La France comptait en 2014, un réseau autoroutier d'environ 11 882 km, dont 9 048 km à péage, à travers tout le pays. Il s'agit du quatrième réseau mondial et du sixième en incluant les voies express d'au moins 2 × 2 voies. En effet, certaines régions comme la Corse et une grande partie de la Bretagne (où le réseau est en cours de mise aux normes) ne disposent pas d'autoroutes mais de voies express. Ainsi, neuf départements ne sont desservis par aucune autoroute structurante, en partie à cause du relief: l'Ardèche, la Charente, la Haute-Corse, la Corse-du-Sud, les Côtes-d'Armor, le Finistère, le Gers, le Morbihan et la Haute-Saône. Tous le sont en revanche par des voies express. La France d'outre-mer ne possède qu'une seule autoroute: l'autoroute A1, en Martinique.
Carte du réseau autoroutier français en Métropole.
Carte du réseau autoroutier français en Martinique.
Elles sont limitées à 130km/h. La vitesse maximale est abaissée à 110km/h pour les poids lourds ainsi qu'en cas de pluie ou autres précipitations[1],[Note 1], mais également à l'approche de certaines grandes villes (avant d'être à nouveau abaissée à 90km/h ou 70km/h).
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.
Source Observatoire national interministériel de la sécurité routière[4].
En France, le réseau autoroutier est très fréquenté:
Les conducteurs qui parcourent moins de 4 000 kilomètres par an conduisent 33% de leur distance sur autoroute.
Les conducteurs qui parcourent plus de 20 000 kilomètres par an conduisent 29% de leur distance sur autoroute[5].
En France, les routes classées en autoroute ont pour préfixe la lettre A (les autres lettres ne sont plus admises depuis 1982[Note 2]). Pour les autres routes (y compris les «Routes Express»), leur statut juridique détermine leur classement: N pour les nationales, D pour les départementales, etc.[réf.nécessaire]. À la différence des autres routes, les autoroutes possèdent leur propre système.
Le principe est que les grandes radiales prennent, par ordre croissant dans le sens des aiguilles d'une montre autour de Paris, les numéros A1 à A16, à l'exception des autoroutes A2, A7, A8 et A9. Elles relient Paris à une métropole régionale, à un port d'intérêt national, voire à une métropole étrangère, suivant en cela le principe de la nomenclature historique des routes nationales.
Au-delà de 20, les numéros sont attribués par secteurs:
A21 à A29 (zone 2): Nord;
A30 à A39 (zone 3): Nord-Est;
A40 à A49 (zone 4): Rhône-Alpes;
A50 à A57 (zone 5): Sud-Est;
A61 à A69 (zone 6): Sud-Ouest;
A71 à A79 (zone 7): Centre (au sens géographique du terme);
A81 à A89 (zone 8): Ouest.
Font exceptions à cette nomenclature les autoroutes A19 (Orléans-Sens, n'a pas de zone définie), A20 (axe Vierzon-Montauban appelée l'Occitane), A86 (ceinture périphérique autour de Paris) et l'A89 (transversale reliant Bordeaux à Lyon).
Les petits embranchements et les antennes reçoivent un numéro à trois chiffres composé à partir de l'autoroute de laquelle ils sont tirés (par exemple, l'A315 est une antenne de l'A31) ou bien, le cas échéant, à partir de la plus proche (par exemple, l'A837 est un «embranchement» de l'A83, mais non connectée à elle).
Les rocades de certaines grandes villes suivent également cette règle, avec des variations selon l'époque de numérotation. Les rocades complètes numérotées dans les années 1980 ont reçu un numéro à trois chiffres avec un zéro terminal (exemples: A620 pour la rocade de Toulouse, et A630 pour Bordeaux). Cependant, la tendance plus récente a été d'adopter un système consistant à attribuer comme premier chiffre le chiffre de la zone (de 1 à 8), suivi du numéro du département concerné (exemples: A814 pour Caen et A844 pour Nantes).
Lorsque deux autoroutes ont un tronc commun, en règle générale, c'est le plus ancien itinéraire autoroutier qui fixe la numérotation. La double numérotation des autoroutes en troncs communs est une création récente: on retrouve les A41 et A43 au sud de Chambéry, les A4 et A104 à Marne-la-Vallée, les A71 et A89 au nord de Clermont-Ferrand depuis 2006, ou plus récemment encore les A34 et A304 au sud de Charleville-Mézières (uniquement dans le sens Charleville-Mézières-Reims) depuis 2019. A contrario, le tronc commun A4/A86, très court, possède une numérotation différente selon les voies.
Du fait de l'évolution constante du réseau autoroutier, il existe cependant de nombreuses exceptions aux règles précédemment décrites[réf.nécessaire]:
des autoroutes à deux chiffres jugées «trop courtes» ont été renumérotées en ajoutant un zéro à la fin, quand leur numéro d'origine a été réaffecté à une autoroute plus longue, comme l'A32 devenue A320. Pour autant le nouveau numéro à trois chiffres ne suit pas la nomenclature, les autoroutes de rattachement étant très éloignées;
des tronçons d'autoroutes radiales dont le tracé a été dévié ou n'a jamais été achevé ont changé de numéro. Ainsi, l'A811 est l'ancien tronçon terminal de l'A11, ou l'A150, ancien tronçon d'A15;
certaines autoroutes ont repris le numéro de la route nationale qu'elles doublaient, malgré le fait qu'elles ne soient pas dans la zone correspondante. Ainsi, l'A20, doublant l'ancienne RN 20 entre Vierzon et Montauban et qui aurait dû être numérotée en zone 7, l'A89, doublant l'ancienne RN 89, ou l'A86, doublant l'ancienne RN 186, ces deux dernières sont situées en dehors de la zone 8;
en Île-de-France, de nombreuses autoroutes ont hérité de numéros à trois chiffres composés à partir du numéro à deux chiffres d'une autoroute de référence, et précédé du chiffre 1. Les exemples étant nombreux et circonscrits à l'Île-de-France, on parle quelquefois de «zone 10», avec des numéros du type 1xy. Exemples: l'A106, qui est une antenne de l'A6, A186 qui est une antenne de l'A86, etc.
enfin, toujours en Île-de-France, pour les cas particuliers d'embranchements d'égale importance, des lettres (a et b) ont été affectées à chacun des embranchements. Cela concerne uniquement les autoroutes A6a et A6b, embranchements de l'A6, et A5a et A5b, embranchements de l'A5[Pas dans la source]. Toutefois, ce système spécifique à ces embranchements cités sont supprimés en 1996[6].
