Montfermeil
commune française du département de la Seine-Saint-Denis De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Montfermeil est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.
Montfermeil | |||||
L'hôtel de ville, en . | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-Saint-Denis | ||||
Arrondissement | Le Raincy | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand Paris - Grand Est |
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Maire Mandat |
Xavier Lemoine (VIA) 2020-2026 |
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Code postal | 93370 | ||||
Code commune | 93047 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montfermeillois, Montfermeilloise | ||||
Population municipale |
27 980 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 5 134 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 54′ 00″ nord, 2° 34′ 00″ est | ||||
Altitude | 116 m Min. 62 m Max. 117 m |
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Superficie | 5,45 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tremblay-en-France | ||||
Législatives | 12e circonscription de la Seine-Saint-Denis | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.ville-montfermeil.fr | ||||
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La ville se situe à 15 km à l’est de Paris, sur le flanc sud du plateau portant la forêt de Bondy.
Montfermeil se situe sur un point culminant de la Seine-Saint-Denis, limitrophe de la Seine-et-Marne, et se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, dans son unité urbaine, ainsi que dans la zone d'emploi et dans le bassin de vie de la capitale[I 1].
La ville est limitrophe de Clichy-sous-Bois au nord-ouest ; Coubron au nord ; Gagny au sud-ouest ; Chelles au sud-est ; Courtry au nord-est formant un quadripoint avec Chelles et Coubron.
Clichy-sous-Bois | Coubron | Courtry (quadripoint) | ||
Clichy-sous-Bois Gagny |
N | Chelles | ||
O Montfermeil E | ||||
S | ||||
Gagny | Chelles | Chelles |
La superficie de la commune est de 5,45 km2 ; son altitude varie de 62 à 117 mètres[1].
Aucun cours d'eau ne draine ma commune.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 691 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuilly-sur-Marne à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,1 | 1,9 | 4 | 6,2 | 9,8 | 13,1 | 15,1 | 14,7 | 11,2 | 8,5 | 5 | 2,6 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 4,9 | 5,4 | 8,5 | 11,5 | 15,1 | 18,4 | 20,7 | 20,4 | 16,6 | 12,7 | 8,1 | 5,4 | 12,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,7 | 9 | 13,1 | 16,8 | 20,4 | 23,8 | 26,2 | 26,2 | 22 | 16,9 | 11,3 | 8,1 | 16,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−17 17.01.1985 |
−12,5 08.02.1991 |
−9,5 13.03.13 |
−4,3 06.04.21 |
−0,6 06.05.19 |
4 04.06.01 |
7,5 31.07.15 |
5 30.08.1986 |
1,5 30.09.18 |
−4,5 30.10.1997 |
−8,7 24.11.1998 |
−8,9 29.12.1996 |
−17 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,6 28.01.02 |
21,4 27.02.19 |
26,9 31.03.21 |
29,9 20.04.18 |
33,1 27.05.05 |
38,3 27.06.11 |
42,5 25.07.19 |
40,5 12.08.03 |
36,3 08.09.23 |
29,7 03.10.11 |
22,5 08.11.15 |
18 07.12.00 |
42,5 2019 |
Précipitations (mm) | 57,7 | 50,6 | 51,5 | 50,2 | 72,4 | 62,4 | 64,4 | 60,4 | 52,2 | 60,5 | 62,8 | 76,1 | 721,2 |
Montfermeil possède 69 ha d’espaces verts répartis entre les 21 ha de forêt de Bondy, 20 ha pour le Bois des Ormes, 23 ha de parcs et jardins, 5 300 m2 de massifs fleuris, 3 ha dans les établissements municipaux.
Au , Montfermeil est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
La ville regroupe différents quartiers hétéroclites :
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 9 994, alors qu'il était de 9 169 en 2016 et de 9 040 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 95,8 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 39,8 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montfermeil en 2021 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) par rapport au département (1,3 %) et à la France entière (9,7 %).
Avec 2 195 logements sociaux en 2019, la commune ne respecte par les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constituées de logements sociaux. Ce ratio n'est alors en effet que de 8,41 %[14]
La ville est desservie par trois stations de la ligne 4 du tramway d'Île-de-France : Notre-Dame des Anges, Arboretum et Hôpital de Montfermeil.
