Nevers
ville et commune française (chef-lieu du département de la Nièvre) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Nevers /nə.vɛʁ/[1] est une commune du centre de la France, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté. En 2019, la commune compte 33 005 habitants[2], son agglomération 59 024 habitants[3] et son aire d'attraction 114 731 habitants[4].
Nevers est le chef-lieu du département de la Nièvre et la cinquième plus grande ville de Bourgogne, après Dijon, Chalon-sur-Saône, Auxerre et Mâcon.
Capitale de la province du Nivernais sous l'Ancien Régime, elle est désignée comme préfecture du département de la Nièvre lors de la réorganisation territoriale de 1790. Si ses habitants sont appelés « nivernais et nivernaises », selon le Larousse[5], le gentilé « neversois(e) » s'est imposé de façon à différencier les habitants de la ville des habitants du Nivernais[6].
Dotée d'un patrimoine historique remarquable, d'un important ensemble patrimonial médiéval (église Saint-Étienne, cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte), Renaissance (palais ducal) ou contemporain (église Sainte-Bernadette du Banlay), la ville est affiliée au réseau national des villes d'art et d'histoire.
La ville est située au confluent de la Nièvre et de la Loire, à quelques kilomètres de l'Allier (affluent de la Loire). À voir : le panorama du Bec d'Allier, qui offre une vue sur la confluence entre la Loire et l'Allier. Elle occupe un site de butte sur la rive droite de la Loire[7].
Les communes limitrophes sont Saint-Éloi, Sermoise-sur-Loire, Challuy, Coulanges-lès-Nevers, Marzy et Varennes-Vauzelles.
Les quartiers de la ville de Nevers sont regroupés au sein des conseils de quartiers suivants :
Située à 235 km au sud de Paris, Nevers est reliée à la capitale par l'A77 en environ 2 h 30.
Nevers est située en bordure de la célèbre route nationale 7[12].
La gare de Nevers se situe sur la ligne Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache utilisée par les relations Paris - Clermont-Ferrand. La traction électrique est opérationnelle de Paris-gare de Bercy à Clermont-Ferrand. La gare se trouve également à l'origine d'une voie ferrée vers Dijon, voie à trafic en constante augmentation (« plaque tournante » de fret) mais pas encore électrifiée. La gare de Nevers jouit de dessertes TER et Intercités relativement importantes pour la taille de la ville grâce à sa position géographique stratégique au milieu de grands axes. Nevers est ainsi reliée en train principalement à Paris (13 rotations quotidiennes en moyenne, temps de parcours variant de 1 h 56 pour le trajet sans arrêt à 2 h 25), Dijon, Bourges, Moulins, Tours, Lyon, Angers, Orléans et Clermont-Ferrand[13].
Nevers dispose d'un réseau de lignes de bus Taneo et qui dessert les douze communes de la communauté d'agglomération de Nevers à l'aide de treize lignes régulières, et d'une navette desservant le centre-ville de Nevers, ainsi que divers services tels que des lignes dominicales ou scolaires[14]. Un service de location de vélos classiques ou de vélo à assistance électrique nommé « Cycl'agglo » est aussi proposé[15].
Nevers dispose d'un aéroport dénommé aéroport de Nevers-Fourchambault ou de la Sangsue. Il accueillait de nombreuses rotations au moment du Grand Prix de France de Formule 1 ou des événements sportifs organisés au circuit de Nevers Magny-Cours. Auparavant doté d'une liaison régulière hebdomadaire vers Dijon (31 minutes de vol) fermée faute de demande, l'aéroport voit son trafic en baisse, notamment en raison de l'arrêt du Grand Prix de F1.
L'EuroVelo 6ou EV6, également connue sous le nom d'« Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Nevers en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[16]. C'est la plus célèbre des véloroutes européennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube[17].
Nevers mène actuellement une opération de semi-piétonnisation de son hypercentre déjà interdit à la circulation automobile une journée par mois[18]. Il s'agit de le protéger de la circulation de transit conformément à son classement parmi les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP)[19].