Il existe également des numéros dont l'origine est plus difficilement explicable: l'A3 et l'A19 qui ne sont pas de grandes radiales, inexistence de l'A17 et l'A18,etc.[réf.nécessaire]
Les autoroutes françaises se voient également souvent attribuer un nom: Autoroute du Nord, Autoroute de l'Est,etc.
Les autoroutes radiales A1 à A19 constituent le réseau primaire rayonnant à partir de Paris vers les principales villes françaises et autres agglomérations d'importance. Certaines s'embranchent elles-mêmes sur d'autres radiales. Il existe une autoroute A1 en Martinique.
Elle fut la première autoroute entièrement mise en service, à la fin des années 1960.
Elle est gérée par la Sanef. L'A1 est l'autoroute urbaine la plus fréquentée de province (hors Île-de-France). En cas de fort trafic, le nombre de véhicules peut avoisiner 200 000 par jour[7] au niveau de l'échangeur avec l'A25 et la route nationale 356.
Elle possède 23 sorties et croise 10 autoroutes: en partant de Paris, l'A86, l'A3, l'A170, l'A104, l'A29, l'A2, l'A26, l'A21, l'A22 et l'A25.
Elle est gérée par la Sanef. Elle est à péage entre l'A1 et Hordain, puis gratuite au-delà. Elle permet la liaison directe Paris - BruxellesviaValenciennes.
Elle possède 26 sorties et croise 4 autoroutes: à partir de Combles, l'A1, l'A26, l'A21, l'A23.
Parcours: Paris - A1 au niveau de Roissy-en-France.
L'A3 devait partir à l'origine de l'A104 à Torcy (ex A199) et rejoindre l'actuelle A103. Le projet a été abandonné. La N2 partant de l'échangeur A1/A3 devait être transformée en autoroute A3 jusqu'à Soissons voire Laon. Le projet est resté au stade de projet et ne verra probablement jamais le jour. L'autoroute possède un tronc commun avec l'A86 sur 1,5 kilomètre.
Elle est gratuite et permet de contourner Paris par l'est et rejoindre l'A86 depuis l'A1.
La N4 aurait pu devenir l'A4, mais son itinéraire direct ne passait pas par Reims, Châlons-en-Champagne et Metz. Il a donc été décidé de faire l'A4 en site propre pour desservir ces villes.
Son dernier tronçon, entre Troyes et l'Île-de-France, fut achevé en 1995. Le prolongement vers Vesoul, Belfort (A36), Mulhouse et la Suisse est prévu. Ce projet devait passer par la transformation de la RN 19 en autoroute. Cependant cette hypothèse aurait été écartée. Le numéro A5 serait remplacé par A319.
Première partie du voyage des vacanciers parisiens souhaitant atteindre les côtes méditerranéennes, elle a détrôné la N7 dans ce rôle. L'A6 fut l'une des premières autoroutes à partir de Paris. Elle relia d'abord Paris à Fontainebleau (en englobant le tronçon de l'actuelle N37 entre Cély et Barbizon). Puis, au milieu des années 1960, le tronçon suivant fut inauguré en grande pompe par Georges Pompidou. Elle se rendait alors jusqu'à Avallon. La traversée du Morvan ne fut achevée qu'au début des années 1970, mettant fin aux calvaires saisonniers de Saulieu, Chagny et au mythe de la N7.
Un déclassement de l'A6 à l'entrée de Lyon a été réalisé en 2017. À partir de la sortie 33 (Limonest) et jusqu'à l'arrivée sur l'A7 (Perrache), l'A6 est devenue M6 et n'est à ce titre plus considérée comme une autoroute.
Pendant une dizaine d'années, l'A7 s'arrêtait aux portes de Vienne, en raison de la difficulté du terrain pour construire une rocade. La traversée de la ville était obligatoire (et très longue en été) avant de repartir sur la suite de l'autoroute. Depuis, un contournement de la ville se fait entre Vienne quartier d'Estressin et Ampuis, avant de rejoindre la barrière de péage de Reventin-Vaugris. À Marseille une portion de 1 km de l'A7 a été détruite. Elle arrive maintenant à hauteur de Saint Lazare et laisse place sur son dernier kilomètre à des modes de déplacement plus doux. Le projet de mise à 2×5 voies de l'A7 a été définitivement écarté compte tenu des difficultés techniques pour l'ajout des deux voies supplémentaires par sens[9]. Outre l'impact environnemental les populations vivant autour de l'axe Rhodanien (surtout en Drôme) sont opposées à tout nouveau projet d'infrastructure. La Drôme devant supporter actuellement l'A7, la RN7 ainsi que la LGV Méditerranée et la voie TER express en rive ouest du Rhône.
L'A7 est gérée par les ASF, filiale du groupe Vinci. Elle est à péage entre Vienne et Salon-de-Provence. L'A7 est le théâtre d'immenses embouteillages s'étalant sur plus de 200 km (entre Lyon et Orange) à chaque période estivale. Ceci rouvre perpétuellement le débat du dédoublement de l'axe. L'A7 draine en moyenne 70 000 véhicules par jour[10],[11],[12], sachant que le seuil de saturation d'une autoroute 2×3 voies de plaine est fixé à environ 70 000 véhicules par jour, on considère que l'A7 a une capacité de service de 100%. Lors des transhumances estivales le trafic monte jusqu'à 175 000 véhicules en une journée d'après les comptages des ASF. On atteint une demande de trafic de l'ordre de 250%. Selon Bison Futé, l'A7 est considérée comme chargée 40 jours par an dont au moins 14 classés en prévision rouge ou noire.
Le début de l'autoroute A7 a fait l'objet d'un déclassement en 2017. Du point de départ de l'autoroute (Perrache) jusqu'à la sortie 4 et la liaison avec l'A450 (Pierre-Bénite), l'A7 est devenue M7 et, de la même manière que la partie de l'A6 devenue M6, elle n'est plus considérée comme une autoroute.
Elle possède 37 sorties et croise 10 autoroutes: en partant de Lyon, l'A6, l'A450, l'A46, l'A47, l'A9, l'A54, l'A8, l'A55, l'A557 (accessible que depuis Lyon).
Elle fut l'une des premières autoroutes construites (fin des années 1950) et concédée. Le projet de dédoublement de l'A8 a longtemps suscité le débat du point de vue du relief. Compte tenu des caractéristiques, dont de nombreux ponts et tunnels à construire, le projet a été abandonné en raison de son cout élevé[13].