La commune est desservie par différentes lignes d'autobus :
La gare RER du Raincy - Villemomble - Montfermeil, bien que portant le nom de la ville, est située sur le territoire des communes du Raincy et de Villemomble, et il faut 20 à 30 minutes pour rejoindre Montfermeil depuis cette gare, grâce à la ligne 602 du réseau de bus TRA.
Par ailleurs, dans le cadre du projet Grand Paris Express, il est prévu l'implantation d'une gare de la ligne 16 en limite de Clichy-sous-Bois, la gare de Clichy - Montfermeil qui sera alors en correspondance avec la nouvelle branche de tramway[15],[16].
Mons fermeolus en 1196, Mons fermoil en 1200, Monfermeil en 1209, Mons firmalis[17], Mons fermolii[17], Mons-firmolium en 1221, Montéfirmo cité en 1122, Montfermolio en 1124[18], Mons firmiolus en 1248[17].
Le nom de Montfermeil provient du latin Mons Firmaculus qui signifie « mont fermé » ou « mont fortifié ».
L'autre hypothèse étymologique vient de "Mont Vermeil" en référence aux nombreuses vignes (toujours d'actualité) qui poussaient le long des montées de la ville.
Le lieu est habité depuis la période du Néolithique (silex taillés, haches, grattoirs, flèches).
De nombreux vestiges de l'époque néolithique, dont un foyer de chasseurs « tardenoisiens » datant de 3 000 ans avant Jésus-Christ, attestent de la présence de l'homme dans la ville depuis la préhistoire.[réf. nécessaire]
Des tribus gauloises et des colons romains adoptent par la suite le plateau et en font un site stratégique d'observation de la vallée de la Marne[réf. nécessaire].
La cité de Montfermeil, qui n'est alors qu'une clairière dans la forêt de Bondy, apparaît pour la première fois dans le courant du XIIe siècle, sous la forme latine de Montefirmo (mont fermé) en 1122, puis de Montfermolio en 1124.
Au Moyen Âge, Montfermeil est divisée en plusieurs fiefs (Le lieu relevait entre-autres de l'abbaye de Chelles), et possède au XIIIe siècle une léproserie, des moulins à eau et des carrières. L’activité y est essentiellement agricole, et surtout viticole. La première église date du XIIIe siècle, probablement construite sur l’emplacement d’un ancien sanctuaire mérovingien.
La guerre de Cent Ans fait des ravages dans la région et Montfermeil est occupé par les Anglais. Jeanne d'Arc passe dans le bourg le . Montfermeil, ruinée, se dépeuple.
Henri IV y crée la foire de la Saint-Michel.
Mise sous la protection de seigneurs successifs, Montfermeil se développe peu à peu. Les vignes recouvrent les coteaux mais les bois et les friches prédominent encore. C’est le seigneur Antoine Pélissier qui commence la construction du château, que terminera Michel de Chamillard (1652-1721), ministre de Louis XIV. Le château est vendu en 1701 aux frères Bégon. En 1735, la seigneurie est vendue à Jean Hyacinthe Hocquart, dont le fils Jean Hyacinthe Emmanuel Hocquart deviendra le premier marquis de Montfermeil, qui compte alors 500 habitants. Il participe activement au développement de la ville avec la construction d'in nouveau moulin à vent, l'aménagement de routes et de salles de classe. À sa mort, en 1778, son fils Jean Hyacinthe Louis poursuit les travaux d'aménagement avec de nouvelles rues. En 1782, il fait créer un étang pour assécher des friches au lieu-dit « Des Sept îles », lac qui est maintenant asséché et où se situe un centre commercial.
Au début de la Révolution française, Montfermeil compte 720 habitants. Le château est saisi comme bien national et est acheté par le général de division Louis-Henri Loison avant d'être restitué à la marquise de Montfermeil. L’église est vendue en 1799 et est rendue aux habitants en 1802 (en partie démolie).
À la fin de l'époque napoléonienne, Montfermeil souffre, lors de la campagne de France de 1814 et lors des Cent-Jours de 1815, des invasions russes et prussiennes, qui marquent leur passage par des pillages et des réquisitions abusives.
À partir du milieu du XIXe siècle la ville retrouve son calme. Quelques belles propriétés se construisent autour de l’église reconstruite en 1820.
