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Saint-Josse-ten-Noode

commune de Bruxelles-Capitale, Belgique De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Saint-Josse-ten-Noode (prononcé /sɛ̃ ʒɔs tɛn nod/ ; en néerlandais : Sint-Joost-ten-Node), couramment appelée Saint-Josse, est l'une des dix-neuf communes bilingues de la Région de Bruxelles-Capitale.

Faits en bref Administration, Pays ...

Elle fait partie de la zone de police 5344 (Polbruno) avec Evere et Schaerbeek.

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Communes limitrophes

Communes limitrophes de Saint-Josse-ten-Noode
Schaerbeek
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Ville de Bruxelles

Histoire

Résumé
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La porte de Louvain à Saint-Josse-ten-Noode, vers 1900.

Le village de Ten-Noode apparaît au XIIIe siècle, comme Ixelles, entre les paroisses d'Uccle, d'Etterbeek et Sainte-Gudule à Bruxelles. À cette époque, à l'exception de la vallée du Maelbeek et du Schaerbeek, on n'y rencontrait que des champs à peine cultivés à cause de la mauvaise qualité du sol trop sablonneux. De là le nom Nude, Noede, Oede, qui signifie « besoin » (« nood » en néerlandais moderne), et par extension, « misère ». La première trace de l'existence de cette localité apparaît dans une convention faite entre le chapitre de Saint-Gudule et le Coudenberg, à Bruxelles, en 1254. Cent ans plus tard, un faubourg s’y était formé, principalement le long du chemin conduisant de Bruxelles à Louvain. Là, près du Maelbeek, s'élève alors la chapelle de Saint-Josse, qui prit de plus en plus d'importance, mais qui ne devint une paroisse qu’en 1803, après le Concordat[2].

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Saint Josse.

La vallée du Maelbeek devient, avec ses hauteurs couronnées par le bois de Linthout, avec ses grands étangs et ses chemins pittoresques transformés en rues, le lieu de la vie champêtre à quelques pas de la capitale, du palais du souverain. Au XVe siècle, les ducs de Bourgogne y ont un hôtel ; au XVIe siècle, les Nassau, le cardinal de Granvelle, le poète Houwaert, la famille Marnix et les Croÿ y habitent des villas, qu’ils se plaisent à embellir, mais celles-ci furent négligées lorsque les Pays-Bas furent privés de la présence de la cour[2].

Aux XVIe et XVIIe siècles, les habitants de Saint-Josse subissent les invasions diverses.

  • 1572, maisons et champs sont ravagés par les reîtres du prince d'Orange.
  • 1578, les Bruxellois brûlent leurs maisons de faubourg par panique, pour empêcher Don Juan de trouver les approvisionnements pendant le siège qu'ils redoutent.
  • 1579, les Espagnols font des raids et emmènent des prisonniers.
  • 1580, les calvinistes détruisent la chapelle.
  • 1583, les troupes du duc d'Anjou vivent aux dépens des habitants.
  • 1600, les habitants commencent la reconstruction de la chapelle.
  • 1609 verra la reconstruction du château des ducs de Bourgogne.
  • 1635, intrusions des troupes françaises qui veulent envahir les Pays-Bas. L'arrivée d'Ottavio Piccolomini les pousse à la retraite.
  • 1675, Louis XIV attaque Bruxelles, Zaventem est pillé et les troupes saccagent les faubourgs. Mais trois jours plus tard, ils quittent la région pour la bataille de Maastricht.
  • 1690, les Français se replient de la bataille de Fleurus sur Schaerbeek et Saint-Josse et accablent la population.
  • 1706, le duc de Marlborough campe avec ses troupes dans la région. Bruxelles offre sa soumission.
  • 1746, les Français, sous les ordres du maréchal de Saxe, occupent la banlieue de Bruxelles et finissent par s'emparer de la ville.

La commune de Saint-Josse-ten-Noode est créée[3] en 1795 après la dissolution de la Cuve de Bruxelles dont elle faisait partie, et elle reçoit sa première organisation communale en 1796 avec comme agent municipal André-Étienne-Joseph O'Kelly qui prend le titre de maire à partir de 1800.

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, Saint-Josse s'étendait jusqu'aux confins d’Ixelles et d’Etterbeek, et incluait notamment la majeure partie de l'actuel quartier européen de Bruxelles, le rond-point Robert Schuman, le parc du Cinquantenaire et la place du Luxembourg (en). La commune fut forcée de vendre ces terrains à la Ville de Bruxelles pour pouvoir rembourser des dettes contractées à la suite d'une gestion peu judicieuse des finances communales. Ce qui formera une grande partie de l'extension est de la ville de Bruxelles.

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Toponymie

On retrouve dans les livres d'histoire plusieurs noms différents pour la commune : Nude (1251), Oede (1311), Noede (1324), Ten-Noede (1335-1389), La Noede (1437).

