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commune française du département des Côtes-d'Armor (2018-) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Dinan /di.nɑ̃/[alpha 1] Écouter est une commune nouvelle française, créée le , issue de la fusion des communes de Dinan et Léhon et une sous-préfecture située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. C'est une ville du Poudouvre, pays traditionnel du nord de la Haute-Bretagne.
La ville de Dinan est fortifiée par une ceinture de remparts et était défendue par un imposant château. Point stratégique pour la circulation entre la Normandie et la côte nord de Bretagne, Dinan est construite principalement sur une colline. La cité domine de 75 m la Rance qui coule vers le nord pour se jeter dans la Manche entre Saint-Malo et Dinard. Dinan proposa longtemps le pont le plus au nord pour traverser la Rance et son large estuaire.
Dinan est le siège de Dinan Agglomération, communauté d'agglomération créée en 2017.
Ses 14 675 habitants[Note 1] sont les Dinannais et Dinannaises.
Dinan est située à l'est du département des Côtes-d'Armor.
La Rance constituant la frontière est de la commune.
La route nationale 176 (2 × 2 voies) passe au nord de la commune (liaison Saint-Brieuc-Avranches). Dinan est également proche de la route départementale 137 (2 × 2 voies) qui relie Rennes à Saint-Malo.
La gare de Dinan, sur la ligne de Lison à Lamballe, reçoit 5 TER Bretagne par jour en semaine depuis Saint-Brieuc et 7 depuis Dol-de-Bretagne (respectivement 3 et 5 le week-end).
L'aérodrome de Dinan - Trélivan se trouve sur la commune de Trélivan à 3 km à l'ouest - sud-ouest de Dinan.
Depuis le , Dinan possède, avec son agglomération, un service de transports urbains : les Dinamo !. Elle est reliée au reste de l'agglomération grâce aux 5[1] lignes régulières du réseau desservant Dinan, Quévert, Taden, Lanvallay, Trélivan et la zone de L'Aublette. La particularité de ce réseau est la gratuité totale pour les voyageurs[2]. En trois mois d’exploitation, le réseau de bus aura transporté environ 70 000 passagers[3]. Le réseau est exploité pars le transporteur Transdev CAT 22 pour un montant annuel de 783 136 €[4],[5]. Le réseau régional BreizhGo complète la desserte d'autres communes de l'agglomération telles que Aucaleuc.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[7]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 742 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Quiou à 12 km à vol d'oiseau[9], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,4 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , Dinan est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dinan, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est la commune-centre[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
En breton et en gallo, le nom est également orthographié Dinan[18]. Il est prononcé [ˈdĩːnãn] en breton KLT. D'après Bernard Tanguy, c'est le nom breton qui pourrait expliquer son origine, constitué des mots din (variante moderne de dun) « forteresse » ou « fortin » et du suffixe diminutif an, c'est-à-dire la « petite forteresse ». Il serait donc à rapprocher du Kastell Dinn, le château de Dinan, une formation rocheuse sur la presqu'île de Crozon, ainsi que de Kastell-Dinan ou Castel Dinan, une motte féodale à Plouigneau[19].
L'étymologie de Dinan a cependant donné lieu à plusieurs autres hypothèses et conjectures. Il proviendrait du gaulois Dun désignant une colline fortifiée et du toponyme breton nan [t] désignant une « vallée ». Dinan signifirait littéralement « la hauteur fortifiée dominant la vallée »[20].
À l'instar de quelques autres grandes villes de Haute-Bretagne, la localité est aussi connue en breton sous le nom traditionnel de Dinam[21].
La région de Dinan est habitée depuis le Néolithique, comme en témoigne la présence d'un dolmen en ruines à la sortie de la ville en direction de Lanvallay. Sa proximité avec la grande cité gallo-romaine de Corseul et le port gaulois puis gallo-romain de Taden permettent d'en déduire une occupation humaine à cette période.
L’histoire de Dinan est mieux connue à partir du XIe siècle, bien que le site eût été occupé depuis l'Antiquité. C’est à l’époque une bourgade dans laquelle s’implante un couvent bénédictin. En 1064, les Normands du duc Guillaume le Bâtard assiègent le château sur motte. Cet assaut figure sur la tapisserie de Bayeux[22].
Organisée autour des paroisses Saint-Malo et Saint-Sauveur, la moitié de Dinan est achetée en 1283 par le duc de Bretagne Jean le Roux. C'est à cette époque que la ville acquiert la ceinture de remparts qu’on lui connaît. Les tours de Beaumanoir, Vaucouleurs, Saint-Julien, Beaufort, du Connétable, de Coëtquen, Penthièvre, Longue et Sainte-Catherine entourent la vieille ville dans le sens trigonométrique. Ce chemin de ronde encore intact sur 2 600 m est percé par les portes du Jerzual, de Saint-Malo, de Brest, du Guichet et plus tard de Saint-Louis (1620).
