Catane
deuxième plus grande ville de Sicile, Italie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Catane (en sicilien : Catania ; en italien : Catania) est la deuxième plus grande ville de Sicile, en Italie.
Catane Catania | |
Vue aérienne de Catane. | |
Armoiries |
Drapeau |
Noms | |
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Nom sicilien | Catania |
Administration | |
Pays | Italie |
Région | Sicile |
Province | Catane |
Maire Mandat |
Enrico Trantino depuis 2023 |
Code postal | 95100 |
Code ISTAT | 087015 |
Code cadastral | C351 |
Préfixe tel. | 095 |
Démographie | |
Gentilé | Catanais, Catanaise |
Population | 311 584 hab. ([1]) |
Densité | 1 704 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 37° 30′ 58″ nord, 15° 03′ 58″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 380 m |
Superficie | 18 290 ha = 182,9 km2 |
Divers | |
Saint patron | Sant'Agata |
Fête patronale | 5 février |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Catane. | |
Liens | |
Site web | www.comune.catania.it |
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Fondée en 729 av. J.-C. par des colons chalcidiens et naxiens, elle fut un foyer culturel et politique important au XIVe siècle, et la première université de Sicile y fut fondée en 1434.
Elle eut plusieurs fois à subir les éruptions de l'Etna et des tremblements de terre (1669, 1693, 1783, 1818). Sa configuration actuelle est la conséquence d'une reconstruction quasi-totale (dans un style baroque tardif du Val di Noto) commencée à la fin du XVIIe siècle[2], à la suite d'une coulée de lave en 1669[3], et à un terrible tremblement de terre en 1693 qui tua 18 000 habitants. La ville offre à ce titre un témoignage exceptionnel du courage de ses résidents, et elle figure sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco.
Catane est la ville natale des compositeurs Vincenzo Bellini et Giovanni Pacini, du physicien Ettore Majorana, des écrivains Giovanni Verga, Luigi Capuana, Federico De Roberto et Nino Martoglio.
C'est un centre industriel, logistique et commercial important, son aéroport « Catane-Fontanarossa » est le plus important du Sud de l'Italie.
Catane est située sur la côte orientale de la Sicile, sur la mer Ionienne, entre les villes de Messine (88 km) et Syracuse (52 km), et son centre se trouve à 28 km du sommet de l'Etna.
À l'extérieur de la ville, l'embouchure du Simeto alimente l'Oasis di Simeto, réserve naturelle d'environ 2 000 hectares, créée en 1984.
Le golfe d'Ognina correspond au mythique « port d'Ulysse » (le Portus Ulixis ou Portus Odysseus cité par Pline l'Ancien), légendaire débarcadère du héros et de ses compagnons avant de rencontrer le cyclope Polyphème.
Les plages sont de sable doré (la plage de la Plaia) ou de sable noir (la « Petite Rade » de San Giovanni Li Cuti). L'expression dialectale « Li Cuti » correspond « aux Queux, aux Aiguisoirs » et peut simplement identifier « des Rochers » ou « des Affiloirs, des lieux appropriés au riblage et à l'érosion des écueils ».
Son port, dans lequel se jette le fleuve côtier né dans la plaine, l'Amenano ou Amenas, est en forme de faucille[4].
L'arrière-pays, la plaine de Catane, est une zone fertile[4].
Le climat méditerranéen de Catane est caractérisé par des étés longs, chauds et secs. La température de jour varie généralement entre 34 °C et 38 °C. Les 40 °C peuvent être dépassés fréquemment à cause du sirocco qui peut souffler en été, apportant ainsi une forte chaleur. Il se peut qu'aucune goutte d'eau ne tombe de toute la saison estivale. Les hivers sont très modérés, et même de nuit il est rare que la température descende vers 2 °C. Pendant la journée il est extrêmement rare de ne pas arriver à 13 °C, la température varie généralement entre 14 °C et 22 °C. Les saisons intermédiaires sont généralement chaudes, avec une température maximale moyenne qui est égale ou supérieure aux 20 °C pendant les mois de mars à novembre.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 6,9 | 8,4 | 9,9 | 12,2 | 15,8 | 20,7 | 22,3 | 23,1 | 21,2 | 19,4 | 12,5 | 8,2 | 15,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 16,2 | 16,7 | 20 | 24,3 | 27,6 | 31,1 | 35,4 | 34,2 | 31,4 | 27,5 | 22 | 17,4 | 26,1 |
L'éléphant est appelé par les citoyens de Catane U Liotru, c'est-à-dire « l'héliodore ».