Pour ce faire, quatre grands points de rabattement ont été aménagés, chacun aménagé de parcs de stationnement et conçu comme autant de portes d'entrée en ville :
Un pont est mentionné dès 1227[20] : trois ouvrages imparfaitement alignés et souvent emportés par les eaux de la Loire. Le Grand Pont traversait le bras navigable, côté ville, jusqu'à "l'île-aux-bœufs". Il est construit en pierre en 1535. Le pont Notre-Dame, en pierre en 1550, joignait une seconde île où était située la chapelle Notre-Dame du Bout-du-Pont. Enfin, le petit Pont de l'Official rejoignait la terre ferme. Le projet établi en 1763 considérait que le pont principal, représentant la partie nord, était en état suffisant pour ne pas nécessiter une reconstruction. Malgré cela il s’écroula en 1790 et fut donc remplacé par un pont provisoire en bois qui dura jusqu’en 1832. La partie sud qui remplace les deux derniers ponts est construite de 1770 à 1778. La partie nord est terminée en 1833[21]. Le pont est construit par tronçons en grès de Coulandon et mesure 350 mètres. Il est formé de 14 arches flanquées de fortes piles qui ont parfaitement résisté aux grandes crues du XIXe siècle. Cette entrée de la ville est importante pour son image. En effet la vue de Nevers à cette entrée est la plus représentée. Elle permet d'y trouver, selon l'angle de vue, le pont, le fleuve ligérien, les quais de Loire, la cathédrale, la tour Goguin, les sentiers de promenade le long de la Loire.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[23].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Varennes-boulor », sur la commune de Varennes-Vauzelles à 2 km à vol d'oiseau[24], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 854,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,8 °C, atteinte le [Note 1],[25],[26].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 0,6 | 2,6 | 4,9 | 8,8 | 12,1 | 13,8 | 13,5 | 10,1 | 7,8 | 3,8 | 1,4 | 6,7 |
Température moyenne (°C) | 4 | 4,7 | 8,1 | 11,2 | 15 | 18,6 | 20,6 | 20,3 | 16,2 | 12,4 | 7,4 | 4,4 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,1 | 8,9 | 13,7 | 17,4 | 21,2 | 25,1 | 27,3 | 27,1 | 22,3 | 17 | 10,9 | 7,5 | 17,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,4 13.01.03 |
−13,6 09.02.12 |
−13,8 01.03.05 |
−5 14.04.19 |
−0,8 08.05.1997 |
2,9 14.06.1995 |
5 14.07.1998 |
3,5 30.08.1993 |
0 30.09.1995 |
−4,3 25.10.03 |
−10,9 24.11.1998 |
−13 24.12.01 |
−13,8 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,5 06.01.14 |
21,9 27.02.19 |
26,4 16.03.12 |
30,5 21.04.18 |
33,8 27.05.05 |
38,7 27.06.11 |
41,4 25.07.19 |
41,8 10.08.03 |
36,8 14.09.20 |
29,1 12.10.18 |
23 02.11.20 |
17,1 17.12.19 |
41,8 2003 |
Précipitations (mm) | 75,1 | 63,2 | 59,7 | 72,3 | 77,8 | 64,1 | 60 | 67 | 64 | 81,8 | 86,2 | 83,5 | 854,7 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
7,1 0,8 75,1 | 8,9 0,6 63,2 | 13,7 2,6 59,7 | 17,4 4,9 72,3 | 21,2 8,8 77,8 | 25,1 12,1 64,1 | 27,3 13,8 60 | 27,1 13,5 67 | 22,3 10,1 64 | 17 7,8 81,8 | 10,9 3,8 86,2 | 7,5 1,4 83,5 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[27]. Elles sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].
Au , Nevers est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nevers[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[30],[31]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est la commune-centre[Note 4],[31]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[32],[33].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (81,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (61,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,6 %), eaux continentales[Note 5] (6,3 %), prairies (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), terres arables (0,3 %), forêts (0,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est documenté sous les formes Noviodunum au Ier siècle av. J.-C. (Jules César, Commentaires sur la guerre des Gaules) ; Nevirnum au IVe siècle apr. J.-C. (Itinéraire d'Antonin) ; Ebirno (table de Peutinger) ; Neberno (monnaie mérovingienne) ; Niv. nii (autre triens mérovingien du musée de Nevers) ; Nevernis [civitas] au IXe siècle (denier de Charles le Chauve) ; Nevernum en 862 (Bibl. hist. de l’Yonne, I, 267) ; Nivernis en 887 (Gallia Christiana XII, col. 311) ; Nivers en 1199-1223 (deniers du comte Hervé de Donzy)[35].
À l'époque du Haut Empire, la ville s'appelait encore Noviodunum selon les Commentaires de Jules César, c'est-à-dire « nouveau fort, nouvelle forteresse » qui a donné par exemple les différents Nouan ; Nouvion ; etc. La forme Nevirnum représente l'altération de ce type toponymique d'après le nom de la rivière Nièvre, appelée dans les textes anciens Nevera[36] (voir Nièvre).