Elle est gérée par Escota de l'Italie à Aix-en-Provence et par ASF sur la portion la plus à l'ouest (Groupe Vinci Autoroutes). Autour de Nice elle joue le rôle d'une rocade partielle en complet de la voie Pierre Mathis. Sur les hauteurs de Nice, l'A8 est en voie d'être déplacée pour pallier le problème d'éboulement et de mouvement de terrain récurrent sur cette section. L'A8 est connue pour ces embouteillages sur la section au nord de Nice. L'A8 joue le rôle de rocade périphérique urbaine. La section brasse un trafic au statut divers et varié, aussi bien du local que régional ou encore internationale avec la proximité de l'Italie. Le trafic quotidien est très important, on l'estime à 150 000 par jour[14].
Elle possède 30 sorties et croise 5 autoroutes: à partir de Coudoux, l'A7, l'A51, l'A52, l'A57, l'A500.
Elle est gérée dans sa totalité par les ASF. L'A9 s'inscrit dans la suite logique de l'A7 pour desservir tout l'arc languedocien. C'est le principal axe de communication entre la France et l'Espagne. La continuité de l'A9 est l'autoroute espagnole AP-7, cette autoroute dessert Barcelone.
Au sud de Montpellier, l'ancienne A9 au plus près de la ville est devenue A709 (section gratuite à 2×3 voies et gérée par les ASF) en . Le nouveau tronçon à quelques centaines de mètres plus loin est intégré au système de péage fermé de l'A9 entre Baillargues-Vendargues et Saint-Jean-de-Védas. L'A9 sera à moyen terme mise à 2×3 voies sur la quasi-totalité de son parcours en raison de l'explosion du trafic routier vers l'Espagne[15].
Elle possède 40 sorties et croise 5 autoroutes: en partant de l'Espagne, l'A61, l'A75, l'A709 (2 fois, rocade de Montpellier) l'A54 et l'A7.
Elle possède 45 sorties et croise 9 autoroutes: en partant de Paris l'A6, l'A126, l'A11, l'A19, l'A71, l'A28, l'A85, l'A83, l'A837 (accessible seulement depuis Bordeaux) et l'A630.
Elle est composée d'une courte antenne de 8,8 km, inaugurée en 1950. Elle est gérée par la DIR-Ile-de-France. Un prolongement est lancé en 2006, en direction de Rambouillet[16]. Cette section devrait être opérationnelle en 2020. Il y a également un projet de prolongement vers le nord en tunnel, vers Rueil-Malmaison en la raccordant à la A86.
Elle possède 3 sorties et croise 1 autoroute, l'A13.
Des travaux sont en cours entre l'A29 et Caen afin de la transformer en 2×3 voies.
À moyen terme, l'A13 sera prolongée jusqu'à Cherbourg, par le biais du contournement de Bayeux déjà ouvert. La section «Saint-Cloud - Orgeval» aurait dû ouvrir vers 1940 si la Seconde Guerre mondiale n'avait pas eu lieu. Finalement, elle fut ouverte en 1946, ouverture qui entraîna la reconstruction du Pont de Saint-Cloud où elle s'arrêtait. En 1974, un viaduc autoroutier relia le boulevard périphérique à l'A13 via le tunnel de Saint-Cloud. Ce dernier fut doublé en 1976.
Elle possède 32 sorties et croise 10 autoroutes: en partant de Paris, l'A86, l'A12, l'A14, l'A154, l'A139, l'A28, l'A131, l'A29, l'A132 et l'A813.
Elle est composée d'une courte antenne de 4 km, l'A13a qui relie l'A13 à Bonnières-sur-Seine. Elle comporte une sortie, uniquement accessible depuis l'autoroute A13.
Gratuite du pont de Neuilly à l'A86, payante au-delà, à cause des tunnels passant sous la forêt de Saint-Germain-en-Laye. Son exploitation dans la partie concédée est confiée à la Société des autoroutes Paris-Normandie. Longue de 21,7 km, il s'agit d'un nouveau concept d'autoroute à péage en zone urbaine. Les personnes pratiquant le covoiturage peuvent obtenir un badge qui leur permet de l'emprunter gratuitement.
Elle possède 7 sorties et croise 2 autoroutes: en partant de Paris, l'A86 et l'A13.
Longue de 26,6 km, elle est gérée par la Direction des Routes Île-de-France (DIRIF).
À l'origine, devait atteindre Rouen puis Le Havrevia la rive droite de la Seine. Des sections normandes de cette autoroute furent achevées comme Rouen - Yvetot (reprise par l'A150) et pont de Tancarville - Harfleur (reprise par l'A131).
Elle possède 13 sorties et croise 2 autoroutes: en partant de Paris, l'A86 et l'A115.
Elle est gérée par SANEF de L'Isle-Adam à son raccordement avec la RN 1 jusqu'à Boulogne-sur-Mer. Au-delà, c'est la direction interdépartementale des routes du Nord qui l'a à sa charge. Entre Abbeville et Boulogne-sur-Mer, l'autoroute est souvent interdite aux caravanes et aux poids-lourds en raison du fort vent qui souffle en provenance de la Manche.
Elle possède 56 sorties et croise 4 autoroutes: en partant de Montsoult, l'A29, l'A28, l'A26, l'A216.
L'autoroute A19 relie l'A5 à l'A10 entre Sens dans le département de l'Yonne et Artenay dans le département du Loiret. Elle s'inscrit dans le plan du grand contournement de Paris. La première section, de 30 km de longueur, reliant Sens à l'échangeur A19-A6 situé près de Courtenay a été mise en service en 1993 et son exploitation est concédée à APRR.
La deuxième section, de 101 km de longueur, reliant Courtenay à Artenay, a été mise en service le . La conception, la construction et l'exploitation a été concédée à la société Arcour, qui a elle-même concédé l'exploitation à la société Cofiroute.
Le nom Éco Autoroute a été inspiré par les travaux spécifiques réalisés pour l'intégration de l'autoroute dans son environnement (intégration paysagère, bassins de traitement des eaux de ruissellement, passages pour animaux sauvages, murs anti-bruit), qui a fait dire à Dominique Bussereau, alors secrétaire d'État chargé des transports, que «par la qualité de [cette] intégration [...], l'A19 constitue un modèle vers lequel l'ensemble du réseau autoroutier doit tendre»[17].
