentive, Conventions, Events) : séminaires (enseignement), congrès (événements professionnels), salons, festivals… est en récession en Lorraine comme partout en France[63].
Voici une liste non exhaustive des produits et spécialités vosgiennes :
Les « dîners insolites du patrimoine »[68] sont une initiative née en 2010 dans les Vosges[69], étendue par la suite à d'autres localités de Lorraine et des régions limitrophes : le temps d'une week-end, entre mai et décembre, plusieurs dizaines de musées, châteaux, entreprises et monuments historiques, exceptionnellement ouverts au public, accueillent dîners gastronomiques[70], dégustations et concerts.
Les bières :
Quatre stations thermales, déjà fréquentées par les Romains, sont toujours actives dans la plaine et la région de la Vôge.
Le département des Vosges a compté d'autres stations thermales ou hydro-minérales, aujourd'hui disparues, et qui restent d'intéressants lieux de promenades.
Le canal de l'Est, maintenant appelé canal des Vosges, percé entre 1875 et 1887 pour désenclaver le département des Vosges après la défaite de 1870 est un axe prisé par les plaisanciers[73]. Le tronçon vosgien possède trois ports de plaisance : Charmes, Épinal et Fontenoy-le-Château dotés d'aménagements et de points-service pour les plaisanciers ainsi qu'une dizaine de haltes fluviales plus sommairement équipées[74]. Le port de Fontenoy-le-Château possède même une base de location de maison flottantes. Les écluses ont été automatisées pour rendre la navigation plus facile.
On peut y observer quelques ouvrages spécifiques comme le pont tournant de Thunimont, sur la commune d'Harsault, la tranchée de Fontenoy-le-Château ou la chaîne des quinze écluses de Golbey[75].
En 2012 le patrimoine naturel est préservé dans les hautes Vosges, avec le massif vosgien[76] de 26 387 hectares[77], à travers un parc naturel régional (PNR)[78], 6 réserves naturelles et 30 sites Natura 2000[79].
Le massif vosgien recèle de nombreux lacs, plans d’eau, étangs, rivières, cascades… Les nombreux lacs sont majoritairement artificiels à l’exception de quelques grands lacs comme Gérardmer, Longemer et Retournemer[80].
Le dense réseau de sentiers balisés par le Club vosgien permet de les contempler depuis nombre de promontoires rocheux de grès ou de granit émergeant des forêts de résineux. De même la curiosité géologique du champ de roches de Barbey-Seroux mérite d'être découverte au milieu de sa forêt.
Le département compte en effet 4 000 km de sentiers pédestres — dont 500 km de sentiers de grande randonnée —, 1 000 km de sentiers VTT, 160 km de véloroutes et voies vertes[79].
Randonnée pédestre - Randonnées de plusieurs jours en roulottes - Pêche - Sports nautiques - Sports aériens - Parcs animaliers - Escalade - Cyclisme / Cyclo-Tourisme - Ski de fond - Sorties raquettes - Sports mécaniques - Golfs...
Il existe plusieurs domaines skiables, cette liste recense toutes les stations du massif vosgien.
Sur les pentes vosgiennes, il est possible de pratiquer la plupart des activités sur neige (ski alpin, snowboard, ski de fond).
En 2013, parmi les quinze jardins labellisés « jardin remarquable » en Lorraine[84], cinq se trouvent dans les Vosges : les jardins de l’Abbaye Notre-Dame d'Autrey, le jardin botanique de Gondremer, les jardins de Callunes, le jardin d'Ode et le jardin d'altitude du Haut Chitelet[85]. Le jardin de Berchigranges, avec 11 500 entrées en 2013, et le jardin d'altitude du Haut Chitelet, avec 9 096 visiteurs la même année, figurent parmi les sites les plus populaires du département[86], mais toutes les données ne sont pas disponibles. À signaler aussi le parc thermal de Vittel, le parc du château d'Épinal, la roseraie de la maison romaine d'Épinal, entre autres.
Plusieurs arboretums sont présents dans le département dont l'arboretum de la Hutte à Claudon ; l'arboretum de la forêt d'Épinal, l'arboretum de Xertigny, au Château des Brasseurs...
Au , 158 hôtels offraient 3 661 chambres, tandis que 69 terrains de camping disposaient de 5 908 emplacements[87].
Les Gîtes de France annoncent en 2014 détenir dans les Vosges un parc de 594 locations et de 73 chambres d'hôtes[88].