En bourguignon-morvandiau la ville se nomme N'ver[37].
Il n'est pas certain que la place forte Noviodunum Aeduorum citée par César, place forte des Eduens, corresponde à Nevers. On cite souvent plutôt à ce sujet Neuvy-sur-Loire, à 80 km de là, également dans la Nièvre. On parle aussi de Nevirnum ou encore de Nebernum[38]. Le nom vient de celui de la rivière Nièvre (Nivara, Nevara).
Néanmoins, on note la présence de vestiges gallo-romains sous le palais ducal.
Cette cité est évangélisée au IIIe siècle, puis devient le siège de l'évêché au VIe siècle.
Capitale du comté héréditaire de Nevers en 992, la ville se fortifie sous l'influence de Pierre II de Courtenay en 1194. La ville appartient successivement aux familles de Courtenay, de Bourbon, aux maisons de Flandre, de Bourgogne, de Clèves et de Gonzague. L'abbaye de Saint-Martin d'Autun, possède en 1347 quelques murailles et places de maisons dans la rue de la Parcheminerie, qu'elle donne à bail[39].
La ville est alors fortifiée, une partie importante des remparts subsiste encore dont la Porte du Croux, bel exemple d'architecture militaire destiné à affirmer le pouvoir urbain. Elle réunit le concept de tour-porte placée devant la muraille afin de mieux défendre celle-ci et le symbole de tour-maîtresse se dressant contre l'intrus et contrôlant les visiteurs. Outre les aménagements traditionnels comme les échauguettes d'angles et les mâchicoulis, elle inclut des innovations plus modernes comme la séparation des accès piétonnier et charretier ainsi qu'un pont-levis à flèche. Pour faire face aux progrès de l'artillerie, la Porte du Croux est dotée d'une avant-porte désaxée par rapport à la porte principale.
Le comté est élevé en duché en 1538 et acheté par Jules Mazarin pour son neveu Philippe Mancini en 1659.
Lors des États généraux de 1789, Me Larenne — curé de l'église Saint-Martin de Nevers — est élu député du clergé.
Lors de la Seconde Guerre mondiale en juillet 1940 Nevers passe en zone occupée. Un bombardement allié important de Nevers a lieu le faisant 161 morts et détruisant partiellement la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte. Les Allemands quittent finalement la ville le .
Dans les années 1970, pendant les Trente Glorieuses, Nevers est à l'apogée de son développement économique.
En 1983, le socialiste Pierre Bérégovoy est élu maire. Durant son mandat, de grands chantiers sont lancés (échangeurs autoroutiers, centre commerciaux), la ville bénéficiant par ailleurs de son influence nationale.
Après sa mort en 1993, elle connaît un progressif déclin. Mal desservie (cul de sac autoroutier et pas de liaison TGV), elle est touchée par une baisse et un vieillissement de sa population, une chute des prix au mètre carré, des logements devenant insalubres et la fermeture de nombreux commerces, comme dans un certain nombre de villes moyennes en France. Au début du XXIe siècle, des initiatives sont lancées pour essayer d'enrayer ce déclin, notamment via le projet gouvernemental Action cœur de ville en 2018[40].
À la suite du 2e tour de l'élection présidentielle de 2017 à Nevers, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 71,06 % des suffrages exprimés. Il devance Marine Le Pen (Front national) qui récolte 28,94 % des voix.
Lors du 1er tour à Nevers, Emmanuel Macron (En Marche!) était également arrivé en première position avec 26,82 % des votes.
Sur l'ensemble des électeurs, 9,1 % ont voté blanc[41].
La ville de Nevers place la liste "La Région Partout et Pour Tous" menée par Denis Thuriot (LaREM), maire de la ville, en tête, dès le 1er tour des Élections régionales de 2021 en Bourgogne-Franche-Comté, avec 37,40 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer la liste de "Notre Région Par Cœur" menée par Marie-Guite Dufay, présidente sortante (PS) en tête, avec cette fois-ci, près de 39,86 % des suffrages. Devant les autres listes menées par Denis Thuriot (LaREM) en seconde position avec 34,04 %, Julien Odoul (RN), troisième avec 17,42 % et en dernière position celle de Gilles Platret (LR) avec 8,69 %. Il est important de souligner une abstention record lors de ces élections qui n'ont pas épargné la ville de Nevers avec lors du premier tour 71,56 % d'abstention et au second, 68,76 %[42].