Elle possède 7 sorties et croise 3 autoroutes: en partant de Sens, l'A6, l'A77 et l'A10.
Elle traverse 2 départements: l'Yonne et le Loiret.
Les autoroutes A2x sont principalement situées dans le Nord de Paris (à l'exception de l'A20 et d’une partie de l'A28). L'autoroute A24 n'existe pas.
Longue de 428 km, elle reprend une partie de l'ancienne deux fois deux voies de la N20. Du fait du plan Massif central, elle est gratuite de Vierzon à Brive-la-Gaillarde. Au-delà, elle est gérée par ASF jusqu'au nord de Montauban, où elle redevient gratuite.
Le contournement de Montauban, reprend l’ancienne N 20. Il a récemment été mis aux normes autoroutières. Une des particularités de l’A 20 est ensuite de ne pas se terminer sur l'A62, au lieu de cela il existe un échangeur complet entre ces deux autoroutes puis l'A20 se poursuit sur près de 600 mètres et se termine sur un rond-point au-delà duquel lui succède l’ex N 20 vers le sud.
L'A20 est l'autoroute de France qui a le plus grand nombre de sorties sous un même nom: 68. Elle croise 3 autoroutes: en partant de Vierzon, l'A71, l'A89 et l'A62.
Longue de 58,9 km, elle relie les villes de Lens, Douai et Valenciennes et est entièrement gratuite. Elle possède un virage, le virage des Marais, connu pour le risque élevé d'accidents qui s'y produisent. Il se situe sur l'échangeur avec l'A 211.
Elle dispose d'une antenne: l'A 211, pour pénétrer dans Lens-Liévin et faire le lien avec la N 17 vers Arras.
La suite logique de l'A22 est la N 227, ayant un statut de voie express et qui à long terme pourrait être recalibrée pour devenir A22. Elle relie le sud de l'agglomération lilloise aux autoroutes A1, A23 et A27.
Elle possède 10 sorties (la numérotation "officielle" en indique 18, mais elle compte les sorties de la N227), elle ne croise aucune autoroute française, mais elle croise son prolongement logique belge, l'A14.
Longue de 62,7 kilomètres, elle joint la partie septentrionale du département du Nord avec le sud de la métropole lilloise.
Depuis début septembre 2011 la limitation de vitesse est passée de 110km/h à 90km/h entre Englos (sortie 7) et Sequedin (sortie 6) et entre Englos (sortie 7) et Armentières (sortie 8) elle est passée de 130km/h à 110km/h.
Depuis fin 2009, l'A25 a subi de gros travaux de renouvellement de chaussée. Il est prévu de mettre aux normes autoroutières la RN225 entre Bergues et Dunkerque, soit 10 kilomètres environ.
Elle possède 16 sorties et croise 1 autoroute, l'A1.
Longue de 395 kilomètres, elle est gérée par la Sanef, excepté pour ses dix derniers kilomètres (contournement de Troyes) où elle est gérée par les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône.
Entre Reims et Châlons-en-Champagne, elle est en tronçon commun avec l'A4, qui inclut le récent contournement de Reims. Ce tronc commun garde le nom A4.
Longue de 366,5 kilomètres (en comptant le tronc commun avec l'A11 mais en ne comptant pas la traversée de Rouen), elle permet de relier Abbeville à Tours par Rouen, Alençon et Le Mans.
La particularité de cette autoroute est d'être coupée en deux, la traversée de Rouen n'étant pas une autoroute.
Longue de 183 kilomètres, l'A29 a trois sections distinctes: de l'A13 à Beuzeville jusqu'à l'A28 àSaint-Saëns, puis de l'A28 à Ménonval jusqu'à l'A16 (échangeur d'Amiens-Ouest), puis de l'A16 (échangeur d'Amiens-Sud) jusqu'à l'A26 à Saint-Quentin.
Elle possède 57 sorties et croise ou rejoint 8 autres autoroutes, soit successivement, de l'Est à l'Ouest: l'A26, l'A1, l'A16, l'A28, l'A151, l'A150, l'A131 et l'A13.
Tronçon autoroutier gratuit de 29,8 kilomètres gérée par la DIR Est. Elle est prolongée en Meurthe-et-Moselle par la N 52 vers Longwy et la frontière belge.
Elle n'est accessible sur l'A31 que depuis la direction Metz-Luxembourg.
Elle possède 8 sorties et croise 1 autoroute, l'A31.
Longue de 350 kilomètres, elle est gérée par APRR entre Beaune et Gye (232 km), puis par la Direction interdépartementale des Routes Est de Gye à Zoufftgen.
Elle relie les vallées du Rhône et de la Saône à Dijon, Langres et à la Lorraine (Toul, Nancy, Metz, Thionville) avant d’atteindre la frontière avec le Luxembourg afin de constituer la relation autoroutière Dijon-Bruxelles. Elle est, alors concurrencée, depuis la mise en service de la A34 et de la A304 ainsi que de leur prolongement vers Bruxelles, à parcours plus faible mais plus cher.
Elle possède 44 sorties et croise 8 autoroutes: en partant du Luxembourg, l'A30, l'A4, l'A33, l'A5, l'A39, l'A311, l'A36 et l'A6.
Elle mesure 27,1 kilomètres. Elle est entièrement gratuite.
Cette autoroute faisait partie de la nationale 4 avant la mise aux normes autoroutières. Elle permet de relier Nancy-ouest à Nancy-sud et Lunéville. Son prolongement est la N4 en direction de Strasbourg et Baccarat.
Elle possède 7 sorties et croise 2 autoroutes, en partant de Lunéville, l'A330 et l'A31.
Elle mesure 89,9 kilomètres (sans le tronçon de la N51 entre Tagnon et Rethel) et elle est entièrement gratuite
Actuellement[Quand?] ouverte entre Rethel et Sedan en passant par Charleville-Mézières et sur une courte portion contournant Reims, le long tronçon manquant doit être prochainement réalisé grâce à une mise aux normes de la N51. Ce n'est que depuis 2015 qu'elle se prolonge jusqu'à Sedan, après la fusion avec l'A203.
Elle possède 29 sorties et croise 3 autoroutes: en partant de Sedan, l'A304, l'A344 et l'A4.
Elle traverse 2 départements: les Ardennes et la Marne.
À la suite de la mise en service du péage embarqué pour les poids-lourds en Allemagne, cette autoroute connaît une très forte augmentation du trafic. L'instauration d'un tel système pour cette catégorie d'usagers est en pourparlers en Alsace.