Les deux principales devises latines de Catane sont lisibles sur les targes marmoréennes du monumental « Arc de Triomphe » de Piazza Palestro, dit « porte Garibaldi » ou « porte Ferdinande ». Elles citent :
La devise actuelle est : Catania tutrix regum (« Catane tutrice des rois »).
La ville fut probablement fondée par des colons grecs originaires de Chalcis en Eubée en 729 av. J.-C. : selon Thucydide, quatre ans après la fondation de Syracuse, des colons grecs partirent de Chalcis et de Naxos sous la conduite de Théoclès et Evarchos. L'expédition se scinda en deux, le groupe conduit par Théoclès fondant Léontinoi, celui mené par Evarchos fondant la cité de Catane. Ils succèdent aux Sicules et probablement aux Phéniciens[4].
L'œciste Evarchos était un citoyen de Chalcis qui partit fonder une nouvelle colonie en Grande Grèce. Ils furent peut-être accompagnés de Naxiens. L'arrivée de nouveaux colons en provenance de Grèce, attirés par le succès des premiers établissements en Sicile, poussèrent probablement les Naxiens à lancer de nouvelles expéditions vers le sud. Son aura attire Stésichore d’Himère et Xénophane de Colophon[4]. Après sa mort, Evarchos est héroïsé est son tombeau érigé sur l'agora de la cité. Autour de -620, la cité se dote d'une législation attribuée à Charondas. Il est finalement contraint à l'exil mais sa législation demeure et inspire la plupart des autres cités chalcidiennes de Sicile et de Grande-Grèce et même l’Orient hellénique[4]. Le philosophe péripatéticien Théophraste explique que le peuple catane est l'un des rares peuples connus dont les conventions lors d'un marché (contre oral) ne sont pas matière à procès, et il faut se contenter de son sort[6] ; Platon y fait référence dans ses Lois[7].
Aussi, rapidement après sa fondation, la cité grecque prospère, comme en témoigne le dépôt votif du VIe siècle, découvert sous la place San Francesco, et comprenant vases de Corinthe, d’Athènes, de Sparte, de Rhodes, de Chios et des ex-voto de terre cuite locaux et importés[4].
En -476, la cité est conquise par Hiéron Ier, tyran de Syracuse, qui mène une campagne d'expansion en Sicile. Il déporte les habitants à Léontinoi et refonde la cité sous le nom d’Etna à partir de 5 000 Doriens de Syracuse et de 5 000 Grecs du Péloponnèse, célébrée par Eschyle dans sa tragédie disparue Etna ou les Etnéennes et par Pindare[4]. Jusqu'en -465 et la chute des Deinoménides, Catane reste sous la coupe de Syracuse. Des mercenaires l'occupent à la fin de la tyrannie, puis se retirent à Inessa[4].
Recouvrant sa liberté, et son nom dès -461, elle s'allie avec Léontinoi pour contrer la puissance syracusaine entre -427 et -424. C'est ici qu'Alcibiade se serait adressé aux Cataniens pour qu'ils soutiennent la cité d'Athènes, dans le contexte de la guerre du Péloponnèse et de l'expédition de Sicile. Mais Thucydide explique que les Athéniens ne reçurent aucune aide de Catane car une partie de la population était favorable à Syracuse.
Les Grecs édifièrent un théâtre sur l'acropole au Ve siècle av. J.-C., qui fut ensuite reconstruit par les Romains, et pouvait accueillir 7 000 personnes.
En -403, Denys l'Ancien, tyran de Syracuse, mène à nouveau une politique d'expansion sur la façade Est de la Sicile, dans l'objectif de renforcer son pouvoir avant d'affronter une nouvelle fois les Carthaginois. Catane est prise par surprise et saccagée par les troupes du tyran qui vend ses citoyens comme esclaves[4]. Quelque temps plus tard, les Carthaginois prennent à leur tour la ville[4].