La commune est célèbre pour son pèlerinage à Notre-Dame-des-Anges, qui avait lieu en septembre pendant lequel on venait boire l'eau d'une source miraculeuse près d'une chapelle en bois de la forêt de Bondy.
Montfermeil est, à la fin du XIXe siècle, un bourg assez isolé et malaisé d'accès, et en 1847, avant la mise en service de la gare du Raincy, les transports publics sont constitués par des voitures publiques, qui faisaient deux fois par jour le trajet Paris - Le Raincy en deux heures environ. Lorsque la ligne Paris - Strasbourg rend les déplacements plus faciles, un service d'omnibus à chevaux est mis en place par la Compagnie des chemins de fer de l'Est pour relier Montfermeil à la gare de Gagny, puis à celle du Raincy.
La commune de Montfermeil souhaitant toutefois un désenclavement plus efficace vers le chemin de fer, et elle milite pour la création d'une ligne de tramway, qui « valoriserait les terrains, multiplierait les propriétés de plaisance, encouragerait la fixation dans la commune de sa population estivale »[19].
À la suite de sa présentation par Jean Larmanjat à l'Exposition universelle de 1867[20] est installé un monorail en 1868 entre Le Raincy et Montfermeil. La date de fin d'exploitation n'est pas connue, mais il semble que la voie ait été détruite lors de la Guerre franco-prussienne de 1870.
La guerre amène en effet de nouvelles difficultés et la commune est occupée par les troupes prussiennes. Presque toute la population quitte Montfermeil pour trouver refuge à Paris.
La question des transports en commun est à nouveau traitée en 1888, avec la concession accordée à M. Dufrane-Macart pour la création et l'exploitation d'un tramway à cheval entre Le Raincy et Montfermeil[21]. Celui-ci, un investisseur lié à une société, l'Union immobilière de Raincy-Montfermeil[19], ne souhaite pas la mettre en œuvre lui-même et souhaite que la ville du Raincy se substitue à lui-même. Après négociations, la concession est rétrocédée à la Société anonyme du tramway du Raincy à Montfermeil et Extensions par décret du , avec intervention de la Ville du Raincy, pour une durée de 50 ans[22]. La ligne est mise en service en 1890, directement exploitée en traction à vapeur et en traction électrique en 1895.
Au XIXe siècle, deux petites carrières de plâtre sont exploitées à Montfermeil. On trouve un semblant d'emplacement sur le Chemin de la Carrière.
L'année 1896 marque un tournant décisif dans l’histoire de Montfermeil. Le comte Roger de Nicolay vend son domaine à une société immobilière qui crée les lotissements de Franceville et des Coudreaux, et la ville devient à la fois villégiature populaire et banlieue de peuplement[23],[24]. Le château du XVIIe siècle est vendu à des lotisseurs en 1891, racheté par la ville en 1928 et détruit quelques mois plus tard.
Montfermeil est durement touchée par la Première Guerre mondiale. Avec 90 morts, ses pertes sont au-dessus de la moyenne nationale.
Pendant l'entre-deux-guerres, Montfermeil se transforme et sa population s’accroît sensiblement passant de 2 000 habitants en 1919 à plus de 6 000 en 1939. Le tramway du Raincy à Montfermeil, qui portait l'indice 112, est exploité depuis 1921 par la STCRP (ancêtre de la RATP), qui supprime progressivement toutes ses lignes de tramway. La ligne fut la dernière de cette compagnie à être exploitée en tramway, qui sont remplacés, le , par des autobus, alors considérés comme plus modernes[25].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent de nouveau la ville qui sera libérée le par les troupes américaines.
Dans les années 1950 et 1960, une politique de grande construction urbaine a vu le jour et a provoqué l'édification d'un grand ensemble essentiellement sous le statut de copropriété privée (les Bosquets I et II).
Construite dans les années 1960, sous l’impulsion de l’État, pour répondre à un afflux massif de population, la résidence des Bosquets connaît rapidement des problèmes dans la gestion de la copropriété : les services ne correspondent aux besoins des habitants, les charges augmentent, le surendettement aussi et la paupérisation du site s’accompagne de problèmes de salubrité et de violences. Pour enrayer le phénomène et apporter des conditions de vie dignes et décentes aux centaines de famille résidentes aux Bosquets, la Ville et le PACT ARIM 93 s’engagent alors, à partir de 1985, dans un programme de rénovation sur le long terme : l’acquisition des logements de la copropriété couplée à une politique sociale volontariste, avec notamment la création d’une halte-garderie, du centre de loisirs Moulinsart et l’implantation de la Mission locale et de la Maison des services publics. Le plan Borloo vient parachever ce long processus en injectant plus de 700 millions sur le Plateau pour le résultat visible aujourd’hui.