La partie de la ville de Nevers faisant partie du canton de Nevers-1 place le binôme de Xavier Morel (DVC) et Anne Wozniak (DVC), en tête, dès le 1er tour des élections départementales de 2021 dans la Nièvre, avec 28,20 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau le binôme de Xavier Morel (DVC) et Anne Wozniak (DVC), en tête, avec cette fois-ci, près de 52,07 % des suffrages. Devant l'autre binôme mené par Maryse Augendre (PS) et Jean-Paul Fallet (PS) qui obtient 47,93 %. Cependant, il s'agit du binôme Maryse Augendre (PS) et Jean-Paul Fallet (PS) qui est élu une fois les résultats centralisés. Il est important de souligner une abstention record lors de ces élections qui n'a pas épargné la ville de Nevers avec un taux de 70,02 % lors du premier tour et 67,34 % au second[43].
La partie de la ville de Nevers faisant partie du canton de Nevers-2 place le binôme de Daniel Bourgeois (UG) et Sylvie Dupart Muzerelle (UG), en tête, dès le 1er tour des élections départementales de 2021 dans la Nièvre, avec 37,33 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau le binôme de Daniel Bourgeois (UG) et Sylvie Dupart Muzerelle (UG), en tête, avec cette fois-ci, près de 51,29 % des suffrages. Devant l'autre binôme mené par Laurence Barao (DVC) et Jérôme Malus (DVC) qui obtient 48,71 %. Cependant, il s'agit du binôme Laurence Barao (DVC) et Jérôme Malus (DVC) qui est élu, une fois les résultats centralisés. Le taux d'abstention lors du premier tour y est de 78,09 % et de 75,13 % au second[44].
La partie de la ville de Nevers faisant partie du canton de Nevers-3 place le binôme de Martine Gaudin (UG) et Wilfrid Séjeau (UG), en tête, dès le 1er tour des élections départementales de 2021 dans la Nièvre, avec 42,80 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau le binôme de Martine Gaudin (UG) et Wilfrid Séjeau (UG), en tête, avec cette fois-ci, près de 52,94 % des suffrages. Devant l'autre binôme mené par Philippe Cordier (DVC) et Mireille Gaudion (DVC) qui obtient 47,06 %. Le taux d'abstention lors du premier tour y est de 69,70 % et de 67,03 % au second[45].
La partie de la ville de Nevers faisant partie du canton de Nevers-4 place le binôme de Véronique Khouri (DVC) et Michel Suet (DVC), en tête, dès le 1er tour des élections départementales de 2021 dans la Nièvre, avec 28,38 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau le binôme de Véronique Khouri (DVC) et Michel Suet (DVC), en tête, avec cette fois-ci, près de 53,20 % des suffrages. Devant l'autre binôme mené par Jimmy Derouault (UG) et Catherine Lopes Pires (UG) qui obtient 46,80 %. Le taux d'abstention lors du premier tour y est de 70,93 % et de 68 % au second[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 6].
En 2021, la commune comptait 32 830 habitants[Note 7], en évolution de −4,08 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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32 830 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Avec 12 établissements et 33 formations diplômantes disponibles sur le territoire de l'agglomération de Nevers[50]. La liste des organismes et établissements de l'enseignement supérieur de la ville de Nevers est :
Au lycée Pierre-Bérégovoy[57] :
Au lycée Jean-Rostand[58] :
Au lycée Jules-Renard[59] :
Au lycée Raoul-Follereau[59] :
Au lycée Alain-Colas[60] :
Nevers bénéficie depuis 2003 du Centre hospitalier Pierre Bérégovoy[61]. De conception innovante, c'est en effet l'un des premiers en France à être organisé en pôles cliniques qui regroupent en un même lieu toute la chaîne de l'activité hospitalière (secrétariat, consultations, etc., en fonction de chaque service)[62].
L'hôpital Pierre-Bérégovoy se veut le centre névralgique de la santé publique dans l'ensemble de la Nièvre. Il emploie plus de 1 800 personnes, étant ainsi le premier employeur de la Nièvre.
La polyclinique du Val de Loire, du groupe ELSAN, participe également à l'offre de soins[63].
La dernière maternité du département, située à Nevers, a fermé ses portes quelques jours, en avril 2022, en raison d'un sous-effectif chronique[64].