Il y a un projet de mise aux normes autoroutières entre Sélestat-sud et Colmar, section appartenant à la D83 (ex-N83).
Elle possède 54 sorties et croise 6 autoroutes: en partant de Saint-Louis, l'A36, l'A352, l’A355, l'A351, l’A350 et l'A4.
Dessert principalement la Franche-Comté en passant près des villes principales de Dole, Besançon, Montbéliard, Belfort. Ensuite, l'A36 traverse le sud de l'Alsace à Mulhouse. Elle a récemment été mise à 2 × 3 voies à hauteur de Mulhouse, en 2017, en qualité de rocade nord de la ville, et entre Belfort et Montbéliard comme autoroute urbaine. Elle continue vers l'est pour passer en Allemagne par-dessus le Rhin et rejoindre l'A5 allemande à 35 km au sud de Fribourg-en-Brisgau. Elle est gratuite sur l'aire urbaine Belfort-Montbéliard et dans sa partie alsacienne.
Elle possède 24 sorties et croise 3 autoroutes: en partant de Dijon, l'A31, l'A39 et l'A35.
Longue de 145 km cette autoroute est gérée par APRR. Reliant directement Dijon à Dole (A36), cette autoroute désenclave le département du Jura en passant par sa préfecture Lons-le-Saunier.
Elle relie ainsi ce département aux trois préfectures régionales (Besançon, Dijon et Lyon via Bourg-en-Bresse) et permet également de soulager l'A6 pour le trafic se dirigeant vers l'Italie et les stations d'hiver de la Haute-Savoie.
Bien qu'à 2 × 2 voies, elle est calibrée pour passer en 2 × 3 voies de l'A36 à l'A40 si le trafic l'imposait.
Elle possède 10 sorties et croise 3 autoroutes: en partant de Dijon, l'A31, l'A36 et l'A40.
Toutes les autoroutes A4x sont concentrées en Rhône-Alpes et la majorité d'entre elles sont concédées à la société AREA (petite partie de l'A40 en Bourgogne-Franche-Comté).
Elle doit son nom aux très nombreux viaducs et tunnels qui la ponctuent entre Bourg-en-Bresse et Genève.
L'autoroute A40 est liée à l'A6 au niveau de l'échangeur de Mâcon-Nord. De Mâcon à Bellegarde-sur-Valserine, l'autoroute est concédée par APRR et est dénommée autoroute des Titans. De Bellegarde à Passy, elle est concédée par les ATMB et est dénommée autoroute blanche.
L'autoroute A406 dessert le sud de l'agglomération mâconnaise et relie l'A40 à la RCEA (N 79) en direction de Moulins.
Elle possède 31 sorties et croise 8 autoroutes: en partant de Mâcon, l'A6, l'A406, l'A39, l'A42, l'A404, l'A41, l'A411 et l'A410.
Parcourant au total 112,6 km dont 13 km en commun avec l'A43, l'autoroute A41 est concédée par les autoroutes AREA, gérées par la SAPRR depuis leur fusion en 2006 par le rachat par Eiffage.
Le dernier tronçon de l'autoroute entre Genève et Allonzier-la-Caille a été mis en service sous le nom de LIANE (Liaison Annecy-Nord Express) le . Il a entrainé la modification de l'échangeur de Saint-Julien-en-Genevois et le reclassement du tronçon Allonzier-la-Caille/La Roche-sur-Foron en autoroute A410.
Elle possède 28 sorties et croise 3 autoroutes: en partant de Grenoble, l'A43, l'A410 et l'A40.
Longue de 194 km, concédée AREA et SFTRF, elle rejoint l'A41 à La Motte-Servolex, les deux autoroutes se fondant dans la route nationale 201 pour la traversée de Chambéry, et se séparent ensuite à Montmélian. L'A43 est nommée autoroute de la Maurienne à partir de Pont Royal.
Elle possède 30 sorties et elle croise 5 autoroutes: en partant de Lyon, l'A46, l'A432, l'A41 et l'A430.
Elle traverse une collectivité territoriale à statut particulier (la métropole de Lyon) et trois départements: le Rhône, l'Isère et la Savoie.
A44: Projet d'autoroute de contournement ouest de Lyon.
Elle mesure 27,2 kilomètres et elle est gérée par APPR. Elle est à péage entre Les Échets et Anse.
Cette courte autoroute assure le contournement par l'est de Lyon.
Elle est composée de trois sections A46N: A6 Anse - Nœud des Îles jonction A42. Elle devient ensuite la rocade est de Lyon (route nationale 346, DIR Centre Est), puis l'A46S de Saint-Priest-Manissieux A43 jusqu'à Chasse-sur-Rhône A7/A47 (gratuite, ASF).
Elle possède 12 sorties et croise 7 autoroutes: en partant de Anse, l'A6, l'A466, l'A432, l'A42, l'A43, l'A7 et l'A47 .
Elle traverse une collectivité territoriale à statut particulier (la métropole de Lyon) et trois départements: le Rhône, l'Ain et l'Isère.
Longue de 30,5 km, elle est gratuite. Très ancienne (années 1960), elle connaît un trafic intense, servant d'axe principal de liaison entre Lyon et Saint-Étienne. L'équipement de celle-ci est minimal (absence de BAU, rampes des échangeurs trop courtes…).
Elle possède 16 sorties et croise 2 autoroutes, l'A46 et l'A7.
Elle traverse une collectivité territoriale à statut particulier (la métropole de Lyon) et deux départements: le Rhône et la Loire.
Elle possède 6 sorties et croise 1 autoroute, l'A48.
Elle traverse 2 départements: l'Isère et la Drôme.
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Les autoroutes A5x sont concentrées en région Provence-Alpes-Côte d'Azur et ses abords immédiats (partie gardoise de l'A54).
Elle mesure 72 kilomètres et elle est concédée à Escota.
L'A50 est reliée à l'A57 par le tunnel de Toulon (ce dernier ayant connu des nombreux problèmes lors de sa construction). Elle est régulièrement embouteillée, notamment entre Marseille et Aubagne.
Elle possède 16 sorties et croise 4 autoroutes: en partant de Toulon, l'A57, l'A52, l'A502 et l'A501.
Elle mesure 152 kilomètres pour le tronçon situé entre Marseille et la Saulce (au sud de Gap) et 26 kilomètres pour le tronçon entre Grenoble et le Col du Fau.