Depuis 2004, dans le cadre du Programme de Rénovation Urbaine (PRU), ce sont au total 659 logements issus de copropriétés dégradées qui ont déjà été démolis à Montfermeil, soit 6 barres et 4 cages d’escalier (B1, B3, B7, B10, B11, B12…). Les ménages des bâtiments qui ont été détruits précédemment ont été relogés dans de nouveaux logements sociaux et bénéficient aujourd’hui d’une amélioration considérable de leur cadre de vie. En une décennie, à Montfermeil, le PRU, un des plus emblématiques en France, a totalement bouleversé le paysage du territoire. Il permet aujourd’hui, d’offrir une vision rénovée de la résidence des Bosquets et de la ville tout entière : création de nouveaux logements, réaménagement des espaces publics, ouverture de nouveaux équipements et services publics, développement des activités économiques et commerciales, accompagnement des familles tout au long du processus de relogement. Le programme se poursuivra encore jusqu’en 2018 avec la démolition du bâtiment B5, barre de 10 étages, comprenant 146 logements.
Antérieurement à la loi du [26], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis et à son arrondissement du Raincy après un transfert administratif effectif au [I 1].
Elle faisait partie de 1801 à 1882 du canton de Gonesse, année où elle intègre le canton du Raincy du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, la ville devient le chef-lieu du canton de Montfermeil[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Tremblay-en-France[I 1].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la douzième circonscription de la Seine-Saint-Denis.
La ville a engagé de longue date un partenariat avec sa voisine, avec un SIVOM créé en 1961, un grand projet urbain (1994-1999) et un programme européen PIC URBAN[27], accru en 1997 avec la création de la communauté de communes de Clichy-sous-Bois-Montfermeil, transformée en 2001 en communauté d'agglomération de Clichy-sous-Bois-Montfermeil.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[28].
Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale. Les EPT exercent également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.
La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Grand Paris - Grand Est, qui remplace également l'ancienne communauté d'agglomération Clichy-Montfermeil[29].
Montfermeil a longtemps été dirigée par le PCF jusqu'à ce que Pierre Bernard, DVD, succède à Gilles Guimet en .
Pierre Bernard reste maire pendant 19 ans avant de céder son fauteuil à Xavier Lemoine UMP puis LR-PCD, son 1er adjoint, le [30]. Depuis 2022, Xavier Lemoine a battu le record de longévité de son prédécesseur.
Il accroit sa notoriété en appelant en avril 2021 à la désobéissance civile pour contester la gestion de la crise sanitaire de la Pandémie de Covid-19 en France par le président Emmanuel Macron[31].
Résultats des seconds tours dans la commune :
La commune fait partie de la douzième circonscription de la Seine-Saint-Denis.
Résultats des seconds tours dans la commune :
Résultats des seconds tours dans la commune :
Meilleurs scores :
Compte tenu de l'importance de sa population, le conseil municipal de Montfermeil est composé 35 membres, dont le maire et ses 13 adjoints[64].