Unités ayant été stationnées à Nevers :
Nevers possède plusieurs clubs sportifs : Nevers Football (placé en liquidation judiciaire le [65]), les Parrots de Nevers (baseball), l'USO Nevers (handball) l'Élan Nevers Nièvre (tennis de table), et l'Union sportive olympique nivernaise (rugby à XV), qui évolue dans le championnat de France de Pro D2 (championnat professionnel) depuis la saison 2017-2018, et qui est le club phare de la cité ducale. L'USON accède au championnat de Pro D2 à l'issue de la saison 2016-2017 et connaît ainsi sa première saison dans le monde professionnel en 2017-2018. Par ailleurs, le Cercle Nevers Escrime qui existe depuis 1923 défend la fameuse « Botte de Nevers » (voir Le Bossu de Paul Féval).
Depuis , un club de crosse a vu le jour à Nevers. En plein développement, il s'agit du 3e club de France officiellement créé après ceux de Lille et de Paris. Il s'inscrit dans un championnat international, ce qui place ses meilleurs éléments en équipe de France de crosse. Pour l'heure seulement deux joueurs ont ce privilège. Une entente avec des jeunes de la Ville de Roanne permet de regrouper plus de joueurs et de répandre l'image de ce sport encore mal connu en France. L'équipe de Nevers constituée de tout son effectif compte à ce jour () une dizaine de personnes.
Le Roller club nivernais (RCN) possède plusieurs sections : la randonnée, la course, l'initiation roller enfants, le roller loisir tout âges les dimanches matin. Une section de roller hockey junior loisir ainsi que le roller hockey adultes loisir y existe.
L'aéromodélisme nivernais organise tous les ans, une rencontre de vol intérieur radiocommandé, à la maison des sports. Cette rencontre rassemble les passionnés d'aéromodélisme ultra léger (modèle jusqu'à 500 g).
La spéléologie est présente à Nevers avec le Groupe de recherches et d'explorations spéléologiques nivernais (GRESN) qui recherche de nouvelles cavités (grottes principalement) et étudie le karst des plateaux nivernais.
Nevers apporte toute l'année spectacles et manifestations culturelles de l'importance régionale. Il comporte plusieurs lieux conviviaux : café Charbon, Maison des Montots, bibliothèque municipale de Nevers, auditorium Jean-Jaurès, théâtre municipal Renaissance mais aussi et surtout, la Maison de la Culture de Nevers agglomération :
Sa salle de 1 000 places ainsi que son théâtre à l’italienne[66]. Elle inclut dans ses murs la compagnie d'arts visuels Philippe-Genty ;
L'Orchestre d'Harmonie de la Ville de Nevers, (http://saxo-nevers.e-monsite.com/) classé en Division d'Honneur, de 80 musiciens, se produit principalement à la Maison de la Culture. Il a remporté de nombreux concours nationaux et participé à des concours internationaux où il s'est classé brillamment.
L'Orchestre symphonique des Concerts nivernais, composé de 50 à 60 musiciens, (http://concerts-nivernais.com/), se produit à la Maison de la Culture.
Artistes en résidences, studio et école de composition, concerts, animations pédagogiques font de l’APREM un centre de la création musicale contemporaine.
En 2009 et 2010, un hommage est rendu au compositeur John Cage par une série de créations et d'animations musicales importantes. Une série de conférences et de séances d'écoute sont animées par le compositeur de musique électroacoustique Alain Chaussin ; d'ateliers de chant, de danse ; des concerts animent cette redécouverte du compositeur John Cage. Une collaboration artistique avec l’artiste peintre Yannick Le Quilleuc donne lieu à une production d'œuvres picturales contemporaines.
En 1964, Nevers accueille le 2e festival Europa Cantat, qu'elle retrouve en 2000, pour sa 14e édition, pour lequel fut composé « Nevers Say Never Again »[68].
Les sociétés musicales de la Ville proposent également une saison de musique classique (environ une vingtaine de concerts par an). L'Orchestre symphonique des Concerts nivernais (70 musiciens) a accueilli les grands noms de la musique vivante : Patrice Fontanarosa, Jean-François Zygel, Marielle Nordmann, Emmanuel Rossfelder… De nombreuses chorales animent la vie musicale, chorales mixte à 4 voix, chœur grégorien, chœur d'enfants, ensemble de voix de femmes… Enfin, le Conservatoire à rayonnement départemental participe à la renommée de la qualité artistique de la Ville par un enseignement musical original et reconnu mais aussi par des concerts et des prestations musicales de musique de chambre.