En 1357, lors de la guerre de succession du duché de Bretagne, Bertrand Du Guesclin et son frère Olivier défendent avec succès la ville assiégée par les troupes anglaises et les Bretons fidèles à Jean de Montfort. Il affronte Thomas de Canterbury[alpha 2] en combat singulier et en sort vainqueur. En 1364, après plusieurs tentatives infructueuses, le duc Jean IV parvient à reprendre le contrôle de la ville et y fait construire la Tour ducale.
Les fortifications de la ville sont modernisées dans la deuxième moitié du XVe siècle avec l'addition de plusieurs tours d'artillerie. Cela passe par la destruction de la partie des faubourgs située contre les murailles par l'incendie, afin de dégager un glacis[23]. Le château de Léhon, tout proche, est alors abandonné[24]. Les canons n'ont jamais tiré : le gouverneur de la ville rend les clefs au représentant du roi de France après la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488. Comme toutes les autres villes bretonnes, Dinan est définitivement rattachée au royaume de France en août 1532.
La ville continue à prospérer, avec une activité artisanale soutenue intra-muros et la présence du port sur la Rance qui favorise le commerce. Dinan contrôle en effet la voie fluviale permettant de transporter les marchandises jusqu’à Saint-Malo. En 1598, Dinan choisit le camp du nouveau roi de France, Henri IV, contre son gouverneur, Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur, qui s’y oppose lors des guerres de la Ligue. C’est à partir de cette époque que les fortifications perdent leur usage défensif et ne sont plus entretenues.
Au XVIIe siècle, d’autres ordres religieux implantent de nouveaux couvents : Capucins, Ursulines, Bénédictines, Dominicaines, Clarisses s’ajoutent aux Cordeliers et aux Jacobins. À compter de ce siècle, la ville ouvre une nouvelle porte économique avec sa source minérale « La Fontaine des Eaux ». Un premier livre est publié en 1648 par Jan Duhamel[25] mais le site se développera plus amplement au XVIIIe siècle.
Dinan participe à la Révolte du papier timbré survenue en 1675. Le bailliage de Dinan dépendait de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet[26].
Au XVIIIe siècle, l’activité commerciale est stimulée par l’installation de nombreux tisserands, qui produisent notamment des toiles utilisées pour les voiles des navires, envoyées ensuite à Saint-Malo par la vallée de la Rance. Sous l’impulsion d’une bourgeoisie qui se développe, diverses mesures sont prises pour lutter contre l’insalubrité régnant dans la ville, parallèlement à son développement extra-muros.
À partir de 1769, la ville de Dinan va investir dans sa « Fontaine des Eaux », une source d'eaux minérales qui a des vertus « miraculeuses » selon certains analystes de l'époque. Le vallon sera aménagé pour recevoir de nombreux curistes nobles, venant de la province et de Paris même. Ce développement de la vallée n'est pas négligeable dans l'économie de la ville et va encore s'étoffer au XIXe siècle[27].
Pendant la Révolution, Jean Jules Coupard, avocat né en 1740, est élu député du Tiers état aux États généraux de 1789 et participe donc à la réorganisation administrative de la France et à la rédaction de constitution de 1791. Il est à nouveau élu député en 1792 à la Convention. Marie Toussaint Gagon du Chesnay, avocat et ancien maire de Dinan, est lui aussi député aux États généraux. Il adhère aux idées nouvelles. La constitution de 1791 prévoyait que les députés des États généraux ne pourraient se représenter à l'Assemblée nationale législative : il se retire donc sur ses terres en 1791. À la fin de la Révolution, il est appelé par Bonaparte au poste de sous-préfet de Dinan.
Pendant les épisodes de la deuxième Commune de Paris, la ville de Dinan connut une exportation de ce modèle politique, et ainsi fut créée la Commune de Dinan toujours officiellement existante[réf. souhaitée].
Au XIXe siècle, le port perd progressivement de son importance, avec la construction d’un viaduc routier qui désenclave la ville, en 1852, et avec l’arrivée du chemin de fer en 1879. La ville voit se construire de nombreuses demeures cossues et se transforme peu à peu en destination de villégiature, particulièrement prisée par les Britanniques.
Lors de son passage dans le pays de Dinan[28], Thomas Edward Lawrence, dit Lawrence d'Arabie[29], écrit à sa mère : « Je suis tombé amoureux de la Rance » dans une lettre en date du 26 août 1907 où il compare le canal aux rives de la Tamise à Londres ainsi qu'à la rivière Isis empruntée par les courses d'aviron de l'université d'Oxford.
Lawrence d’Arabie s’était pris de passion pour le cidre. En Angleterre, il avait découvert les « modern ciders », des cidres élaborés à partir de pommes de table.