En 338 av. J.-C., Timoléon défait le tyran Mamercus. La ville soutient Pyrrhus Ier. Elle tombe aux mains des Romains en 263 av. J.-C. qui la dotent de grands édifices publics[4].
La première guerre servile la touche et Caius Licinius Verres pille ses trésors comme ailleurs en Sicile[4]. Une éruption de l'Etna consuma la ville en 121.
Selon la tradition hagiographique reprise dans La Légende dorée, sainte Agathe serait née à Catane au IIIe siècle. Refusant les avances de Quintien, proconsul de Sicile, celui-ci la fit torturer : on lui arracha les seins à l'aide de tenailles mais elle fut guérie de ses blessures par l'apôtre Pierre qui la visita en prison. Elle succomba à son martyre et sa mort fut accompagnée d'un tremblement de terre, le . Un an après sa mort, l'Etna entra en éruption, déversant un flot de lave en direction de la ville. Les habitants s'emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture d'Agathe et le placèrent devant le feu qui s'arrêta aussitôt, épargnant ainsi la cité.
Pendant la période byzantine, une chapelle fut construite dans l'ensemble Cappella Bonajuto (VIe siècle). Après l'occupation musulmane, elle fut occupée en 1071 par les Normands (famille des Hauteville, en italien, d'Altavilla). Ils firent construire le Duomo (cathédrale) aux XIe et XIIe siècles.
En 1081, une furieuse bataille s'engagea dans les environs où 160 chevaliers normands (aidés probablement par un contingent de fantassins calabrais) conduits par Jourdain de Hauteville, Robert de Sordavalle et Elia Cartomi, réussirent à vaincre plusieurs milliers de fantassins et cavaliers musulmans (chiffre peut-être exagéré).
Le , un séisme provoqua la mort de milliers de personnes.
L'empereur Frédéric II fit construire le Castello Ursino (fort militaire) entre 1239 et 1250.
La ville subit des destructions lors de la guerre des Vêpres siciliennes en [1282]. À partir de 1282, sous l'influence aragonaise, Catane devint la capitale du royaume de Sicile.
En 1376, les reliques de sainte Agathe furent déposées dans la cathédrale de Catane. La première université sicilienne fut fondée à Catane en 1434 (cf. Université de Catane).
Aux pieds de l'Etna, elle a souvent été touchée par des coulées de lave dont une qui rejoignit la mer en 1669, et fut pratiquement totalement détruite en 1693 par un tremblement de terre de degré 11 sur l'échelle de Mercalli. Le tremblement de terre de 1693 qui toucha le Val di Noto fut particulièrement ravageur puisqu'il dévasta 60 centres urbains, provoquant la mort de 93 000 personnes dont 16 000[8] à Catane, soit les deux tiers de sa population[9], où ne restèrent debout que très peu d'ouvrages au nombre desquels le château d'Ursino, quelques portions des murs antiques et l'amphithéâtre romain. La reconstruction fut lancée rapidement par la couronne espagnole sous la direction du vicaire général Giuseppe Lanza avec l'aide des architectes et artisans maçons et sculpteurs de Messine, alors très imprégnés du style baroque tardif. Le style baroque initial fut cependant atténué par l'apport néo classique de Giovanni Battista Vaccarini (1702-1768) et de son frère Giacomo Amato. Les architectes refusèrent de reconstituer l'ancienne ville tri-millénaire avec ses ruelles tortueuses et étroites, responsables d'un grand nombre de victimes, et choisirent un plan moderne et antisismique : une maille urbaine orthogonale abritant des bâtiments de deux étages seulement, parsemée de grandes places devant permettre aux habitants de se réfugier en cas de tremblement de terre, et sillonnée de grands axes routiers autorisant des évacuations rapides. Les voies principales furent conçues avec pour largeur 16 mètres, les voies centrales 12 mètres, les voies secondaires 8 mètres. L'éléphant, symbole de la ville, fut récupéré entre les décombres du palais de la Loggia. Furent dessinées les deux directions nord-sud (via Etnea et via Crociferi) et celles dans le sens est-ouest (via Sangiuliano, via Vittorio Emanuele et via Garibaldi).
Face aux avancées de la gauche en Sicile, Crispi dissout en 1889 le conseil municipal mené par le socialiste Giuseppe De Felice[10].