Le maire de la commune depuis 2002 est Xavier Lemoine (DVD) ; il est assisté pour la mandature 2020-2026 par 13 adjoints.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Joseph Binet de Varennes | ||
1791 | 1792 | Daniel Duval | ||
1792 | 1794 | Jean Douet | ||
1794 | 1795 | Jean Baptiste Belle | Fonction en qualité de Procureur | |
1795 | 1797 | Jean Ledoyen | Fonction en qualité d'Agent National | |
1797 | 1814 | Jean Baptiste Belle | En Fonction d'Agent National de 1797 à 1799 puis Maire | |
1814 | 1816 | Thomas Caillot de Coqueromont | ||
1816 | 1826 | Alexandre Durand | ||
1826 | 1830 | Louis Joseph de Fougières | Comte - Epoux de la fille du Marquis de Hocquart de Montfermeil | |
1830 | 1837 | Jean Augustin Trocquet | Architecte - Capitaine de la Garde Nationale de Montfermeil | |
1837 | 1848 | François Pasquet | ||
1848 | 1856 | Jules Coïc | Ingénieur des Ponts et Chaussées | |
1856 | 1865 | Jean Baptiste Hardy | ||
1865 | 1876 | Charles Desnos | Ingénieur des Arts et Manufactures Conseiller général du Canton de Gonesse | |
1876 | 1878 | Henri Coutenceau | Aubergiste | |
1878 | 1883 | Maxime Chardon | ||
1884 | 1892 | Henri Coutenceau | Ancien Maire | |
1892 | 1902 | Ernest-Victor Noël | Adjoint de Henri Coutenceau de 1884 à 1892 Décédé en fonction | |
1902 | 1904 | Denier | Intérim à la suite du décès de E.V. Noël Une longue bataille judiciaire durera 2 ans entre la municipalité sortante et Franceville. Franceville gagnera dans les urnes en 1904 | |
1904 | 1912 | M. Chavet | Franceville | |
1912 | 1913 | Ernest Paupinet | Franceville | |
1913 | 1925 | Pierre Corot | Franceville | |
1925 | 1936 | M. Thiot | Droite | |
1936 | 1936 | M. Lesueur | ||
1936 | octobre 1939[65] | Daniel Perdrigé[66] | PCF | Comptable, animateur du comité de chômeurs Conseiller d’arrondissement du Raincy (1937 → 1939) Suspendu par le Gouvernement Édouard Daladier après la signature du pacte germano-soviétique Fusillé comme otage le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien |
octobre 1939[65] | décembre 1940 | Eugène Corbiaux | Président de la Délégation spéciale nommée par le Gouvernement Édouard Daladier | |
décembre 1940[67] | 1944 | Henry Turbeau | Président de la Délégation spéciale nommée par le Gouvernement de Vichy | |
1944 | 1944 | Albert Leveque | Président du comité local du Souvenir français | |
septembre 1944 | octobre 1947 | Marcel Berger[68] | PCF | Président du comité de Liberation, horticulteur |
octobre 1947 | mai 1953 | Adolphe Argence | RPF | Fondé de pouvoir Chevalier de la Légion d'honneur |
mai 1953 | mars 1956 | Marcel Berger[68] | PCF | Horticulteur |
mars 1956 | février 1970[69] | Henri Vidal | PCF | Journaliste, premier adjoint (1953 → 1956) Décédé en fonction |
février 1970 | octobre 1978 | Michel Rosenblatt[70],[71] | PCF | Mécanicien en machines de bureau puis journaliste, premier adjoint (1959 → 1970) Conseiller général de Montfermeil (1967 → 1979) Démissionnaire |
octobre 1978 | mars 1983 | Gilles Guimet[72] | PCF | Instituteur, troisième adjoint (1972 → 1978) |
mars 1983 | 29 juin 2002[73] | Pierre Bernard[74] | DVD | Ancien officier de marine Conseiller général de Montfermeil (1992 → 1998) Député de la Seine-Saint-Denis (1995 → 1997) Démissionnaire |
29 juin 2002 | En cours (au 15 avril 2021) |
Xavier Lemoine | PCD puis VIA[75] |
Officier de réserve (Marine nationale), collaborateur d'élus Vice-président du PCD puis de VIA Vice-président de la Métropole du Grand Paris (2020 →) Vice-président (2016 → 2020) puis président (2020 →) de l'EPT Grand Paris - Grand Est Président du Groupement hospitalier intercommunal Le Raincy-Montfermeil (? →) Réélu pour le mandat 2020-2026[76] |
La commune de Montfermeil est titulaire de labels :
Au , Montfermeil n'est jumelée avec aucune commune[82].
La commune a été jumelée de 1966 à 1983 avec la commune allemande de Wusterhausen/Dosse[83].
Montfermeil reçoit sa première fleur au Concours des villes et villages fleuris en 2008 puis la deuxième en 2017[84],[85].
La ville compte 1 155 élèves en école maternelle et 1 830 élèves en école élémentaire[86].
La ville de Montfermeil relève de l’académie de Créteil[87]. Les écoles sont gérées par l’Inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale, boulevard Bargue.
La ville offre de nombreux centres maternels, primaires et préadolescents[90] qui s'occupent des enfants pendant les vacances scolaires ou les mercredis.