Malgré un incendie en 1907 qui a détruit cinq maisons à colombages, et un bombardement en , la ville n'a pas connu de grands changements depuis le début du XXe siècle.
Dinan était alors une ville de garnison (le 10e régiment d'artillerie et le 13e régiment de hussards y étaient basés).
Ange Dubreuil, né et installé à Dinan, fut arrêté pour avoir initié une rixe avec un jeune soldat allemand dans un bar de la rue de la Chaux. Il fut arrêté, jugé et condamné à la peine de mort. Le Préfet des Côtes-du-nord intervint auprès du Général de corps d'Armée (français) afin qu'il demande aux autorités allemandes de commuer cette peine : ce dernier n'en fit rien. Ange Dubreuil fut fusillé le 5 décembre 1940... pour une simple bagarre[30].
Anne Beaumanoir, alors étudiante en médecine et résistante, amène à Dinan deux enfants juifs qu'elle a fait échapper à une rafle parisienne et les cache chez ses parents Jean et Marthe Beaumanoir. Ils sont reconnus tous les trois Justes parmi les nations[31].
Le , les Américains de la 6th Armored Division (6e division blindée US) approchent Dinan. À Lanvallay, ils sont sévèrement accrochés par les troupes allemandes qui résistent. Ils décident de contourner le nid de résistance, et de poursuivre leur course vers Brest. Au cours de leur retraite, un barrage d'artillerie et un soutien aérien sont effectués pour couvrir le repli des troupes américaines. Ce n'est que le qu'un groupe de reconnaissance du 802nd Tank Destroyer Battalion (802e Bataillon antichar) apprend que Dinan et Lanvallay ont été évacués par les troupes allemandes. Ils mènent plusieurs reconnaissances dans la ville et la libèrent. Le lendemain, un régiment et un groupe de reconnaissance passent Dinan, et progressent vers Dinard, qui est un des bastions de la Festung Saint-Malo.
Originaire d'Ille-et-Vilaine, René Fayon s'installe avec sa famille à Dinan en tant que gardien du pont de la Fontaine-des-Eaux. Membre du groupe FTP de Dinan, il est amené, avec ses camarades, à prendre d'assaut la prison de Dinan le 11 avril 1944 afin de libérer deux membres importants de la direction des FTP d'Ille-et-Vilaine. Bien que très risquée, l'opération fut un succès[32]. Le 9 mai 1944 au matin, René Fayon fut arrêté au cours de son service de garde près du viaduc sur la ligne de chemin-de-fer Dinan-Dinard. Soupçonné d'actes de terrorisme et porteur d'un révolver, il fut transféré à la prison de Rennes. Jugé et condamné à la peine de mort le 30 mai, il fut fusillé le lendemain 31 mai au camp de la Maltière à Saint-Jacques-de-la-Lande avec 9 autres de ses camarades du secteur de Dinan.
Le monument aux morts porte les noms de 308 soldats morts pour la Patrie[33] :
Les casernes, longtemps occupées par les régiments de hussards et de dragons vont peu à peu se vider de leurs militaires[34].
En 1979, le 11e Régiment d'artillerie de marine (RAMA), quitte la caserne Duguesclin qu'elle occupait depuis 1948, pour la Lande d'Ouée (Saint-Aubin-du-Cormier)[35]. Le 9e régiment de commandement et de soutien (9e RCS) (qui occupait le quartier Beaumanoir) régiment de soutien de la 9e DIMA, restera dans la ville jusqu'en 1986, avant de déménager sur Nantes. En 1998, l'école nationale de Spécialisation du service de santé pour l’armée de terre (ENSSSAT) située à Dinan depuis 1981 est supprimée, 500 militaires quittent la ville[36].
De nos jours, la ville a largement restauré son patrimoine. Des maisons à colombage bordent encore la place des Cordeliers, la rue de l'Horloge, la célèbre rue du Jerzual et d'autres voies pavées du centre. Les églises Saint-Sauveur et Saint-Malo s'élèvent au milieu des anciennes paroisses de la ville.
Les casernes Beaumanoir et Duguesclin, désaffectées, ont été rachetées par la commune. Elle conserve 60 % des bâtiments pour aménager le nouveau quartier Europe, mêlant constructions militaires réhabilitées, bâtis contemporain et espaces verts[37]. L'ensemble de cet aménagement couvre près de 15 ha, le projet urbain a été conçu par le cabinet d'architecte Philippe Madec.
Dans la nuit du 6 au , une petite portion des remparts s'est effondrée sur la rue principale d'accès (rue du Général-de-Gaulle), et nécessite des travaux de consolidation.
L'agglomération de Dinan déborde aujourd'hui de ses remparts et s'étend jusqu'aux communes de Léhon, Quévert, Taden et Lanvallay.