Surnommée la « Milan du Sud » dans les années 1960, Catane est le poumon économique de la Sicile.
Catane est le premier port de la Sicile et un important centre industriel.
Le métro de Catane, ouvert en 1999, ne possède pour l'heure qu'une seule ligne longue de 8,8 km. Un prolongement est prévu vers l'aéroport.
Catane dispose d'un aéroport international l'Aéroport Fontanarossa, qui porte aussi le nom de Vincenzo Bellini depuis 2007 (code AITA : CTA). C'est le principal de Sicile.
Il existe quatre gares ferroviaires (lignes Messine-Syracuse, Catane-Gela, Catane-Palerme) et la gare de Nesima de la ligne dite « Circumetnea » (ligne à voie étroite qui fait le tour de l'Etna en montant jusqu'à 1 000 m d'altitude).
La ville est reliée par autoroute aux deux autres grandes villes de l'île, Palerme (autoroute A20) et Messine (autoroute A18) ainsi qu'à Syracuse (autoroute Catane-Syracuse) et au sud de l'île. Le périphérique de Catane est le plus grand de l'île.
Le port de Catane est le point de départ des lignes de ferrys Catane-Reggio di Calabria et Catane-Naples.
Vieille de vingt-sept siècles, la ville compte de nombreux vestiges antiques des époques grecque et romaine.
Peu de vestiges grecs ont résisté au temps. Les monuments romains sont les principaux témoins antiques[4].
Il a 3,61 mètres de haut et la datation est inconnue, mais sa provenance est attribuable à la localité égyptienne de Syène.
Cette stèle octogonale granitique contient dans ses gravures latérales des hiéroglyphes relatifs aux cultes isiaques, particulièrement célébrés dans la Catane cosmopolite grecque-romaine, idolâtrie qui a des évidentes similitudes avec certains aspects du séculaire charriage dévotionnel du Simulacre de Sainte Agathe.
Sous les Romains, il fut employé comme une des deux metae de l'ancien cirque catanais où se déroulaient les démonstrations gymniques, on fêtait les Agonalia et les quadriges rivalisaient pour la victoire, la renommée et la gloire.
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Viale Mario Rapisardi (Avenue Mario Rapisardi) :
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Catane est la ville de Sicile qui a la plus grande densité de théâtres. Les compagnies théâtrales y sont nombreuses tant professionnelles qu'amateurs, voire formées de simples amateurs. L'un des plus beaux édifices est le Théâtre Massimo Vincenzo-Bellini, construit à la fin du XIXe siècle : il peut accueillir 1 200 spectateurs. Maria Callas et Pavarotti y ont chanté.
La ville est réputée pour son architecture baroque et sa tradition des marionnettes.
Maire | Étiquette | Période | Elections | ||
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De | À | ||||
Gregorio Guarnaccia | Fronte dell'Uomo Qualunque | 8 janvier 1947 | 31 mars 1947 | Elezioni 1946 | |
Nicolò Pittari | Partito Democratico del Lavoro | 10 avril 1947 | 8 juillet 1948 | ||
Giovanni Perni | Partito Nazionale Monarchico | 9 juillet 1948 | 23 septembre 1950 | ||
Salvatore Gallo Poggi | Mouvement pour l'indépendance de la Sicile | 24 septembre 1950 | 11 janvier 1952 | ||
Ferruccio Scolaro | Commissaire nommé par le Prefect | 11 janvier 1952 | 7 juillet 1952 | – | |
Domenico Magrì | Démocratie Chrétienne | 7 juillet 1952 | 14 novembre 1953 | Elezioni 1952 | |
Luigi La Ferlita | Démocratie Chrétienne | 21 novembre 1953 | 1956 | ||