Au sud, l'autoroute quitte le nord de Marseille et remonte le long de la vallée de la Durance jusqu'à La Saulce (au sud de Gap) en passant par Manosque et Sisteron.
Le tronçon central manquant de Gap (La Saulce) à Monestier-de-Clermont (col du Fau) a été l'objet de nombreuses décisions ministérielles souvent contradictoires entre un passage par l'est de Gap et un autre par le Buëch et le col de la Croix-Haute.
Elle possède 25 sorties et croise 4 autoroutes: en partant de Grenoble, l'A480, l'A8, l'A515, l'A7.
Elle mesure 25,8 kilomètres et elle est gérée par Escota.
Il existe un projet de création de bretelle d'autoroute sur la commune de Belcodène, qui devrait être mise en service en 2017. Cela faisait très longtemps que ce projet était évoqué, mais il se heurtait a un problème de financement.
Elle possède 4 sorties et croise 4 autoroutes: en partant d'Aubagne, l'A50, l'A501, l'A520 et l'A8.
Elle mesure 53,5 kilomètres et elle est gérée par ASF.
Inaugurée le pour sa partie gardoise, cette autoroute est divisée en deux tronçons reliés par les routes nationales 572 et 113 entre Arles (sortie 3) et Saint-Martin-de-Crau (sortie 12). Cette autoroute est un pilier de la liaison Italie-Espagne.
Une nouvelle section autour d'Arles est en projet afin d'assurer une continuité autoroutière. Sa mise en service est prévue en 2020.
Elle possède 15 sorties et croise 2 autoroutes: en partant de Nîmes, l'A9 et l'A7.
Les autoroutes A6x sont concentrées dans le Sud-Ouest de la France et sont exploitées par ASF, sauf l'A65 gérée par A'lienor. L'autoroute A67 n'existe pas.
Elle mesure 287 kilomètres et est gérée par ASF en quasi totalité. Une portion est exploitée par la DIR Sud-Ouest.
Elle a longtemps été reliée à l'A63 par un prolongement de l'autoroute sur 11 kilomètres, la D1, route concédée à ASF et mise aux normes autoroutières.
Elle est gratuite de Montastruc-la-Conseillère à Albi. L'A68 sera dans le futur prolongée pour relier Toulouse à Lyon. Le projet serait confondu avec celui de la RN88. Elle pourrait aussi dévier Albi.
Elle possède 10 sorties et croise 3 autoroutes: en partant de Toulouse, l'A61, l'A62 et l'A680.
L'A69 va reprendre l'actuel tracé de l'A680 et la route nationale 126. Elle sera concédée à la société NGE et doit être mise en service à l’horizon 2025.
Les autoroutes A7x sont concentrées dans le Centre de la France.
Cette autoroute, prolongée par l'A89 et l'A75, a pour objectif de désenclaver l'Auvergne et le Massif central et d'offrir un itinéraire Paris-Méditerranée-Espagne plus court que par les A6, A7 et A9.
Depuis , l'A71 est intégralement à 2 × 3 voies dans sa partie de l'agglomération orléanaise grâce au doublement du pont enjambant la Loire.
Elle possède 16 sorties et croise 7 autoroutes: en partant d'Orléans, l'A10, l'A85, l'A20, l'A714, l’A79, l'A719 et l'A89.
Elle mesure 56 kilomètres et est exploitée par ASF.
Elle était auparavant numérotée B71. Elle suit quasiment sur toute sa longueur le cours de la Loire.
Jusqu'en 2008, elle commençait à Clermont-Ferrand (au niveau de la jonction des autoroutes A711 et A710), cette dernière est devenue l'A89, qui relie Bordeaux à Lyon.
Elle possède 14 sorties et ne croise qu'une seule autoroute, l'A89.
Cette autoroute mesure 162 kilomètres, elle est à péage entre l'A6 et Cosne-Cours-sur-Loire et est gérée par APRR.
C'est la dernière radiale au départ de la banlieue parisienne mise en service (1999).
Exploitée entre Dordives et Cosne-Cours-sur-Loire, puis reprend les voies express de la RN 7 (section qui, en 2012, a été mise au gabarit autoroutier) jusqu'à Nevers.
Tout au long de l'autoroute entre l'A6 et Cosne-Cours-sur-Loire, de nombreuses espèces d'arbres sont plantées et les aires de repos prennent le nom d'arbres.
L'A77 est prolongée vers Moulins / Roanne / Balbigny par la route nationale 7 et la route nationale 82 déjà partiellement à 2 × 2 voies et dont l'aménagement progresse par phases jusqu'à l'A89.
Il est à noter que l'A77 jouera le rôle d'itinéraire bis entre Lyon et Paris via le Centre de la France, évitant ainsi la mise à 2 × 3 voies de l'A6 entre Dordives et Beaune, et rabattant également une partie du trafic d'Île-de-France, pour ne plus le mélanger à celui venant de l'A31 à hauteur de Beaune (chargé en période estivale).
Elle possède 21 sorties et croise une autoroute: l'A19 à hauteur de Gondreville.
Longue de 92 kilomètres, elle remplace la route nationale 79, route réputée très accidentogène sur la portion située dans le département de l'Allier. Elle est mise en service le .
Elle est concédée à APRR sur les quatre premiers kilomètres de son tracé, de Montmarault à Sazeret, puis à ALIAE (Autoroute de liaison Atlantique Europe) de Sazeret à Digoin.
Ce tronçon fait partie de la voie rapide N165 longue de 292 kilomètres reliant Nantes à Brest. Elle est totalement gratuite et n'est pas concédée.
La partie autoroutière située entre le périphérique de Nantes et Sautron mesure 2,3 kilomètres. C'est l'une des plus courtes autoroutes du réseau.
Bien qu'elle possède ses bornes kilométriques, l'autoroute n'a que le statut de voie rapide en continuité avec la RN 165 indiquée sur les cartouches de direction.
Le projet de mise aux caractéristiques autoroutières de la route nationale 165 jusqu'à Brest a été abandonné en 2014.
Elle ne possède que 2 sorties et ne croise qu'une seule autoroute, l'A844 (rocade nantaise).
Elle mesure 151 kilomètres et exploitée par ASF. Elle est à péage sur une grande partie de son tracé.
Le tronçon entre Nantes et le périphérique de Nantes prévu pour être en 2x2 voies est déclassé tandis que le tronçon entre le périphérique de Nantes et la sortie 2 est classée en voie express.