Depuis septembre 2017, Dinan et Léhon ont fusionné pour constituer la commune nouvelle de Dinan[38]. Par arrêté du préfet des Côtes-d'Armor en date du 30 septembre 2017, publié au JORF no 21 du 26 janvier 2018 au 30 septembre 2017, la commune nouvelle de Dinan est créée en lieu et place des communes de Dinan et de Léhon (canton de Dinan, arrondissement de Dinan) à compter du 1er janvier 2018[38].
Blasonnement :
De gueules au château donjonné de trois tourelles d'or, maçonné de sable, au chef d'hermine[39]. |
Depuis la Libération, cinq maires se sont succédé :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | octobre 1947 | Michel Geistdoerfer | Rad. | Journaliste |
octobre 1947 | mars 1965 | André Aubert (1902-1970) | DVD | Pharmacien Conseiller général de Dinan-Ouest (1949 → 1970) |
mars 1965 | mars 1983 | Yves Blanchot[41] (1908-1985) | UDR puis RPR |
Artisan boucher Président du District urbain de Dinan (1977 → 1983) |
mars 1983 | mars 2014 | René Benoît | UDF-PR puis DL puis UMP |
Professeur d'éducation physique Député des Côtes-du-Nord (2e circ.) (1978 → 1981 puis 1986 → 1988) Conseiller général de Dinan-Est (1976 → 2001) Président de Dinan communauté (1983 → 2014) |
6 avril 2014 | En cours (au 31 mai 2020) |
Didier Lechien[42] (1962- )[43] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
UDI puis DVC[44] puis Horizons[45] |
Professeur de faculté 2e vice-président de Dinan Agglomération (2017 → ) Élu maire de la commune nouvelle en janvier 2018[46] |
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[47].
En 2018, le budget de la commune nouvelle de Dinan (Dinan et Léhon fusionnées) s'élève à 37 millions d'euros dont 21 millions en fonctionnement et 16 millions en investissement[48].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[49],[Note 3].
En 2014, la commune comptait 10 919 habitants, en évolution de −1,09 % par rapport à 2009 (Côtes-d'Armor : +1,68 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
À compter du , la commune nouvelle de Dinan est créée en lieu et place des communes de Dinan et de Léhon (canton de Dinan, arrondissement de Dinan). La population municipale légale de la commune nouvelle en vigueur au 1er janvier de chaque année depuis 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur depuis le , est définie dans le tableau suivant.
On dénombre plusieurs établissements scolaires du premier degré à Dinan : l'école de La Garaye, l'école des Fontaines, l'école de la Ruche, sont des écoles publiques. L'école de La Garaye a été ouverte en 1852, sous l'appellation « asile de l'enfance ». Elle était dirigée par les sœurs de la Sagesse[53].
L'école maternelle du Clos Joli, l'école primaire Sainte-Croix et l'école du Sacré-Cœur sont des écoles privées de l'enseignement catholique. En sus, l'école Diwan est une école sous contrat qui enseigne le breton par immersion. À la rentrée 2018, 96 élèves étaient scolarisés dans l'école Diwan (soit 7,4 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[54].
Il y a quatre collèges à Dinan : le collège Roger-Vercel et le collège François-Broussais sont publics, et le collège Notre-Dame de la Victoire, dit « La Victoire »[55] et le collège Les Cordeliers[55] (installé dans l'ancien couvent des Cordeliers de Dinan) sont privés. La ville compte plusieurs lycées : le lycée La Fontaine-des-Eaux (enseignement public, général, technique et professionnel), le lycée public Ker-Siam (lycée professionnel), le lycée Les Cordeliers (enseignement privé catholique général et technique) et le lycée Dominique-Savio (privé professionnel).
En ce qui concerne l'enseignement supérieur, plusieurs établissements proposent des brevets de technicien supérieur. Le BTS Fluides, énergies, environnement, option génie frigorifique, le BTS Assistant de gestion PME-PMI, le BTS Comptabilité et gestion des organisations à La Fontaine-de-Eaux. Et à Notre-Dame de la Victoire, le BTS Communication et le BTS Négociation et relation client.
La direction des écoles primaires privées de l'enseignement catholique est commune, il en est de même pour les établissements La Fontaine-des-Eaux et Ker Siam ainsi que pour les collèges et lycées Notre-Dame de la Victoire, Les Cordeliers et Dominique Savio.
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie des Côtes-d'Armor.
Dinan est classée ville d'art et d'histoire. Elle dispose d’un plan de sauvegarde et de mise en valeur comprenant « la ville intra-muros, le port ainsi que le quartier de la rue Saint-Malo » et s’étendant sur 90 hectares soit près du quart de la superficie de la commune de Dinan[58],[59].
Dinan abrite 71 monuments historiques protégés, parmi lesquels :
La commune compte également 41 monuments historiques classés au titre objet.
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