Cette liste des familles de la noblesse française rassemble les familles subsistantes d'après les principaux ouvrages de généalogie et notamment l'ouvrage de Régis Valette publié en 2007, complété par d'autres sources qui toutes sont présentées en bibliographie de bas de page.

Définition de la subsistance

Par subsistante, en appui des ouvrages de la bibliographie, les auteurs entendent, toutes les familles comptant au moins un membre vivant (homme ou femme). Les familles éteintes en France, mais subsistantes à l'étranger ou devenues étrangères, sont incluses dans cette liste. A contrario, les familles françaises subsistantes qui tirent leur principe de noblesse d'un souverain étranger (noblesse étrangère), et qui n'ont pas été maintenues ou reconnues nobles en France (r.n.f.), n'y sont pas incluses.

Éligibilité

Sous l’Ancien Régime, étaient nobles les individus respectant les critères suivants : être membre d'une famille qui descend en ligne masculine, naturelle, sans adoption, et légitime (dans le cadre du mariage), d’un auteur en possession de la noblesse française acquise et transmissible, par acte émanant du pouvoir souverain du territoire français[S 1]. Cette liste reprend ainsi les familles actuellement subsistantes qui descendent d’un membre respectant ces critères le 23 juin 1790.

De par les actes postérieurs à 1790 de différents gouvernements et souverains, s’ajoutent à cette liste les familles anoblies et/ou titrées au cours des différents régimes du XIXe siècle, ainsi que les familles de la noblesse des provinces réunies à la France après 1790 : le comtat Venaissin, le duché de Savoie et le comté de Nice.

Signalons toutefois que des auteurs[1] expriment des désaccords sur certaines preuves de noblesse, sur l'expression « noblesse d'Empire », sur la notion de noblesse au XIXe siècle et sur la notion de « noblesse inachevée ».

Cas particuliers

Lorsqu'un titre a été attribué sans anoblissement, comme cela se faisait sous l'Empire comme sous la Restauration (contrairement à l'Ancien Régime où un titre ne pouvait être donné à un roturier, à noter que la Restauration a parfois accordé des titres joints d'un anoblissement[2]), il est mentionné : titre sans anoblissement.

Lorsqu'il existe des sources contradictoires, il est alors mentionné : noblesse non consensuelle.

Présentation des entrées

Les familles sont répertoriées par ordre alphabétique du premier patronyme, avec dans la mesure du possible :

  • l'origine de leur noblesse (noblesse d'extraction, anoblissement par lettres ou par charge, maintenue de noblesse avec anoblissement en tant que besoin, etc) avec la date des actes/décisions de justice ;
  • en cas de noblesse d'extraction, c'est-à-dire de noblesse officiellement reconnue sans connaître l'acte initial d'anoblissement, la date de l'acte le plus ancien concernant le premier ancêtre connu des membres actuels de la famille ;
  • le titre de noblesse français lorsqu'il est authentique, régulier, et subsistant, c'est-à-dire actuellement en possession de l'aîné des descendants directs en ligne masculine du premier titulaire dudit titre, ledit titre devant avoir été octroyé par lettres patentes par un souverain français ;
  • le lieu d'origine (commune actuelle, nom de la ou des provinces) ;
  • la mention éventuelle de l'adhésion à l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) et l'année d'entrée[3].

La liste des familles classées de A à K figure dans la première partie de cet article.