La construction d'une chapelle au XIVe siècle, sous le vocable de Sainte Marie et de Saint-Josse (moine breton), tend par la suite à associer les deux noms de « Saint-Josse » et « Ten-Noode » pour désigner le village, situé immédiatement hors des murs d'enceinte.

Saint-Joest-ten-Hoede (1459), Saint Josse de Nouye (1465) Sint-Joost-ten-Noede (1527), Sint-Judocus ten Hoye (1532) ou Sint-Josse-ten-Hoy.

Héraldique

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La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le . La moitié supérieure montre avec précision le vieux château de Saint-Josse-ten-Noode construit et occupé par les ducs de Bourgogne du XIVe au XVIe siècle. La moitié inférieure gauche montre un sac de mendiant. C'est un élément probant, Saint-Josse-ten-Noode pouvant être traduit « le lieu des personnes dans le besoin ». La moitié inférieure droite montre une branche de vigne, symbole des vignobles qu'on pouvait trouver dans la région.

La devise est la même que celle de la Belgique.

Il semble y avoir une différence entre le blasonnement et le dessin des armoiries. Le château est dessiné en perspective ce qui n'est pas mentionné dans le blasonnement.
Blasonnement : Coupé d'azur à un château d'argent, et d'un parti de gueules à une besace d'or, et du troisième à une grappe de raisins tigée et feuillée d'or.
  • Délibération communale : 25 juin 1913
  • Arrêté de l'exécutif de la communauté : 3 mars 1914
  • Moniteur belge : 24 mars 1914
Source du blasonnement : Heraldy of the World[4][réf. non conforme].



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Démographie

Résumé
Contexte

La commune comptait officiellement 26 895 habitants[5] au . Avec une superficie de 1,16 km2, c'est la plus petite des dix-neuf communes de la région, voire de Belgique, mais aussi la plus densément peuplée étant la seule à dépasser le seuil de 20 000 habitants/km2 en atteignant le chiffre de 23 185 habitants/km2.

Évolution de la population

Davantage d’informations Année ...

Graphe de l'évolution de la population de la commune.

  • Source : DGS - Remarque : 1806 jusqu'à 1981 = recensement ; depuis 1990 = nombre d'habitants chaque [5]

Population étrangère

Nationalité Population[6]
Drapeau de la Roumanie Roumanie 1 910
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 1 369
Drapeau de la France France 959
Drapeau de l'Espagne Espagne 834
Drapeau du Maroc Maroc 786
Drapeau de la Turquie Turquie 736
Drapeau de l'Italie Italie 703
Drapeau de la Syrie Syrie 544
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 494
Drapeau de la Pologne Pologne 367
Source : IBSA Brussels, chiffres au 1er janvier 2025.
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Square Armand Steurs à Saint-Josse-ten-Noode, encre par l'architecte Léon Van Dievoet, 1968.

À une époque[Laquelle ?], elle a été la seule commune de Belgique dont la population était majoritairement étrangère[citation nécessaire], principalement d'origine turque et marocaine[citation nécessaire]. Actuellement[Quand ?], l'électorat d'origine étrangère est devenu majoritaire par le biais des acquisitions de nationalité et la majorité des conseillers communaux, ainsi que la moitié du collège échevinal, est originaire du Maroc, de Turquie et du Congo (RDC)[citation nécessaire].

Jean Demannez, ancien bourgmestre : « La population de Saint-Josse est belge à 64 %. Mais cela ne veut pas dire grand-chose. La carte d’identité belge n’implique pas pour autant que les gens n’aient pas conservé le mode de vie et les traditions propres à leur pays d’origine. À Saint-Josse, il n’y a plus que 20 % de la population dont le grand-père était belge. Pour huit concitoyens sur dix, l’aïeul était un immigré : français, italien, turc ou marocain, espagnol, etc. C’est donc un brassage culturel extrêmement important, avec, qui plus est, une population jeune »[7][réf. non conforme]. En 2010, 49 % de la population était musulmane[8].

Commune la plus pauvre de Belgique

Saint-Josse a souvent porté l'étiquette de commune la plus pauvre de Belgique[9].

Selon les statistiques pour l'année 2021 du SPF Économie, Saint-Josse est la commune la plus pauvre de Belgique avec un revenu moyen par habitant de 11 082 . La moyenne nationale étant de 20 357 [10].

Zoé Genot, chef de file Ecolo à Saint-Josse, tente d'expliquer : « C’est une commune d’accueil. C’est la commune où les gens arrivent et à l’heure actuelle, comme elle présente toute une série de difficultés, elle est mal gérée, elle est sale, elle concentre la pauvreté, les gens ont tendance à partir dès qu’ils s’embourgeoisent, dès qu’ils ont trouvé du travail »[11].