Le service culturel de Montfermeil est composé[Quand ?] :
La ville compte plus d'une vingtaine de médecins généralistes, plus d'une trentaine de médecins spécialisés, une trentaine d'auxiliaires médicaux[Quand ?]. D'autre part, le centre hospitalier intercommunal Le Raincy-Montfermeil, créé en 1935, qui compte 516 lits, se situe rue du Général-Leclerc.
Différentes structures sont disponibles sur la commune pour se former à un travail :
La police municipale de Montfermeil a été créée le . Elle était en 2010 composée de quinze fonctionnaires de police municipale. Elle possède un blason créé par l'ensemble des policiers de ce service. Ses locaux se trouvent au 4 rue de la Haute Futaie, juste à côté de l'Hôtel de ville de Montfermeil[96]. En 2016, la police municipale est composée de 11 policiers municipaux. Créée en , l'unité cynophile de la Police Municipale appuie les fonctionnaires de police dans leurs missions de police administrative et judiciaire en matière de prévention et de surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publique. Elle est chargée d’assurer l’exécution des arrêtés de police et de constater par procès-verbal ou rapport les infractions. Elle intervient dans des domaines très divers et variés tels que notamment la sécurité routière, les conflits de voisinage, les atteintes au bruit. Elle effectue principalement la surveillance générale de la commune ou particulière à l’occasion de manifestations sportives ou culturelles.
Les habitants sont appelés les Montfermeillois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[97],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 27 980 habitants[Note 5], en évolution de +8,77 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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27 980 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2020, la ville de Montfermeil possède quatre gymnases et divers équipements sportifs[100] :
En plus d'accueillir des équipements, il existe des associations permettant la pratique sportive. L'Union Sportive de Montfermeil (USM) qui comptait 1 000 adhérents en 2016 comporte 4 sections sportives que sont les sections yoga, cyclisme, cyclotourisme et pétanque[100],[101]. Toutefois, elle ne constitue par la seule structure sportive car il existe d'autres associations sportives :
La commune compte cinq lieux de cultes[102] :
Lieux de cultes des villes voisines accueillants des Montfermeillois :
Il faut noter également la mosquée de l'avenue Jean Jaurès située dans le quartier de Franceville. En , Xavier Lemoine ferme la mosquée par arrêté pour « gros problèmes de sécurité[103] ». Une nouvelle mosquée, dont la première pierre a été posée en 2015, devrait ouvrir vers 2017 allée des Hortensias[104],[105].
La commune compte deux cimetières, le Nouveau cimetière, rue des Moulins et l'Ancien cimetière, rue de Coubron.
La ville publie un mensuel pour informer ses concitoyens des différentes manifestations culturelles, politiques et sociales[106]. La première parution du Bulletin municipal de la Ville de Montfermeil a lieu au début de l'année 1938. Le magazine mensuel change de nom à plusieurs reprises. En 2016, il se nomme Montfermeil Magazine. En plus de cette publication, un dépliant à destination des commerçants est aussi distribué trimestriellement[107].
Montfermeil a eu le siège de Titus France[108].
Le centre commercial des Sept-Îles accueille un des magasins du secteur de la grande distribution appartenant à Auchan.
Le centre-ville accueille un magasin du secteur du hard-discount, Lidl.
Deux marchés sont à disposition des Montfermeillois, celui des Coudreaux et celui de Barrière Blanche à Franceville.
La grosse borne, marque la limite de deux territoires, Clichy et Montfermeil. Elle mesure 70 cm de hauteur, 35 cm de base. Elle a été détruite lors des travaux de voirie en 1999[109].
Blason | De gueules à trois roses d'argent[114] |
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Détails | Les armoiries de Montfermeil rappellent le marquisat par le blason de la famille Hocquart et l’étymologie du nom de la ville ainsi que l’activité principale du vieux village. Elles ont été confectionnées en 1923 par l’historien Frantz Funck-Brentano et Georges Lesueur, alors président et vice-vice du Syndicat d’initiative. Les armoiries de Montfermeil sont composées du blason et d’ornements :
Les couleurs dominantes des armoiries de Montfermeil sont le rouge et le vert. Ces armes sont issues de celles des Hocquart, connues depuis le XVIe siècle[115]. Cette famille fut le premier marquis de la ville au XVIIIe siècle, encadrées de vignes, principale activité agricole du village jusqu'au XIXe siècle. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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