Sommaire :

L

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M

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N

Sommaire :

O

  • O'Byrne, r.n.f. 1770, Irlande, Bordeaux[147].
  • Odart de Rilly d'Oysonville, extraction (maintenue en 1715)[a 47], marquis 1851, Oysonville, Poitou, Touraine, ANF (1975).
  • Ogier d'Ivry, extraction 1693, baron Ogier et de l'Empire 1814, Champagne, Île-de-France[Jougla 58].
  • Oilliamson (d') olim Williamson, cité 1385 (Écosse), ancienne extraction 1495 (garde écossaise), marquis d'Olliamson 1739, Écosse, Normandie[réf. nécessaire], ANF (1947).
  • Oiron (d'), extraction, maintenue en 1666, Berry[Jougla 59].
  • O'Kelly-Farell, cité 1204 (Irlande) reconnu noble en France 1756, honneurs de la Cour 1776, Irlande, Languedoc[réf. nécessaire], ANF (1974).
  • Ollone (d') olim Dolon, extraction 1516, maintenue 1670, Languedoc, Lorraine[réf. nécessaire], ANF (1976).
  • O'Mahony, ancienne extraction, r.n.f. honneurs de la Cour 1788[148], Irlande, Franche-Comté[149]
  • Oncieu de La Bâtie (d'), et de Chaffardon, extraction chevaleresque 1316, marquis de La Bâtie 1669, marquis de Chaffardon 1682, Savoie[Foras 13],[a 48], ANF (1950).
  • Onffroy de Verez, anoblissement par lettres : 1543, Normandie, Saint-Domingue, Bretagne[LM 80],[Note 62], ANF (1953).
  • Orglandes (d'), extraction chevaleresque 1396[a 47] ou ancienne extraction 1454[réf. nécessaire], baron 1824, Normandie (Manche, Orne), ANF (1943).
  • Oriola (d') olim Oriola, bourgeois honoré de Perpignan 1673[150], Roussillon, ANF (1935).
  • Orléans (d'), extraction chevaleresque 1366, honneurs de la Cour 1787, Berry, Orléannais[réf. nécessaire], ANF (1955).
  • Ornano (d'), ancienne extraction 1470, comte de l'Empire 1808, Corse[Jougla 60], ANF (1937).
  • Orsanne (d'), extraction 1539, Marche, Berry[réf. nécessaire], ANF (1947).
  • Ortoli (d'), olim Ortoli, cité 1454, noblesse génoise 1656, reconnu noble 1772, Corse[réf. nécessaire], ANF (1993).
  • Ortoli, Ortolo famille de Sartène. Issue du Comte Giulio Ortoli d'Ancône, venu en Corse en l'an 773. Reconnue noble par arrêt du Conseil Supérieur de la Corse du , établissant la filiation depuis Ghjucante, Ottaviu et Ghjuvanninellu Ortoli, vivants au XVIe siècle[a 49].
  • Osmont d'Amilly, trésorier à Paris 1759-1790, baron 1825 pour une banche éteinte, Normandie[réf. nécessaire], ANF (1966).
  • Oudet, Empire, baron en 1811, Franche-Comté, Saintonge[Jougla 61].
  • Ozouville (d'), extraction 1550, Normandie, Bretagne[LM 81],[Note 63], ANF (1987).
Sommaire :

P

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Q

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R

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S

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T

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U

  • Ursel (d'), olim Schetz, anoblie en 1527 par Charles Quint (Pays-Bas espagnols), duc d'Hoboken en 1717 (Pays-Bas autrichiens), comte de l'Empire le , Brabant[réf. nécessaire][298], ANF (2017).
  • Urvoy de Portzamparc et - de Closmadeuc, ancienne extraction 1402, maintenue en 1669 à Rennes, Bretagne (Côtes-d'Armor)[17], ANF (1948).
  • Ussel (d'), extraction chevaleresque 1353, baron de l'Empire 1813, Limousin, Marche[réf. nécessaire], ANF (1934).
  • Uston de Villeréglan (d'), olim Duston, baron Duston de Villeréglan et de l'Empire (1813), baron héréditaire 1816, Languedoc (Limoux)[Jougla 147], ANF (2016).
  • Utruy (d'), olim Dutruy, Empire, baron en 1809, confirmé en 1863, Guyenne[d 37].
Sommaire :

V

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W

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Y

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Z

  • Zylof de Steenbourg, maintenue et anoblissement en tant que besoin en 1670[réf. nécessaire], ANF (2014).
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Notes et références

Voir aussi

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