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Bâtiments, monuments et sites remarquables

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Église Saint-Josse.
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Jardin botanique de Bruxelles.

Ainsi que d'autres bâtiments repris sur le site irisnet[PDF].

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Vie culturelle

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Enseignement

Enseignement primaire et secondaire

  • Gemeenteschool Sint Joost aan Zee, Grensstraat, nederlandstalige basisschool
  • Pensionnat de Saint-Josse-ten-Noode, actif vers les années 1810 (disparu)
  • Lycée communal Guy Cudell, école en discrimination positive prioritaire
  • École fondamentale communale Henri Frick
  • École communale Arc-en-Ciel.
  • École communale Les Tournesols
  • Ecole communale Joseph Delclef
  • La Nouvelle École
  • Institut La Sagesse
  • Institut Saint-Louis, section de Saint-Josse, surnommé Petit Saint-Louis afin de le différencier de l'Institut Saint-Louis situé à Bruxelles rue du Marais dont il est une section depuis son annexion en 1927
  • Institut des Dames-de-Marie

Enseignement supérieur et pour adultes

  • EPFC (Enseignement de promotion et de formation continue ) de l'ULB et de BECI

Enseignement artistique

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Établissements emblématiques de la commune

Disparus

Commerces et industrie
  • Quincaillerie Van Bemden, chaussée de Louvain, à côté de l'église Saint-Josse
  • Coopérative L'Union économique, chaussée de Louvain
  • Commerce de nouveautés « Chez Roule ta Bosse », chaussée de Louvain
  • « Chez Waver », appareils ménagers, chaussée de Louvain
  • La maison Hayoit, spécialisée en linge de maison, fournisseur de la Cour, chaussée de Louvain, 56
  • Papeterie-imprimerie Ballieu, chaussée de Louvain 13
  • Poissonnerie Doms
  • Curiosity House de Michel Deligne, librairie dédiée à la BD, qui deviendra "Le Deuxième Souffle"[19]
Cinémas
Cafés et brasseries

Subsistants

Cliniques
  • l'Institut chirurgical du docteur Jean Verhoogen, rue Marie Thérèse, 98-100-102, par l'architecte Jean-Baptiste Dewin.
Commerces divers
  • La Petite Vache, fromagerie, chaussée de Louvain
  • La « friterie de la place Saint-Josse », longtemps tenue par Martin (Apers), un des trois meilleurs « fritkots » bruxellois. Depuis 2011, « Chez Palma »[20]
Salles de spectacle
  • Le Claridge

Personnalités liées à la commune

Artistes peintres et sculpteurs

Architectes

Métiers du spectacle

Hommes et femmes d'État et militaires

Scientifiques

Philosophes et écrivains

Musiciens

Faits divers

  • Muriel Degauque (1967-2005), terroriste, habite à Saint-Josse-ten-Noode dans les dernières années de sa vie.

Sportifs

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Vie sportive

Les couleurs de la commune sont défendues par de nombreux clubs sportifs dont le BUC Saint-Josse Rugby Club qui fut champion de Belgique de Rugby à XV en 1973 et qui évolue actuellement dans le championnat de deuxième division nationale. Citons également les clubs FC Saint-Josse (football), ETC Saint-Josse (tennis) et Forever Saint-Josse (pétanque). Avec le BUC Saint-Josse Rugby Club, ils partagent la particularité d’être rattachés à la commune de Saint-Josse-ten-Noode mais d'avoir leurs installations sur le territoire de la commune voisine d'Evere.

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Vie politique

Résumé
Contexte

De 1953 à 1999, le bourgmestre de Saint-Josse est le socialiste Guy Cudell, à la tête de coalitions diverses, la dernière (1994) avec le PSC (Hubert Dradin) et le SP (Jules Spooren, unique élu sur la liste de cartel flamand PLU).

C'est son premier échevin, également PS, Jean Demannez, qui lui succède après son décès en . Il est reconduit à la tête d'une liste de coalition communale, la Liste du bourgmestre (PS, SP, PRL) en . Saint-Josse est l'une des rares communes bruxelloises (avec Koekelberg) où le FDF et le PRL ne se sont pas présentés sur une liste commune en 2000, le FDF étant resté dans l'opposition avec 2 sièges sur 27.

Fin , quatre mandataires communaux dont l'échevine de la Propreté publique Nezahat Namli, élus sur la Liste du bourgmestre au titre du quota MR-PRL, décident de siéger désormais en tant qu'indépendants en raison de désaccords qui les opposent au chef de file local du MR, l'échevin Geoffroy Clerckx.