Un projet contesté d'antenne depuis le sud de la Vendée et évitant le long contournement par l'est de Niort est envisagé pour rejoindre La Rochelle puis Bordeauxvia l'A10 (pour prolonger l'autoroute des estuaires) mais est en concurrence avec un réaménagement de la route nationale 137 (déclassée D 137), et se heurte à des difficultés écologiques pour la traversée du marais poitevin.
Elle possède 11 sorties et croise 2 autoroutes: en partant de Niort, l'A10 et l'A87.
Elle mesure 157 kilomètres, elle est entièrement gratuite. Elle fait partie du projet de l'Autoroute des Estuaires.
Il s'agit en 2004 de la seule autoroute officiellement ouverte en Région Bretagne (toutefois les grandes nationales côtières bretonnes sont considérées comme autoroutes selon la classification européenne).
Interrompue par la rocade d'Avranches, qui n'a pas de caractéristique autoroutière
Elle possède 24 sorties (sans compter les sorties de la rocade d'Avranches), et elle a la particularité de ne croiser aucune autre autoroute.
Une autre particularité est que l'autoroute commence au kilomètre 96 à Rennes. Un prolongement prévu entre Rennes et Nantes par la mise aux normes autoroutières de la N137 est abandonné en 2014.
A86Le Superpériphérique: ceinture de la banlieue proche de Paris
Elle mesure 80 kilomètres. Elle est totalement gratuite et non concédée, sauf sur le Duplex A86.
Elle croise l'A6 au niveau de Fresnes. Les sections ouvertes ne sont pas toutes classées en autoroute (N186, N385). La jonction Vélizy (Pont-Colbert) - Rueil-Malmaison (avec une voie de connexion avec l'A13) se fait entièrement en tunnel et est la seule payante (Cofiroute). À l'est, il reste une partie commune avec l'A4. Le projet de construction d'une portion distincte avec tunnel sous la Marne a été abandonné pour des raisons de coût. Un système permettant d'offrir une voie de plus avec circulation sur la bande d'arrêt d'urgence aux heures de pointe a été mis en place en .
Elle possède 37 sorties et croise 7 autoroutes: en partant de Nanterre vers le sud, l'A14, l'A13, l'A6(b), l'A4, l'A3, l'A1 et l'A15.
Elle mesure 142 kilomètres. Elle est principalement à péage et est concédée à ASF.
Elle est achevée depuis .
Cette autoroute est raccordée à l'A11, permettant de relier directement Paris à la Vendée ce qui présente un avantage pour le tourisme de ce département.
Elle possède 22 sorties et croise 2 autoroutes: en partant d'Angers, l'A11 et l'A83.
Ce tronçon hybride voie rapide/autoroute reliant Caen (N814) à Sées (A28) mesure 76 kilomètres, dont 46 kilomètres d'autoroutes.
La partie autoroutière est principalement payante et est concédée à ALICORNE.
Le tronçon autoroutier est intégralement ouvert depuis .
Elle dessert les communes de Falaise et d'Argentan et est prolongée sur les trente derniers kilomètres par la N158 jusqu'à Caen.
Elle possède 11 sorties et ne croise qu'une seule autoroute, l'A28.
A89E70La Transeuropéenne (dite aussi Autoroute des présidents ou La Transcorrézienne[21]): axe Bordeaux - Lyon.
Elle mesure 489 kilomètres. Elle est payante sur la majorité de son parcours. Elle est concédée à ASF.
Cette autoroute relie Bordeaux à Lyon. La dernière section Balbigny - La Tour-de-Salvagny a été ouverte début 2013. Des parties de cette autoroute sont communes avec l'A20, à la hauteur de Brive, et l'A71 près de Clermont-Ferrand. De plus, l'A89 ne relie pas tout à fait la rocade de Bordeaux: la liaison par la RN 89 en 2×2 voies qui devrait être mise aux normes autoroutières à moyen terme.
Elle est payante sauf à la hauteur de Périgueux et dans sa partie commune avec l'A20.
Elle possède 38 sorties et croise 6 autoroutes: en partant de Libourne, l'A20, l'A71, l'A710, l'A75, l'A711 et l'A72.
La plupart des autoroutes à numéro de 3 chiffres sont des antennes d'autoroute à numéro de 2 chiffres.
Les principales autoroutes à numéro de 3 chiffres sont:
Elle mesure 10,3 kilomètres. Elle est gratuite sur la totalité de son parcours. Elle est concédée à APRR.
Elle s'appelait avant A5b, mais son nom fut modifié en A105 (la signalisation directionnelle n'a pas été modifiée). Elle relie la N 104 (Combs-la-Ville) à Melun (plus précisément la N105).
Elle possède 4 sorties (sans compter la sortie avec la N104) et ne croise qu'une seule autoroute, l'A5.
Elle mesure 4,6 kilomètres. Elle est totalement gratuite et n'est pas concédée.
Elle relie principalement l'A6 à l'Aéroport d'Orly. Elle est très souvent embouteillée, car elle relie directement le centre de Paris à l'Aéroport d'Orly.
Elle possède deux sorties et ne croise qu'une seule autoroute, l'A6 (a et b), étant donné qu'aucun échangeur ne permet d'accéder à l'A86.
A211: de Lens à Méricourt. Elle permet d'avoir accès de la N 17 et à l'A21 par l'Est de Lens sur 5 kilomètres. Elle est prolongée par la N17 ayant le statut de voie expresse et limitée à 110km/h. 500 mètres avant l'échangeur N 17/A26 / N 17, il manque un tronçon à doubler.
A216: relie le port de Calais jusqu'à l'intersection de l'A16 et l'A26. La bande d'arrêt d'urgence est fréquemment surchargée de poids lourds lors d'évènements perturbant le trafic transmanche, tels intempéries, accidents ou grèves. Elle est également parfois fermée à cause des migrants qui tentent de rejoindre l'Angleterre en s'agrippant à des poids-lourds.
D’une longueur de 24 km, elle relie l’échangeur A4/A35 au nord de Strasbourg et l’échangeur A35/A352 au sud de Strasbourg (mise en service le 17 décembre 2021).
Le tronçon est payant et doit permettre aux nombreux poids lourds empruntant l’A35 à proximité de Strasbourg de contourner la ville.
A391: embranchement de l'A39. Longue de 3,5 km elle relie la ville de Poligny et la RN83 à l'A39. Elle est le point de départ du projet d'autoroute entre Poligny et Besançon.