Au sein de l'espace Stéphane-Hessel, dans le quartier de la Grande-Pâture, l’Espace socioculturel du Grand Ouest (Esgo) assure la fonction d'accueil jeunes pour les collégiens et lycéens et de centre social. En février 2023, les locaux de la mairie de proximité de la Grande-Pâture, intégrés à l’Esgo font l’objet d’un incendie volontaire. Celui-ci avait déjà connu de multiples exactions[69].
Les radios de l'émetteur de Bourges (Neuvy Deux Clochers) sont bien reçues : France Inter 94.9, France Musique 91.8, France Culture, 88.5, France Bleu Berry 103.2.
Dans certains quartiers de Nevers, des radios complémentaires sont diffusées sur le réseau câblé analogique : Radio Studio Atelier 58100 87.5, Radio Sagittarius 87.9, Radio Classique 91.5, Chérie FM 96.6, Fun radio 102.0
France 3 Bourgogne est présente sur Nevers grâce au site de diffusion TDF du Pré du Pavé à Challuy[75]. Il y a aussi un bureau local au 9 rue Gambetta à Nevers.
Le site du Haut-Folin, dans le Bois du Roi, est recevable sur la Nièvre en raison de sa proximité avec la vallée du Morvan.
Le site de Bourges Neuvy Deux Clochers est recevable sur la Nièvre en raison de sa proximité avec le Berry, le programme de France 3 Centre Val de Loire est également reçu. Ce site diffuse aussi les programmes de France 3 Bourgogne sur le multiplex 1.
Nevers doit à Louis IV de Nevers sa célèbre activité de faïencerie. Vers la fin du XVIe siècle, il fit venir d'Italie Augustin Conrad, potier d’Albissola, près de Savone, et ses frères, Baptiste et Dominique qu'il installa au château du Marais à Gimouille. Leur réputation et leur réussite deviendront telles, que Nevers s'affirmera au XVIIe siècle comme capitale française de la faïence. Augustin Conrad avait choisi Nevers pour s'implanter en France car tous les éléments étaient réunis pour fabriquer de la faïence de qualité : les deux types de terre nécessaires, du bois qui chauffe mais ne fait pas de feu (dans les forêts du Morvan), et la Loire pour le transport sécurisé de ses produits. Au début du XXIe siècle, quelques faïenceries perpétuent et renouvellent cette activité, comme la faïencerie Georges[76].
La spécificité de la faïence de Nevers est le fameux « Bleu de Nevers », une couleur obtenue par un bain d'émail au bleu de cobalt. Beaucoup de faïenciers signent également leurs créations en dessinant un petit « nœud vert »[77].
Traditionnellement administrative, Nevers ne possède guère que la faïence comme industrie ancienne laissant le soin à plusieurs petites villes de ses alentours de la fonction manufacturière : Fourchambault, Imphy (métallurgie), La Machine (mine de charbon), Varennes-Vauzelles (constructions mécaniques et ferroviaires), Cercy-la-Tour (équipementier automobile), Prémery (Lambiote).
Depuis les années 1960, elle accueille de nombreuses petites et moyennes industries de construction électrique et mécanique et de chimie. La ville accueille également le siège social d'entreprises importantes dans leur domaine en France : Look (équipementier sportif) et Textilot (prêt-à-porter). Elle entend désormais se spécialiser et étoffer différentes filières qui constituent ses pôles d'excellence : sous-traitance automobile principalement (U-Shin à Nevers, Faurecia à Cercy-la-Tour).
Nevers est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Nièvre. Elle gère l’aéroport de Nevers-Fourchambault « La Sangsue ». Des liaisons par hélicoptère relient Nevers au circuit de Nevers Magny-Cours pour le Grand Prix de France de Formule 1 et une ligne « Nevers - Dijon » par avion avait été ouverte avec un vol hebdomadaire.
En 2015, afin de lutter contre la vacance commerciale, la municipalité a créé un poste de manager commerce et artisanat chargé de revitaliser les commerces au centre-ville[78].
Nevers est classée ville d'art et d'histoire. La ville de Nevers, ou cité des Ducs, appartient à la fédération des sites clunisiens, carrefour d'un courant religieux et monastique important ; la châsse de Bernadette Soubirous, la voyante des apparitions de Lourdes, en est l'un des témoignages les plus remarquables.
La ville est récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[81].
La ville est une étape de l'un des chemins français vers Saint-Jacques de Compostelle.
Blasonnement :
« D'azur semé de billettes d'or, au lion d'or, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout. » |
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