Le pont du Metty à La Bresse.
Selon le recensement général de la population du , 9,2 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.
Ce tableau indique les principales communes des Vosges dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.
Commune | Population SDC | Nombre de logements | Résidences secondaires | % résidences secondaires |
---|---|---|---|---|
Xonrupt-Longemer | 1 587 | 1 320 | 651 | 49,36 % |
Ventron | 927 | 800 | 369 | 46,06 % |
La Bresse | 4 716 | 3 893 | 1 611 | 41,39 % |
Ban-sur-Meurthe-Clefcy | 965 | 690 | 274 | 39,69 % |
Corcieux | 1 661 | 1 133 | 387 | 34,16 % |
Le Tholy | 1 596 | 1 126 | 378 | 33,52 % |
Bussang | 1 612 | 1 166 | 382 | 32,76 % |
Gérardmer | 8 700 | 6 707 | 2 141 | 31,92 % |
Bains-les-Bains | 1 337 | 996 | 289 | 29,03 % |
Le Ménil | 1 177 | 773 | 220 | 28,42 % |
Plombières-les-Bains | 1 913 | 1 443 | 372 | 25,77 % |
Saint-Maurice-sur-Moselle | 1 494 | 981 | 215 | 21,89 % |
Plainfaing | 1 826 | 1 198 | 231 | 19,28 % |
Saulxures-sur-Moselotte | 2 796 | 1 561 | 250 | 16,02 % |
Cornimont | 3 671 | 2 040 | 263 | 12,90 % |
Fraize | 3 053 | 1 783 | 228 | 12,77 % |
Le Val-d'Ajol | 4 098 | 2 247 | 234 | 10,41 % |
Sources :
Selon des chiffres de 2010, le département accueille plus de 2,5 millions de visiteurs dans les sites et activités à vocation touristique[90].
Globalement la clientèle touristique est française à environ 65 %, en provenance principalement de Paris, d'Île-de-France, du Nord-Pas-de-Calais et du Grand Est. Les étrangers - environ 35 % – viennent majoritairement des Pays-Bas, de Belgique , du Luxembourg et d'Allemagne, avec des disparités selon le mode d'hébergement[90].
En 2012 on enregistre 23,1 % de nuitées étrangères pour les hôtels classés tourisme[91]. Arrivent en tête la Belgique (8 % des nuitées totales), l'Allemagne (3 %) et les Pays-Bas (3 %). Dans les campings, les nuitées étrangères sont plus nombreuses (53 %) et se répartissent principalement entre les Pays-Bas (37 % des nuitées totales), l'Allemagne (13 %) et la Belgique (6 %). Pour les meublés de tourisme labellisés Gîtes de France, les nuitées étrangères (18 %) progressent de 3 points par rapport à 2011. La Belgique (7 % des nuitées totales) précède les Pays-Bas (3 %) et la Slovaquie (2 %).
Le nombre de fleurs (de 1 à 4) obtenues est indiqué entre parenthèses , consulté le 19 octobre 2014.
En 2014, le département compte 28 structures d'accueil, d'information et de promotion du tourisme : 20 offices de tourisme, 7 syndicats d'initiative et 1 point Info Tourisme[102].
Avec le nouveau classement qui remplace les étoiles par trois catégories, l'office de tourisme de Gérardmer devient en 2013 le premier de Lorraine à être classé en catégorie I. Il emploie quinze personnes[103].
Dans le département des Vosges, ce sont près de 12 000 emplois qui sont liés au secteur touristique[104]. Dans les Hautes-Vosges les emplois touristiques représentent 7,3 % de l'ensemble des emplois[105], dont la moitié dans le secteur de l'hébergement. Comme dans le reste de la Lorraine, on observe une forte augmentation en juillet et en août, complétée ici d'une seconde saison touristique pendant les mois de janvier, février et mars.
Dans la France des années 1980, la communication explose dans tous les domaines, malgré les premières alertes économiques[106].
Localement, le déferlement médiatique lié à l'affaire Grégory à partir de 1984 est perçu comme une menace pour l'image des Vosges et une première campagne de communication nationale est lancée en 1988 avec RSCG[90].
L'émergence des technologies de l'information et de la communication, notamment la constitution de bases de données touristiques, puis plus particulièrement l'essor d'Internet dans les années 1990, ouvrent de nouvelles perspectives[90].
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