1956 | 7 novembre 1960 | Elezioni 1956 | |||
Salvatore Papale | Démocratie Chrétienne | 22 novembre 1960 | 14 décembre 1964 | Elezioni 1960 | |
Antonino Drago | Démocratie Chrétienne | 14 décembre 1964 | 3 novembre 1967 | Elezioni 1964 | |
Giuseppe Gulli | Démocratie Chrétienne | 3 novembre 1967 | 27 octobre 1969 | ||
Salvatore Micale | Démocratie Chrétienne | 27 octobre 1969 | 1970 | ||
1970 | 21 janvier 1972 | Elezioni 1970 | |||
Ignazio Marcoccio | Démocratie Chrétienne | 21 janvier 1972 | 3 août 1975 | ||
Domenico Magrì | Démocratie Chrétienne | 3 août 1975 | 11 avril 1978 | Elezioni 1975 | |
Salvatore Coco | Démocratie Chrétienne | 11 avril 1978 | 31 mars 1980 | ||
Salvatore Coco | Démocratie Chrétienne | 12 avril 1980 | 1 janvier 1982 | Elezioni 1980 | |
Angelo Munzone | Démocratie Chrétienne | 1 janvier 1982 | 10 février 1984 | ||
Giuseppe Patanè | Démocratie Chrétienne | 10 février 1984 | 3 août 1984 | Elezioni 1983 | |
Francesco Attaguile | Démocratie Chrétienne | 4 août 1984 | 28 juillet 1985 | ||
Antonino Mirone | Démocratie Chrétienne | 27 juillet 1985 | 27 mai 1986 | ||
Giuseppe Sangiorgio | Démocratie Chrétienne | 13 décembre 1986 | 29 septembre 1987 | ||
Giuseppe Sangiorgio | Démocratie Chrétienne | 20 novembre 1987 | 16 décembre 1987 | ||
Giuseppe Azzaro | Démocratie Chrétienne | 16 décembre 1987 | 26 décembre 1987 | ||
Nicolò Scialabba | Commissaire nommé par le Prefect | 23 janvier 1988 | 29 juillet 1988 | – | |
Enzo Bianco | Parti républicain italien | 29 juillet 1988 | 1 décembre 1989 | Elezioni 1988 | |
Guido Ziccone | Démocratie Chrétienne | 1 décembre 1989 | 2 janvier 1991 | ||
Giuseppe Azzaro | Démocratie Chrétienne | 7 février 1991 | 14 octobre 1991 | ||
Luigi Giusso | Démocratie Chrétienne | 18 novembre 1991 | 14 janvier 1992 | ||
Angelo Lo Presti | Parti social-démocrate italien | 1992 | 27 juin 1992 | ||
Alessandro Migliaccio | Commissaire nommé par le Prefect | 28 août 1992 | 20 juin 1993 | – | |
Enzo Bianco | Alleanza DemocraticaI Democratici | Patto per Catania | 20 juin 1993 | 30 novembre 1997 | Elezioni 1997 |
PPI-PDS-PRC-FdV-Civiche | 30 novembre 1997 | 22 janvier 2000[16] | Elezioni 1997 | ||
Umberto Scapagnini | Forza Italia | FI-AN-Civiche | 16 avril 2000 | 15 mai 2005 | Elezioni 2000 |
FI-AN-MpA-UDC-Civiche | 15 mai 2005 | 12 février 2008[17] | Elezioni 2005 | ||
Elita Schillaci
Premier adjoint au Maire f.f. |
Mouvement pour les autonomies | 12 février 2008 | 9 mars 2008 | ||
Vincenzo Emanuele | Commissaire nommé par le Prefect | 10 mars 2008 | 20 juin 2008 | – | |
Raffaele Stancanelli | Le Peuple de la liberté | PdL-MpA-UDC-Civiche | 20 juin 2008 | 15 juin 2013 | Elezioni 2008 |
Enzo Bianco | Parti démocrate (Italie) | PD-SEL-Megafono-Civiche | 15 juin 2013 | 18 juin 2018 | Elezioni 2013 |
Salvo Pogliese | Forza ItaliaFratelli d'Italia | FI-Lega-FdI-#DB-UDC-Civiche | 18 juin 2018 | 30 juillet 2020[18] | Elezioni 2018 |
Roberto Bonaccorsi
Premier adjoint au Maire f.f. |
30 juillet 2020 | en cours | – |
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Aci Castello, Belpasso, Carlentini (SR), Gravina di Catania, Lentini (SR), Mascalucia, Misterbianco, Motta Sant'Anastasia, San Gregorio di Catania, San Pietro Clarenza, Sant'Agata li Battiati, Tremestieri Etneo
Habitants recensés
La ville de Catane est jumelée[19] avec :
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