A406: contournement sud de Mâcon. Projet concédé à la SAPRR, cette autoroute est ouverte depuis le . Elle relié la fin de la RCEA (N79), à l'A40. Elle est prolongée de quelques kilomètres depuis la fin 2019.
longue de 2,9 kilomètres, elle relie par un tronçon en tunnel à 3 voies (tunnel de Monaco) l'A8 à la moyenne corniche, à environ 4km de la principauté. Mise en service dans les années 1990, elle est concédée à Escota comme les autres autoroutes de l'est de la région Sud.
longue de 5,4 kilomètres, elle relie l'autoroute A50, depuis Marseille, à l'autoroute A52 vers l'A8 via le nord d'Aubagne, commune sur laquelle l'autoroute est entièrement située. Elle est concédée à Escota,
elle possède deux sorties, chacune desservant un quartier d'Aubagne.
A502: liaison entre l'A50 et la N 8 actuellement D8n au niveau d'Aubagne.
A551 / A552: liaisons bidirectionnelles d'1 à 1,5 km chacune entre l'A7 et l'A55 situées entre Les Pennes Mirabeau et Vitrolles (échangeur complet de l'Agavon).
l'A551 constitue la jonction Vitrolles - l'Estaque et possède un raccordement par sens à l'A552.
l'A552 constitue la jonction Gignac - Saint-Antoine et possède un raccordement par sens à l'A551.
A557: A7 → A55 (Le tronçon n'existe que dans le sens A7 vers l'A55).
longue de 8,9 km, c'est une antenne de l'A57 permettant depuis Toulon d'accéder à Hyères et l'aéroport de Toulon-Hyères. Prolongée par la N98, elle permet de rallier la côte varoise. Elle est mise en service en 1992.
elle possède 3 sorties et, malgré sa faible longueur, dispose d'une aire de service, uniquement dans le sens Hyères vers A57.
A623: autoroute urbaine reliant l'ex RN 113 (maintenant RD 813) au niveau du métro «Ramonville» à l'échangeur 15 du périphérique de Toulouse. Elle est en 2×2 ou 2×1 voie et est la plus courte des autoroutes françaises.
A624: autoroute urbaine reliant le périphérique toulousain (A620) à la RN 124
Ex-A631E72: relie initialement la sortie 21 de la rocade bordelaise au pont Saint-Jean en longeant la Garonne, elle est ensuite raccourcie et s'arrête au croisement avec les boulevards, la section retirée devenant le boulevard des Frères Moga. Elle est finalement déclassée en 2017 afin d'être transformée en boulevard urbain.
A709: Desserte locale de Montpellier - Autoroute urbaine, anciennement tronçon de l'autoroute A9 avant sa déviation au sud de l'agglomération. Concédée aux ASF, mais gratuite et limitée à 90km/h.
A711: Clermont-Ferrand - A89. Longue de 12 km, elle est gérée par la DIR Massif Central jusqu'à la sortie 1.4 puis par ASF au-delà.
A712: Embranchement de l'autoroute A711 (échangeur 1.4) jusqu'au rond-point de Champ-Lamet, entre Lempdes et Pont-du-Château dans le Puy-de-Dôme au carrefour des routes départementales 2089, 52 et 766. Longue de 1 km, elle est gérée par la DIR Massif Central; elle est intégralement à deux voies.
A714: cette autoroute relie l'A71 sur la commune de Bizeneuille à la Nationale 145 à hauteur de Saint-Victor. Partie de la RCEA, elle a été mise en service en .
A719: A71 (Gannat) - D 2209 (commune d'Espinasse-Vozelle). Longue de 23 km et gérée par APRR, cette autoroute a pour but d'abord de contourner Gannat puis d'améliorer la desserte de Vichy. Elle a ouvert en 1997 pour le contournement nord de Gannat et début 2015 pour son prolongement.
A811: autoroute de 6 km desservant l'est de Nantes. Embranchée sur l'A11, l'A811 relie Carquefou à Sainte-Luce-sur-Loire et se prolonge par le boulevard de la Prairie aux Mauves à Nantes. Anciennement C11, cette autoroute devait arriver jusque dans le centre-ville de Nantes, mais le projet est abandonné et la partie intra-muros en 2x1 voies est déclassée. La section à 2×2 voies s'arrête cependant au niveau du périphérique nantais.
A813: autoroute de 4 km embranchée à l'A13 qui permettra à terme de boucler le contournement du périphérique sud de Caen.
A821: autoroute de liaison au nord-est de Nantes, dans le prolongement de l'A11 (échangeur de Vieillevigne) et reliant l'A844 à la porte de Gesvres.
A844N844E60: Périphérique de Nantes. La partie autoroutière est située au nord entre Porte de Gesvres (A11) dans le prolongement de l'A11 et Porte d'Orvault (N165/A82).
La limitation de vitesse à 110 km/h s'applique pour les titulaires d'un permis probatoire[2]; d'autres catégories de véhicules bénéficiant parfois de limitations inférieures[3].
Selon la toute première nomenclature des autoroutes définie par décret du (arrêté du selon Antoine Beyer[6]), le A désignait les autoroutes principales et les autres lettres (B, C…) les branches autoroutières, dites «liaisons «de dégagement»». Ce système se complexifia jusqu'à la réforme de 1982 (circulaire du [6]), où le A désignait les autoroutes principales, le B les transversales, le C les autoroutes régionales et les autres lettres (D, E, F, G…) les bretelles et liaisons entre autoroutes. Auparavant, ce sont des noms en rapport avec les régions traversées qui ont servi à les identifier, système abandonné puis repris en 1973 en tandem des numéros déjà attribués aux autoroutes («Autoroute du Soleil» pour l'A6/A7).
Antoine Beyer, «La numérotation des routes françaises. Le sens de la nomenclature dans une perspective géographique», Flux, no55, , p.17-29 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
Dominique Malécot, «Le superpériphérique parisien A86 est bouclé à l'ouest», sur lesechos.fr, (consulté le ) : «…il était prévu, à l'origine, un second tunnel plus à l'ouest, ouvert à tous types de véhicules entre Rueil-Malmaison et l'autoroute A12. Il semble avoir été abandonné…».
Bibliographie
Alain Barre, «Le réseau autoroutier français: un outil rapidement valorisé, des effets controversés», Annales de Géographie, t.106, nos593-594, , p.81-106 (ISSN0003-4010, DOI10.3406/geo.1997.20766, lire en ligne)