Après les élections communales d', une majorité se met en place entre la Liste du bourgmestre (PS et indépendants ex-MR) et le CdH, relégant dans l'opposition le MR et y maintenant Ecolo. Le nouveau collège se compose dès lors de Jean Demannez (PS), Emir Kir (PS, « échevin empêché » car secrétaire d'État régional, remplacé par Havva Ardiçlik pendant la durée de son mandat exécutif régional), Mohamed Jabour (PS), Ahmed Medhoune (PS), Éric Jassin (CdH), Nezahat Namli (LB-indépendante, puis PS), Mohamed Azzouzi (PS, par ailleurs député régional), auxquels il faut ajouter la présidente du CPAS, Anne-Sylvie Mouzon (PS, par ailleurs députée régionale).

Lors des élections communales du , Emir Kir obtient le plus grand nombre de voix de préférence, supérieur à celui de la tête de liste Jean Demannez. Emir Kir revendique le maïorat qu'il obtiendra à la suite de négociations houleuses[26], devenant ainsi le premier maïeur d'origine turque dans la partie francophone du pays[27].

Élections communales de 2025

Davantage d’informations Parti, Voix ...

Résultats des élections communales depuis 1976

Davantage d’informations Partis, 2024 ANNULÉES ...

(*)1976 :SF-ZG 1982 :SF-ZG,FNK,UDB,FFI 1988:FN,AGIR 1994:UNIE,PH-HP 2000:PH 2006:VLD,PH-HP,LC 2006:EGALITE

Davantage d’informations Collège communal 2024 ...

Bourgmestres de Saint-Josse-ten-Noode

  1. 1796 à 1799 agent municipal puis maire 1800 - 1808 : André-Étienne-Joseph O'Kelly
  2. 1808 -  : Jacques-Joseph Deglimes
  3. 1813 : Théodore-Nicolas-Joseph Aerts
  4. 1813 - 1823 : Jean-François Wauwermans
  5. 1823 - 1842 : Urbain-Henri Verbist
  6. - 1846 : Léonard-Constant Willems
  7. - 1867 : Jacques-Joseph-Damase Gillon
  8. - 1870 : Louis-Guillaume-Félix Sainctelette
  9. 1870 - 1884 : Fritz Jottrand
  10. 1885 - 1899 : Armand Steurs
  11. 1900 - 1926 : Henri Frick
  12. 1926 - 1942 : Georges Pètre, échevin, puis bourgmestre de 1926 à sa destitution et son assassinat par les Rexistes en 1942
  13. 1944 - 1947 : Joseph Déry
  14. 1947 - 1953 : André Saint-Rémy
  15. 1953 - 1999 : Guy Cudell, conseiller communal en 1946, échevin en 1947, bourgmestre en 1953
  16. 1999 - 2012 : Jean Demannez, conseiller communal en 1976, échevin en 1977, bourgmestre en 1999, réélu en 2000
  17. 2012 - ... : Emir Kir
Sources
  • Liste des maires et bourgmestres publiée par Van Bemmel, Histoire de Saint Josse Ten Noode et de Schaerbeek (1869)
  • Revues anciennes et ouvrages généraux consultables à la Bibliothèque royale de Belgique
  • Autres sources non publiées disponibles à la bibliothèque communale ainsi qu'à la Réserve précieuse de la Bibliothèque royale (Fonds Van Hulthem)

Bibliographie générale

  • José Camby, Saint-Josse-ten-Noode dans le passé : esquisse historique, illustrations de Jean Dratz, Bruxelles : Edimco, 1952
  • Felice Dassetto, Immigration et politique locale. La commune de St Josse ten Noode, Louvain-la-Neuve, Academia/Sybidi paper, 1991, 95 pages
  • Yvonne du Jacquier[29], Saint-Josse-ten-Noode au temps des équipages, Bruxelles : P.-J. Dupuis, s. d.[Quoi ?] [circa 1960]
  • Yvonne du Jacquier, Saint-Josse-ten-Noode au XIXe siècle : promenade à bâtons rompus, préface par Albert Guislain, s. l., s. d.[Quoi ?] [circa 1960]
  • Antoine Schayes, Notice historique sur la commune de Saint-Josse-ten-Noode, dans : Messager des sciences et des arts, Gand, 1838, tome VI, p. 435-449
  • Eugène Van Bemmel, Histoire de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek, illustrée par Henri Hendrickx[30], fondateur de l’École normale des arts du dessin de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode, chez E. Van Bemmel, éditeur, rue Saint-Lazare, 25, 1869
  • Histoire de la commune de Saint-Josse-ten-Noode pendant la guerre mondiale et l'occupation allemande 1914-1918. Avec 20 photographies et 6 planches h.t.[Quoi ?] d'Amédée Lynen. Préface de Henri Frick. Imprimerie A. Lesigne, 1920, 25, 343 p.

Jumelages

Notes et références

Voir aussi

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